TRIBUNES LIBRES !
Régularisation de clandestins : l’autre record d’Emmanuel Macron
Emmanuel Macron est le Président de tous les records.
Records de l’impopularité, de l’insécurité, de la dette publique, du déficit commercial, de la chute au classement PISA
Ses contre-performances sont exceptionnelles.
Mais c’est avant tout dans le domaine de l’immigration que le plus jeune président de la Ve République surpasse tous ses prédécesseurs.
La France a ainsi délivré un nombre record de premiers titres de séjour l'an dernier : quelque 323.260 précieux sésames - soit deux fois plus qu’il y a 20 ans - dont les premiers bénéficiaires étaient, ô surprise, les ressortissants du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie.
Le nombre de demandes d'asile a également continué d'augmenter en France, en 2023, pour atteindre le chiffre de 142.500, le plus haut jamais enregistré, selon l'Office français de protection des réfugiés et apatrides.
L’autre record d’Emmanuel Macron en matière migratoire porte sur les régularisations de clandestins. Toujours plus nombreux, ils étaient ainsi 34.000 « sans-papiers » à être régularisés, l’an dernier.
On en arrive ainsi à un total de plus de 200.000 personnes depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Record battu.
Stop ou encore ?
Le gouvernement a tranché. Ce sera encore.
Avec sa loi Immigration, il prévoit en effet la régularisation de 10.000 illégaux supplémentaires.
Plus on est de fous, plus on rit.
Inutile de préciser que cet article a allègrement été validé par les « sages » du Conseil constitutionnel.
Le concept du « cavalier législatif » n’a d’utilité que pour retoquer les mesures vaguement restrictives…
Ravi de sa loi, le Président a immédiatement demandé à Gérald Darmanin de « tout mettre en œuvre » pour que la loi « soit appliquée dans les meilleurs délais ».
Un service après-vente en ordre de bataille
Histoire de faire passer la pilule auprès d’une population française déjà passablement chauffée à blanc sur les questions migratoires, le gouvernement a étoffé son argumentaire.
Les éléments de langage sont fin prêts pour faire croire que la France s’écroulerait sans ces travailleurs immigrés.
« Nous avons besoin de cette main-d’œuvre », avait ainsi assuré Olivier Dussopt, selon lequel ces régularisations permettraient « d'apporter de la sécurité aux employeurs parce que, souvent, les employeurs concernés ne savent pas que leurs travailleurs sont en situation irrégulière ».
C’est notamment le cas dans les fameux « métiers en tension », ces secteurs où la main-d’œuvre illégale serait devenue indispensable et dont on nous rebat les oreilles depuis quelques mois déjà.
Dans un premier temps, syndicats, presse et politiques ont joué la carte du misérabilisme.
Il s’agissait alors de faire pleurer dans les chaumières en évoquant les tâches ingrates que le Français paresseux aurait déléguées aux sans-papiers courageux : ramassage des poubelles, livraison de sushis, plonge dans les restaurants…
Enfin une main-d’œuvre corvéable à merci que le patronat pouvait payer au lance-pierre tout en se faisant passer pour l’abbé Pierre !
Mais cette rhétorique prenant rapidement des airs d’apologie de l’esclavage, il a fallu en trouver une autre.
C’est désormais chose faite avec l’argument des « PADHUE », ces docteurs diplômés hors de l'Union européenne - venant essentiellement d’Afrique - qui seraient désormais 5.000 à exercer dans les hôpitaux publics français.
Lors de sa grande conférence de presse du 16 janvier, Emmanuel Macron a affirmé sa volonté de « régulariser nombre de médecins étrangers qui tiennent parfois à bout de bras nos services de soins », assurant que ceci permettrait de « mettre fin au scandale des déserts médicaux ».
Dès le lendemain, une tribune publiée dans Le Point reprenait exactement les mêmes termes.
« Sans les médecins étrangers, le système de santé s’effondre », juraient les signataires.
L’immigration est une chance, l’union fait la force, etc.
En revanche, pas un mot sur les raisons de la pénurie de praticiens français, sur le scandale d’un numerus clausus qui n’a que trop duré, sur les façons de rendre sa souveraineté à notre système de santé.
Le but de la tribune était simplement d’appeler à une régularisation urgente et massive des sans-papiers.
Il se trouve, par ailleurs, que l’initiateur du texte n’est autre que Mathias Wargon, urgentiste, mais aussi mari de l’ex-ministre Macroniste Emmanuelle Wargon.
Un hasard, sans doute.
[Dans vos commentaires]
« C’est notre Culture que nous défendons avec CNews »
Que d’inepties cette semaine !
Justement relevés par notre chroniqueur Arnaud Florac, les propos de l’ex-miss France Sonia Rolland sur le métissage en direct sur France 2, vous ont fait bondir.
Ainsi, Loutronne ne cache pas son exaspération devant un discours plus que poussiéreux : « Que tous ces humanistes bien-pensants donnent enfin l’exemple et aillent prêcher le multiculturalisme en Afghanistan ou en Iran : ces pays où ce serait au moins utile car franchement, en France, je n’ai pas l’impression qu’il y a un problème à ce niveau.
Bien au contraire ! » À aucun moment Sonia Rolland n’est contredite sur cette force que serait le métissage..
Une absence de contradiction qui exaspère Larouille : « Notons que sur le plateau, personne ne moufte lorsque cette ex-miss sort de telles sottises. Illustration de l’adhésion à la doxa répugnée par la grande majorité des Français. »
Pour Gérard Daniel, les propos de l’ancienne miss de beauté ne sont le signe que de sa chute : « Je pense qu’elle a un cerveau formaté à l’extrême gauche qui est dangereuse pour la bonne santé des neurones et l’équilibre mental, elle a représenté la miss beauté, mais aujourd’hui c’est plutôt miss dégout qui nous sert le mauvais ragoût de l’extrême gauche qui empoisonne la vie des Français qui ne veulent plus entendre leurs élucubrations déconnectées et haineuses envers nos valeurs. ».
Absence de contradicteurs, même inlassable discours bien-pensant…
Tout est fait pour que le téléspectateur pense comme il faut.
Toute parole jugée à contrecourant est même sanctionnée.
Cette semaine, Jean Kast, notre journaliste culture et société évoquait la bataille que mène le Conseil d’État à l’encontre de CNews.
Une situation qui interroge Mimi, téléspectatrice assidue de la chaîne du groupe Canal + : « Je ne comprends pas, il y a une mauvaise foi évidente de la part de la gauche, il est pourtant facile de démontrer que beaucoup d’intervenants sur CNews ne sont pas de droite (Zeribi, Dartigole, Gaubert, Dray, Devers, Rost) et ce, tous les jours à toutes les heures de la journée, ce qui n’est pas le cas des autres chaînes infos qui elles sont quasiment sectaires où majoritairement tous les intervenants sont de gauche.
Le pire c’est quand BFM ou LCI invitent un opposant à Macron alors là, les interviews sont souvent piégeurs, agressifs, voir insultants et là bizarrement l’Arcom est aveugle. »
Dans ce cas y aurait-il un deux poids deux mesures ?
À la lecture de l’article de Clémence de Longraye, sur l’amende de l’Arcom infligée à CNews««, Loo en est persuadé : « C’est une discrimination idéologique évidente et insupportable.
Nous, "pays sans culture" ; c’est pourtant notre Culture que nous défendons avec CNews, et c’est grâce à CNews que nous pouvons continuer à échanger équitablement face à une gauche castratrice, mondialiste et rétrograde puisque encore soumise à son passé, le funeste marxisme… »
Tous en chœur, comme Bruno Perrin, disons- le : « Vive CNews ! Vive Christine Kelly ! Vive Boulevard Voltaire ! »
Enfin, cette semaine, cela fait déjà deux mois que Thomas a été lâchement tué à Crépol.
En exclusivité, Julien Tellier recueillait le témoignage d’un des manifestants venus crier sa colère au lendemain de la mort du jeune homme dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires les tueurs présumés.
Mis à nu et tabassé pour avoir manifesté sa colère, le témoignage du jeune homme vous a révolté, à l’image d’Alfred Germain :
« Cette affaire n’est pas un cas isolé et c’est dans tout le pays que ces comportements inadmissibles se répètent.
Ces gens-là ont la haine de la France.
Il ne s’agit pas que de délinquance mais de racisme anti Blancs. Mais chut, il ne faut pas le dire. Pas de vagues.
Plus d’émeutes d’écoliers désœuvrés, pas d’amalgame, laissons les vivre, il faut bien qu’ils s’amusent.
Ce sont eux les victimes, allons réfléchissez un peu. Tout va bien dans le pays, n’est-ce pas M. le Président ? »
De son côté, Steiner Yolande n’a pas assez de mots pour exprimer son écœurement face à l’agression de ce jeune homme :
« A combien ces lâches ont-ils tabassé un jeune homme seul ?
C’est leur manière de procéder, seuls ils longent les murs.
Des sanctions exemplaires pour ces agresseurs. Ces comportements n’ont pas leur place dans ce pays. »
Sans être trop candide on ne peut espérer que la semaine prochaine
soit meilleure – ou se demander ce que l’actualité nous réserve comme
inepties !
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