TRIBUNE LIBRE !
Inexorablement les Frères musulmans poussent partout leurs pions
Refuser de voir que les Frères musulmans tissent leurs toiles d’araignées en France et en Europe, c’est soit être aveugle, soit être d’une mauvaise foi absolue.
Que les pires islamogauchistes de la France insoumise et les gauches en général, pour les plus basses raisons politiciennes, fraient avec les totalitaristes musulmans est une chose, mais que des macronistes, des centristes, des républicains ne soient pas convaincus de la nécessité du combat frontal contre ceux qui entendent nous imposer leurs lois, la charia, et leurs mœurs, dont la séparation des hommes et des femmes notamment, est le signe d’une décadence abyssale du pays, qui a perdu toutes ses défenses immunitaires et tous ses repères les plus sains.
L’Égypte qui était passée à la trappe par les Frères musulmans s’en est sortie grâce à une action vigoureuse de son Président actuel.
Tout récemment, une enseignante de Tourcoing a été giflée par une élève voilée, à qui elle avait demandé de retirer son voile, avec sans doute toutes les précautions d’usage.
Dans les écoles, collèges et lycées, le port du voile est strictement interdit, car il s’agit d’un signe ostentatoire religieux.
La prof n’a fait donc qu’appliquer la loi.
Or elle n’est guère soutenue par ses collèges, apprend-on, dix d’entre eux ont apporté leur appui à l’élève voilée.
Des bataillons de professeurs gauchistes ont été et sont en première ligne pour le prosélytisme islamique, certains en ont payé le prix fort.
À n’en pas douter, cette élève est totalement manipulée par des Frères musulmans de son entourage.
Elle sera jugée en décembre, pour l’instant elle a été placée sous contrôle judiciaire ; je prends les paris qu’elle ne sera quasiment pas sanctionnée par une justice totalement laxiste pour ce genre de délits, contrairement aux propos convenus par la langue de bois de notre nouveau ministre de la Justice, de l’Injustice devrait-on dire.
Des intellectuels courageux, comme Florence Bergeaud-Blackler, tirent la sonnette d’alarme pourtant.
Cette anthropologue, chercheur au CNRS, a multiplié les écrits et les conférences sur les procédés d’endoctrinement des salafistes et des Frères musulmans.
Docteur en sociologie, sa thèse portait déjà sur « l’institutionnalisation de l’islam », elle a disséqué l’entrisme musulman par le marché halal.
L’an passé, elle a connu un certain succès avec son livre, Le frérisme et ses réseaux, ouvrage qui a rendu fous furieux les « coallahborateurs », mais qui a reçu le prix de la revue des deux mondes.
Menacée de mort, elle a dû obtenir une protection policière.
Il y a à peine un an, Dominique Bernard, professeur de français au collège-lycée Gambetta d’Arras, a été poignardé à mort par un élève qui criait « Allahu akbar ».
Ce criminel, âgé de 20 ans, est un Tchéchène, né en Russie et fiché S.
Sa veuve a cru devoir donner une interview au journal Le Monde.
Pourquoi Le Monde, alors que ce quotidien est un suppôt des pires islamistes et défend le Hamas et le Hezbollah ?
Elle refuse de mettre en cause l’Éducation dite nationale, déjà le syndrome de Stockholm qui pointe.
Pourtant, elle indique que l’équipe de direction connaissait le caractère dangereux de cet individu, et l’avait signalé.
Alors qu’a fait l’EN ? Rien, comme de coutume.
Elle avoue aussi que son mari était tétanisé par cet élève et qu’il lui avait précisé que devant lui, il était attentif à ce qu’il pouvait dire.
Nous sommes vraiment en pleine dhimmitude, et cette malheureuse femme ne s’en rend même pas compte.
Un professeur courageux, celui-ci, Didier Lemaire, qui a été enseignant de philosophie à Trappes pendant plus de 20 ans, dans une ville désormais sous dhimmitude, n’a pas cessé de tirer la sonnette d’alarme.
Il a appelé à plusieurs reprises à lutter contre l’islamisme.
Il s’est retrouvé aussi sous escorte policière.
Il avait osé affirmer que Trappes était tombée aux mains des islamistes.
Le préfet des Yvelines d’alors, et le maire de Trappes, Ali Rabeh, l’ont attaqué, vilipendé, stigmatisé, déniant l’évidence, le traitant bien sûr d’islamophobe.
L’action du préfet des Yvelines fut, j’ose le dire, misérable, celle du maire n’a bien sûr pas surpris.
Pourtant, l’exemple de Samuel Paty aurait dû ouvrir les yeux – visiblement non – et comme je le dis souvent, il n’y a pire aveugle et sourd que celui qui refuse de voir et d’entendre.
Dans le Figaro-Vox, Alexandre Devecchio rappelle que depuis 2004, tout voile, toute abaya sont interdits dans l’enceinte scolaire.
En 1989, après l’affaire dite de Creil, Lionel Jospin ministre de l’Éducation nationale avait baissé les bras et refusé de lutter contre l’islamisme.
Il aurait même déclaré selon l’essayiste et enseignant Joachim Imad « qu’est-ce que vous voulez que cela me fasse que la France s’islamise ? ».
Comme le souligne Alexandre Devecchio, nous payons encore aujourd’hui la lâcheté de l’État face à cette offensive islamiste.
À très juste titre, Alexandre Devecchio rapporte que « l’islamisation est le corollaire de l’immigration de masse, c’est d’abord par le nombre que l’islamisme entend triompher.
Défendre la laïcité sans vouloir réduire drastiquement l’immigration, c’est se préparer, tôt ou tard, au scénario de Soumission ».
Alexandre Devecchio plaide pour une politique d’assimilation, mais ce qui était vrai et possible pour les Polonais, les Russes, les Espagnols, les Maltais, les Portugais, les Italiens (et j’en sais quelque chose) ne l’est absolument pas avec des immigrés venus d’Afrique ou du Pakistan ou d’Afghanistan, travaillés qu’ils sont par la propagande islamiste et habitués à des coutumes et des mœurs radicalement différentes des nôtres, à cent lieues de nos us et habitudes, il suffit d’aller dans ces pays pour s’en convaincre au premier coup d’œil.
Alexandre Devecchio a beau dire « à Rome on vit comme les Romains, en France, on vit comme les Français », ce dicton, il y a belle lurette qu’il ne s’applique plus, de par la volonté de nos politiques depuis plus de 45 ans.
C’est pourquoi aussi il faut de la cohérence et de l’intelligence, oserais-je dire.
On ne peut pas lutter en France contre l’islamisation de notre pays et en même temps soutenir le Hamas et le Hezbollah ou le Liban islamisé contre Israël.
Cette position schizophrénique est totalement irresponsable.
C’est pourtant la position d’un certain nombre de personnalités, de revues ou d’organismes qui se situent ou entendent se situer dans le cadre du combat national.
Par cette posture, ils s’en excluent de facto.
En Iran, des femmes et des hommes courageux refusent la théocratie des mollahs et contestent le port de vêtements dits islamiques.
Nombreuses et nombreux sont ceux qui sont emprisonnés voire assassinés par la police des mœurs ou par les « gardiens de la Révolution ».
Car tout se tient, notre combat en France contre les islamistes, le combat des femmes et des hommes iraniens qui entendent revenir à une société de libertés, débarrassée de l’application de la loi coranique.
Le combat d’Israël contre le Hezbollah, le Hamas, l’Iran, le Yémen qui veulent coloniser l’Occident est juste.
Bien sûr on me rétorquera que le gouvernement israélien a commis bien des fautes et des erreurs, c’est sans doute vrai, mais au-delà, pour l’essentiel, son combat actuel est le nôtre, comme le combat des pays libres dont les USA, contre le communisme, était le nôtre.
ET AUSSI
La force de l’emprise islamiste : le cas Zineb El Rhazoui
Il y a quelque temps, mais c’était avant, l’ex-journaliste de Charlie Hebdo, qui devait se présenter pour les macronistes aux législatives de 2022, fustigeait l’islamisme et n’hésitait pas à affirmer, lorsque le maire de Grenoble totalement acquis aux Frères musulmans, élections obligent, avait autorisé le port du burkini dans une piscine municipale, déclaré que cela « imposait le marquage visuel des femmes musulmanes dans tous les espaces qui en sont encore préservés. », ce qui était une vérité d’évidence.
Pour décrire le fanatisme islamiste, elle employait l’expression de « fascisme qui ne dit pas son nom ».
Personnellement, je déteste que l’on accole au terme d’islamisme le vocable de fascisme.
Le fascisme italien a connu un succès certain en Italie de 1922 à 1938, l’Italie s’est redressée comme jamais, et à aucun moment de son histoire, le fascisme de cette période et de cette contrée ne ressembla de près ou de loin à de l’islamisme.
Ensuite, lorsque Mussolini s’acoquinera avec Hitler, ce sera une autre histoire.
Mais bon, notre Zineb nationale n’avait pas de mot assez dur contre le terrorisme issu de l’islam.
Dans un entretien du 18 mai 2022, accordé au Figaro, à Anne Fulda, Zineb explique parfaitement la volonté des islamistes d’enfermer les femmes.
D’ailleurs l’apartheid homme/femme est consubstantiel au Coran, il suffit de lire notamment les versets relevant de la sourate sur les femmes, tout y est très clairement explicité, il n’y a que les féministes gauchistes à la mode Sandrine Rousseau qui ne veulent pas l’admettre.
Mais voilà, plouf, patatras, Zineb vient de changer de camp et soutient désormais le fanatisme le plus totalitaire qui soit, l’islamisme.
Elle vient de faire, selon notre ministre de l’Intérieur, Monsieur Bruno Retailleau, « l’apologie du terrorisme », et ce dernier a déclaré qu’il venait de transmettre une plainte à Madame la Procureur de Paris (je me refuse personnellement à féminiser les fonctions régaliennes, pendant toute ma carrière d’avocat j’ai toujours commencé mes plaidoiries lorsqu’une femme présidait par Madame le Président, et je n’ai jamais eu aucune remarque).
Ceci étant précisé, effectivement, il est reproché à Zineb d’avoir, le 4 octobre dernier, lors d’un entretien avec le journal Nouvelle Aube un média d’obédience turque, c’est à noter, comparé Israël à un État terroriste, « un Daesch qui a réussi » et elle s’est refusée à condamner l’attaque sanglante du 7 octobre 2023, où le Hamas a tué plus d’un millier de personnes dont des femmes, des enfants, des bébés notamment, sans parler des centaines d’otages, 251 exactement dont 97 sont toujours détenus à Gaza, et l’on sait que 34 sont morts.
Aggravant son cas elle prétend que tous les habitants d’Israël sont des militaires et non des civils, puisque, dit-elle curieusement, ils et elles font tous et toutes leur service militaire et que tous les Israéliens sont des colons, fermez le ban.
Bref, elle fait sienne les litanies du Hezbollah, du Hamas, de l’Iran, des Yéménites, des Frères musulmans et des salafistes.
Il faut lire l’excellent entretien que vient de donner Antoine Basbous, directeur de l’observatoire des pays arabes.
Antoine Basbous est libanais, il a fait toutes ses études supérieures en France, il a travaillé longtemps pour le journal la Voix du Liban.
Il a été aussi le représentant des Forces Libanaises en France et en Europe.
Pour lui, « il est temps que les
Libanais prennent leur destin en main et refusent d’être le relais de
puissances étrangères ».
Il milite pour que le Liban profite de l’affaiblissement du Hezbollah (grâce à l’action de l’armée israélienne, je me permets de rajouter ce point) pour retrouver son identité et sa souveraineté.
Il regrette que les Libanais aient succombé aux sirènes de Nasser, puis de l’OLP, et que finalement, ce soit le Hezbollah, le parti de dieu, qui désormais mène la danse au Liban.
Mais, comme il le souligne, rien n’aurait pu se faire sans la République théocratique d’Iran qui manipule et instrumentalise tout le monde chiite « et qui a complètement satellisé la communauté chiite libanaise, devenue avec le Hezbollah, son bras armé en Méditerranée ».
Il nous rappelle, que c’est Khomeiny lui-même qui signa le décret de création du Hezbollah à Téhéran en 1983.
Selon cet éminent connaisseur du monde arabe, chiite, et du Liban, Antoine Basbous relate que « l’Iran a créé sur place une annexe de la République islamiste », une espèce d’excroissance, de promontoire, pour servir ses intérêts. Mais cela Zineb refuse de le voir.
Antoine Basbous estime que le Hezbollah a reçu des coups sévères, il se trouverait selon lui en faillite, « avec des institutions confisquées, lessivées, par tant d’années de colonisation (celle du Hezbollah sur le Liban) et n’a plus rien à offrir à ses habitants que des larmes et des lamentations », comme celles de Zineb sans doute ?
Une lueur d’espoir dans cet océan de drames, oui, pour Antoine Basbous, en totale opposition avec les élucubrations de Madame Zineb El Rhazoui « que la communauté chiite rejoigne le socle patriotique en abandonnant le rêve fou du parti de dieu de constituer sur les décombres de l’État libanais une république islamique…. il est temps que les Libanais s’inventent un projet national dans lequel l’avenir du pays occupe exclusivement le cœur de leur préoccupation ».
Antoine Basbous appelle à cette révolution copernicienne.
Chaque lecteur peut avoir une opinion, un avis différent.
Personnellement, je n’y crois pas une seule seconde. Pour une raison simple, il faut que préalablement, la République islamiste d’Iran s’effondre.
Sinon, les chiites libanais, phagocytés par les fous de dieu, les instances iraniennes, seront toujours entraînés par ces derniers.
Ce sont bien les Iraniens qui ont colonisé le Liban.
En tout cas, les considérations de Monsieur Antoine Basbous ont au moins le mérite de noircir plus encore les scandaleuses déclarations de Madame Zineb El Rhazoui.
Comme je l’ai dit dans une précédente chronique, il faut être cohérent et ne pas être schizophrène, on ne peut pas lutter contre l’islamisme en France et en Europe et soutenir le combat du Hamas ou du Hezbollah, ce n’est pas possible.
Madame Zineb El Rhazoui a singulièrement oublié que ces organisations prônent le port du voile, de l’abaya, du burkini, la séparation stricte des hommes et des femmes au profit des hommes seuls bien entendu.
Pourquoi ce changement de cap à 180° ?
L’avenir nous le dira : islamisation des esprits ?
Revenir sous couvert du combat contre une soi-disant « colonisation » à un antisémitisme débridé ?
L’argent du Qatar ? Elle qui fut longtemps la cible des islamistes et traitée d’islamophobe.
Elle avait pourtant comparé l’ultra-gauchiste Jean-Michel Aphatie à « un collabo », qui voulait modifier la loi de séparation de l’Église et de l’État, souhaitant que les policiers tirent à balles réelles lorsqu’ils étaient pris dans un guet-apens.
L’avenir nous en apprendra sans doute plus.
Par Michel Festivi
Source et Publication : https://ripostelaique.com/i
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