dimanche 12 janvier 2025

INCENDIES EN CALIFORNIE ! CERTAINS PRISONNIERS VENUS EN AIDE AUX POMPIERS ! UNE LEÇON POUR LA FRANCE ???

REVUE DE PRESSE !

 

Incendies en Californie : un cocktail d’incompétence, d’idéologie et d’échec environnemental..aggravé par les conditions météorologiques

Les incendies qui ravagent actuellement la Californie, notamment dans les quartiers huppés de Pacific Palisades, ne se contentent pas de consumer des milliers d’hectares de terres et des centaines de bâtiments. 

Ils dévoilent aussi les carences criantes d’une gestion politique et environnementale incapable de prévenir ces désastres.

 Entre politiques démocrates mal avisées, priorités idéologiques et mauvaise gestion forestière, les feux de Californie ne doivent pas être réduits à un simple symptôme du changement climatique.

 

Le changement climatique : le bouc émissaire préféré

Chaque catastrophe naturelle devient immédiatement une occasion de pointer du doigt le changement climatique, présenté comme la cause ultime et incontestable. 

Pourtant, attribuer ces incendies au climat relève d’une simplification excessive. 

La Californie a toujours connu des feux de forêt, bien avant que l’industrialisation ne soit pointée du doigt. 

Les vents de Santa Ana, secs et violents, jouent un rôle clé dans la propagation des flammes, et cela depuis des siècles. 

Ces vents, capables de souffler à plus de 160 km/h, transportent des braises sur des kilomètres, créant un terrain idéal pour les flammes.

Malgré cela, médias et politiques démocrates insistent pour inscrire ces incendies dans la narrative climatique.

 

Cette stratégie, bien que politiquement payante, masque les vraies causes : une gestion forestière défaillante et des décisions environnementales contre-productives.

Une des causes principales des incendies réside dans l’accumulation de végétation sèche et dense, véritable combustible pour les feux.

 Les Amérindiens utilisaient autrefois des brûlages contrôlés pour prévenir les incendies catastrophiques en nettoyant les sous-bois. 

Aujourd’hui, cette pratique est largement abandonnée, notamment depuis que l’administration Biden a décidé, en 2024, de suspendre les brûlages dirigés en Californie sous prétexte d’écologie.

 

Résultat : les forêts californiennes n’ont pas été entretenues correctement.

 Les 27 brûlages prévus par la California Air Resources Board n’ont pas eu lieu, laissant un tapis de végétation sèche prêt à s’embraser.

 C’est un échec de gestion que certains, comme Donald Trump, avaient déjà dénoncé en son temps, accusant le gouverneur Gavin Newsom de ne pas remplir ses obligations.

 

Une gestion politisée et idéologique

Au-delà des questions environnementales, la gestion des pompiers californiens a également été politisée. 

L’attention portée aux initiatives de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) est devenue un sujet de débat brûlant.

 Elon Musk et d’autres figures conservatrices ont ouvertement critiqué ces priorités, accusant le département des pompiers de Los Angeles (LAFD) d’avoir détourné des ressources de la prévention des incendies pour les consacrer à des objectifs idéologiques.

 Il est vrai qu’aujourd’hui, le département fait face à un manque de personnel.

Kristin Crowley, première femme et première cheffe LGBTQ à diriger le LAFD, est devenue la cible principale de ces critiques.

 Si ses détracteurs exagèrent souvent ses priorités, il n’en reste pas moins que le débat sur la place des idéologies dans la gestion des urgences est légitime.

 Lorsqu’une organisation met autant d’énergie à promouvoir la diversité qu’à remplir ses missions fondamentales, des questions se posent sur ses priorités.

Pendant que les incendies ravagent la région, les habitants paient le prix des erreurs politiques. 

L’expansion urbaine dans des zones sujettes aux incendies, combinée à une gestion forestière négligente, aggrave la situation.

 Le manque de préparation est tel que même l’accès à l’eau a posé problème dans certains quartiers comme Pacific Palisades, où les hydrants se sont retrouvés à sec.

Ironiquement, ce sont souvent les bastions de la gauche progressiste, comme ces quartiers de Los Angeles, qui sont les plus touchés par ces désastres.

 Les habitants, frappés de plein fouet par ces incendies, se retrouvent abandonnés par une administration qui préfère se concentrer sur des objectifs idéologiques plutôt que sur des mesures pratiques comme la réouverture des routes forestières ou l’exploitation contrôlée des forêts.

 

Un problème de priorités, pas de climat

Les incendies californiens ne sont pas qu’une question de climat ou de vents, bien que les conditions météorologiques aggravent la situation : Ils révèlent une gestion défaillante, où des décisions idéologiques remplacent le pragmatisme. 

Plutôt que de pointer un doigt accusateur vers le changement climatique, il serait peut être temps de revenir à des politiques efficaces : entretien des forêts, brûlages contrôlés, et priorisation des missions essentielles des services publics.

 

En France, où les débats sur la gestion écologique et la diversité font aussi rage, cette situation doit servir d’avertissement. 

Négliger les vraies causes d’un problème au profit de slogans et de narratives idéologiques est une voie sans issue.

 Ce n’est qu’en prenant des décisions pragmatiques, fondées sur l’expérience et la raison, que l’on peut éviter des tragédies comme celles qui ravagent aujourd’hui la Californie.

 

Feux de forêt en Californie : les détenus au front, une leçon pour la France ?

En Californie, chaque année, des détenus prennent part à la lutte contre les incendies de forêt, un phénomène récurrent et dévastateur dans cet État américain.

 Cette pratique interroge : doit-on permettre, voire encourager, les prisonniers à contribuer activement au bien commun pour racheter leurs crimes ?

 Une question qui résonne particulièrement en France, où la majorité des détenus ne sont soumis à aucune obligation de travail ou de service à la communauté.

 

Des détenus en première ligne face aux flammes

Depuis 1915, la Californie mobilise ses détenus pour participer à des missions de lutte contre les incendies. 

Aujourd’hui, environ 900 prisonniers participent activement à cette tâche, aux côtés des 7 500 pompiers professionnels déployés face aux incendies historiques qui ravagent le sud de l’État.

 Encadrés dans des camps spécifiques, ces détenus volontaires reçoivent une formation avant d’être envoyés sur le terrain.

Leur travail consiste principalement à couper des lignes de feu et à retirer des matériaux inflammables pour ralentir la propagation des flammes. 

Ils perçoivent une rémunération symbolique allant de 5,80 à 10,24 dollars par jour, avec des primes supplémentaires en cas d’urgence. 

Si ces chiffres sont bien en deçà du salaire des pompiers professionnels, la Californie justifie ce programme par sa capacité à combler les lacunes en personnel lors de crises majeures, tout en offrant une forme de réhabilitation aux prisonniers.

Aux États-Unis, le 13e amendement de la Constitution permet effectivement le travail forcé en prison comme punition pour un crime. 

Bien que le programme soit présenté comme volontaire, des organisations de défense des droits des prisonniers questionnent cette « volonté » dans un cadre où refuser peut entraîner des sanctions indirectes, comme la perte d’avantages ou de remises de peine.

À cela s’ajoute le risque accru pour ces détenus. 

Une enquête de Time a révélé que les prisonniers pompiers sont quatre fois plus exposés aux blessures graves et huit fois plus susceptibles de subir des effets nocifs liés à l’inhalation de fumées que leurs homologues professionnels.

 

Et en France ? Un système bien différent

En France, la situation carcérale est diamétralement opposée. 

Les détenus ne sont pas soumis à une obligation de travail et les tâches proposées en prison, souvent limitées à des ateliers ou des services internes, concernent une minorité d’entre eux. 

Alors que le système pénitentiaire français est régulièrement critiqué pour son manque de réhabilitation et son coût élevé, l’idée d’impliquer les prisonniers dans des actions concrètes pour la société reste largement taboue.

Cette différence de philosophie soulève une question fondamentale : les détenus ne devraient-ils pas être davantage impliqués dans des missions d’intérêt général, comme en Californie ?

 La lutte contre les incendies, le nettoyage des espaces publics ou encore des travaux d’intérêt écologique pourraient non seulement leur offrir une réinsertion plus constructive, mais aussi renforcer le lien avec la société qu’ils ont transgressée.

Engager les détenus dans des missions comme celles des pompiers californiens repose sur une idée forte : permettre à ceux qui ont enfreint la loi de contribuer au bien commun. 

 Cette philosophie pourrait s’avérer bénéfique, tant pour les détenus que pour la société. 

D’un côté, les prisonniers apprennent de nouvelles compétences, retrouvent une forme de dignité et construisent un avenir possible après leur peine. 

De l’autre, la communauté bénéficie d’une main-d’œuvre pour des missions d’intérêt public souvent délaissées faute de moyens.

 

Certes, un tel modèle nécessiterait des adaptations pour éviter tout risque d’exploitation ou d’abus, mais ne serait-il pas plus juste que les prisonniers puissent « payer leur dette » autrement qu’en restant inactifs derrière les barreaux ?

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