mercredi 31 janvier 2024

DES MUSULMANS FRANÇAIS EN RUPTURE AVEC LA COMMUNAUTÉ NATIONALE !

 

Sondage IFOP : Des musulmans français en rupture avec la communauté nationale

La parution récente du sondage IFOP pour le JDD fait ressortir la fracture qui s’opère entre une partie de la communauté musulmane et le reste des Français.

 Portant sur « le regard des Français musulmans sur le conflit Israël/Hamas et les questions religieuses et républicaines », ce sondage rend compte du fossé qui se creuse, chaque jour un peu plus, entre deux France.

En ne prenant en compte que la question du rapport des musulmans aux autres religions, la situation est préoccupante. 

En effet, pour 26 % des interrogés, le mot « catholicisme » évoque quelque chose de négatif et 8 % d’entre eux ont de l’antipathie envers les catholiques. 

Pire : 17 % des sondés expriment de l’antipathie envers les Juifs (40 % parmi les artisans et commerçants) et 39 % estiment que le mot « judaïsme » a une connotation négative. 

Probable conséquence du conflit israélo-palestinien, un net rejet de la religion juive se fait sentir. 

En outre, 45 % des musulmans souhaitent une destruction à moyen/long terme de l’État hébreu et estiment que les attaques du 7 octobre constituent un acte de résistance du Hamas, pour qui 19 % des participants ont de la sympathie.

 Des résultats encore plus alarmants lorsqu’il s’agit de la jeunesse.

 

Une jeunesse musulmane en péril ?

Karl Liebknecht a raison : « La jeunesse est la flamme de la révolution. » 

 Une révolution islamique, cette fois-ci. 

À regarder les chiffres de près, la jeunesse française de confession musulmane semble bien plus radicale et tranchée que ses aînés. 

Toujours pour le JDD, l’IFOP révèle que 35 % des jeunes de 18 à 25 sont favorables à une application stricte ou partielle de la charia (23 % chez leurs aînés) et que 57 % d’entre eux ont de la sympathie pour les Frères musulmans. 

Une défiance envers la France et son mode de vie à laquelle sont déjà confrontés de nombreux professeurs.

Les résultats de ce sondage confirment ceux qui avait déjà été présentés par l’IFOP dans son enquête auprès des Français musulmans sur les questions de religion et de laïcité.

Ainsi, on constate que le phénomène de l’abaya concerne en grande partie des jeunes femmes de moins de 25 ans, avec 64 % qui déclarent en avoir déjà porté une (contre 27 % des plus de 50 ans). 

 Parmi ces jeunes femmes, 80 % affirment avoir porté une abaya pour se protéger des regards extérieurs. 

Une injonction à bas bruit qui fait mentir ceux qui évoquent la liberté de choix de ces femmes musulmanes. 

Enfin, le rapport de la jeunesse aux attentats est plus qu’édifiant. 

 Quand 16 % des lycéens ne condamnent pas totalement l’assassinat de Samuel Paty, 37 % de collégiens et lycéens adoptent la même attitude à l’égard du meurtre de Dominique Bernard.

 

Un tournant identitaire incontestable

De plus en plus, la pratique de l’islam devient une affirmation identitaire. 

Et, n'en déplaise aux détracteurs du fameux Choc des civilisations de Huntington, cette affirmation identitaire repose sur un principe de lutte. 

Ainsi, toujours selon le premier sondage évoqué plus haut, 36 % des musulmans de nationalité française émettent le souhait de voir l’islam devenir première religion de France (chez les jeunes, le chiffre est de 46 %).

 Parallèlement, 49 % des musulmans souhaitent la conversion des catholiques et 36 % de ceux-ci estiment qu’il faut transformer les églises désaffectées en lieux de prière musulmans. 

Mécanisme de défense ou rejet assumé d’un modèle « kouffar » ?

 Une chose est sûre : 78 % de l’ensemble des sondés jugent que la laïcité à la française est discriminatoire envers les musulmans. 

Nous sommes donc loin d’une forme d’identité heureuse capable de cohabiter pacifiquement dans un pays à la culture catholique millénaire.

 
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Par Julien Tellier

Etudiant en Master 2 d'Histoire politique contemporaine, journaliste stagiaire à la rédaction de BV
 
 
 


 
 
 

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