In memoriam : Grégoire Tingaud
Par Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia
C’est avec une peine immense que j’ai appris la mort de Grégoire Tingaud, samedi 20 janvier.
Il avait derrière lui 30 ans de combat politique et culturel. C’était un homme carré.
Il promenait un regard acide sur le monde et pratiquait
un humour froid, souvent couplé avec une tendance à l’autodérision.
Militant national, il savait à la fois coller des affiches et animer des
équipes d’élus comme directeur de cabinet du groupe FN, puis du groupe
MNR, au conseil régional d’Île-de-France, de 1995 à 2004.
Après une vie professionnelle bien remplie, il avait replongé dans la
politique en apportant son exigeante contribution aux équipes d’Éric
Zemmour.
Il avait aussi contribué à la Nouvelle Revue d’histoire (NRH) et s’était investi dans l’Institut Iliade.
M’exprimant ici sur Polémia, je voudrais rappeler le rôle déterminant qu’il a joué dans sa création.
En 2002, il avait imaginé un think tank sur internet.
Produire des textes d’un côté, en repérer d’autres pour les faire connaître sur un site dédié.
Rapidité, vélocité, viralité.
Cela peut paraître banal aujourd’hui mais c’était profondément innovant en 2002.
Une nouvelle méthode pour livrer une bataille du faible au fort.
Hommage du monde ancien (les agences de presse) au monde en devenir
(Internet et les réseaux sociaux), c’est une dépêche de l’AFP qui
annonça la création de Polémia le 2 décembre 2002 dans le but de fournir
« des armes de reconquête intellectuelle politique et morale » afin «
d’éveiller la conscience civilisationnelle ».
Le combat continue.
Mes plus affectueuses pensées vont à ses proches parents, son épouse et ses trois enfants qui poursuivront sa lignée.
Jean-Yves Le Gallou
23/01/2024
Françoise Monestier, sa collègue et camarade, livrera prochainement un portrait de Grégoire.
Grégoire, tu est parti trop tôt ! RIP Camarade !
lundi, 22 janvier 2024
Décès de Grégoire Dupont-Tingaud, militant de la cause nationale
C'est avec une très grande tristesse que nous apprenons le départ vers l'au-delà de Grégoire Dupont-Tingaud.
Grégoire avait 54 ans, il était, depuis sa jeunesse, un militant actif de la cause nationaliste.
Il participa avec enthousiasme à toutes les campagnes menées pour tenter de sauver notre nation et notre civilisation.
La dernière en date étant celle d'Eric Zemmour en 2022.
Il faut dire qu'il avait de qui tenir puisqu'il était le fils de notre Chère Claudine Dupont-Tingaud, elle-même infatigable et exemplaire combattante depuis le soulèvement Algérie française de 1961.
Toutes nos pensées affectueuses vont aujourd'hui vers Claudine, vers son épouse et ses enfants.
R H
11:14 Publié dans Nous avions un camarade...
Et aussi
Lu sur WIKIPÉDIA !
Grégoire Tingaud et Philippe Schleiter, les maîtres de l’ombre de Reconquête !
Deux amis marqués à l’extrême droite ont la main sur les législatives du parti d’Eric Zemmour : le premier, chargé du maillage territorial, et le second, responsable des investitures.
Un tandem incontournable et clivant en interne.
L’épopée Reconquête ! a son héros, nommé Zemmour. Mais dans l’ombre, un duo aussi muet que puissant anime le tout jeune appareil.
Le candidat d’extrême droite lui a maintes fois renvoyé la balle.
« Pour toutes les affaires du parti, il faut voir avec Tingaud et Schleiter », écrivait-il en avril par SMS à l’un de ses cadres régionaux.
Grégoire Tingaud est l’invisible responsable du maillage territorial ; Philippe Schleiter, le patron des investitures qui a vu défiler 1 400 CV.
Deux fonctions-clés qui consistent à sélectionner responsables locaux et candidats.
Tous deux, anciens mégrétistes et compagnons de route de Jean-Yves Le Gallou, l’idéologue de la Nouvelle Droite qui a cofondé le Club de l’Horloge, tiennent depuis neuf mois ces postes stratégiques grâce à Sarah Knafo, qu’ils avaient contactée en 2021, et s’en amusent.
« Une petite bande qui a mis la main sur ce pauvre parti, ça fait un roman d’espionnage ! », raille M. Tingaud.
Grégoire Dupont-Tingaud de son vrai nom, 52 ans, officier de réserve breton passé par Saint-Cyr, Sciences Po et Assas, est issu d’une famille qui militait à l’OAS pour le maintien de l’Algérie française, et dont plusieurs membres ont séjourné en prison.
Il est, lui, un entrepreneur bien inséré dans les milieux d’extrême droite.
Il a travaillé pour une société d’intelligence économique dirigée par Bruno Racouchot, ex-directeur du cabinet de Jean-Marie Le Pen qui honorait l’écrivain collaborationniste Saint-Loup, le responsable du journal de la division Charlemagne de la Waffen-SS.
Puis racheté une entreprise à François-Xavier Sidos, ancien mercenaire proche de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Mégret, petit-fils de François Sidos, fusillé à la Libération, et neveu de Pierre Sidos, fondateur du mouvement Jeune Nation.
Avec lui, Tingaud a créé une autre société. « On travaille avec les gens avec lesquels les connivences sont plus simples », précise le chef d’entreprise.
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