samedi 19 octobre 2024

LES ANTIFAS AUXILIAIRES DU POUVOIR MACRONIEN ....... ( JEAN SAUNIER )


 


TRIBUNE LIBRE !

Les antifas auxiliaires du pouvoir macronien

 

5 octobre 2024 à Paris. 

Des militants d’extrême gauche tentent de perturber une séance de dédicaces des auteurs de Transmania, Marguerite Stern et Dora Moutot, sur une péniche. 

Ils s’étaient introduits auparavant dans une salle et la réunion avait été annulée. 

La police intervient et interpelle 63 personnes, dont certaines portent « des matraques télescopiques, des fumigènes, des mortiers d’artifice et des œufs de peinture ».

Cet ouvrage, Transmania, publié en avril 2024, raconte l’histoire d’un casse conceptuel : l’idéologie transgenre qui s’infiltre dans toutes les sphères de la société, qui se présente comme un simple mouvement pour les droits d’une minorité opprimée.

 Il alerte sur la frénésie autour de l’idéologie transgenre, omniprésente dans les médias, à l’école, les grandes entreprises. 

Mais derrière le masque, se cache un projet politique néfaste qui bouleverse notre rapport au réel. 

Les antifas, gauchistes et transactivistes veulent censurer ce livre et empêcher la diffusion des idées critiques du transgenrisme, empêcher les dissidents de s’exprimer en public.

 

L’intervention de ces antifas est une tentative d’intimidation et une atteinte à la liberté d’expression. 

L’incident n’est pas un cas isolé, des tentatives similaires ont été effectuées à Lyon (locaux sabordés, terrorisme matériel) et dans d’autres villes. 

Mais ce contexte ne trouve pas d’écho. 

Les médias de service public taisent l’appartenance politique de ces groupuscules, minimisent le rôle de l’extrême gauche dans ces tentatives de censure, renforcent la réalité de la partialité et de l’opacité dans le traitement de l’information.

 Les politiques ne réagissent pas car ces extrémistes sont les miliciens de leur système. 

Le public n’a pas le droit de connaître l’origine de ses agresseurs.


A Versailles, les Veilleurs prennent peur et n’éveilleront rien du tout. Ils annulent le rendez-vous prévu avec Marguerite Stern, suite à la décision du théâtre de capituler devant les intimidations des antifas.

12 octobre 2024 à Nantes. 

Des centaines de Bretons, des membres du Parti National Breton, se rassemblent pacifiquement pour défendre la cause de la réunification de la Bretagne.


Des antifas, éléments de la gauche et de l’extrême gauche, excités et masqués, réagissent et tentent d’agresser les manifestants sous prétexte de leur appartenance supposée à l’extrême droite. Ils provoquent et sèment la pagaille. 

Parmi eux, Florian Le Teuff, un élu municipal, adjoint au maire de Nantes, agresse physiquement un membre du PNB, reçoit un coup de poing. 

Alors, il dit avoir reçu des coups de poing en tentant de chasser des membres du groupe néo-fasciste PNB, présents avec une banderole, et il dépose plainte. 

Il tient un discours mensonger et différent de celui des organisateurs.

Comme d’habitude, les antifas se mêlent à une manifestation, provoquent, agressent physiquement, jouent la victime médiatique en cas de défaite, et se donnent une légitimité à occuper la rue.

 Ils prétendent traquer l’extrême droite, ils cherchent l’affrontement, ils refusent le débat, la confrontation d’idées et le pluralisme d’opinions, ils évincent ceux qui ne partagent pas leur vision, ils exercent une pression qui vise à exclure certains courants politiques.

 Leurs seules idéologies prétendent régner sur l’espace public. 

Une poignée d’individus radicaux et sectaires ne peut représenter ici la Bretagne et les Bretons, et au plan national la France et les Français.

14 octobre 2024. 

Dans un article publié sur le site Paris Luttes info, les auteurs reviennent sur l’action du 5 octobre et mettent au point l’usage de la violence.

 Ils appellent explicitement à la violence et aux représailles physiques contre les figures critiques du militantisme trans.

 Dora Moutot et Marguerite Stern sont qualifiées de « transphobes » et assimilées à des fascistes.


Le vocabulaire traduit la volonté de s’opposer « physiquement et violemment à leur existence tout entière ». 

Et on peut lire : « Que les bisounours se tiennent sages si iels le veulent, certaines d’entre nous auraient coulé la péniche et tous ses fascistes avec si nous en avions eu l’occasion ».


« La peur doit s’installer durablement dans leur camp et dans leurs têtes  …  

Nous ne voulons voir des fachos qu’en train de courir, apeurés de ce que nous leur ferons si nous les rattrapons …


Nous sommes violentes et dangereuses car nous vivons la violence de la transphobie, du sexisme, de l’hétérosexualité et du capitalisme au plus profond de nos chairs … 

Nous sommes de celles qui ont cramé le compteur électrique et fracassé les vitres de l’école de Marion Le Pen. … 

Elles désirent notre mort et nous désirons la leur … 

Nous ne nous contenterons jamais de déambulations pacifiques, de rassemblements symboliques, de manifestations lointaines inutiles … 

Ce n’est pas parce que nous avons grandi en tant que garçons que nous recherchons et usons de la violence.

 Nous sommes violentes car nous sommes des femmes … Tout flic est transphobe et fasciste …

 L’Etat lui-même sera toujours transphobe et fasciste …


Rendre les coups aux transphobes de tous genres est tout autant une part de nos transitions que la prise d’hormones, le renouvellement de nos garde-robes, les changements de pronoms, les chirurgies, l’accès aux espaces trans de socialisation …


Nos transitions ont toujours été criminalisées d’une manière ou d’une autre, et ce n’est que dans le crime que nous pourrons obtenir le plein contrôle de celles-ci et de nos désirs … »

 

Le texte expose une idéologie de « la haine justifiée » où la violence devient un outil d’affirmation identitaire. 

Il est signé « une bande armée de travelos qui voulaient en découdre ».


Les militants radicalisés extrémistes adoptent une stratégie de confrontation violente, et revendiquent une « violence politique ». 

Ils requièrent une « complicité insurrectionnelle » et rejettent toute forme de dialogue ou de médiation, tout débat d’idées.

 La dissidence est perçue comme un ennemi à éliminer. 

Les principes démocratiques et la liberté d’expression sont jetés aux oubliettes. 

Dès lors, les menaces pèsent sur les voix critiques, celles qui s’opposent aux politiques transactivistes, celles qui s’opposent à leurs délires en tous genres.

Ainsi, des groupes extrémistes, gauchistes et violents, troublent des réunions publiques, s’infiltrent dans des manifestations, provoquent des heurts, dégradent des bâtiments.


Le 5 juin 2013, au 60 de la rue de Caumartin, dans le 9e arrondissement de Paris, au cours d’une vente privée de vêtements, une rixe opposait un groupe d’extrême droite nationaliste et un groupe d’extrême gauche antifasciste. 

Clément Méric, jeune militant antifa, âgé de 18 ans, trouvait la mort sous les coups. 

Les deux « responsables » seront condamnés à cinq et huit ans de prison.

 En fait, ils n’ont fait que répondre aux antifas, véritables agresseurs. 

Clément Méric est aujourd’hui entré dans le panthéon des martyrs de la gauche.

 

Antonio Gramsci, intellectuel italien (1891-1937), est à l’origine de l’accusation de « fascisme », mot passe-partout et excommunicateur et plus que jamais à la mode. 

Un stigmate fourre-tout avec lequel on taxe « tout ce qui n’est pas communiste », selon l’historien Gilles Vergnon, né vers 1960. Le mot apparaît en 1922 pour qualifier les activités des opposants à Mussolini, en France comme en Italie. 

La même année, l’Internationale communiste en fait une catégorie politique et un thème de propagande fortement marqué. 

Selon Enzo Traverso, l’antifascisme comprend des courants différents mais qui se revendiquent tous des Lumières et du pacifisme. 

L’antifascisme défend « les principes d’égalité, de démocratie, de liberté et de citoyenneté ».

Dès les années 1930, dire de quelqu’un qu’il est fasciste revient à le tuer définitivement. 

Gramsci accuse les fascistes italiens de Mussolini, lesquels sont les vrais fascistes. 

Le terme est étendu après qu’un savant soviétique, disciple de Pavlov, lui a donné sa force de « réflexe conditionné politique ». 

L’une des armes des communistes est le vocabulaire. L’une des armes du gauchisme actuel est le vocabulaire.


Les antifas, diminutif de antifascistes, apparaissent dans les années 1980. Ces groupes radicaux se réclament du front contre le nazisme des années 1930.

 Mais loin du mouvement historique, ils ciblent l’Etat dominateur et ses institutions, les nationalistes, les patriotes, les traditionalistes, les identitaires. 

Ils défendent l’immigration de masse, l’écologisme, le féminisme, les mouvements LGBTIQA+, et stigmatisent une prétendue extrême droite, un prétendu racisme et une prétendue homophobie.

 Pour ce faire, ils avancent masqués, cagoulés, et recourent à la violence extrême, se conduisant en véritables fascistes.

 

En juillet 2024, un collectif antifasciste regroupant 34 noyaux signa un texte significatif :
« La plupart des gens votent pour le RN d’abord par racisme. 

Que ce racisme soit le résultat d’une désinformation orchestrée ou qu’il préexiste, voter pour le RN ou Reconquête revient à soutenir un parti raciste.


Car oui, rappelons-le, c’est bien le fascisme qui est aux portes du pouvoir et c’est d’ailleurs l’inspiration idéologique du RN. 

Donner les clés du pouvoir et des institutions à un parti fondé par d’anciens nazis représente une menace pour toutes et tous : d’abord pour les minorités opprimées et ouvertement ciblées par l’extrême droite dont la répression déjà présente prendrait un tournant encore plus violent, mais aussi pour les militant.e.s politiques contestataires, syndicaux, écologistes, féministes et associatifs.


Il semble bon de rappeler que le RN, « républicain » et « présentable », a placé nombre de candidats antisémites, islamophobes et suprémacistes blancs dont les propos racistes et les photos accablantes ont été rendus publics ces derniers jours. 

Il traîne également dans son sillage une multitude de groupuscules ultra violents, parfois terroristes, qui, galvanisés par une victoire électorale, en profiteraient pour répandre leur violence en toute impunité … 

Des militants d’extrême droite sont allés fêter la victoire de Bardella en attaquant un homme en raison de son homosexualité. 

Les intimidations transphobes se sont également multipliées, sur les réseaux comme dans la rue.

Les régimes fascistes sont caractérisés par une consolidation rapide et implacable du pouvoir, ce qui se traduit par la suppression des institutions « démocratiques », le contrôle des médias, et l’utilisation de la violence pour éliminer toute opposition … 

En s’accaparant tous les leviers de l’Etat, renforcés en leur faveur ces dernières années, les fascistes pourraient s’assurer que les mécanismes de contre-pouvoir soient neutralisés …


Le succès du Front Populaire en 1936 nous enseigne que cette victoire n’aurait pas été possible sans la constitution d’un front antifasciste, présent en dehors des instances parlementaires, se basant sur des mouvements et organisations de masse et rassemblant toutes les forces œuvrant pour une émancipation collective …
 

Nous luttons sur plusieurs fronts : que ce soit dans les organisations, les rues, et évidemment sur le plan idéologique. 

Le combat antifasciste s’étend aussi bien contre le capitalisme et l’Etat, qui sont complices et moteurs de ces mouvements réactionnaires, que contre les groupes et partis d’extrême droite qui sont de plus en plus proactifs en France comme partout ailleurs dans le monde …

C’est l’intégralité du prolétariat et du peuple qui est menacé, en particulier les minorités qui sont les premières cibles, qu’il s’agisse de personnes racistes, appartenant à la communauté LGBTIQA+, habitant.e.s des quartiers coloniaux français ou alors ouvrier.e.s …


Le fascisme, même s’il n’est pas que cela, est l’outil de la classe dominante : il nous sépare pour mieux nous écraser … Le fascisme est l’ennemi et l’affaire de tous et toutes. Alors, nous l’affirmons ici : à bas l’unité nationale, vive l’unité populaire, et mort au fascisme, quelle qu’en soit la forme ».

Un texte truffé de mensonges, véritable inversion accusatoire. 

Les antifas, fils de la bonne bourgeoisie parisienne et provinciale, chargent le RN de travers dont ils sont eux-mêmes porteurs : le racisme, la violence, le terrorisme, la suppression de la démocratie, le contrôle des médias, l’élimination de toute opposition, la neutralisation de tout contre-pouvoir.


Mais ils ont raison sur un point : « Le fascisme est l’outil de la classe dominante ». 

En effet, les antifas, véritables fascistes, agissent en tant que supplétifs, auxiliaires et suppôts du pouvoir macronien et mondialiste, pouvoir qui utilise des méthodes fascistes. 

Ils soutiennent et militent en faveur de toutes les causes mondialistes. 

L’exemple des Gilets jaunes en fournit le meilleur exemple. Les antifas prétendent assister et protéger le peuple : « C’est l’intégralité du prolétariat et du peuple qui est menacé ». 

Mais lors des samedis de révolte Gilets jaunes, en 2018-2019, les antifas s’insinuèrent dans un cortège pacifique, et firent preuve de la plus grande violence, vis-à-vis des forces de l’ordre, des commerçants proches, semant la confusion, le désordre, et multipliant les actes de vandalisme. 

Quant aux graffitis antisémites, qui les a inscrits sur les murs pour accuser les Gilets jaunes ? 

Mais les policiers SS massacrèrent les gens issus du peuple, yeux crevés, mains arrachées, blessures handicapantes, jets d’eau à haute pression, chiens dressés … et curieusement épargnèrent les antifas. 

On ne recense aucun antifa seulement égratigné.

Les antifas peuvent continuer leur sale besogne en toute quiétude.

 Aucune mesure d’interdiction n’est jamais prise contre eux. Ils servent le pouvoir contre le peuple.

 

Par Jean Saunier

 

Source et Publication :    https://ripostelaique.com/les-antifas 

 




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