mercredi 16 octobre 2024

LE COMMUNIQUÉ DU PRÉSIDENT DE " PLACE D' ARMES " ........

 

 


 

Je suis en rogne


Samedi 12 octobre, des individus violents ont participé à Lerm-et-Musset en Gironde à une manifestation non autorisée contre la future liaison ferroviaire reliant Toulouse, Bordeaux et Dax.


Durant celle-ci, un véhicule de la gendarmerie a été dégradé, puis pillé. 

Des uniformes de la Gendarmerie ont été souillés et des tags ont été tracés sur le véhicule, dont le fameux "ACAB", acronyme anglais utilisé depuis des années par l'extrême gauche. 

ACAB signifiant en anglais « All Cops are Bastards ».

Ce que l'on peut traduire par « tous les flics sont des salauds ».

Alors oui, quand je vois l'attitude des autorités, les circonstances  et les actions de ces canailles, je suis en rogne !

L'attitude des autorités : Le préfet de la Nouvelle Aquitaine et de la Gironde  Etienne Guyot avait interdit la manifestation intitulée «freinage d’urgence contre LGV du Sud-Ouest», précisant qu’elle "n’avait fait l’objet d’aucune déclaration préalable en Préfecture".

 Donc, si je comprends bien, le préfet s'est contenté d'interdire le rassemblement en oubliant les mesures nécessaires pour réprimer toute participation, notamment avec la venue annoncée de l’association "Les Soulèvements de la Terre" connue pour son mode d’action violent et ses liens avec l'extrême gauche.

Les circonstances : Nous avons pu voir, sur les images des médias, une vingtaine d'individus encagoulés se rassembler et s'attaquer à un véhicule de la Gendarmerie Départementale.

 Heureusement, les occupants avaient pu être évacués en urgence par des sapeurs-pompiers. 

Là, j'ai des questions qui me brulent les lèvres : Comment cette "Peugeot Expert" a pu se trouver embourbée et isolée au milieu d'une manifestation ? 

Où étaient les gendarmes mobiles qui auraient dû être à proximité pour secourir leurs camarades ? 

Pourquoi une telle opération de maintien de l'ordre a-t-elle été aussi mal organisée ?

Et enfin, pourquoi, avec les moyens de transmission et les drones que possédait le PC de terrain, aucun militaire ne s'est précipité rapidement au secours des gendarmes pris au piège ?  

Certes, le véhicule était embourbé dans un champ, en lisière de forêt, mais le reportage montre une dizaine de journalistes évoluant en toute quiétude, à quelques mètres du véhicule tagué, sans que l'ombre d'un casque ou d'un képi ne se manifeste aux alentours. 

Songez à la portée d'une telle aberration : des journalistes filment tranquillement le débordement alors que les forces de l'ordre absentes des lieux sont incapables de protéger le matériel !

L'action impunie des manifestants : Cette action n'est pas la première, loin de là, des appels à la mobilisation émanant notamment des "Soulèvements de la Terre" ont déjà entrainé des dégradations et de violents affrontements avec les forces de l’ordre, notamment à Sainte-Soline, sur l’axe Castres-Toulouse de l’A69, sur la ZAD de la Crem’arbe à Sïx ou encore à Puylaurens. 

Pourtant rien n'a été entrepris par la préfecture pour intercepter les manifestants et leur dresser contravention pour manifestation interdite.

 Comme d'habitude, après coup, les autorités s'insurgent et menacent qu'à la prochaine "incartade" ils utiliseront la force.

Cette action violente et sa réponse laxiste et inappropriée est à mettre en parallèle avec l'interdiction en 2023 de notre marche de la fierté française par M. Darmanin qui entraina l'encerclement d'une cinquantaine de personnes par les CRS et la "Brave M" alors que dans une brasserie de la place Denfert-Rochereau, nous dénoncions auprès des médias l'iniquité d'une telle décision.

 Encerclement qui se termina à notre sortie par une contravention de 150 € pour participation à une manifestation interdite alors que nous quittions paisiblement un établissement privé.

Pour terminer : si un drapeau français s'était trouvé dans le véhicule gendarmerie, ces anarchistes l'auraient piétiné comme ils ont piétiné la veste floquée gendarmerie. 

A comparer avec la jeune femme qui, après notre interdiction, était sortie du café avec un drapeau français sur l'épaule, suite à notre conférence de presse, jeune femme qui eut droit à la remarque d'un gendarme mobile lui enjoignant de cacher son drapeau tricolore pour ne pas avoir d'ennuis.

Avouez qu'il y a doublement de quoi être en rogne !

Jean Pierre Fabre-Bernadac 

(Président de Place d'Armes)

 

Source et Publication :  https://www.place-armes.fr/ 





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