Rennes.
Trafic de drogue : et voilà maintenant la « cocaïne rose »…
Alors qu’à Rennes, les affaires de trafic de drogue, de fusillades et de règlements de comptes entre narcotrafiquants occupent l’actualité chaque jour ou presque, la ville fait preuve d’innovation puisque de la « cocaïne rose » aurait récemment fait son apparition dans l’agglomération rennaise.
Le média local Actu Rennes a d’ailleurs consacré un article à ce sujet le 24 octobre.
Cette « cocaïne rose » est une drogue de synthèse à la composition très variable et qui se révèle être très dangereuse.
Ce cocktail détonnant pourrait être composé de kétamine, d’ecstasy ou encore d’amphétamines.
Si l’on parle de « cocaïne rose », c’est parce que cette drogue aurait la particularité d’être de couleur rose et d’avoir un « goût fraise » pour attirer les plus jeunes consommateurs.
Le journal le Figaro a lui aussi évoqué cette drogue en ce mois d’octobre.
Cette « cocaïne rose » a fait la une de l’actualité après la mort, le 17 octobre, du chanteur Liam Payne du boys band britannique One Direction.
« Son autopsie partielle a révélé la présence de cette drogue parmi d’autres stupéfiants », a précisé le titre de presse.
La « cocaïne rose » est par ailleurs affublée de plusieurs surnoms : « Panthère rose », « Pink C » ou encore « coke chinoise ».
À noter que, contrairement à ce que pourrait laisser sous-entendre son nom, elle n’est pas un dérivé de la cocaïne.
Mais parvient en revanche à séduire de plus en plus de personnes grâce à ses arômes fraise, banane ou encore fruits de la passion.
C’est tout d’abord dans les rave parties que la substance a été signalée en France voilà déjà plusieurs années après avoir connu un premier « âge d’or » en Colombie…
Actuellement revendu entre 60 et 70 euros le gramme dans l’Hexagone, le terme de « cocaïne rose » aurait aussi la particularité de désigner deux drogues différentes.
Auprès du Figaro, le professeur Laurent Karila, addictologue et psychiatre à l’hôpital Paul-Brousse (AP-HP), explique : « L’une est un mélange de plusieurs substances stimulantes et hallucinogènes telles que la kétamine, la MDMA ou la caféine. L’autre est le surnom donné à la 2 C-B [prononcer à l’anglaise “tucibi”], une autre drogue également rosée et vendue au même prix ».
Point commun tout de même avec la cocaïne « classique », cette « Panthère rose » vendue sous forme de poudre se consomme par inhalation intranasale.
Avec des effets secondaires potentiellement dévastateurs selon le professeur Laurent Karila : « Le mélange de kétamine, MDMA (ecstasy) et de caféine augmente le risque d’hallucinations, de “bad trip” ou attaques de panique, mais aussi de problèmes cardiaques et pulmonaires, ainsi que de poussée de fièvre pouvant être mortelle ou d’hépatite fulminante, voire de “k-hole” conduisant à une sensation de mort imminente ».
Selon des sources policières citées par Actu Rennes, fidèle à son image de « bon élève » sur le marché du trafic de stupéfiants, Rennes verrait déjà cette « cocaïne rose » circuler sur son territoire.
Qui osera encore dire que la Bretagne est en retard sur le reste de la France ?
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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