lundi 27 janvier 2025

CINÉMA ET WOKISME ! " TOUTES POUR UNE " ! UNE DAUBE WOKISTE , L' IMMENSE NAVET ..........

 TRIBUNE LIBRE !

[CINÉMA]

Toutes pour une : le naufrage woke d’un cinéma français en déroute

Dumas doit se retourner dans sa tombe. 

Avec Toutes pour une, le chef-d’œuvre Les Trois Mousquetaires est défiguré par un remake caricatural où le féminisme militant et le multiculturalisme obsessionnel remplacent le panache et où la propagande woke écrase l’art du récit. 

Ce film, qui se voulait une relecture moderne, n’est finalement qu’une parodie lourdingue, financée à coups de millions d’euros d’argent public, sans aucun respect pour l’histoire, la littérature, la crédibilité ou même le public.

Un massacre idéologique

Que reste-t-il de l’œuvre de Dumas dans Toutes pour une ? Pas grand-chose. 

Exit les Athos, Porthos, Aramis et d’Artagnan, figures iconiques de la littérature française. 

À la place, trois femmes, incarnées par Oulaya Amamra, Sabrina Ouazani et Déborah Lukumuena, censées représenter une modernité triomphante mais dont les performances oscillent entre le cabotinage et la farce.

 Dans cette version alternative, les mousquetaires doivent se déguiser en hommes pour pouvoir « exister » et, bien sûr, chaque dialogue est l’occasion d’un prêche sur l’oppression patriarcale.

Loin de proposer une véritable réflexion sur l’identité ou la place des femmes dans l’Histoire, Toutes pour une fait du militantisme de bas étage.

 On est bien loin de ces films américains notamment qui parviennent à mettre en avant des héroïnes fortes et crédibles.

 Ici, c’est la caricature absolue : des personnages qui gesticulent, des dialogues dignes d’un tract de syndicat étudiant et un univers historique piétiné sans la moindre considération pour la cohérence.

Un échec artistique absolu

À défaut d’être une réussite idéologique, ce film aurait pu être sauvé par sa mise en scène ou son scénario. 

Malheureusement, Toutes pour une se noie aussi dans la médiocrité cinématographique. 

La réalisation est confuse, la photographie affreuse, et les scènes d’action, ponctuées de musiques pop anachroniques, sont dignes d’une mauvaise publicité pour shampoing.

Là où le brillant Les Trois Mousquetaires avaient su respecter l’esprit du roman tout en modernisant la mise en scène avec panache, Houda Benyamina s’embourbe dans un délire sans queue ni tête, mélangeant maladroitement féminisme de comptoir (de banlieue ?) et esthétique pseudo-western spaghetti.

Mais au-delà du désastre artistique, c’est bien le scandale financier qui choque. 

Le film a bénéficié d’un financement public de près de 5 millions d’euros (CNC, régions, fonds européens…), alors même que le cinéma français peine à attirer le public.

 Alors que des productions comme Le Comte de Monte-Cristo cartonnent grâce à leur qualité narrative et visuelle, Toutes pour une s’impose comme un symbole du clientélisme culturel et du gaspillage d’argent public.

Le résultat ? Une salle vide. Moins de 10 000 entrées en cinq jours, un désastre absolu qui aurait dû alerter les financeurs. 

Pourtant, ce cinéma de propagande, sans spectateurs mais richement subventionné, continue de prospérer sur le dos des contribuables.

Face à cette débâcle, Allociné a tenté un sauvetage en urgence en supprimant les notes spectateurs, invoquant des « manipulations » sur les réseaux sociaux. 

Autrement dit, puisque le public ne veut pas de ce film, on préfère le censurer plutôt que d’admettre son échec.

 Une réaction digne des régimes soviétiques, qui en dit long sur la mainmise idéologique sur le cinéma français.

Mais le message est clair : les Français ne veulent plus financer des films conçus comme des prêches politiques. 

Ils plébiscitent des œuvres qui racontent de vraies histoires, qui respectent les grands récits et les spectateurs.

Toutes pour une est bien plus qu’un simple navet : c’est le symptôme d’un cinéma français en pleine crise, incapable de proposer des œuvres populaires et préférant s’abandonner au dogmatisme gauchiste. 

Pendant que le public se tourne vers des productions ambitieuses et respectueuses de leur héritage, une minorité subventionnée continue de recycler des idées moribondes sous prétexte de modernité.

L’échec de Toutes pour une est une bonne nouvelle. 

C’est la preuve que, malgré les tentatives d’endoctrinement et le gaspillage d’argent public, les spectateurs ne sont pas dupes.

 Reste à espérer que les financeurs publics finiront eux aussi par comprendre que le cinéma n’est pas une officine militante, mais un art au service du beau, du vrai et du grand. 

Sinon, les Français seront un jour réellement amenés à réfléchir sur le bien fondé de continuer fiancièrement à « contribuer à la solidarité nationale » .

YV

 
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 ET AUSSI

Toutes pour une, un gros navet à la sauce woke

Capture d'écran bande annonce
Capture d'écran bande annonce

Il y a, dans le métier de journaliste, de grands moments de solitude.

 Devoir, par conscience professionnelle, subir la projection d’un navet en est un, et pas seulement parce qu’il n’y a dans la salle que trois vieilles dames venues manger leur yaourt au chaud.

Sarah-Louise Guille nous avait prévenus

Elle disait vrai : Toutes pour une, le film de Houda Benyamina, est une daube wokiste qui méritera de figurer dans les annales du genre.

Quand on n’a pas assez d’imagination pour créer son œuvre, on recycle celle des autres. 

C’est ce qu’a fait la réalisatrice en parodiant Les Trois Mousquetaires

Revisiter Alexandre Dumas est à la mode, mais le talent n’est pas toujours au rendez-vous.

Le scénario est simple : Sara, jeune « morisque », est sortie de sa cage par trois mousquetaires chargées de protéger la reine Anne d’Autriche, poursuivie par l’affreux Richelieu. 

Elles s’appellent Athos, Portau et Aramitz, respectivement incarnées par Sabrina Ouazani, Déborah Lukumuena et Daphané Patakia ; elles sont rejointes par Oulaya Amamra, la dénommée Sara devenue d’Artagnan.

 

Néo-féminisme pour les nuls

Certes, il est évident que Houda Benyamina n’a pas cherché la vraisemblance, encore moins la vérité historique. 

On comprend d’emblée que ce n’est pas son propos. 

Oscillant en permanence entre mauvais western spaghetti et Zorro chez les wokistes, son film n’est qu’une mauvaise pochade militante. 

Au cas où le spectateur naïf tenterait néanmoins un effort pour s’y intéresser, il en est aussitôt détourné par la musique soûlante (des chansons pop américaines !) qui ponctue chaque scène de bagarre.

 Des scènes nombreuses destinées à masquer le vide de l’intrigue, scènes où les hommes sont évidemment tournés en ridicule, pauvres petites choses qui ne résistent pas à la force herculéenne d’un Portau « racisé ».

La censure du temps interdit en effet de s’étendre sur l’emploi caricatural qui est fait ici de l’actrice fétiche d’Houda Benyamina, la Noire Déborah Lukumuena. 

Couronnée, en 2017, du César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Divines, elle incarne ici une sorte de Hulk auquel ne manque que la couleur verte.

 À sa place, on porterait plainte pour discrimination…

Le but n’est pas ici de raconter une histoire mais de produire un acte militant.

 Qui peut croire, devant ce navet, que l’action se déroule en 1625 ?

 L’argument est succinct : les femmes sont des hommes comme les autres, c’est-à-dire violents, vulgaires et sanguinaires.

 Portés aussi sur « la chose », et notre Portau confectionne avec art des attributs virils pour faire joujou entre filles : « Avec une bite, on a moins peur », dit-elle.

 Dans son dossier de presse, la cinéaste précisait : « À travers un film d’aventure, je voulais questionner l’identité de genre. 

C’est peut-être ça, faire écho à son époque ! »

Raison pour laquelle, sans doute, elle case une scène aussi débile qu’obscène où ses mousquetaires atteignent l’orgasme en parvenant à faire pleurer un petit marquis coincé dans son carrosse.

 

Le cinéma français coûte une fortune au contribuable

Bref, voilà encore un film parfaitement inutile, loin de faire honneur au genre, ce qui serait sans importance si nous – vous et moi – ne l’avions financé.

Pour ce chef-d’œuvre, Houada Benyamina a, notamment, reçu des fonds du CNC, bien sûr, des régions Île-de-France, Occitanie et PACA, de la SACEM, de Canal+ et de France 2 Cinéma, et même de la RTBF et de l’Europe via Eurimages.

 

Comme le rappelait ici Sarah-Louise Guille, en 2023, le CNC a distribué 311 millions d’euros au cinéma français, France 2 et France 3 Cinéma quelque 60 millions. 

Un rapport du Sénat fait état, lui, d’un financement de la production cinématographique française par les fonds publics à hauteur de 31 % en 2022, soit 1,7 milliard d’euros, cela pour des films qui ne rencontrent parfois aucun public.

Ce mercredi 22 janvier, Toutes pour une a attiré moins de 1.300 spectateurs pour sa sortie, loin des 20.000 de Divines, le précédent film de Houda Benyamina. 

C’est l’occasion de rappeler que la lanterne rouge du cinéma français est détenue par Bernard-Henri Lévy : son film Slava Ukraini, retiré des salles au bout d’un mois, en mars 2023, n’aura fait que 1.024 entrées au total. 

Mais qu’importe, président (à vie ?) du Conseil de surveillance d’Arte, le philosophe-cinéaste fait diffuser ses films par la chaîne.

 Et qu’importe si c’est aux environs de minuit, ces cinéastes qui marchent à la subvention n’ont pas besoin de public.

 Il leur suffit qu’il paye.

 
Picture of Marie Delarue
Par Marie Delarue
 
Journaliste à BV, artiste     

Source :    https://www.bvoltaire.fr/cinema




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