vendredi 25 octobre 2024

BRANLE-BAS DE COMBAT À GAUCHE ! LE CAMP IMMIGRATIONNISTE CONTRE-ATTAQUE ......

 TRIBUNE LIBRE !

Le camp immigrationniste contre-attaque

Branle-bas de combat à gauche. 

Alors que les victimes des OQTF se multiplient en France et que le ministre de l’Intérieur enchaîne les déclarations hostiles au multiculturalisme, le camp du déni se mobilise.

 

Branle-bas de combat à gauche. 

Alors que les victimes des OQTF se multiplient en France et que le ministre de l’Intérieur enchaîne les déclarations hostiles au multiculturalisme, le camp du déni se mobilise. 

Tout est mis en œuvre pour reprendre en main le récit médiatique et renverser la vapeur. 

Hors de question de laisser s’imposer l’idée que « l’immigration n’est pas une chance » !

 

Pour neutraliser ce discours blasphématoire, chacun sa méthode ! France Inter, par exemple, a choisi la diversion.

Afin de noyer le poisson et d’occulter la surreprésentation des étrangers parmi les agresseurs sexuels, la radio a décidé d’incriminer la masculinité dans son entièreté. 

« Comment empêcher les hommes de violer ? », se demande ainsi le journaliste Éric Fottorino, le 9 octobre dernier. 

 Rien de tel, en effet, qu’une affaire comme celle des viols de Mazan pour inculper la France, son indécrottable « culture du viol », et faire ainsi oublier les méfaits des OQTF.

 

Sur C8, Thomas Guénolé a tenté, lui, de redorer le blason de la diversité en se concentrant sur l’aspect financier.

 « Les immigrés rapportent autant aux finances de l’État et de la Sécu qu’ils leur coûtent », déclare-t-il, le 9 octobre, sur un ton catégorique.

#TPMP « Cela a été mesuré : en fait, les immigrés rapportent autant aux finances de l’Etat et de la Sécu qu’ils leur en coûtent (source @OCDE_fr).

Donc le coût de l’#immigration, c’est débattre d’un faux problème. » pic.twitter.com/1SG53fGnx5

— Thomas Guénolé (@thomas_guenole) October 9, 2024

 

Sauf que c’est faux. 

Comme l’indique Charles Prats, magistrat et spécialiste de la lutte contre la fraude sociale : « L’OCDE chiffre le surcoût budgétaire de l’immigration en France à plus de 0,5 point de PIB. Et c’est une approche à minima par rapport à d’autres études ».

 En effet, le fait d’inclure dans le calcul les enfants d’immigrés nés dans le pays « ajoute un coût d’éducation relativement important », concèdent les auteurs de l’étude de l’OCDE citée maladroitement par Thomas Guénolé. 

Sans même parler des frais de santé et de logement, ni des dépenses induites par l’insécurité, la délinquance et le terrorisme, qui viennent encore alourdir le « coût » de l’immigration en France.


Une immigration indispensable ?

Animés d’une même bien-pensance béate, les élus macronistes ont couru les plateaux télé, ces derniers jours, pour affirmer la place absolument centrale qu’occuperaient aujourd’hui les clandestins dans le bon fonctionnement de notre pays. 

« On parle de femmes et d’hommes qui travaillent dans les cuisines de nos restaurants, qui gardent nos enfants, qui prennent soin de nos ainés, déclare Agnès Pannier-Runacher, sur CNews, le 11 octobre.

 Et ce sont souvent les mêmes qui s’inquiètent de la régularisation de ces personnes qui n’accepteraient à aucun prix d’exercer les métiers indispensables qu’elles exercent en France ».

 La veille, le député centriste Sylvain Maillard profite de son passage sur France Info pour aller encore plus loin et jurer que « s’il n’y plus d’immigration, beaucoup d’entreprises françaises ne fonctionnent plus, il n’y a plus un hôpital français qui fonctionne ».

Les Français auraient besoin des « Arabes et des immigrés » pour faire leur ménage et ramasser leurs poubelles ?

 Ce mythe est aussi méprisant pour les uns que pour les autres. 

Arrêtons avec cette fable selon laquelle les étrangers tiendraient le pays à bout de bras tandis que les Français se tourneraient les pouces. 

Selon l’INSEE, 13,6 % des immigrés d’origine africaine sont au chômage, contre seulement 6,5 % des autochtones.

 Si les Français se détournent de certains secteurs professionnels, c’est parce que ces emplois sont trop mal rémunérés. 

Au lieu de faire appel toujours plus à l’immigration et ainsi mettre nos concitoyens en concurrence avec des étrangers sous-payés, il faudrait augmenter l’attractivité de ces secteurs, améliorer les conditions de travail et réduire le prix de l’immobilier, dont l’explosion dans les grandes villes a provoqué la fuite des classes populaires.

 

La clef de notre survie ?

Plus qu’un simple atout ou qu’une « chance » pour notre pays, l’immigré représenterait ni plus ni moins que l’avenir de la France. 

Sans lui, ce serait le chaos assuré. « L’immigration, c’est ce qui permet de rendre une société beaucoup plus dynamique, qui permet d’augmenter notre créativité. 

L’immigration, c’est le dynamisme d’un pays, et c’est son futur », déclarait Yasmine Belkaid, directrice générale de l’Institut Pasteur, sur France Inter, le 8 octobre.

Yasmine Belkaid : « Aux États-Unis, je me suis rendu compte à quel point l’immigration était une force : l’immigration, c’est le dynamisme d’un pays, et c’est son futur. » #le710Inter pic.twitter.com/cCKxiLi7qM

— France Inter (@franceinter) October 9, 2024

 

L’immigration, facteur de dynamisme et de croissance pour la France ? Pas vraiment. 

Ayant naïvement privilégié le regroupement familial et le droit d’asile au détriment de l’immigration de travail, notre pays a accueilli des populations souvent pauvres, qui pèsent sur son économie.

 Pas moins de 70 % des immigrés vivant en France sont d’origine extra-européenne, contre 40 % en Allemagne. 

« L’immigration de travail est un facteur de croissance[…] toutefois, la France ne bénéficie pas de ce dynamisme économique car son immigration, repliée sur les droits familiaux et humanitaires, est, comparativement à celle des autres pays de l’OCDE, peu qualifiée », expliquait le Conseil d’analyse économique (CAE), dans une note fracassante publiée en novembre 2021.

 On voudrait nous faire croire que, parmi les immigrés qui arrivent chaque jour en France, se cachent des Marie Curie et des entrepreneurs de génie à la pelle.

 Hélas, alors qu’au Canada 60 % des immigrés détiennent un diplôme supérieur, ils ne sont que… 32 % en France.

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Boulevard Voltaire

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