TRIBUNE LIBRE !
[PEOPLE]
Melania Trump, simple atout charme de Donald Trump ?
Femme trophée du président Trump ou icône de l’Amérique conservatrice ?
Qui est Melania Trump ?
Un documentaire prévu sur Amazon Prime en 2025 devrait apporter quelques réponses.
En attendant, l’ex-mannequin slovène, âgée de 54 ans, renvoie avant tout l’image élégante d’une épouse et d’une mère dans laquelle les Américaines conservatrices veulent s’identifier.
« Plus influente que simplement une femme objet »
Dans son documentaire « Melania Trump, cet obscur objet du pouvoir » diffusé sur Arte en 2020, la journaliste Laurence Haïm tente de percer le mystère de cette First Lady si silencieuse et « arme de séduction massive ».
Elle décrit le couple présidentiel comme un « couple traditionnel », c’est-à-dire une épouse sans doute plus influente auprès de Donald que certains voudraient le croire.
Pour Laurence Haïm, Melania est une femme forte qui, depuis sa jeunesse en ex-Yougoslavie, a acquis son indépendance par sa beauté : loin de « la ravissante idiote », elle serait plutôt « une ravissante et puissante influenceuse ».
D’ailleurs, sur RTL, on peut aussi écouter Stephanie Grisham, une ancienne porte-parole de la Maison-Blanche, expliquer qu’« elle est beaucoup plus intelligente, beaucoup plus importante, beaucoup plus influente que simplement une femme objet ».
Plus d’une fois, Melania Trump a démontré son indépendance, réfutant
ainsi toute accusation de femme soumise ou de simple outil de charme de
son mari : la main de Donald Trump repoussée en Israël en 2017, par exemple, ou bien encore sa prise de position en faveur de l’avortement dans son autobiographie Melania,
sortie en pleine campagne présidentielle.
Une stratégie politique ?
En tout cas, cette année, le couple Trump fête ses vingt ans de mariage.
Donald ne manque jamais une occasion de lui rendre hommage et lui « soumet certaines décisions,
[elle] qui partage son avis et son instinct », raconte, à 20 Minutes, Mary Jordan, journaliste au Washington Post.
Bien loin des #FreeMelania qui avaient fleuri, au lendemain de sa première investiture !
Racines européennes
Un attachement au mariage et à la famille parce qu’elle est catholique ?
Elle avait, d'ailleurs, profité d'un voyage diplomatique à Paris pour vénérer la couronne d'épines à Notre-Dame avec Brigitte Macron, en 2017.
En tout cas, c'est la première depuis Jackie Kennedy, avec laquelle elle partage aussi ses racines européennes et l'attention portée à la famille, comme elle le dit sur X.
« La maternité est le fondement de la famille américaine », explique la mère de Barron Trump.
Durant le premier mandat de son mari, Melania s'était en effet surtout consacrée à l'éducation de leur fils Barron, qu'elle avait protégé des affres de la vie publique.
Des tenues éloquentes
Mais mieux que les discours, ce sont les tenues de Melania qui sont les plus éloquentes : son tailleur bleu ciel à la première investiture de son mari en 2016 voulait évoquer l’âge d’or de l’Amérique de Kennedy ; son canotier d’hier, abondamment commenté lui aussi, montrerait, selon Le Point, qu’elle adopterait la même technique que Jackie : faire copier le chic parisien par des entreprises américaines pour respecter le slogan « The golden age of America begins right now ».
Si sa parole et sa présence sont déjà denrée rare, d’aucuns ont remarqué que Melania avait brillé par son absence, pendant la campagne de son mari.
Calcul électoral ?
L’élégante Melania à la rencontre de l’Amérique en crise juchée sur ses talons aiguille aurait été malvenue ?
Non, Melania a perdu sa mère, en janvier 2024, après une longue maladie.
Et d’ailleurs, Laurence Haïm a montré que les nombreuses supportrices et supporters Trumpistes apprécient son allure de princesse, même son visage parfois figé témoignerait de sa force tranquille, de son caractère indépendant et fier.
Au fond, Melania fait rêver…
Melania est-elle une icône féministe conservatrice ?
En tout cas, une femme libre, forte et fière, précieuse conseillère et soutien indéfectible de son mari, qui n’a jamais rien sacrifié de son élégance et de sa féminité.
Pas étonnant qu’elle n’ait pas besoin de parler, contrairement à une autre première dame forcée, elle, de prendre la défense de son époux.
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