dimanche 12 janvier 2025

WOKISME : L' AMINISTRATION POLICIÈRE GANGRÉNÉE DE L' INTÉRIEUR !

© (Photo by PASCAL GEORGE and MICHEL GANGNE / AFP)

Quand le wokisme s’invite dans les sujets des concours d’officier de police

POLICIERS

Le dernier concours de recrutement d’officiers de police se compose notamment, comme les précédents (et comme beaucoup de concours de la fonction publique), d’une épreuve de « résolution de cas pratique », destinée à évaluer à la fois les capacités de réflexion, les qualités rédactionnelles et l’esprit de synthèse des candidats. 

Dans le concret mais pas trop, beaucoup de points accordés à la forme, une mise en situation en tant que subordonné (forcément !) d’un chef qu’il faut convaincre : tout cela est très français.

Bref, cette année comme toutes les autres, les candidats qui voulaient devenir officiers de police auraient pu s’attendre à quelque chose de plutôt convenu.

 C’est peut-être même cela qu’ils avaient potassé. 

Mais c’était sans compter sur l’infiltration des idées à la mode, que l’on peut appeler progressistes ou woke, au sein de l’administration publique.

 Sur Europe 1, qui s’est intéressée au sujet, un commissaire en retraite constate : « J'ai vu ce lobby s'implanter depuis l'élection de François Hollande.

 Il contrôle aujourd'hui des pans entiers de la police. »

Ce lobby ? Mais quel lobby ?

Eh bien, il semble que ce soit le lobby LGBTQIA+ (etc.), puisque c’est bien de cela (et pas du maintien de l’ordre public) qu’il est question, dans l’épreuve de résolution de cas pratique proposée cette année. 

Le candidat y jouait le rôle d'un lieutenant de police affecté dans un état-major local, à qui le directeur départemental de la police nationale demandait une note sur la lutte contre la haine anti-LGBT, assortie de pistes d’évolution concrètes. 

`Voilà. Vous avez quatre heures.

Bien que les agressions contre la communauté aux multiples consonnes aient augmenté de 13 %, elles ne constituent que 0,1 % des actes délictueux et criminels en général (4.560 crimes et délits envers les personnes LGBT, sur 3.515.721 crimes et délits en tout genre commis en 2023 en France), et il y a fort à parier, statistiquement, que les candidats au concours souhaitent prioritairement mettre un terme aux 99,9 % d’autres sources de désordre social et qu'ils prennent les crimes et délits comme ils se présentent.

 Eh oui, la haine contre les minorités est sans doute un sujet terriblement angoissant, mais on peut tout de même reconnaître, au risque de passer pour un salaud sans cœur, que les milliards du narcotrafic, les viols, les vols, les agressions sauvages, la barbarie des mineurs, la hausse de la violence gratuite, sont un sujet de préoccupation statistiquement un tout petit peu plus mainstream que la lutte contre les LGBTphobies.

Interrogé par Europe 1, un policier n’a pas mâché ses mots : « On est écœurés. On a l'impression que la priorité est donnée à la lutte contre les atteintes aux minorités au détriment de la lutte contre les trafics qui gênent une majorité. »

 Eh oui, mon vieux. Une impression, seulement ?

 C’est exactement ce qui se passe, et vous, les flics, qui êtes venus à ce métier pour des raisons admirables, vous êtes le bras armé de ces choix politiques... 

Et pour le reste, attendons de voir quel mouvement Trump, Musk, Poutine, Milei, Meloni, Orbán et tous les autres imprimeront à la marche du monde.

 Le goût de nos politiques pour la reptation devant les idéologies dominantes est susceptible d’inverser la donne… 

Picture of Arnaud Florac
Par Arnaud Florac
 
Chroniqueur à BV    https://www.bvoltaire.fr/

INFO EUROPE 1 - 

Wokisme : la police fait plancher les futurs officiers sur la haine anti-LGBT

William Molinié - Mis à jour le

L'administration policière s'est-elle fait gangréner de l'intérieur par l'esprit wokiste ? 

Il faut dire que les candidats au dernier concours d'officiers se sont vus imposer une réflexion sur la lutte contre la haine anti-LGBT. 

Le choix du sujet à cette épreuve a agacé un certain nombre de policiers, qui y voient une inversion des priorités en matière de sécurité publique.

L'épreuve est intitulée "Résolution de cas pratique", coefficient 4. 

Le candidat est invité à se mettre dans la peau d'un lieutenant de police affecté dans un état-major local. 

Le directeur départemental de la police nationale lui demande alors d'écrire une note sur la thématique de la haine anti-LGBT et de trouver des pistes d'amélioration à mettre en œuvre localement. 

 

"J'ai vu ce lobby s'implanter depuis l'élection de François Hollande"

Les candidats ont quatre heures. "On est écœurés... 

On a l'impression que la priorité est donnée à la lutte contre les atteintes aux minorités... au détriment de la lutte contre les trafics qui gênent une majorité", s'indigne un enquêteur. 

Si les crimes et délits anti-LGBT ont augmenté de 13% en 2023, ils ne représentent que 0,1% de la délinquance enregistrée par les forces de l'ordre. 

 

Une goutte d'eau, mais qui semble avoir retenu l'attention des organisateurs de l'examen. 

"La police n'échappe pas, elle non plus, au wokisme", regrette un policier. "J'ai vu ce lobby s'implanter depuis l'élection de François Hollande

Il contrôle aujourd'hui des pans entiers de la police", poursuit un commissaire à la retraite. 


En particulier dans les arcanes de la formation et des concours, porte d'entrée stratégique pour écrémer les profils déplaisants. 

 
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