vendredi 19 janvier 2024

LE LYCÉE STANISLAS DANS L' OEIL DU CYCLONE DE LA GAUCHE ! TROP DE BONS RÉSULTATS ???

 REVUE DE PRESSE !

Stanislas, un lycée «trop» catho aux excellents résultats : la gauche s’affole!

Qui aurait pu imaginer que l’arrivée d’Amélie Oudéa-Castéra à la tête de l’Éducation nationale aurait eu de telles conséquences ? 

Pour rappel, le 12 janvier, quelques heures seulement après son arrivée rue de Grenelle, Mediapart révèle que la ministre a choisi de scolariser ses trois fils à Stanislas, une école privée parisienne, jugée « ultra réac » par le site d’extrême gauche. 

Quatre jours plus tard, la rédaction d’Edwy Plenel profite de la polémique pour publier un énième article à charge contre l’établissement catholique.

 Homophobie, sexisme, autoritarisme… Le « meilleur lycée de France » devient la cible de la gauche.

 

Des articles au vitriol

« L’univers sexiste, homophobe et autoritaire de Stanislas ». 

En juin 2022, quelques jours après un article à charge de L’Express contre le Collège Stanislas, Mediapart tente à son tour de « flinguer » l’école, sans grand succès. 

 Mais après de nombreuses relances, Pap Ndiaye, alors ministre de l’Éducation nationale, finit par se soumettre aux injonctions des journalistes et diligente une enquête. 

Après près de six mois d’auditions et de recherches, l’Inspection générale rend son rapport au mois de juillet dernier. 

Mais celui-ci ne sera jamais rendu public par Gabriel Attal, tout juste nommé rue de Grenelle, au grand dam de Mediapart

Finalement, après avoir obtenu le précieux rapport, la rédaction d’Edwy Plenel profite de la polémique - qu’ils ont eux-mêmes lancée - sur la scolarisation des enfants de la nouvelle ministre, pour publier un nouvel article au vitriol contre « Stan ». 

« Graves dérives lors des heures de catéchèse », « une pédagogie violente et humiliante », « sexisme et homophobie assumés »… 

Dans la foulée, la presse de gauche, unanime, surenchérit. « Une école qui flirte avec l’intégrisme catholique » peut-on lire sur le site de France Info

« La culture homophobe [y] sévit de longue date » titre Libération

« Brutalité et sexisme » dénonce Le Monde… 

 

Rapidement les politiques s’en mêlent. La Mairie de Paris décide de suspendre « provisoirement » les financements obligatoires - 1,3 millions d’euros par an - attribués à l’établissement en attendant « des clarifications ».

Interrogée à ce sujet, la ministre de l’Éducation promet qu’un « plan d’action » sera mis en place et suivi avec « vigueur ». 

La gauche s’étouffe et lui reproche de ne pas avoir lu le rapport de l’Inspection générale dans son intégralité.

 

Un lycée « trop » catho

Mais l’ont-ils lu en entier ? 

Et ont-ils prêté attention aux réponses apportées par la direction de l’établissement et par la direction diocésaine ? 

Cela semble peu probable.

 Car dans ce rapport, si les inspecteurs font en effet état de situations isolées problématiques - notamment le cas d’un intervenant qui aurait tenu des propos à caractère homophobe lors d’un cours de catéchèse -, la direction diocésaine rappelle que ces cas « avaient été identifiés et avaient été traités avant la mission d’enquête ». 

L’intervenant en question avait ainsi été immédiatement sanctionné. 

Toujours sur ce sujet, la presse n’a de cesse de dénoncer une « culture homophobe ». 

Pourtant, les inspecteurs écrivent noir sur blanc dans leur rapport que « lors des auditions, la mission n’a eu aucun témoignage sur des propos homophobes ».

On se demande bien pourquoi Mediapart n’a pas jugé bon de relever ce paragraphe…

Mediapart et ses confrères accusent également l’établissement d’autoritarisme.

 Mais le mot approprié serait davantage « excellence » pour caractériser une école classée meilleure lycée de France (en alternance avec Louis Le Grand certaines années), qui réalise 100% de mentions aux examens et permet à ses élèves d’intégrer les meilleures écoles (Polytechnique, HEC, Centrale…).

 Une école que de nombreux parents s’arrachent - la mission rappelle ainsi que pour 210 places disponibles en classe de 6e, l’école reçoit entre 350 et 450 dossiers -, n’en déplaise à la presse de gauche.

 

En réalité, Mediapart reproche surtout à Stanislas de transmettre une éducation catholique à ses élèves. 

Sur le sujet des heures de catéchisme obligatoire, légalement interdites par le contrat d’association de l’établissement avec l’État, l’école précise : « Il y a une petite équivoque entre le catéchisme et l’instruction religieuse. 

De fait l’instruction religieuse de Stanislas est obligatoire. 

Mais, si on prépare un sacrement, il y a des cours en plus, qui sont, bien sûr, facultatifs. Il y a un respect de la liberté de conscience totale de ce point de vue-là. » 

Et en ce qui concerne l'identité catholique de l'école, « les familles qui rejoignent un établissement scolaire catholique le font en connaissance de cause, qu’elles partagent la foi catholique ou qu’elles souhaitent bénéficier de ses fruits en matière éducative » rappelle la direction diocésaine, insistant sur la liberté des parents.

 Mais pour Mediapart, être « catho » est sans doute déjà un délit..

En somme, Mediapart n’a pas lu le rapport de l’Inspection générale en entier. 

Sinon, le site aurait indiqué que « sur le panel entendu, les élèves dans leur grande majorité disent aimer leur établissement, s’y sentir bien, se sentir accompagnés et s’être fait à l’idée de fréquenter un établissement prestigieux, malgré ses contraintes ».

 Une conclusion qui fait écho aux témoignages que BV a pu recueillir parmi les anciens élèves et le corps encadrant de l’établissement.

 « Durant toutes mes années dans cette école, je n’ai jamais eu à vivre ou entendre ces manquements dont la presse parle. Le corps éducatif est exceptionnel et dévoué et la majorité n’a à cœur que notre réussite personnelle et académique » confie l’un d’eux.

 Et un autre ajoute : « Je n’ai que de la gratitude pour Stan. C’est grâce à cette école que je suis là où j’en suis aujourd’hui. 

J’y ai tant appris ». Le Collège Stanislas, qui se réserve le droit d’agir en justice, précise en outre que « les inspecteurs ne confirment pas les faits d’homophobie, de sexisme et d’autoritarisme. […]

 Le rapport ne caractérisant pas de faute susceptible de poursuites disciplinaires, il n’avait pas à être communiqué ».

 
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Par Clémence de Longraye

Journaliste à BV    



ET AUSSI


Une prof témoigne : voici ce que j’ai vu à Stanislas

« L’imagination est la folle du logis » écrivait le philosophe Nicolas de Malebranche au XVIIème siècle. 

Les derniers articles concernant le lycée Stanislas attestent de la justesse de ce constat. 

Le lecteur de bonne foi s’imagine, à leur lecture, qu’il existe en plein cœur de Paris un établissement où enseignent de véritables moines-soldats hantés par la devise de Bayard, obnubilés par les chaussures en cuir, la discipline et les idées sentant la naphtaline…

 Fermez les yeux et vous n’aurez pas de peine à entendre les pleurs et les grincements de dents des élèves derrière les grilles de l’école.

 Fermez les yeux et vous imaginerez des cohortes de pauvres ouailles, fourbues et angoissées, s’acheminant, écrasées par le poids des cartables et des interdits, vers Stanislas, accablés comme l’étaient Frodon et Sam marchant vers le Mordor…

Il aura suffi d’un article de Mediapart en juin 2022, sur lequel s’appuient tous les autres médias, pour enflammer les imaginations et transformer le meilleur établissement privé de France en sordide repère de réactionnaires et de bourgeois obsédés par la réussite de leur progéniture. 

Faut-il rappeler qu’à l’époque où était paru cet article, les écoles sous les feux des projecteurs étaient les écoles publiques et les écoles privées musulmanes où proliféraient les tenues islamiques ?

 Jeter la lumière sur le lycée privé catholique Stanislas n’était pas un choix anodin au vu de cette actualité. 

Aux yeux de Mediapart, les établissements privés catholiques ne portent-ils tous pas en germe les mêmes menaces que les écoles coraniques, nourrissant un séparatisme rampant des plus abjects ? 

Et les médias d’ânonner en chœur aujourd’hui, ce qui, a aucun moment, n’a été prouvé mais juste asséné avec force par un organe de presse se prenant pour un organe de justice : Stan, un « univers sexiste, homophobe et autoritaire ».

 Les choses sont dites, et comme on peut le voir, avec retenue…

Grâce au zèle de Mediapart, le fameux rapport de l’enquête menée par le Ministère a fini par être exhumé. 

L’Inspection Générale avait pourtant fait savoir à Stanislas que ce rapport ne caractérisant pas de faute susceptible de poursuites disciplinaires, n’avait pas à être communiqué en l’état. 

De plus, il résultait des échanges entre l’Inspection Générale et la Direction diocésaine, destinataire du rapport, qu’au terme de la mission d’enquête, les Inspecteurs Généraux ne confirmaient pas les faits d’homophobie, de sexisme et d’autoritarisme mis en avant par les articles de presse. 

Toujours est-il que si l’on prend le temps de lire le contenu de l’enquête, le tableau est bien moins effrayant que ce que nous dépeint Mediapart. 

Stanislas n’y apparaît pas comme une école dangereuse et sordide, loin s’en faut : « sur le panel entendu par la mission, les élèves dans leur grande majorité, disent aimer leur établissement, s’y sentir bien, se sentir accompagnés et s’être faits à l’idée de fréquenter un établissement prestigieux, malgré ses contraintes ». 

Bizarrement, Mediapart n’a pas commenté ce point, préférant s’attarder sur les dérives d’un catéchiste qui, depuis ses propos tendancieux, n’a pas été reconduit dans ses fonctions. 

En réalité, seul le caractère obligatoire des cours de catéchèse pose problème puisqu’il entrerait en conflit avec la loi Debré. 

La plupart des élèves auditionnés y trouvent toutefois de « l’intérêt », même s’ils sont athées ou d’une autre confession,  « ils reçoivent ce cours comme une culture religieuse qui peut leur être utile », en outre, les débats sont autorisés et appréciés.

 

Mes pensées vont à tous les élèves qui aiment Stanislas et sont reconnaissants aux professeurs de les guider jusqu’aux débouchés qu’ils visent.

 Il serait temps de songer aux 3660 élèves actuels qui souffrent du discrédit jeté sur leur école ainsi qu’aux centaines de professeurs qui se dévouent corps et âme à Stanislas pour voir leurs élèves accéder à la lumière de la connaissance et que l’on fait passer pour des obscurantistes.

Qu’ai-je observé pour ma part à Stanislas pendant les quatre années où j’y ai enseigné ? 

Arrivée après le changement de direction, je n’ai jamais perçu ce climat « sexiste et homophobe » que les attaques médiatiques pointent du doigt.

 En revanche, dès le premier jour, j’ai su que je n’arrivais pas n’importe où mais que j’entrais dans une Maison où l’exigence était de rigueur.

 A Stanislas, le règlement intérieur est strict, le code vestimentaire l’est aussi, mais de ce que j’ai vu, le corps enseignant et les préfets le font appliquer avec la même rigueur aux filles et aux garçons. 

À l’heure où de multiples écoles se dirigent vers un retour à l’uniforme, ce souci de la juste tenue pour travailler est-il condamnable ? 

Personnellement, j’ai été soulagée au cours de ces années de ne pas avoir devant moi des élèves obsédés par des querelles de mode. 

J’ai été également heureuse de constater que ces adolescents cherchaient à découvrir la personnalité des autres pour nouer des amitiés et non à fonder celles-ci sur des détails superficiels.

La place de la religion catholique est aussi un point important. 

Loin d’être une incitation à la fermeture et à l’entre-soi, elle est ce qui ouvre aux autres et incite au don de soi.

 En témoignent les multiples maraudes, les engagements associatifs ou encore les cordées de la réussite... J’ai senti à Stanislas, à tous les niveaux, combien la phrase d’un ancien élève, George Guynemer, était juste : « Lorsqu’on n’a pas tout donné, on a rien donné. »

 J’ai vu des enseignants rester tard après les cours expliquer des notions non comprises aux élèves, sans compter les heures, et revenir pendant les vacances, soucieux de ne rien laisser au hasard pour que progressent leurs classes, j’ai vu des préfets prendre un temps infini pour soutenir des élèves au cœur de situations familiales compliquées (car même dans le privé, on en rencontre !), j’ai été touchée par l’ambiance familiale entre collègues et par le soutien dont chacun bénéficiait en cas d’épreuve…

 

 Alors, à l’heure où Stanislas est au cœur d’une tourmente aussi violente qu’arbitraire, je souhaite lui exprimer, à titre personnel toute ma gratitude.

 J’ai pour ma part découvert dans cette école, et non sur les bancs de l’ISFEC, la noblesse et l’exigence de ma mission d’enseignante. 

J’ai compris là-bas à quel point il importait de se donner sans compter, d’allier l’exigence à la bienveillance, pour nourrir les élèves, les aider à grandir en liberté et en responsabilité.

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Pendant que la gauche dénonce l'enseignement donné au sein de l'établissement catholique Stanislas, la situation du collège public Mozart, à Athis-Mons (78), continue de se dégrader
Selon nos informations, un plainte a été déposée ce mercredi 17 janvier pour apologie publique d’un acte de terrorisme, après la diffusion par des élèves de 5e d'une vidéo de propagande islamiste dans le groupe Snapchat de leur classe. 
 
La vidéo a été envoyée durant les vacances de Noël, on y voit un homme à genoux, porteur d'une cagoule, se faire décapiter par un terroriste au cri de "allah akbar". 
 
A la rentrée, plusieurs élèves de cette classe de 5e sont allés voir leur professeur principal pour se plaindre de la vidéo. 
Deux élèves identifiés comme responsables du partage de la vidéo, dont l'un né en Algérie, ont été convoqués et exclus temporairement de l'établissement. 
 Juste avant les vacances de Noël plusieurs professeurs de cette même école avaient d'ailleurs manifesté devant la mairie d'Athis-Mons pour dénoncer la montée de la violence dans l'établissement. 
 
 Voici ce qu'écrivait le journal Le Parisien à ce sujet, le 20 décembre dernier:   « Au collège Mozart, la tension monte aussi. Bousculades, insultes, violences verbales et physiques sont devenus le quotidien des enseignants. 
 
Las, ils se sont mis en grève le 14 décembre dernier. 
 
Dans un courrier adressé aux parents, ils se disent « excédés par le manque de respect » qu’ils subissent au quotidien.
 "Nous refusons d’être menacés par nos élèves, écrivent-ils.
 Nous attendons plus de fermeté". »
 
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 Commentaire :

jmlb

Allo " Médiapart " !    Quid des écoles Coraniques qui poussent plus vite que les champignons ???



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