Un problème de décivilisation, il faut le dire
A la demande de l’Institut pour la Justice, Philippe Fabry, un historien du droit, a rédigé une étude à ce sujet.
Il
explique que dans l’Histoire, nombreuses sont les cultures à avoir été
très violentes après une grande période pacifique. Il prend la
civilisation romaine comme exemple.
À
son apogée, les citoyens romains plaçaient l’intégrité physique des
individus et le respect du droit au-dessus de toute chose.
Les peines
pouvaient d’ailleurs être très fermes pour ceux qui dérogeaient à ces
règles.
Et pourtant
cette société s’est effondrée et l’Europe a mis presque 1000 ans à
retrouver un tel niveau de pacifisme de la société.
Mais alors que s’est-il passé ?
D’après Ibn Khaldun, un philosophe du 16e siècle, les grands empires comme le monde romain se sont progressivement pacifiés.
La
société reposait sur un calcul équilibré : s’il n’y a pas de violence,
je peux prospérer et élever ma famille en sécurité et en contrepartie je
paie un impôt pour financer ceux qui me protègent.
Ce système a fonctionné pendant deux siècles.
Et comme la société devenait de plus en plus pacifique, la justice pénale s’est adoucie !
Cette
situation pourrait tout à fait décrire la société occidentale depuis la
fin de la seconde guerre mondiale…
Hausse du niveau de vie, baisse de la
délinquance, émergence de grandes superpuissances etc.
Qu’est ce qui a donc changé pendant l’Antiquité ?
L’homogénéité de la société a été rompue par l’arrivée massive d’étrangers de civilisations différentes.
Le
système judiciaire s’est trouvé dépassé par des peines prévues trop
faibles pour un niveau de violence qui devenait trop élevé.
Cette situation a un écho avec ce que nous vivons en France aujourd’hui.
En fracturant l’homogénéité de son peuple, notre pays, et plus
largement l’occident, pourraient subir le même sort que le monde romain.
A moins de réagir ! Et de réformer la Justice pour la rendre plus sévère, plus dissuasive et plus efficace.
Il
est certain que notre société devient de plus en plus violente et la
seule réponse pour la pacifier à nouveau est de durcir les peines et
d'expulser sans exception tous les criminels et délinquants étrangers.
L’Institut pour la Justice combat dans ce sens depuis des années.
Il n’existe aucune association, aucun think-thank qui lutte aussi fermement.
Aujourd’hui même, notre directeur général, Pierre-Marie Sève, est auditionné à l’Assemblée nationale pour défendre le retour des peines minimales (ce que l’on appelle les peines plancher). Elles sont nécessaires !
Tout
délit entraîne une peine maximale. Mais sans les peines plancher, la
personne commettant ce délit peut se voir infliger une peine allant de
la peine maximale à zéro jour de détention et zéro amende.
L’Institut
pour la Justice a participé à la création de ces peines, mises en place
lorsque Nicolas Sarkozy était président de la République et supprimées
par François Hollande sept ans plus tard.
Naturellement, nous militons pour leur retour.
Une loi pourrait bientôt être votée grâce à notre travail.
Nous avons beaucoup œuvré pour cela. Et du travail nous attend encore.
Les journées seront longues mais nous sommes prêts.
Ce serait une vraie victoire, une victoire inespérée, pour notre sécurité à tous…
Montrez votre soutien au travail de l’Institut pour la Justice et de Pierre-Marie en faisant un don ci-dessous :
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