mardi 14 janvier 2025

JEAN -MARIE LE PEN ET LA VÉRITABLE HISTOIRE DU " DÉTAIL " ! ( CAMILLE GALIC )



 

Le Menhir : un hommage numérique à Jean-Marie Le Pen

L’annonce du décès de Jean-Marie Le Pen a marqué un tournant dans la mémoire collective et dans l’histoire du débat politique français. 

Peu de temps après, un site hommage intitulé Le Menhir a vu le jour, suscitant autant de curiosité que de débats.

 Créé par des admirateurs désireux de rendre justice à un personnage souvent caricaturé, ce site se donne pour mission de retracer l’œuvre, les combats et les convictions de Jean-Marie Le Pen.

Nous avons rencontré les fondateurs de Le Menhir pour discuter des motivations derrière leur initiative, de l’accueil qu’a reçu leur projet, et de la manière dont ils espèrent contribuer à préserver l’héritage d’un homme qui a marqué l’histoire politique de la France.

 

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer pourquoi et comment l’idée du site Le Menhir est née ?

Rendre hommage à un pilier de la politique français qui a libéré la politique et les esprits sur énormément de sujets et qui sont aujourd’hui plus que jamais d’actualité, immigration, insécurité, dette, chômage, démographie, Jean-Marie Le Pen s’est rarement trompé sur ses prédictions.

 

Breizh-info.com : Pourquoi avoir choisi de lancer le site précisément le jour de la mort de Jean-Marie Le Pen ? Était-ce planifié ou une réaction spontanée ?

Oui il était évident qu’un déferlement de haine et de moquerie accompagnerait le jour de son trépas, nous avons voulu montrer le vrai visage de Le Pen, loin des carricatures ridicules et du terrorisme intellectuel de gauche qui s’est servis de ce personnage intraitable pour alimenter des fantasme sur le patriotisme, le conservatisme

 

Breizh-info.com : Pourquoi avoir choisi « Le Menhir » comme nom pour ce site hommage ? Que symbolise-t-il selon vous ?

C’est un surnom qui lui va parfaitement bien. 

C’est un celte, un breton, il a une carrure impressionnante, que les amateurs de salle de sport envient. 

On voit sur certaines photos de planches à voile la largeur de son dos est clairement celle d’une armoire à glace, digne d’un Menhir.

 

Breizh-info.com : Certains considèrent Jean-Marie Le Pen comme une figure controversée. Pourquoi pensez-vous qu’il mérite un tel hommage ?

Les dérapages de Jean-Marie ont choqué c’est normal, mais ils sont devenus un prétexte pour ressasser des saillis qui sont souvent tirées de lieur contextes, mais surtout pour ne jamais rentrer dans le fond des sujets ou les idées de Le Pen qui mettaient en difficultés ses:adversaires, soit les mettant devant leur contradictions, soit devant leur échecs.

Le Pen a été dans l’opposition politique toute sa carrière. De 1958 à 2015,

 

Breizh-info.com : Quel a été l’accueil du site depuis son lancement ? Recevez-vous des critiques, des encouragements, ou les deux ?

Des messages de remerciement des admirateurs de Le Pen qui ont été touchés qui nous remercient pour nos contenus, et évidemment des gauchistes dégoutés de voir nos contenus fleurir car ils refusent de voir autre chose que les caricatures médiatiques, car il y a derrière la figure du diable, une personne d’une grande complexité.

Breizh-info.com : Redoutez-vous que ce site puisse susciter des polémiques ou des accusations d’apologie ?

Nous les assumerons avec grand plaisir. Son parti est le premier parti de France, ses idées sont suivis par des dizaines de millions de personne. 

Ce sont des idées saines, de bon sens, la nation, le peuple, la liberté, la famille etc. Elles sont partagées par la quasi totalité des peuples encore debout dans le monde, qui n’ont pas été lessivés par les idéologies.

 

Breizh-info.com : À qui s’adresse principalement ce site ? Les sympathisants, les curieux, ou un public plus large ?

Oui, les 3. Nous sommes là pour informer, pour fournir les informations justes et montrer qui était Jean-Marie Le Pen dans sa réalité. 

Oui c’est plutôt favorable, mais une fois un personnage politique mort, c’est aussi le moment d’abaisser sa garde et sa méfiance et d’accepter d’être curieux.

 Même les gens qui détestent Le Pen apprécieront tout ce que nous fournissent comme anecdotes et pépites sur sa longue vie.

 

Breizh-info.com : Selon vous, quel est l’héritage politique le plus marquant de Jean-Marie Le Pen ?

Sa ténacité, sa combativité et son courage. Il a mené des combats parfois perdus d’avance, mais toujours avec une détermination exemplaire.

 C’est une leçon de persévérance qui mérite d’être mise en avant.

 

Breizh-info.com : Quelle place accordez-vous à l’évolution de sa ligne politique par rapport à celle de ses successeurs au sein du FN/RN ?

Nous évitons les commentaires politiques sur les évolutions actuelles. 

Cela dit, nous avons noté et apprécié les hommages des membres du RN après son décès.

 

Breizh-info.com : Si Jean-Marie Le Pen pouvait lire le site, quel message souhaiteriez-vous qu’il retienne ?

Merci monsieur Le Pen, voici ce qui restera. 

Voici ce que l’Histoire retiendra, votre œuvre, votre parcours, votre immense courage, votre immense talent. Merci et encore merci.

 

Breizh-info.com : Au-delà de l’hommage, que représente Jean-Marie Le Pen pour vous, personnellement ?

La figure du Français comme notre pays en produisait. Éduqué et cultivé bien que d’extraction très modeste, car les Français riches ou pauvres recevaient ces “savoir-être”. 

Ce Français qui sait être soldat mais qui sait être aussi joyeux, qui chante et qui danse, qui
ne se laisse jamais abattre. 

Qui est ouvert et accessible : Jean-Marie Le Pen était incroyablement ouvert sur les autres, dans toutes leur différences, il suffit de le voir aux cotés d’un harkis, des autochtones algériens pendant la guerre, d’une femme d’Etat philippine Cori Aquino, du Pape Jean-Paul II, d’un travailleur immigré à Rungis et tant d’autres situations qui montrent que le personnage était avant tout extrêmement attachant et sympathique.

Propos recueillis par YV
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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  • Le "chien de tête qui flaire la crevasse où court l’attelage" s'en est allé mais son combat continue !

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    Didier Lecerf, rédacteur en chef de Synthèse nationale

    "Panpan" – comme le surnomment affectueusement tous ceux qui, à un moment ou à un autre, l’ont accompagné dans son combat politique pour la France – vient de rejoindre son saint patron, Jean le Baptiste, son fidèle second des années 1980, Jean-Pierre Stirbois, et la longue procession de ses soutiens aujourd’hui disparus, tel Roger Holeindre.

    Les centaines de milliers de patriotes, de nationaux, de nationalistes qui se sont engagés à ses côtés, au cours des cinquante dernières années, ont aujourd’hui le cœur lourd mais l’esprit léger. 

    En des temps fondés sur le mensonge et soumis aux diktats de la bien-pensance, ils ont su, en effet, avec Jean-Marie Le Pen et "son" front national, voir ce qu’il fallait voir et dire ce qu’il fallait dire, malgré les insultes, les menaces, voire les violences de leurs adversaires ameutés derrière la gauche et l’extrême gauche.

    Aujourd’hui, parmi ces derniers, certains, face à la mort d’un homme qu’ils ont combattu, font preuve de respect et de dignité : qu’ils en soient remerciés ; mais d’autres se bousculent, sur les réseaux sociaux, pour cracher sur sa dépouille. 

    Ruffin ruffine, Boyard bayardise, l’Humanité éructe… Rien de nouveau sous le pâle soleil d’hiver. 

    C’est ce qui distingue les hommes des hominicules. Les premiers savent s’incliner devant le trépas d’un de leur semblable et la douleur de ceux qui l’ont aimé. Les seconds se vautrent dans la boite à ordures où ils pataugent à leur aise.

    Mais après tout, qu’importe ! Qu’ils bavent et rebavent !

     Il n’en restera que des taches sur le devant de leur chemise… 

    De toute façon, l’histoire a déjà tranché. Jean-Marie Le Pen et tous ceux qui l’ont précédé, accompagné, soutenu dans ce long combat pour la patrie n’ont eu qu’un seul tort : avoir raison avant tout le monde.

    Comme l’a écrit le "Président" en conclusion du premier tome de ses mémoires : « Si j’ai eu un sens, c’est de crier la vérité à temps et à contre-temps, (c’est) d’être la voix qui refuse le mensonge, la voix qui réconforte et redresse le peuple des malades, des humiliés, des offensés.

     La politique après tout, ce n’était peut-être pas absolument mon truc. 

    J’étais plutôt, comment dire ? Une vigie, une sentinelle, un lanceur d’alerte, un chien de tête qui flaire la crevasse où court l’attelage, un emmerdeur, un prophète ? 

    Une voix qui crie dans le désert jusqu’à ce qu’il se remplisse ».

    Aujourd’hui, grâce au Menhir et à tous ceux qui furent ses cadres et ses militants, le désert n’est plus désert, il est même bien rempli. 

    Jean-Marie, tu peux reposer en paix, les emmerdeurs, les chiens qui flairent la crevasse où court l'attelage, les empêcheurs de tripatouiller en rond, les botteurs de fourmilières sont de plus en plus nombreux.

     Grâce à eux et par eux, ton combat continue.

     Il se poursuivra jusqu’à la victoire !

    17:23 Publié dans Didier Lecerf, Jean-Marie Le Pen

     

    Jean-Marie Le Pen et la véritable histoire du « détail »

    Jean-Marie Le Pen et la véritable histoire du « détail »

    par

    9 janvier 2025 | Politique, Société

     Alors que Jean-Marie Le Pen a posé quarante ans avant tout le monde les grands problèmes (immigration, islamisation, endettement, perte de souveraineté) qui accablent la France, ses ennemis crachent sur sa tombe en sortant une phrase de son contexte. 

    Or, contrairement à ce que l’opinion croit, ce n’est pas le présumé antisémitisme de Le Pen qui explique sa diabolisation. 

    Sa diabolisation est liée à l’interdit qu’il a voulu faire sauter sur l’immigration. 

    La preuve ? Dire comme les médias le répètent en boucle que l’affaire du « détail » est à l’origine du cordon sanitaire contre le FN et Jean-Marie Le Pen est une falsification de l’histoire. 

    C’est contraire à la chronologie.

     La diabolisation du FN commence dès 1984 et Chirac refuse toute alliance avec le FN en janvier 1986. 

    L’affaire du « détail » qui ne survient qu’en octobre 1987 est juste instrumentalisée pour en rajouter une couche. 

    Une couche de diabolisation au demeurant insuffisante puisqu’en 1990, le pouvoir socialiste lancera une vaste campagne de diffamation du FN à l’occasion de la profanation du cimetière juif de Carpentras. 

    Comme d’habitude, les médias de grand chemin mentent et les petits esprits les croient. 

    Polémia remet les pendules à l’heure en rappelant factuellement, dans cet article de Camille Galic, les circonstances et la chronologie de l’affaire dite « du détail ».

    Polémia


    Pour un hommage solennel à Jean-Marie Le Pen aux Invalides

    Des promesses et une phrase

    On l’a ressassé jusqu’à sa mort, et certains le reprochent encore à sa fille, qui n’avait pas vingt ans à l’époque, mais combien savent, ou se rappellent, comment et par qui fut ourdi le piège du « détail » ?

    Le dimanche 13 septembre 1987, Jean-Marie Le Pen est un chef de parti heureux.

     Il a envoyé à la Chambre trente-cinq députés Rassemblement national/Front national dont certains, particulièrement brillants comme les deux Bruno (Gollnisch et Mégret), l’avocat Georges-Paul Wagner ou le légendaire Roger Holeindre dit Popeye, se font remarquer par leur esprit de répartie, leur éloquence et leurs pertinentes propositions de loi ; l’élection présidentielle à venir semble ainsi pleine de promesses. 

    C’est donc en toute sérénité qu’il comparaît devant le Grand-Jury RTL-Le Monde.

     Où, interrogé non pas sur la Shoah en général mais sur le sujet spécifique de l’utilisation des chambres à gaz homicides, il répond textuellement : «

     Je me pose un certain nombre de questions. Je ne dis pas que les chambres à gaz n’ont pas existé.

     Je n’ai pas pu moi-même en voir. Je n’ai pas étudié spécialement la question.

     Mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire la Seconde Guerre mondiale » — qui a fait plus de 40 millions de morts.

    Le diable de la République

    L’émission continue, avec un taux d’audience explosif. 

    Les journaux télévisés du soir sont plutôt flatteurs, comme la presse du lendemain, Le Monde compris. 

    Et puis, le mardi matin, avec 36 heures de retard, l’offensive commence, aussitôt relayée par tous les médias trop heureux de se payer le « révisionniste » (le mot  « négationniste » n’avait pas encore été inventé à l’époque).

     Elle est lancée, dans Libération, par Claude Malhuret. 

    Cet ancien président de Médecins sans frontières dont Jacques Chirac, alors Premier ministre, a fait son secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme, est le porte-flingue de François Léotard qui, s’ennuyant au ministère de la Culture, a pour ambition suprême d’entrer à Matignon quand Chirac, lui, aura conquis l’Elysée.

     Une ambition à laquelle fait obstacle la popularité croissante de Le Pen, qui pourrait bien arriver deuxième à la présidentielle d’avril 1988, torpillant ainsi les chances du maire de Paris.

    La machination va parfaitement fonctionner. Donnant lieu à un buzz (comme on ne disait pas alors) extravagant, la phrase fatidique va faire du président du Front national le « diable de la République », ce qui ne lui aliènera d’ailleurs pas l’estime et l’amitié de Teddy Kolleck, maire de Jérusalem, ou de Robert Hemmerdinger, descendant du capitaine Dreyfus, cousin de Laurent Fabius, ancien résistant, commandeur de la Légion d’Honneur et fondateur du Cercle national des Français juifs, qui restera jusqu’en 1998 un élu du Front.

    Au demeurant, qu’on ne s’y trompe pas : le « détail » ne fut qu’un prétexte. 

    Comme devait le dire plus tard Bruno Gollnisch : « Si cette phrase de Le Pen n’avait pas été là, on nous aurait inventé autre chose. La preuve, il y a eu ensuite l’histoire de Carpentras. » 

    Laquelle donna lieu à une manifestation monstre à La République, où l’on vit Chirac, Léotard et Malhuret au coude-à-coude avec Mitterrand, Jospin, Fabius et l’affreux Pierre Joxe, cependant qu’était pendu en effigie Jean-Marie Le Pen… qui devait prendre sa revanche en 2002.

    Au fait, qu’est devenu le bon docteur Malhuret ? 

    Député de l’Allier puis maire de Vichy, il est aujourd’hui sénateur, ayant quitté Les Républicains pour constituer le groupe « Les Constructifs » (sic) tout dévoué à Macron.

     On ne se refait pas.

    Quant à François Léotard auquel le crime devait profiter, ministre de la Culture (de 1986 à 1988) où il se distingua par une aide exceptionnelle de trois millions de francs à SOS Racisme et son indifférence à tout ce qui était culturel, puis ministre de la Défense (de 1993 à 1995) bien qu’il n’eût jamais vu une arme auparavant puisqu’il avait réussi à se faire réformer, il s’est éteint le 25 avril 2023, âgé de 81 ans et oublié depuis des lustres.

    Par Camille Galic
    09/01/2025

    Crédit photo : Blandine Le Cain [CC BY 2.0]

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