mercredi 8 janvier 2025

LE COMMUNIQUÉ DE " PLACE D' ARMES " LA COMMUNAUTÉ MILITAIRE .......

 

Jean-Marie Le Pen, officier et gentleman


Tribun d’exception, toujours prêt pour la castagne qui « rajeunit », Le Pen est, avec de Gaulle et Mitterrand, l’un des trois seuls hommes politiques qui aient vraiment marqué le XXe siècle en France.

Les autres ? Des bateleurs, des combinards, des dragueurs de thé dansant ou, dans le meilleur des cas, des poètes mystiques égarés dans une arène sans pitié, car la politique, c’est la guerre.

La guerre, Le Pen l’avait d’abord faite en s’engageant comme lieutenant dans les parachutistes de la Légion. 

Il était parti en Indochine en 1954 mais était arrivé juste après la chute de Ðiện Biên Phủ.

 Il avait ensuite connu Suez, puis avait demandé et obtenu, alors qu’il était député, la permission de quitter l’Assemblée nationale pour aller combattre en Algérie.

Certains de nos députés le feraient probablement encore, mais ils ne constituent pas la majorité de l’espèce.

« Le seul candidat qui cotise à l'Entraide Para »

De l’armée, et singulièrement des paras, Le Pen avait gardé le goût de la bagarre et des phrases chocs flamboyantes, de la gueule et du cran. 

L’armée garda-t-elle un bon souvenir de lui ?  On ne sait.

 Lui, en revanche, aima son engagement militaire.

Il paraît qu’on entendit, un jour de 2002, un sous-officier d’un régiment des troupes aéroportées dire à ses troupes : « Votez pour le candidat que vous voulez, mais sachez qu’un seul d’entre eux cotise à l’Entraide Para ! »

 L’anecdote est certainement apocryphe, mais force est de constater qu’il y a sans doute peu d’hommes politiques à jour de cotisation, aujourd’hui.

Le Pen, officier et gentleman ? 

Aussi contre-intuitif que cela puisse paraître, pourquoi pas ? 

Éternel lieutenant outrancier et jouisseur, élégant en civil et sérieux à la baston, il quitte cette terre par surprise, au terme d’une vie de combats qu’il a commencée comme voltigeur et terminée comme sentinelle. 

Un adieu aux armes sans bruit pour un homme tonitruant.

En ancien militaire, Le Pen savait peut-être que les vrais moments de solennité se passent sans bruit, dans un air lourd comme de l’uranium qui fait taire jusqu’aux sourires.


Boulevard Voltaire (Arnaud Florac)

Cet article nous apparait refléter ce personnage de l'histoire de France, annonciateur des vérités qui dérangent. 

Pour "Place d'Armes" c'est surtout celui qui chérissait l'Armée et ses soldats d'élite.

Que Dieu te permette Jean Marie de rejoindre dans la mort ces légionnaires d'Indochine et d'Algérie tombés pour la France que tu as tant aimée.

 

 https://www.place-armes.fr

 

Lieutenant Jean-Marie Le Pen décoré de la Croix de la valeur militaire par le général Massu à Alger, mars 1957

 


 
 Hommage à Jean-Marie Le Pen : un soldat, un homme de vérité, un guide pour la Nation 
 
 I.  Le guerrier indomptable Jean-Marie Le Pen s’en est allé, et avec lui disparaît un pan entier de notre histoire nationale. 
Que l’on l’aime ou le haïsse, nul ne peut nier la trempe d’un combattant forgé dans le feu des batailles et le fracas des idéaux. 
 
Dès sa jeunesse, il avait ce goût du défi, cette flamme intérieure qui pousse les hommes à aller là où les autres reculent.
 
 Engagé en Indochine, il porta les couleurs de la France dans des terres lointaines, là où les forêts dévoraient les routes et où chaque pas était un pari sur la vie. 
 
En Algérie, il affronta des vents contraires, fidèle à cette idée d’un pays à la fois Empire et héritage. 
 
`Bagarreur dans l’âme, il connaissait les coups, les vrais, ceux des poings et des mots.
 
Il portait sur son visage les marques des affrontements, et dans son regard, la lueur d’un homme qui ne cède jamais. 
 
 Jean-Marie Le Pen était de cette race rare d’hommes qui préfèrent mourir debout que vivre à genoux.
 
 
 II. L’homme politique aux vérités tranchantes En politique, il incarnait une vertu devenue étrangère à beaucoup : le courage. 
Il ne mentait pas. Il ne mâchait pas ses mots.
 
 Que ses paroles soient appréciées ou honnis, elles portaient toujours le poids d’une vérité brute, non édulcorée par le conformisme ou la peur de déplaire.
 
 Lui qui a été vilipendé, calomnié, parfois réduit au silence par les censeurs de tout bord, n’a jamais courbé l’échine. 
 
Jean-Marie Le Pen affrontait le tumulte médiatique comme un marin affrontant une mer démontée : droit, ferme, regardant l’horizon. 
 
Avec des décennies d’avance, il avait tiré la sonnette d’alarme sur les dangers pesant sur notre Nation. 
 
L’immigration massive, la perte des repères, le naufrage de l’identité française : ses mises en garde, raillées hier, résonnent aujourd’hui comme des prophéties. 
 
 Il aura eu raison avant les autres.
 
 Mais le courage d’avoir raison seul est une épreuve que peu osent endurer.
 
 Lui l’a fait, jusqu’à son dernier souffle.
 
 III. Le flambeau du combat national Jean-Marie Le Pen a quitté cette terre, mais son combat demeure. 
 
Son œuvre politique, cristallisée dans ce Front National qu’il a porté à bout de bras, ne s’arrête pas avec lui. 
 
Il a semé une graine : celle de la défense de la France éternelle, contre vents et marées, contre l’indifférence des élites et la lâcheté ambiante. 
 
 Aujourd’hui, le Parti de la France reprend ce flambeau.
 
 Héritier naturel du Front National historique, il poursuit cette lutte ardente pour stopper l’invasion migratoire, pour rétablir l’ordre, pour défendre les valeurs qui font de notre pays une terre unique. 
 
 Jean-Marie Le Pen nous a montré le chemin.
 
 Celui d’un combat sans compromis, d’une fidélité sans faille à la Patrie. 
 
Que son exemple inspire chaque Français soucieux du redressement de notre nation. 
 
Que son souvenir guide ceux qui, comme lui, refusent de céder à l’abandon. 
 
 Et si, un jour, la France se relève, forte, fière, souveraine, alors l’Histoire saura rendre justice à celui qui, dans l’adversité, n’a jamais cessé de croire en elle. 
 
 Thomas Joly - Président du Parti de la France
 
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