samedi 19 octobre 2024

NOUS AVONS UN GRAVE PROBLÈME DE DÉCIVILISATION ! ( L' INSTITUT POUR LA JUSTICE )

 REVUE DE PRESSE !


Ils dépouillent nos morts

 

Chère Madame, cher Monsieur, 

 

Comme vous, je suis spectatrice (et parfois victime) de l’explosion de l’insécurité. 

 

Lorsque je vous expose des faits, je m'en tiens à la vérité ! 

Je ne vous cache rien ! 

 

Cette semaine c’est une affaire scandaleuse que m’a raconté Marie, une nouvelle membre de l’Institut pour la Justice. 

Marie vit et travaille à Paris. 

Pour se déplacer, elle a choisi le moyen de transport le plus efficace : le vélo. 
 

Ce jour-là, elle roule sur la piste cyclable lorsqu’une voiture venant d’en face tourne brusquement et percute Marie. 

La pauvre fait un vol plané et arrive droit dans le pare-brise du véhicule. 


Heureusement, ni la voiture, ni le vélo ne roulaient vite et Marie n’a pas de blessures graves, elle est juste un peu sonnée. 

Un accident banal direz-vous.

 Mais attendez de savoir ce qu’il s’est passé alors qu’elle reprenait ses esprits… 

 

 

Il partait avec son sac à main ! 

 

Allongée au sol, une quinzaine d’individus l’entoure rapidement. “Pour venir à mon secours !” se dit-elle. 

 

Mais, alors qu’elle reprend ses esprits et tente de rassembler ses affaires, elle découvre qu’un homme a attrapé son sac… et part avec !

 

 

Rendez-vous compte ! Un individu a profité de l’accident pour dépouiller Marie ! 


Quel niveau d’indécence ! Comment peut-on vouloir doubler la peine d’une victime ? 


Heureusement, Marie n’est pas du genre à se laisser faire, elle a rattrapé rapidement l’individu et lui a arraché son sac des mains. 
 

En réalité, ce témoignage est assez symbolique. Il est la preuve d’un véritable effondrement moral de notre société. 


 

Et ce n’est d’ailleurs pas le seul exemple. 

Il y en a un qui m’a particulièrement marqué. 

 

Souvenez-vous, le 14 juillet 2016, un terroriste fonçait sur la promenade des Anglais à Nice, au volant d’un poids lourd. 

 

85 personnes ont perdu la vie ce soir-là, en plus des dizaines de blessés qui ne guériront jamais. 

 

Nous sommes tous marqués par cet acte de barbarie sans nom.

 Toutes les personnes présentes à Nice ce jour-là ne pourront jamais l’effacer de leur mémoire. 
 

Daniel Ziegler, 73 ans, et sa femme Nadia, 71 ans, tous deux membres de l'Union Nationale des Parachutistes, ont eux-aussi été confrontés à cette horreur. 

 

Ils ont raconté à Nice-Matin comment ils ont empêché des pillards de dépouiller les cadavres. 

 

Des voyous, des vautours qui soulevaient avec le pied pour voir s'ils pouvaient prendre une bague ou une montre. Ils tenaient la poupée d'une petite fille et ils sont partis avec.” 


Qui peut-être assez inhumain pour prendre une poupée sur le cadavre d’une petite fille ? 

En réalité il s’agit peut-être d’un problème de civilisation. Ou plutôt de décivilisation. 

 

Un problème de décivilisation, il faut le dire 

A la demande de l’Institut pour la Justice, Philippe Fabry, un historien du droit, a rédigé une étude à ce sujet. 

Il explique que dans l’Histoire, nombreuses sont les cultures à avoir été très violentes après une grande période pacifique. Il prend la civilisation romaine comme exemple. 

 

À son apogée, les citoyens romains plaçaient l’intégrité physique des individus et le respect du droit au-dessus de toute chose.

 Les peines pouvaient d’ailleurs être très fermes pour ceux qui dérogeaient à ces règles. 

 

Et pourtant cette société s’est effondrée et l’Europe a mis presque 1000 ans à retrouver un tel niveau de pacifisme de la société. 

 

Mais alors que s’est-il passé ? 


D’après Ibn Khaldun, un philosophe du 16e siècle, les grands empires comme le monde romain se sont progressivement pacifiés. 

La société reposait sur un calcul équilibré : s’il n’y a pas de violence, je peux prospérer et élever ma famille en sécurité et en contrepartie je paie un impôt pour financer ceux qui me protègent. 

Ce système a fonctionné pendant deux siècles. 

 

Et comme la société devenait de plus en plus pacifique, la justice pénale s’est adoucie !

 

Cette situation pourrait tout à fait décrire la société occidentale depuis la fin de la seconde guerre mondiale…

Hausse du niveau de vie, baisse de la délinquance, émergence de grandes superpuissances etc. 

 

 

Qu’est ce qui a donc changé pendant l’Antiquité ? 


L’homogénéité de la société a été rompue par l’arrivée massive d’étrangers de civilisations différentes.  

Le système judiciaire s’est trouvé dépassé par des peines prévues trop faibles pour un niveau de violence qui devenait trop élevé. 

 

Cette situation a un écho avec ce que nous vivons en France aujourd’hui.

 En fracturant l’homogénéité de son peuple, notre pays, et plus largement l’occident, pourraient subir le même sort que le monde romain.

 

 

A moins de réagir ! Et de réformer la Justice pour la rendre plus sévère, plus dissuasive et plus efficace. 


Il est certain que notre société devient de plus en plus violente et la seule réponse pour la pacifier à nouveau est de durcir les peines et d'expulser sans exception tous les criminels et délinquants étrangers. 

L’Institut pour la Justice combat dans ce sens depuis des années. 

Il n’existe aucune association, aucun think-thank qui lutte aussi fermement. 

Aujourd’hui même, notre directeur général, Pierre-Marie Sève, est auditionné à l’Assemblée nationale pour défendre le retour des peines minimales (ce que l’on appelle les peines plancher). Elles sont nécessaires ! 


Tout délit entraîne une peine maximale. Mais sans les peines plancher, la personne commettant ce délit peut se voir infliger une peine allant de la peine maximale à zéro jour de détention et zéro amende. 

 

L’Institut pour la Justice a participé à la création de ces peines, mises en place lorsque Nicolas Sarkozy était président de la République et supprimées par François Hollande sept ans plus tard. 

Naturellement, nous militons pour leur retour. 


Une loi pourrait bientôt être votée grâce à notre travail. 

 

Nous avons beaucoup œuvré pour cela. Et du travail nous attend encore. 

Les journées seront longues mais nous sommes prêts. 


Ce serait une vraie victoire, une victoire inespérée, pour notre sécurité à tous…

 

 

Montrez votre soutien au travail de l’Institut pour la Justice et de Pierre-Marie en faisant un don ci-dessous :

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Avec tout mon dévouement, 

Axelle Theillier

 

Présidente de l’Institut pour la Justice

 

L'Institut pour la Justice est une association loi 1901 en faveur d'une Justice plus protectrice des citoyens et plus équitable vis-à-vis des victimes.

 

Vous recevez ce message parce que vous vous êtes inscrit sur notre site www.institutpourlajustice.org.

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