mardi 15 octobre 2024

IMMIGRATION ET GRAND REMPLACEMENT : LA BRETAGNE PAS ÉPARGNÉE .......

 REVUE DE PRESSE !



 

Immigration : Nantes et Rennes sont des villes « accueillantes »

Seul l’Insee a raison.

 C’est particulièrement vrai lorsqu’il communique les chiffres concernant la population immigrée ; ils contredisent le discours des immigrationnistes (Médef et gauche) qui ne voient pas où est le problème.

 Le jeudi 29 août 2024, l’Insee a donc publié les chiffres concernant la question migratoire pour l’année 2023

 En France, il y a 7,3 millions d’immigrés stricto sensu (soit 10,7 % de la population). 

Si on prend en compte le critère “étrangers“, cela donne 5,6 millions (8,2 % de la population).

 Les deux catégories ont donc augmenté de près de 300 000 personnes chacune par rapport à 2022. 

En 2020, la France comptait sur son territoire environ 4,4 millions d’immigrés (7,3 % de la population). 

Les personnes appartenant à la catégorie “étrangers“ n’étant que 3,3 millions (5,5 % de la population) ; la progression de cette dernière catégorie est d’autant plus spectaculaire que, depuis l’an 2000, près de 3 millions de personnes ont acquis la nationalité française.

Evidemment, la Bretagne n’échappe pas au problème. 

D’après des données de l’Insee, l’Observatoire de l’immigration et de la démographie a établi des tableaux (« L’immigration dans les territoires 2006-2021 ») en tenant compte de l’importance de la population (Marianne, 26 septembre 2024). 

 Nous nous limiterons aux communes bretonnes en indiquant d’abord la part des immigrés dans la population en 2021, puis le taux de croissance de la part des immigrés pendant la période 2006-2021.

 Le tableau n°1 concerne les villes de plus de 100 000 habitants où l’immigration a le plus augmenté : Brest (7,7 % – + 100 %), Rennes (12 % – + 68 %), Nantes (11,6 % – + 64 %). Le tableau n°2 concerne les villes de 20 000 à 100 0000 habitants où l’immigration a le plus augmenté : La Chapelle-sur-Erdre (5,1 % – + 197 %), Vertou (4,2 % – + 178 %), Carquefou (5 % – + 165 %), Fougères (5,1 % – + 157 %), Rezé (7,3 % – + 148 %), Bouguenais (5,7 % – + 135 %), Saint-Sébastien-sur-Loire (6,1 % – + 131 %), Lorient (9 % – + 118 %), Orvault (7,8 % – + 111 %), Saint-Nazaire (8,3 % – + 110 %). Le tableau n°3 concerne les villes de moins de 20 000 habitants où l’immigration a le plus augmenté : La Guerche-de-Bretagne (11,1 % – + 725 %), Vezin-le-Coquet (11,8 % – + 581 %), Saint-Méen-le-Grand (5,4 % – + 502 %), Le Rheu (8,9 % – + 362 %), Maen  Roch (4,8 % – + 344 %), Orgères (6,3 % – + 319 %), Saint-Gilles (4,6 % – + 314 %),  Montgermont (5,5 % – + 310 %), Lamballe-Armor (4,3 % – + 298 %), Chavagne (5,3 % – + 289 %), Corps-Nuds (4,6 % –  + 278 %), Pontivy  (8,5 % – + 265 %), Mordelles (3,8 % – + 264 %), Noyal-Châtillon-sur-Seiche (8 % – + 260 %).

 

Dans son étude, l’Observatoire de l’immigration et de la démographie rappelle l’existence de l’Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita), dont sont membres Nantes et Rennes. 

Cette fédération de collectivités s’engage à combattre « toute politique remettant en cause l’accueil inconditionnel » des étrangers sur le sol français. « On observe un écosystème favorable dans les villes de l’Ouest, avec des associations d’aide aux migrants très mobilisées et des juridictions compréhensives dans le contentieux du droit des étrangers », avance Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (Marianne, 26 septembre 2024). Tout est dit.

Par Bernard Morvan
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