TRIBUNE LIBRE !
Inexorablement les Frères musulmans poussent partout leurs pions
Michel Festivi
Refuser de voir que les Frères musulmans tissent leurs toiles d’araignées en France et en Europe, c’est soit être aveugle, soit être d’une mauvaise foi absolue.
Que les pires islamogauchistes de la France insoumise et les gauches en général, pour les plus basses raisons politiciennes, fraient avec les totalitaristes musulmans est une chose, mais que des macronistes, des centristes, des républicains ne soient pas convaincus de la nécessité du combat frontal contre ceux qui entendent nous imposer leurs lois, la charia, et leurs mœurs, dont la séparation des hommes et des femmes notamment, est le signe d’une décadence abyssale du pays, qui a perdu toutes ses défenses immunitaires et tous ses repères les plus sains.
L’Egypte qui était passée à la trappe par les Frères musulmans, s’en est sortie grâce à une action vigoureuse de son Président actuel.
Tout récemment, une enseignante de Tourcoing a été giflée par une élève voilée, à qui elle avait demandé de retirer son voile, avec sans doute toutes les précautions d’usage.
Dans les écoles, collèges et lycées, le port du voile est strictement interdit, car il s’agit d’un signe ostentatoire religieux.
La prof n’a fait donc qu’appliquer la loi.
Or elle n’est guère soutenue par ses collèges apprend-on, dix d’entre eux ont apporté leur appui à l’élève voilée.
Des bataillons de professeurs gauchistes ont été et sont en première ligne pour le prosélytisme islamique, certains en ont payé le prix fort.
A n’en pas douter, cette élève est totalement manipulée par des Frères musulmans de son entourage.
Elle sera jugée en décembre, pour l’instant elle a été placée sous contrôle judiciaire, je prends les paris qu’elle ne sera quasiment pas sanctionnée par une justice totalement laxiste pour ce genre de délits, contrairement aux propos convenus par la langue de bois de notre nouveau ministre de la justice, de l’injustice devrait-on dire.
Des intellectuels courageux, comme Florence Bergeaud-Blackler, tirent la sonnette d’alarme pourtant.
Cette anthropologue, chercheur au CNRS, a multiplié les écrits et les conférences sur les procédés d’endoctrinement des salafistes et des Frères musulmans.
Docteur en sociologie, sa thèse portait déjà sur « l’institutionnalisation de l’islam », elle a disséqué l’entrisme musulman par le marché halal.
L’an passé, elle a connu un certain succès avec son livre, Le Frérisme et ses réseaux, ouvrage qui a rendu fous furieux les coallahborateurs, mais qui a reçu le prix de la revue des deux mondes.
Menacée de mort, elle a dû obtenir une protection policière.
Il y a à peine un an, Dominique Bernard, professeur de français au collège-lycée Gambetta d’Arras a été poignardé à mort par un élève qui criait « Allah Akbar ».
Ce criminel, âgé de 20 ans, est un tchéchène, né en Russie et fiché S.
Sa veuve a cru devoir donner un interview au journal Le Monde. Pourquoi Le Monde, alors que ce quotidien est un suppôt des pires islamistes et défend le Hamas et le Hezbollah ?
Elle refuse de mettre en cause l’Education dite nationale, déjà le syndrome de Stockholm qui pointe. Pourtant, elle indique que l’équipe de direction connaissait le caractère dangereux de cet individu, et l’avait signalé. Alors qu’a fait l’EN ? Rien, comme de coutume.
Elle avoue aussi que son mari était tétanisé par cet élève et qu’il lui avait précisé que devant lui, il était attentif à ce qu’il pouvait dire. Nous sommes vraiment en pleine dhimmitude, et cette malheureuse femme ne s’en rend même pas compte.
Un professeur courageux, celui-ci, Didier Lemaire, qui a été enseignant de philosophie à Trappes pendant plus de 20 ans, dans une ville désormais sous dhimmitude, n’a pas cessé de « tirer la sonnette d’alarme ». Il a appelé à plusieurs reprises à lutter contre l’islamisme. Il s’est retrouvé aussi sous escorte policière. Il avait osé affirmer que Trappes était tombée aux mains des islamistes.
Le Préfet des Yvelines d’alors, et le Maire de Trappes Ali Rabeh l’ont attaqué, vilipendé, stigmatisé, déniant l’évidence, le traitant bien sûr d’islamophobe.
L’action du Préfet des Yvelines fut, j’ose le dire misérable, celle du Maire n’a bien sûr pas surpris.
Pourtant, l’exemple de Samuel Paty aurait dû ouvrir les yeux, visiblement non, comme je le dis souvent il n’y a pire aveugle et sourd que celui qui refuse de voir et d’entendre.
Dans le Figaro-Vox, Alexandre Devecchio rappelle que depuis 2004, tout voile, toute abaya sont interdits dans l’enceinte scolaire. En 1989, après l’affaire dite de Creil, Lionel Jospin ministre de l’Education nationale avait baissé les bras et refusé de lutter contre l’islamisme.
Il aurait même déclaré selon l’essayiste et enseignant Joachim Imad « qu’est-ce que vous voulez que cela me fasse que la France s’islamise ? ». Comme le souligne Alexandre Devecchio, nous payons encore aujourd’hui la lâcheté de l’État face à cette offensive islamiste.
À très juste titre, Alexandre Devecchio rapporte que « l’islamisation est le corollaire de l’immigration de masse, c’est d’abord par le nombre que l’islamisme entend triompher. Défendre la laïcité sans vouloir réduire drastiquement l’immigration, c’est se préparer, tôt ou tard, au scénario de Soumission ». Alexandre Devecchio plaide pour une politique d’assimilation, mais ce qui était vrai et possible pour les Polonais, les Russes, les Espagnols, les Maltais, les Portugais, les Italiens (et j’en sais quelque chose), ne l’est absolument pas avec des immigrés venus d’Afrique ou du Pakistan ou d’Afghanistan, travaillés qu’ils sont par la propagande islamiste et habitués à des coutumes et des mœurs radicalement différents des nôtres, à cent lieues de nos us et habitudes, il suffit d’aller dans ces pays pour s’en convaincre au premier coup d’œil. Alexandre Devecchio a beau dire « à Rome on vit comme les Romains, en France, on vit comme les Français », ce dicton, il y a belle lurette qu’il ne s’applique plus, de par la volonté de nos politiques depuis plus de 45 ans.
C’est pourquoi aussi il faut de la cohérence et de l’intelligence oserais-je dire.
On ne peut pas lutter en France contre l’islamisation de notre pays, et en même temps soutenir le Hamas et le Hezbollah ou le Liban islamisé contre Israël.
Cette position schizophrénique est totalement irresponsable. C’est pourtant la position d’un certain nombre de personnalités, de revues ou d’organismes qui se situent ou entendent se situer dans le cadre du combat national.
Par cette posture, ils s’en excluent de facto. En Iran, des femmes et des hommes courageux refusent la théocratie des mollahs et contestent le port de vêtements dits islamiques.
Nombreuses et nombreux sont ceux qui sont emprisonnés voire assassinés par la police des mœurs ou par les « gardiens de la révolution ».
Car tout se tient, notre combat en France contre les islamistes, le combat des femmes et des hommes iraniens qui entendent revenir à une société de libertés, débarrassée de l’application de la loi coranique.
Le combat d’Israël contre le Hezbollah, le Hamas, l’Iran, le Yémen qui veulent coloniser l’occident est juste. Bien sûr on me rétorquera que le gouvernement israélien a commis bien des fautes et des erreurs, c’est sans doute vrai, mais au-delà, pour l’essentiel, son combat actuel est le nôtre, comme le combat des pays libres dont les USA, contre le communisme, était le nôtre.
Les procès des communistes restent à faire, et il y a du travail !
Michel Festivi
On apprend que la justice allemande vient de condamner à 10 ans de prison, un ex-agent de la Stasi de l’ancienne RDA communiste, et ce pour avoir tiré mortellement sur un Polonais qui fuyait ce pays prison.
Les faits se sont déroulés il y a cinquante ans.
Le condamné Martin Naumann aujourd’hui âgé de 80 ans avait 31 ans à l’époque, l’homme qu’il a froidement abattu, sur ordre, avait 38 ans.
Les agissements sont sordides, ce citoyen polonais, le 29 mars 1974, réussit à pénétrer à l’ambassade polonaise de Berlin-Est, et pour forcer son départ vers l’Ouest, brandit une fausse bombe.
La Stasi va lui faire croire que son départ est accepté par les autorités, mais après avoir franchi deux postes de contrôle, l’agent Naumann va l’abattre, il sera même décoré pour cela.
Ce procès, très rare au demeurant, n’a pu avoir lieu que grâce aux découvertes faites par deux historiens dans ce qu’il reste des archives de la Stasi, permettant de faire le lien entre le tireur et la victime.
La victime, Czeslaw Kukuczka travaillait dans le BTP et avait 3 enfants, qui se sont d’ailleurs constitués partie civile.
L’un des avocats des enfants a très justement indiqué, que le tireur n’était que le dernier maillon de la chaîne et a demandé à ce qu’une enquête soit menée contre toutes les autres personnes décorées pour ce meurtre.
Car c’est bien ce qui pose problème.
Très peu de communistes dirigeants ont été jugés et condamnés, alors que la dénazification a fait emprisonner des milliers et des milliers de citoyens Allemands.
Dernièrement, d’anciens gardiens de camps qui avaient à peine 20 ans en 1944/1945, ont été jugés et très sévèrement punis à près parfois de 90 ans.
Le chef communiste de la Stasi, Erich Mielke, patron de cette gestapo communiste de 1957 à 1989, est passé à travers les mailles du filet, fautes soi-disant « de charges suffisantes », ce qui est d’une hypocrisie et d’une hérésie absolue, puisque la loi allemande décrétait des organisations comme la gestapo ou la SS criminelles d’office, et tout chef ou responsable en ayant fait partie était ipso facto condamné de par seulement son appartenance.
Mais pour la Stasi, non, hypermnésie du nazisme, amnistie du communisme, l’éternel deux poids deux mesures.
Il y a quelques années pourtant, en 2018, une exposition sur les archives de cette police politique avait été organisée au musée des archives à Berlin intitulée « Regards au cœur du secret ». Il faut savoir, qu’en 1988, un an juste avant la chute du Mur de Berlin, la Stasi comptait plus de 91 000 agents employés à plein temps pour espionner 16 millions d’habitants.
Il faut aussi ajouter les quelques 189 000 collaborateurs « non officiels », des mouchards volontaires en quelque sorte qui surveillaient leurs voisins, leurs amis, leurs collègues de travail.
La broyeuse de dossiers a néanmoins tourné à plein régime entre 1989 et 1990, on a pu heureusement sauver près de 16 000 sacs contenant des tas d’archives. Le film, La vie des autres, datant de 2007, nous en fournit une illustration implacable de ce phénomène digne du livre 1984, de George Orwell.
Lorsque j’ai visité cet été à Tirana, capitale de l’Albanie, le musée de la surveillance, j’ai appris que plus de 15% de la population étaient chargées de guetter les autres 3 millions d’habitants que comptaient le pays, sous le couvert de la police politique, la Segurimi.
En Corée du Nord, ou en Chine communiste le même phénomène de surveillance généralisée se retrouve.
En URSS, on se rappelle que même les enfants dénonçaient leurs parents et étaient félicités par le Régime communiste qui en faisait des héros soviétiques, des images d’archive le prouvent.
Cet indispensable devoir de mémoire n’a pas été entrepris sérieusement dans les anciens régimes communistes, d’où l’aura que les idées communistes continuent à avoir de par le monde et singulièrement en France.
Pourtant, l’Allemande Margarete Buber-Neumann, ancienne communiste allemande, livrée par Staline à la gestapo lors du pacte Hitler/Staline en 1939, et qui avait connu et les goulags sibériens et Ravensbrück, était venue déclarer en 1949, à Paris, devant le Tribunal de la Seine, lors du procès intenté par Viktor Kravchenko, dissident soviétique, contre Les Lettres françaises, périodique communiste qui l’avait diffamé, que les goulags étaient pires que les camps allemands, cette vérité avait rendu fous furieux les avocats communistes et les communistes français de l’époque.
Décidemment la mémoire des cent millions et plus des victimes du communisme n’a pas la même valeur que les victimes du nazisme, sur le plateau de la balance. J’aime à rappeler que le communisme a tué avant, pendant et après le nazisme, et que cela continue encore de nos jours.
J’aime aussi à rappeler que le totalitarisme nazi n’a duré que 12 ans, alors que le totalitarisme communisme a duré plus de 70 ans et qu’il continue toujours dans certaines contrées.
Que l’Holodomor ukrainien fut d’une aussi forte intensité mortifère que la shoah.
Mais pour mille mauvaises raisons, parfaitement expliquées par le philosophe Alain Besançon, qui fut membre de l’Institut, dans un opuscule éclairant datant de 1998, Le malheur du siècle, sur le communisme et le nazisme et l’unicité de la Shoah, les idées communistes restent prégnantes, alors que le nazisme est voué aux gémonies et aux poubelles de l’Histoire.
Comme ce brillant auteur l’a rappelé « le passé kominternien du parti communiste français, dûment exposé et documenté, ne l’empêche nullement d’être accepté dans le sein de la démocratie française » ; un remarquable historien François Kersaudy, qui vient de publier un livre sur le communisme a pu pareillement écrire « qu’une idéologie aussi mortifère puisse exercer un tel attrait et susciter autant de dévouements fanatiques, voilà qui restera sans doute, l’une des plus grandes énigmes de ces cent dernières années ».
Pourtant, en 2006, le Conseil de l’Europe avait émis le vœu dans la résolution N° 1481, de « la nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires », le parlement français et le parlement européen ont aussi pris des décisions similaires, que n’ont jamais votées bien sûr ni les communistes « français », ni les représentants de LFI, on s’en doute.
C’est cette mémoire des crimes du communisme qu’il faut en permanence avoir à l’esprit et rappeler toujours et encore aux communistes et Lfistes français, comme aux gauches en général, qui comme les trois statuettes de singes, se voilent les yeux, les oreilles et la bouche.
Le combat des idées le mérite et nous oblige.
07:00 Publié dans Michel Festivi
Source et Publication : http://synthesenationale.hautetfort.com/
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