mercredi 31 janvier 2024

LES MONDIALISTES ONT-ILS DÉCLARÉ LA GUERRE AUX AGRICULTEURS ?

 TRIBUNES LIBRES !

Les mondialistes ont-ils déclaré la guerre aux agriculteurs ?

L’actuelle colère des agriculteurs, ironisée avec condescendance sur les réseaux sociaux par les macronistes, révèle autre chose qu’une simple revendication corporatiste.

Quelques chiffres pour situer le problème :

Nos agriculteurs étaient 2 millions et demi en 1960, ils sont moins de 500 000 aujourd’hui. Il y a 10 ans, il restait encore 326 000 exploitations agricoles en France. 

En moyenne 3 % disparaissent chaque année.

Ainsi, ce sont 200 fermes qui disparaissent chaque semaine en France, ne pouvant être reprises par les enfants en raison de frais de succession, ni ne trouvant de repreneurs en raison de l’augmentation du prix des terrains. 

Ce qui, indirectement, profite à la Caisse des Dépôts qui est devenue le plus gros propriétaire terrien de France avec 150 000 hectares. 

 

Suivent le Crédit Agricole et la Société Générale. Voilà pourquoi nous voyons sortir sur des terres cultivables des centres commerciaux et des immeubles de bureaux aussi hideux les uns que les autres.

Aujourd’hui, la surface moyenne des exploitations agricoles est de 69 hectares en France métropolitaine et 5 hectares dans les DOM. 

Les grandes exploitations, 120 hectares en moyenne, occupent 73 % de la surface agricole. Les petites exploitations, 14 hectares en moyenne, ne valorisent que 7 % de la surface agricole exploitable.

L’Aquitaine est la première région agricole en termes d’emploi : 10 % des actifs travaillent dans le secteur agricole alors que la moyenne nationale se situe autour de 4 %.

Parallèlement, le ministère de l’Agriculture « et de la Souveraineté alimentaire » (sic) emploie 30 636 agents (dont 11 379 détiennent un compte épargne-temps pour un total de plus de 305 000 jours épargnés !). 

Alors que ses effectifs augmentaient depuis 30 ans au même rythme que diminuait le nombre d’agriculteurs, depuis ces dernières années ce ministère connaît des difficultés de recrutement au point qu’il est possible d’accéder à un poste d’agent technique sans passer de concours. 

C’est dire avec quelle compétence doivent être suivis les dossiers et ce que risque de devenir le niveau d’enseignement (pour le moment très honorable) dans les lycées agricoles.


Ceci étant posé, nos agriculteurs sont la cible de plusieurs organisations nuisibles : l’écologie dogmatique, le totalitarisme wokiste, le mondialisme et son factotum la commission de l’Union européenne.

La secte de l’écologie punitive, au nom de la défense de la planète et du bien-être animal veut la disparition de l’élevage.

 Les pets de vaches contribueraient à l’apocalypse planétaire et l’élevage qui conduit des bêtes à une mort certaine est inhumain. 

Curieusement, l’abattage rituel qui consiste à égorger un animal à vif avec une agonie de 20 minutes, ça n’intéresse pas les Sandrine Rousseau et autres Marine Tondelier.

Le totalitarisme wokiste, entre autres délires, veut carrément interdire la viande animale dans nos assiettes et nous faire ingurgiter des protéines de synthèse, agrémentées de farines d’insectes.

Plus grave encore, les mondialistes de Davos ont d’ores et déjà commencé leurs travaux de destruction. 

Leur objectif est clairement annoncé par Klaus Schwab, surnommé « le maître des maîtres du monde ».

 Il est président du WEF (Forum économique mondial de Davos) et créateur de la fondation « Young Global Leaders » (dont est issu Emmanuel Macron) qui formate les potentiels dirigeants d’États européens. 

C’est lui qui a récemment déclaré : « Pourquoi LES (nous, les gueux !) faire voter puisque nous connaissons à l’avance les résultats des élections ? ».

Dans ses différents ouvrages (« La quatrième révolution industrielle », « Le Grand Reset ») Klaus Schwab ne fait pas mystère de vouloir faire de l’Europe un vaste espace de consommateurs anonymes qui seront gavés de productions provenant d’ailleurs afin de mieux répartir la production mondiale vers les populations capables de la payer.

 Il se déclare ennemi de la propriété individuelle : « Vous ne posséderez plus rien et vous serez plus heureux comme ça ! » nous prédit-il.

Emmanuel Macron a d’ailleurs repris cet argument : « Il faut moins de propriétaires parce que la propriété entrave la mobilité. » (cf. programme présidentiel 2022).

Sans vouloir tomber dans le complotisme, on est tout de même obligé d’observer que ces dernières années la Commission européenne de Bruxelles a remporté quelques victoires, notamment :
– Destruction du cheptel bovin en Irlande,
– Contraindre les éleveurs hollandais à vendre leurs terres et leur cheptel. Ils sont nombreux à avoir cédé,
– Importation massive dans les pays de l’UE de volailles ukrainiennes et brésiliennes (les fameux poulets javellisés),
– Importation de miel ukrainien sous prétexte que nos abeilles disparaissent (monoculture, recours aux pesticides, changement d’affectation des terres en sont les causes contre lesquelles rien n’est fait),
– Importation d’agneaux de Nouvelle-Zélande,
– Importation d’ingrédients de boulangerie, pâtisserie ou biscuiterie, pâtes séchées de farine, d’amidon ou de fécule en feuilles, etc.

La technique employée par la Commission de Bruxelles consiste à asphyxier l’agriculteur sous des tonnes de procédures et de réglementations tatillonnes.

 En France, les fonctionnaires du ministère de l’Agriculture y ajoutent des suppléments.

Costume-cravate sobre, petites bottes neuves, meule de foin proprette et aréopage d’adorateurs de saint Gabriel, le tout scénarisé par McKinsey, le Premier ministre n’a cessé d’évoquer les 9 milliards de subvention de la PAC.

 Notons que la contribution de la France est 2 fois 1/2 supérieure à ce retour provenant de l’UE. Mais ce qui en ressort c’est que la paperasserie pour obtenir cette subvention est un tel casse-tête chinois que seuls les gros exploitants peuvent en bénéficier en faisant sous-traiter leurs dossiers par des prestataires de services.

Quant à Emmanuel Macron, souvent en voyage à l’étranger quand la colère gronde en France, il incarne à la perfection la déconnexion avec les réalités du terrain, voire le mépris de classe, de l’élite mondialiste à l’égard des populations attachées à leur terre, à leurs traditions, à leur héritage générationnel, au pays de leurs aïeux.

La colère des agriculteurs peut être comprise comme un sursaut, un réflexe de survie face aux attaques sournoises du système mondialiste.

 Nous assistons en quelque sorte à un combat à mort entre le paysan David et Goliath, le champion des gourous de Davos.

Puisse la fronde de David frapper juste et fort !

Par Jean-Yves LEANDRI

https://youtu.be/HRVoI5bNWrY?si=1fiaEhvPdwvq1T8q

 

[Tribune] 

Crise agricole : Attal largement condamné à l’impuissance

La crise qui secoue le monde agricole à travers une bonne partie de l’Union européenne a surpris les oligarchies nationales et bruxelloises.

 En France, le soutien massif de la population au mouvement traduit aussi le mécontentement qui traverse notre pays.

Que peut faire le Premier ministre ? Ne pas augmenter la taxe sur le gazole non routier. 

La République est endettée à hauteur de 3.088,2 millards d’euros, l’État recherche partout des recettes de poche.

 Mais les Français, qui sont le peuple le plus imposé de l’OCDE, n’en peuvent plus.

Appliquer la loi EGAlim sur l’équilibre entre fournisseurs et distributeurs, ce qui devrait être naturel, mais est présenté comme un exploit par Bruno Le Maire !

Réduire l’inflation réglementaire qui s’abat sur le monde agricole. 

Tout le monde connaît l’apostrophe de Georges Pompidou : « Mais arrêtez donc d’emmerder les Français ! Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays ! On en crève ! » C’était en 1966. 

Les choses n’ont fait qu’empirer. 

Et à la frénésie administrative française s’ajoute la frénésie européenne et la transposition « plaquée or ».

Demander aux agents de l’Office français de la biodiversité de ne pas arriver dans les exploitations comme en pays conquis, pistolet à la hanche, et de préférer la pédagogie à l’intimidation.

 

Politique climatique européenne

Mais l’essentiel du problème réside dans les politiques de l’Union européenne.

 La PAC est une politique commune partagée.

 Chaque État membre doit établir un plan stratégique national de la PAC, soumis à l’approbation de la Commission. 

Celui de la France compte 1.031 pages ! 

 Il doit contribuer « à l’atteinte des objectifs du Pacte vert et de la neutralité carbone », obsession de la Commission qui transforme la politique agricole en variable de la « politique climatique » européenne.

Mais il est une autre politique européenne, la politique commerciale et les accords internationaux. 

Elle est entre les mains de la Commission européenne qui, une fois le mandat donné par le Conseil européen, mène les négociations de façon exclusive. 

Et c’est peu dire que cette politique est marquée du sceau du libre-échange absolu et du mondialisme le plus déterminé. Elle pèse de façon déterminante sur notre agriculture.

La négociation de l’accord de libre échange avec le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) est très illustrative. M

algré les fortes réticences de certains États dont la France, un accord de principe a été annoncé par la Commission en juin 2019.

 En octobre 2022, Josep Borell, haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, s’est déclaré pleinement engagé en faveur de l’accord avec le Mercosur. 

En juillet dernier, une rencontre UE/CELAC (Communauté d'États latino-américains et caraïbes) donna lieu à la déclaration suivante de Mme von der Leyen : « Je suis tout à fait consciente… que d’ici quelques mois, nous pourrons conclure les négociations avec le Mercosur » (18 juillet 2023).

 Or, cet accord mettrait à mal toute l’agriculture européenne, notamment l’élevage, et nous ferait perdre plus encore notre indépendance alimentaire. 

Mais l’Allemagne y est très favorable, car elle souhaite pouvoir exporter ses voitures et ses machines en Amérique latine.

 La Commission européenne est obstinée.

 Elle travaille dans le temps long et s’appuie sur la logique institutionnelle du mandat de négociation donné en 1999.

Le point 7 du compte rendu de cette rencontre en donne l’esprit : « Nous soulignons la nécessité de renforcer le système multilatéral et de promouvoir une gouvernance mondiale qui soit plus efficace et plus inclusive.

 » Il y a belle lurette que l’Union européenne n’est plus qu’un « canton » du mondialisme.

La clef de la crise agricole se trouve à Bruxelles. 

Elle ne peut être résolue qui si toute la politique commerciale et climatique européenne est mise à plat. Macron, qui a passé la souveraineté française par pertes et profits, ne le veut ni le peut. 

Il pratiquera donc le double langage, le « en même temps ». 

Le temps est loin où le général de Gaulle, sur une question agricole, pratiquait la politique de la chaise vide et rappelait son représentant permanent auprès de la CEE (juin 1965 à janvier 1966).

En juin prochain, les élections européennes peuvent être l’occasion d’envoyer à Strasbourg des députés réellement attachés à la souveraineté française. 

Ne nous laissons pas abuser par les fossoyeurs de notre liberté ni par les opportunistes.

 
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Stéphane Buffetaut

Chroniqueur à BV, élu de Vendée, ancien député européen



Les peuples européens piétinent l’UE qui les ruine

30/01/2024 (2024-01-29)

Nicole Delépine

 


La Cour des comptes veut que les paysans détruisent tout leur cheptel !

Ce qui s’est passé aux Pays-Bas arrive chez nous. 

Ce sont les exigences de l’UE, afin de faciliter le fameux commerce international… 

Ne prenez plus l’avion ni la voiture, mais faites venir le lait, la viande, les céréales de Nouvelle-Zélande, d’Amérique du sud, de Thaïlande… 

Voilà la règle de Macron, la règle de der Leyen, la règle de Bill Gates qui rachète toutes les terres agricoles disponibles aux USA, histoire de nous interdire de survivre, de nous faire crever de faim mais de cultiver à prix d’or ce qu’il vendra aux privilégiés.

Excellente vidéo de Virginie Joron, à faire circuler.

 

Par Christine Tasin

https://resistancerepublicaine.com/2024/01/30/la-cour-des-comptes-veut-que-les-paysans-detruisent-tout-leur-cheptel/

 

Colère des agriculteurs: ils sèment un hectare sur la RN165

Lundi 29 janvier, une centaine d’agriculteurs s’est retrouvée sur le barrage de la RN165 à hauteur du Rouillen, près de Quimper, afin de préparer une action coup de poing. 

Les remorques de 80 tracteurs sont chargées de terre. 

L’ambition est de se rendre à Troyalac’h pour y semer une prairie permanente sur la RN165.

Crédit photo : DR

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BRUXELLES   : Quelques tracteurs se sont introduits à 50 mètres des institutions européennes et ne comptent pas en partir. 
Jeudi aura lieu un sommet européen et ils disent qu'ils auront du renfort
 


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@Sans_drap__
 
15 agriculteurs placés en GAV pour entrave à la circulation à proximité de Rungis. 
 
Tiens donc, comme c'est bizarre, il n'y a jamais eu aucune interpellation lors des nombreux blocages en province mais voilà que lorsque les agriculteurs s'approchent de Rungis, Dard Malin sort les crocs !
 

 
 TWITTER
 
URGENT Message de @beraudseba7258 aux 18 agriculteurs arrêtés à Rungis ou à ceux qui peuvent les approcher.
 Un avocat prêt à vous défendre mais il faut que ce soit vous qui en fassiez la demande.
 

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