REVUE DE PRESSE !
Immigration : Nantes et Rennes sont des villes « accueillantes »
Seul l’Insee a raison.
C’est particulièrement vrai lorsqu’il communique les chiffres concernant la population immigrée ; ils contredisent le discours des immigrationnistes (Médef et gauche) qui ne voient pas où est le problème.
En France, il y a 7,3 millions d’immigrés stricto sensu (soit 10,7 % de la population).
Si on prend en compte le critère “étrangers“, cela donne 5,6 millions (8,2 % de la population).
Les deux catégories ont donc augmenté de près de 300 000 personnes chacune par rapport à 2022.
En 2020, la France comptait sur son territoire environ 4,4 millions d’immigrés (7,3 % de la population).
Les personnes appartenant à la catégorie “étrangers“ n’étant que 3,3 millions (5,5 % de la population) ; la progression de cette dernière catégorie est d’autant plus spectaculaire que, depuis l’an 2000, près de 3 millions de personnes ont acquis la nationalité française.
Evidemment, la Bretagne n’échappe pas au problème.
D’après des données de l’Insee, l’Observatoire de l’immigration et de la démographie a établi des tableaux (« L’immigration dans les territoires 2006-2021 ») en tenant compte de l’importance de la population (Marianne, 26 septembre 2024).
Nous nous limiterons aux communes bretonnes en indiquant d’abord la part des immigrés dans la population en 2021, puis le taux de croissance de la part des immigrés pendant la période 2006-2021.
Le tableau n°1 concerne les villes de plus de 100 000 habitants où l’immigration a le plus augmenté : Brest (7,7 % – + 100 %), Rennes (12 % – + 68 %), Nantes (11,6 % – + 64 %). Le tableau n°2 concerne les villes de 20 000 à 100 0000 habitants où l’immigration a le plus augmenté : La Chapelle-sur-Erdre (5,1 % – + 197 %), Vertou (4,2 % – + 178 %), Carquefou (5 % – + 165 %), Fougères (5,1 % – + 157 %), Rezé (7,3 % – + 148 %), Bouguenais (5,7 % – + 135 %), Saint-Sébastien-sur-Loire (6,1 % – + 131 %), Lorient (9 % – + 118 %), Orvault (7,8 % – + 111 %), Saint-Nazaire (8,3 % – + 110 %). Le tableau n°3 concerne les villes de moins de 20 000 habitants où l’immigration a le plus augmenté : La Guerche-de-Bretagne (11,1 % – + 725 %), Vezin-le-Coquet (11,8 % – + 581 %), Saint-Méen-le-Grand (5,4 % – + 502 %), Le Rheu (8,9 % – + 362 %), Maen Roch (4,8 % – + 344 %), Orgères (6,3 % – + 319 %), Saint-Gilles (4,6 % – + 314 %), Montgermont (5,5 % – + 310 %), Lamballe-Armor (4,3 % – + 298 %), Chavagne (5,3 % – + 289 %), Corps-Nuds (4,6 % – + 278 %), Pontivy (8,5 % – + 265 %), Mordelles (3,8 % – + 264 %), Noyal-Châtillon-sur-Seiche (8 % – + 260 %).
Dans son étude, l’Observatoire de l’immigration et de la démographie rappelle l’existence de l’Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita), dont sont membres Nantes et Rennes.
Cette fédération de collectivités s’engage à combattre « toute politique remettant en cause l’accueil inconditionnel » des étrangers sur le sol français. « On observe un écosystème favorable dans les villes de l’Ouest, avec des associations d’aide aux migrants très mobilisées et des juridictions compréhensives dans le contentieux du droit des étrangers », avance Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (Marianne, 26 septembre 2024). Tout est dit.
Par Bernard Morvan
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
Scandale transfert des migrants en Albanie : seulement 16 individus à bord
Depuis hier lundi 14 octobre, le monde politique est en ébullition en Italie.
D’un côté, le gouvernement se félicite de la concrétisation du plan Albanie qui prévoit le transfert des migrants illégaux dans la nation balkanique, de l’autre, les oppositions fustigent.
Et pour cause… il n’y aurait que 16 clandestins dans le navire.
Le premier navire chargé de clandestins arrivés illégalement sur les côtes italiennes après avoir traversé la Méditerranée vient de quitter le port de Lampedusa, direction Schengjin, dans le nord de l’Albanie.
De là, ils seront ensuite convoyés à Gjader, où un centre d’accueil pour demandeurs d’asile d’une capacité d’environ 1.200 places a été construit à l’intérieur d’un ancien site de l’Armée de l’air albanaise.
Ils y seront soumis à un contrôle plus approfondi pour juger de leur élection ou non au statut de réfugié, un premier contrôle ayant déjà opéré pour ne sélectionner que des hommes adultes non-vulnérables et provenant de pays considérés comme sûrs (les familles, les mineurs non-accompagnés et les femmes étant débarqués à Lampedusa).
Nous avions déjà dit que ce projet équivalait à appliquer un micro-pansement sur une plaie béante.
Mais nous ne connaissions pas encore la portée de cette affirmation : si les données fournies par le quotidien La Repubblica sont exactes, la réalité dépasse de loin nos prévisions : seuls 16 migrants seraient actuellement dans le navire en direction de l’Albanie.
À titre de comparaison, rappelons qu’entre 2013 à 2022, 29 millions d’immigrés sont entrés sur le territoire de l’Union européenne, dont 13,4% clandestinement.
Et sur ces 3,876 millions de clandestins, 860 568 ont débarqué en Italie.
À titre de comparaison, en France, 326 954 premiers titres de séjour ont été délivrés en 2023.
Et les visas délivrés pour motif économique sont au nombre de 255 118 pour la seule année 2022.
Des centaines de milliers d’immigrés dont on sait pertinemment qu’ils resteront sur le sol européen.
Ces chiffres vertigineux aident à prendre la mesure des volumes de l’immigration.
Des chiffres officiels, facilement accessibles, mais dont l’appareil politico-médiatique ne parle pas, se concentrant sur les dizaines de milliers de migrants qui arrivent par la mer Méditerranée ou par la route balkanique, plus facilement exploitables que les centaines de milliers d’immigrés qui arrivent par avion.
À l’heure où nous écrivons, 16 migrants provenant d’Égypte et du Bangladesh se trouvent dans un navire en direction de l’Albanie pour désengorger les centres d’accueil italiens. 16 individus pour une traversée qui coûtera entre 250.000 et 290.000 euros, soit 18.000 euros par tête, toujours selon La Repubblica.
Au vu de ces chiffres, toute ultérieure considération semble superflue.
Si les oppositions crient – avec justesse – au scandale dénonçant un insensé gaspillage d’argent public, le gouvernement italien de Giorgia Meloni, défend l’accord avec l’Albanie ayant reçu les félicitations de la Présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen qui invite les chefs de gouvernement à s’en inspirer.
Or, même si ce plan tenait ses promesses et que 36.000 clandestins par an passaient effectivement par l’Albanie, il ne s’agirait toujours que d’une – coûteuse – solution de fortune qui ne parviendra pas à enrayer le raz-de-marée.
En effet, un petit détour par les Balkans découragera difficilement les trafiquants d’êtres humains et les candidats au départ prêts à tout pour rejoindre l’El Dorado européen.
Des mesures dures et sans concessions, tel un blocus naval en Méditerranée et la fermeture des frontières ouest de l’Europe (chose tout à fait faisable, comme nous l’ont prouvées les années Covid), sont nécessaires.
Mais ce qu’il faut est avant tout un changement de paradigme en matière d’importation de travailleurs à bas prix et de populations de substitution pour combler le déficit des naissances, qui n’est déficit que parce qu’il a été décidé que seul le modèle de la retraite par répartition était viable.
Changeons de paradigme.
Par Audrey D’Aguanno
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