mardi 1 octobre 2024

LE PLUS D' ÉTAT DÉJÀ OBÈSE ET LE PLUS D' IMPÔTS SEMBLE TOUCHER SES LIMITES !

 REVUE DE PRESSE !



Le gouvernement Barnier à l’épreuve de la hausse d’impôts

dans Politique  

 par  

 30 septembre 2024

Michel Barnier Premier ministre
Michel Barnier Premier ministre

Michel Barnier, le nouveau Premier ministre français, n’a pas encore prononcé son discours de politique générale, que les fissures avec le camp macronien se font jour au sujet de la hausse d’impôt à venir. 

Elles viennent s’ajouter aux autres oppositions auxquelles le gouvernement Barnier doit faire face.

 

Michel Barbier prévoit une hausse des impôts

Dans un entretien au Journal de Saône-et-Loire, vendredi 27 septembre, à quelques jours de son discours de politique générale devant le Parlement, Michel Barbier a évoqué une contribution « exceptionnelle et temporaire » de « ceux qui peuvent contribuer » à l’effort de redressement des finances publiques, et promet de protéger « de toute augmentation fiscale » ceux « qui travaillent, qui produisent ».

« Sur la question de la fiscalité, j’ai dit que je protégerais de toute augmentation fiscale ceux qui sont sur le terrain, qui travaillent, qui produisent. 

Nous allons faire appel, de manière exceptionnelle et temporaire, à ceux qui peuvent contribuer à cet effort », déclare le Premier ministre au JSL. 

Croirons ces promesses ceux qui veulent bien les écouter, les dernières décennies nous ayant montré que toute hausse d’impôt temporaire devient vite pérenne.

« La situation de la France est très grave sur le plan budgétaire et financier. 

Ma responsabilité comme Premier ministre, et celle du gouvernement, c’est de faire face et de prendre des mesures, non pas contre telle ou telle catégorie, mais en faisant en sorte d’être juste », insiste Michel Barnier dans cet entretien avant d‘ajouter : « J’ai dit en arrivant sur le perron de Matignon que tout le monde allait devoir se retrousser les manches, parce que la situation de cette dette de 3 100 milliards, un déficit aujourd’hui de plus de 6 %, est une situation qui concerne tout le monde, chaque famille.

 Il faut donc que l’effort soit juste, équilibré et concerté ». 

Le premier effort ne serait-ce pas de limiter les dépenses de tous ces ministres, ces députés, et du couple présidentiel, qui eux n’envisagent jamais de réduire leur train de vie ni leur retraite extravagante.

 

Les députés macronistes s’opposent à toute augmentation des impôts, après avoir endetté de manière abyssale la France

Quoi qu’il en soit, cette déclaration a provoqué des cris d’orfraie chez les députés macronistes, pourtant les premiers responsables avec le Président de la République et les gouvernements successifs depuis 7 ans, de la situation catastrophique de la France.

Dans une tribune publiée par La Tribune, 27 députés macronistes dont les anciennes ministres Aurore Bergé et Marie Lebec, ou l’ancien président du groupe Sylvain Maillard, s’opposent à toute augmentation des impôts.

« Nous serons nombreux à ne pas pouvoir soutenir un gouvernement qui augmenterait les impôts », a lancé de son côté l’ancien ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lors de sa rentrée politique à Tourcoing (Nord), à deux jours de la déclaration de politique générale de Michel Barnier à l’Assemblée nationale, en affirmant « en même temps » « soutenir le gouvernement Michel Barnier ».

 

Le piège de Macron se referme sur ses adversaires politiques

Les fissures entre le gouvernement Barnier et le camp macronien, le soutien du premier pour exister, se font jour.

 Le piège de Macron se referme sur la « droite » LR à la tête de ce gouvernement Barnier : héritier de la débâcle économique des 7 années Macron, 3220 milliards de dettes, elle a cru de 1000 milliards avec le Mozart de la Finance, Michel Barnier a la tâche quasi-impossible de présenter un budget agréé et par le Parlement français et par Bruxelles.

En refilant la « papatte chaude » des hausses d’impôts à ce gouvernement minoritaire qui ne peut se maintenir qu’avec l’accord du RN, Emmanuel Macron dégage son camp et lui-même, pour les futures échéances électorales, de leur responsabilité dans l’abyssale dette française qu’il pourra rejeter sur Barnier, voire le RN, les Français ayant la mémoire bien courte.

Les élections législatives anticipées, l’attente de deux mois avant de nommer un Premier ministre, et ce gouvernement soi-disant de « droite » pourraient bien constituer l’ensemble de la « brillante opération » de Macron pour piéger ses adversaires.

Par Francesca de Villasmundo      https://www.medias-presse.info/gouvernement-barnier-

 

jmlb

 


 

 Pour remplir les caisses qu' ils ont vidés, reprenez déjà l' argent aux responsables ! 

  Les  " Mozard  de l' économie " et leurs petits copains !




ET AUSSI

Augmenter les impôts ?    Quand les Français refuseront de payer

Par Marc Baudriller



Les services du Premier ministre tentent encore d’éteindre l’incendie. Alors que la Macronie se vante de n’avoir pas augmenté les impôts des Français, l’entourage de Michel Barnier doit démentir les propos de Gérald Darmanin et assurer, tardivement et avec des mots choisis, que la fiscalité record dans le monde libre supportée par les habitants de l’Hexagone ne s’alourdira pas davantage. 

La popularité toute neuve du Premier ministre connait là son premier achoppement.

Et pour cause.

 Les gouvernements successifs dansent sur le volcan en pleine activité du ras-le-bol fiscal. En 2023, notre taux de prélèvements obligatoires s’établissait à 43,2 % du PIB, selon l’INSEE, contre 39,2 % dans le reste de la zone euro et 27 % (en 2021) aux États-Unis ! 

Contacté par BV, le constitutionnaliste Frédéric Rouvillois, auteur de nombreux livres politiques, le rappelle : le feu couve. « Les bonnets rouges et les gilets jaunes relevaient bien du ras-le-bol fiscal, explique-t-il. En l’occurrence, du refus de payer l’essence ou les radars très cher à cause de l’importance des taxes, dont une partie revient à l’État. » 

 Le poids d’un État obèse et impotent sur les sujets régaliens (sécurité, immigration, justice, entre autres) excède les Français. 

« Le mouvement Poujade à la fin des années 1950, c’était cela aussi », rappelle Frédéric Rouvillois. 

La mécanique du plus d’État et plus d’impôts semble toucher ses limites.

 En témoigne la fragilité de ce concept central : le consentement à l’impôt. « Le consentement à l’impôt des Français, c’est le pilier du principe parlementaire et de l’annualité de l’impôt, de la loi de finance annuelle », note Frédéric Rouvillois. 

Celle qui sera débattue dans quelques semaines dans un contexte inédit et chaotique.

« raslebolomètre »

 

À ce sujet — [L’ÉTÉ BV] Impôts : et maintenant, le matraquage des résidences secondaires

 

Le consentement à l’impôt est si vital pour l’État qu’il est discrètement suivi par les autorités. 

La Cour des comptes le mesure via un sondage réalisé par Harris Interactive pour le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), avec l’appui du Centre de recherche en économie et statistique (CREST).

 La deuxième édition de ce « raslebolomètre », datée du 30 janvier dernier, tire la sonnette d’alarme. Bien sûr, trois Français sur quatre pensent que leurs impôts sont trop élevés.

 Logique et pas faux, dans un des pays les plus taxés du monde libre.

 Sept Français sur dix pensent qu’ils payent trop d’impôts. 

Logique aussi. Mais d’autres critères alarmants bondissent : en 2023, 75,9 % des sondés considèrent que les cotisations sociales sont trop élevées en France.

 Ils n’étaient que 60 % de cet avis en 2021, soit un bond supérieur à 15 points en deux ans. 

Autre signe, le pourcentage des Français satisfaits de l’utilisation de leurs impôts ou de leurs cotisations sociales chute de près de quatre points à 32,1 % (plutôt satisfaits et très satisfaits). 

Encore un signe d’exaspération : 45 % des Français souhaitent réduire les missions dont l’État a la charge.

 Enfin, les Français interrogés sont plus de 80 % à être convaincus que l’État dépense trop pour certaines missions et pas assez pour d’autres. 

En clair, qu’il gaspille et ne joue pas son rôle.

 

Trente milliards d’économies

Le consentement à l’impôt « est lié au pouvoir, explique Frédéric Rouvillois. Un pouvoir qui n’est pas despotique ou ultra-violent doit avoir l’assentiment des citoyens. »

  Des citoyens aujourd’hui excédés. L’immigration coûte 35 à 40 milliards d’euros chaque année à la France, selon l’Observatoire de l’immigration et de la démographie

Les économies à la fois possibles, indispensables et urgentes existent. « Les chiffres montrent que l’on court tout droit vers une crise de la dette si l’on ne change pas de trajectoire », écrit l’iFRAP. 

Ces économies, la fondation spécialiste de l’analyse des politiques publiques dirigée par Agnès Verdier-Molinié les chiffre à… 30 milliards d’euros pour la seule année 2025 !

 L’iFRAP rappelle, à toutes fins utiles, que la Commission européenne « a ouvert, le 19 juin dernier, une procédure pour déficit public excessif contre la France qui peut conduire à des sanctions financières, notamment une amende de 3 à 5 milliards d’euros ».

 Et que la France, aux mains de ceux qui donnent tant de leçons d’économie à leurs adversaires depuis 2017, « est devenue la lanterne rouge de l’Europe ». Notre déficit pourrait atteindre 5,6 % du PIB, l’an prochain.

Avant de songer à augmenter les impôts – ce dont rêve le NFP -, le Républicain Michel Barnier devrait se pencher sur les dépenses folles de la maison France.

 Avant que les Français ne se rebiffent !

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Boulevard Voltaire

 
 
 
 
 

 
 
 ET AUSSI
 

La vieillesse malheureuse : voir au-delà du conflit de générations
Retrouvez le dernier édito d'Olivier Frèrejacques

L’association Petits Frères des Pauvres a publié lundi 30 septembre son rapport annuel consacré aux anciens la veille du 1er octobre, journée internationale des personnes âgées.
Un document éclairant sur une tranche d’âge non épargnée par la pauvreté alors que la question des retraites revient sur le devant de la scène et que les conflits de générations sont à la mode.


La France compte 2 millions de personnes de plus de 60 ans vivant sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec 1 012 € par mois. Une somme dérisoire pour se loger et vivre dignement en 2024. 

Les chiffres chocs du rapport 2024 de plus de 150 pages de l’étude de l’association Petits Frères des Pauvres réalisée avec l’assurance retraite nous apprennent que 69 % des personnes âgées pauvres ont connu au moins une privation au cours de l’année écoulée (lien social, chauffage, alimentation, santé) mais aussi que 37 % des personnes âgées pauvres se sentent abandonnées, un sentiment particulièrement fort en dehors des agglomérations.

 Enfin, le document affirme que plus d’une personne âgée pauvre sur deux ne bénéficie d’aucune aide et s’estime mal informée. 

Cette situation paradoxale est parfaitement évoquée par le directeur de la Caisse nationale de l’Assurance retraite Renaud Villard qui souligne « plus on est pauvre, moins on sollicite ses droits ».
 
Guerre des âges ou solidarité intergénération ?
 
Derrière ces chiffres alarmants se trouvent des réalités économiques diverses, des parcours de vie multiples, parfois chaotiques. 

Reste qu’une fois la personne incapable de produire et de subvenir à ses besoins, il est inimaginable de ne pas tout faire pour lui venir en aide. 
 
De leur côté, les jeunes générations dénonceront des aînés dits « boomers » qui ont joui sans entrave, profitant de prix de l’immobilier très accessibles alors qu’eux peinent aujourd’hui à se loger.


La perspective pour des jeunes travailleurs de devoir cravacher pour payer des retraites alors qu’ils peinent à se loger et à loger leur famille quand leurs voisins, retraités dès l’âge de 60 ans, mènent grand train, n’est pas admissible.
 

Les jeunes dénoncent ainsi des anciens hédonistes qui payent désormais l’addition.

 Une critique partiellement juste qui n’est pas nécessairement la réalité des vieux pauvres d’aujourd’hui et qui manque fondamentalement de respect à la piété filiale due à nos aînés.  


Si l’État français a mis en place un système beaucoup trop généreux en matière de retraites, nombreux sont ceux passés entre les filets qui aujourd’hui n’ont rien ou presque.

 Les Trente Glorieuses ne l’ont pas été pour tout le monde comme le décrit amèrement Elsa Triolet dans son roman Rose à Crédit.
 

Par ailleurs, ceux qui ont la retraite heureuse, au moins financièrement, n’ont pas toujours démérité, loin de là.
 
Les plus âgés dénigreront les jeunes générations biberonnées au 35 heures, qui datent déjà de 2000, ou encore des travailleurs adeptes d’une certaine forme de nomadisme professionnel, changeant d’entreprise au gré de leurs humeurs.

 Là encore, difficile de généraliser les comportements de générations entières.
 
Pragmatisme et don de soi
 
Une chose en revanche apparaît certain : le système actuel de retraite ne pourra pas durer. 

Bénéficier d’une retraite pendant 30 à 40 années n’est pas viable à grande échelle. 

Sur ce sujet, le Républicain David Lisnard semble être l’un des plus lucides, loin des démagogies de droite et de gauche.
 

Des solutions non vexatoires pourraient être trouvées, notamment en permettant une transmission plus facile entre les générations.

Supprimer les frais de transmission du vivant des donateurs pourrait ainsi permettre aux jeunes générations de mieux envisager l’avenir et délesterait des parents et aïeuls d’une trésorerie dont ils n’auront souvent plus besoin.
 

Inversement, la mise en place, de mécanismes de solidarité intergénérationnelles permettrait de venir en aide financièrement mais aussi humainement à des personnes âgées, pauvres et isolées. 

Une démarche qui n’a pas d’ailleurs besoin d’être étatisée et qui peut consister en un engagement dans une structure comme les « Petits Frères des Pauvres », qui propose de venir visiter des personnes âgés habitants près de chez vous… 

L’abandon de nos Anciens dans nos propres familles illustre bien souvent très concrètement l’ampleur de l’abandon d’une partie de la population âgée. 
 
 

Par Olivier Frèrejacques
Président de Liberté politique

 

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