REVUE DE PRESSE !
La manipulation de l’histoire, une arme de choix pour l’extrême gauche marxiste et libertaire
Maurice Bernard
Il y a deux jours, l’ami Michel Festivi consacrait le dernier article qu’il a publié sur notre blog aux réactions hypocrites de l’extrême gauche communiste et trotskiste, après l’annonce d’une campagne d’affichage publicitaire pour le livre de Jordan Bardella, dans une centaine de gares SNCF (soit 3,3% seulement des quelque 3 000 que compte le réseau ferré !).
À cette occasion, il a souligné une nouvelle fois qu’« il faut reconnaître aux gauches une qualité "essentielle" : elles en remettent toujours une couche au niveau du combat sociétal et des idées et ne lâchent jamais l’affaire ».
Peu de temps après la publication de cet article, une courte vidéo de l’"insoumis" Thomas Portes, sur les réseaux sociaux, est venue apporter au propos de Michel Festivi une éclatante confirmation.
Le camarade-député Portes est un apparatchik au parcours balisé.
Fils d’un employé SNCF cégétiste, il a intégré à son tour l’entreprise publique, a adhéré au Parti communiste, en est devenu un permanent, puis a rejoint La France insoumise.
Par conséquent, s’il ne connaît pas forcément sur le bout des doigts les classiques de la pensée marxiste-léniniste, en bon "mutin de Panurge", il les met en pratique avec zèle.
C’est ainsi que, conformément à la 11e des 21 conditions de Lénine, il appartient sans états d’âme à un groupe parlementaire « subordonné » de fait « à la direction du Parti », dont « les éléments peu sûrs » (Corbière, Garrido, Autain, Ruffin…) ont été « éloignés », et dont les membres restants « (soumettent) toute (leur) activité aux intérêts d’une propagande et d’une agitation réellement révolutionnaires ».
Or, on le sait, lesdites « propagande et agitation révolutionnaires », dans le domaine historique, consistent tout particulièrement à préserver le roman communiste concernant l’attitude du Parti avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.
Et par opposition, à noircir du même coup les prises de position, les engagements - réels ou supposés – de ses adversaires d’alors - et de leurs successeurs -, désignés comme "fascistes". Il s’agit en effet de maintenir vivante, à tout prix, la légende dorée, orthodoxe, écrite par le clergé de la secte coco et défendue jalousement par ses ouailles de combat (dont Portes fait partie). Une légende sur laquelle repose largement l’influence de l’extrême gauche dans la France d’après 1945.
C’est ainsi qu’en novembre 1956, à l’Assemblée nationale, en plein débat sur la Hongrie, alors en cours de "normalisation" à coups de kalachnikov et de canons par les troupes du Pacte de Varsovie (20 000 morts au bas mot) (1), Jean-Louis Tixier-Vignancour (2) fut accueilli par les prédécesseurs de Portes (dont le journal, trois ans plus tôt, titrait : « Deuil pour tous les peuples qui expriment, dans le recueillement, leur immense amour pour LE GRAND STALINE ») aux cris de : « Collabo ! Traître ! Vichyste ! Dénonciateur ! Assassin de Péri ! Déchet de civilisation ! Canaille ! Menteur ! Valet hitlérien ! Le fascisme ne passera pas !
Vous sabliez le champagne avec les Allemands quand vous faisiez assassiner les patriotes ! etc. »
Et c’est ainsi, toujours, que soixante-huit ans plus tard, Thomas Portes, tout naturellement, comme par réflexe (conditionné), a déclaré sur Twitter, le 18 octobre dernier, avec des trémolos indignés dans la voix : « (…) Jamais l’extrême droite et Jordan Bardella ne seront les bienvenus dans les gares françaises.
Les cheminotes et les cheminots se sont construits dans la Résistance, se battant contre le fascisme.
Plus de 7 500 cheminots (et les "cheminotes" alors ? NDLR) sont morts sous les bombes des nazis. L’ancien secrétaire général de la Fédération des cheminots, Pierre Semard, a été fusillé en 1942.
Et en 1944, les cheminots ont lancé la grève insurrectionnelle au moment où les fondateurs du Rassemblement national collaboraient avec l’Allemagne nazie.
Jamais nous n’accepterons les affiches de l’extrême droite et de Jordan Bardella dans les gares françaises ».
Avec cette envolée, le député "insoumis" démontre qu’il connaît son petit catéchisme rouge, à défaut de respecter la vérité historique.
Son contenu, en effet, appelle quelques remarques et rectifications.
D’abord, la France, parce qu’écrasée en 1940, était alors militairement occupée (en partie jusqu’en novembre 1942, en totalité après cette date).
La SNCF et la grande majorité de ses quelque 500 000 employés, qui ont bien dû continuer de travailler, n’ont eu d’autre choix que d’obéir aux ordres de l’occupant (participant ainsi, de fait, à son effort de guerre et… de déportation).
Ensuite, dans l’ouvrage de Cécile Hochard, Les cheminots dans la Résistance, paru en 2011 (La Vie du Rail), il est dit que « 1 106 » sont « morts en déportation ou disparus » que « 502 » ont été « fusillés » et que « 39 » sont « décédés de causes diverses après leur arrestation ».
Quant au site de la SNCF, il nous apprend, sans plus de précisions, qu’en tout, « 10 000 cheminotes et cheminots sont morts au combat (à commencer par ceux de mai-juin 1940, NDLR), sous les bombardements (en particulier anglo-américains, NDLR), fusillés ou en déportation »…
Enfin, Pierre Semard, l’ancien secrétaire général des fédérations CGT et CGTU du rail (et membre du comité central du Parti communiste), a été arrêté sous la IIIe République finissante, le 20 octobre 1939, - et condamné à trois ans de détention - pour infraction au décret-loi du 26 septembre précédent prononçant la dissolution des organisations communistes (en réaction à la signature du Pacte germano-soviétique).
C’est donc en tant que membre d’un parti considéré comme "allié" de fait de l’Allemagne (jusqu’en juin 1941) qu’il se trouvait en prison, et en tant qu’otage qu’il a été fusillé par l'occupant à Évreux, le 7 mars 1942 (comme vingt-cinq autres personnes le même jour), à la suite de deux séries d’attentats, et non en qualité de résistant.
Finalement, cette histoire me remet en mémoire une vieille blague. `À son père député qui vient de le gronder : « À ton âge, j’aurais eu honte de mentir de la sorte », un enfant demande effrontément : « Et à quel âge as-tu cessé d’avoir honte ? »
Manifestement, cela fait quelques années que Thomas Portes a fini d’avoir honte…
(1) Sur l'insurrection nationale hongroise de 1956 cliquez ici et cliquez là
(2) Sur Jean-Louis Tixier-Vignacour cliquez là
18:11 Publié dans Maurice Bernard |`
ET AUSSI
Les auditeurs ont vraiment la mémoire courte !
La chronique de Philippe Randa
Un débat télévisé sur une chaîne grand public ; un parmi d’autres… Inutile de citer la chaîne, ni l’émission, cela n’a guère d’importance, sinon que la plupart des intervenants revendiquaient leur judaïté.
Pourquoi pas !
D’autant que l’actualité se prête évidemment à leur donner la parole, en ce mois anniversaire du massacre commis en Israël, le 7 octobre 2023.
Rien de choquant, donc… sinon peut-être d’entendre parler, pérorer, conjecturer, s’offusquer encore et toujours du… nazisme !
Nazisme par-ci, nazisme par-là, nazisme encore et nazisme toujours, référence obligée pour quelque drame que ce soit touchant la communauté juive depuis 1945 !
Mais est-ce au nom du pangermanisme que les membres du Hamas ont fait un carton sur de jeunes Israéliens en train de danser ?
Au nom d’une race palestinienne prétenduement supérieure à l’israélienne qu’ils ont enlevé bébés, filles, garçons, vieillards pour s’en servir comme monnaie d’échanges ou bouclier humain ?
Bouclier fort peu protecteur, d’ailleurs, au vu des quelques 30 000 gazaouis victimes collatérales de l’offensive de Tsahal depuis un an…
Alors, pourquoi toujours ce rappel d’un passé désormais révolu qui, pour terrible qu’il soit – et particulièrement pour le peuple juif, même si pas que pour lui ! – n’a guère de rapport avec la tragédie actuelle du conflit israélo-palestinien ?
L’antijudaïsme ? Quel rapport avec celui que professait le national-socialisme, brocardant les « financiers apatrides » ou les « parasites » de la société allemande et celui du Hamas ou du Hezbollah luttant pour bouter l’Israélien hors de Palestine afin de rendre cette terre à ceux qu’ils considèrent comme leurs légitimes propriétaires ?
Aucun, cela va mieux en l’affirmant haut et fort, n’en déplaise à ces intervenants des plateaux télévisés… et en rappelant que des décennies durant, ces mêmes intervenants, auto-proclamés représentants de leurs communautés, ont hurlé « au nazisme » et calomnié tant et tant ceux qui sonnaient le tocsin contre l’invasion migratoire, pourtant source d’islamistes sectaires, de chaos économique… et, ne l’oublions tout de même pas, de haine anti-israélienne au passage !
Oui, il est vraiment dommage que personne, sur les plateaux télévisés, ne rappelle leurs discours passés au service des fanatiques islamistes et de leurs idiots utiles d’extrême gauche…
À croire que les auditeurs français ont vraiment la mémoire courte comme disait… comme disait…
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ET AUSSI
LECTURE : DÉMASQUER LA GAUCHE PAR BERNARD GERMAIN ......
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Cette note a été publiée le dimanche, 20 octobre 2024
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Source et Publication : http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2024/10/19/
jmlb
Radicalement de Droite ........
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