jeudi 25 avril 2024

HISTOIRE : EN 1695 , IL N' Y AVAIT PAS DE PEUPLE PALESTINIEN !

 TRIBUNES LIBRES !

Les antisémites ont pris le contrôle des universités occidentales : résistance !

L’HEURE EST GRAVE !… 

 Ce qu’il se passe sur les campus américains, en France et dans le monde civilisé est absolument horrible.

 Des foules antisémites ont pris le contrôle des grandes universités. 

Elles appellent à l’annihilation, à l’extermination d’Israël.

 Elles attaquent les étudiants juifs, bloquent les facultés juives, empêchent les étudiants de rentrer dans leurs amphis pour étudier et préparer leurs examens de fin d’année.

 

Les photos ci-dessus rappellent ce qui s’est passé dans les universités contrôlées par les Allemands, à Vienne dans les années 1938, et de nos jours à Columbia (USA) ; c’est tout simplement inacceptable. 

Nous devons y mettre un terme dit le Premier ministre d’Israël. 

Ces lynchages doivent être condamnés sans équivoque.

Le soutien de terroristes génocidaires islamiques aux cris de « mort à Israël », « morts aux Juifs » est un délit raciste et antisémite, qui devrait conduire directement à des peines de prison fermes les défenseurs zélés de Free Palestine, pro- islamistes, antisémites-antisionistes.  

Aux USA, suite aux interventions policières musclées, ont retenti les cris de haine suivants :

 « Mort à l’Amérique ».

Mais il y a pire : plusieurs présidents de ces universités américaines se sont comportés de façon lâche, honteuse, indigne, et ont accompagné idéologiquement ces blocages de haine qui se sont substitués aux désaccords, dont on peut faire débat.

Quelques responsables locaux et fédéraux ont réagi puis tenté d’empêcher le phénomène de haine antisémite de s’étendre. 

Mais il reste encore beaucoup à faire, nous dit le Premier ministre.

Cette poussée antisémite, d’allure exponentielle, aura des conséquences terribles en Amérique, en France, dans toutes les sociétés occidentales et même dans le monde.

Assurément, Israël tente de se défendre contre ces terroristes génocidaires.

 Des terroristes tellement courageux dans la guerre contre Israël qu’ils sont justes capables de se cacher derrière des civils palestiniens, et de tuer des bébés, des femmes âgées, de violer des jeunes filles en les humiliant, et d’autres civils israéliens sans défense.

 Voilà les héros des foules des campus et des manifestants pro-palestiniens de rues !

Malgré ces faits évidents, attestés et démontrés, c’est toujours Israël qui est accusé de génocide. Israël toujours accusé à tort dans l’ensemble du monde arabo-palestinien, est devenu le bouc émissaire idéal de l’ONU et des organisations islamiques.  

Le Hamas accuse Israël de famine et des crimes de guerre les plus abjects, oubliant au passage ses méfaits et le pogrom qui a provoqué cette guerre. 

 Mais ces diffamations ne sont ni neutres ni nouvelles, elles durent depuis 1948.

 

Or l’Histoire nous rappelle que les attaques antisémites ont toujours été précédées de diffamations et de calomnies. (Dixit : l’affaire Dreyfus).

Les mensonges lancés contre le peuple juif par la propagande du Hamas sont incroyables et relayés abondement par des milliers de médias compatissants de la planète, car selon le principe nazi de Goebbels, tous les mensonges répétés en boucle finissent par êtres crédibles.

 

Ce qui est devenu important pour nous tous, et pour tous ceux attachés aux valeurs de notre civilisation, c’est de nous lever ensemble, et de dire : « Ça suffit ! »

Nous devons nous lever courageusement et faire arrêter cette vague d’antisémitisme, car tel le canari dans la mine de charbon, elle précède les grandes conflagrations qui engloutissent le monde.

Il serait bon à tous : Juifs et non-Juifs, soucieux de notre avenir commun, de nos valeurs démocratiques communes, de notre civilisation commune, de faire la chose suivante :

« Se lever ; se faire entendre ;  s’unir pour faire cesser l’antisémitisme : maintenant » !

 

Par Patrick Granville.

 

 

Pour Rappel !

Découverte d’un livre écrit en 1695 par Hadrian Relandi : il n’y avait pas de peuple palestinien

 

 

Palestina, un Ouvrage Historique de 1695

Note introductive : découverte pour nous qui ne le connaissions pas, mais il semble qu’il y ait des exemplaires dans plusieurs musées par le monde, mais dommage, non traduits.


La présentation est bien sûr reprise, et j’espère, fidèle au contenu…

Ce “Voyage en Palestine”, a été écrit en 1695 par Hadrian Relandi et traite de la population qui composait alors le pays.

Il n’existait pas de “peuple palestinien”, Gaza était alors à 50 % juive et à 50 % chrétienne.

Par Raphael Aouate

 

Terredisrael.com – 20 mai 2009, texte repris le 30 décembre 2012

À une époque où il est de bon ton de remettre constamment en question la légitimité juive en Israël, la découverte d’un ouvrage historique capital sur cette question, écrit au 17ème siècle apporte un nouvel éclairage de la plus haute importance.

Voyage en Palestine“, est le titre d’une œuvre écrite en 1695, par Hadrian Relandi, cartographe, géographe, philologue et professeur de philosophie hollandais.

Le sous-titre de l’ouvrage, rédigé en Latin, s’intitule : “Monumentis Veteribus Illustrata”.

 Édité en 1714 aux Éditions Brodelet, cet ouvrage raconte une belle histoire qui commence de façon quasi anecdotique, dans un rayon d’une librairie de Budapest renfermant des antiquités littéraires dont une partie concerne le judaïsme : d’anciennes reliques, usées par le temps mais de grande valeur historique (et monétaire), parfois manuscrites, probablement dérobées, issues d’anciennes synagogues.

 

Cette pièce peut aujourd’hui être consultée à l’Université de Haïfa et sur sur Google*.
* : pour les amateurs de latin et autres langues

 

L’auteur de cet ouvrage, l’un des premiers orientalistes, connaissait les langues hébraïque, arabe et grecque (ancien).

En 1695, Relandi (ou Reland) est envoyé en voyage d’études en Israël, en Palestine d’alors, pour un objectif bien spécifique : recenser plus de 2 500 lieux (villes et villages) apparaissant dans le texte du Tanakh (Bible) ou de la Michna, dans leur appellation d’origine.

À chaque fois, Relandi y mentionne le nom hébraïque tel qu’il apparaît dans le texte et le verset exact auquel il se réfère.

 Relandi y fait également figurer son équivalent en latin-romain ou grec ancien. 

Outre ce remarquable travail linguistique, l’auteur opère surtout un recensement de l’époque, pour chaque localité visitée, en commençant par des considérations d’ordre général spécifiant que la terre d’Israël d’alors était très peu peuplée, pratiquement déserte.

La majorité de ses habitants se concentrait alors dans les villes de Jérusalem, Akko (Acre), Tsfat (Safed), Yafo, Tveria (Tibériade) et A’za (Gaza).

Le constat établi par le géographe conclut surtout à une présence juive dominante sur cette terre, quelques chrétiens et très peu de musulmans, dont la plupart étaient des Bédouins.

 

Quelques remarques extraites de cette passionnante étude :

– Aucune localité d’alors ne propose de nom arabe ou de source arabe.

– La grande majorité des villes et villages possèdent un nom hébreu, quelques-uns en grec ou latin-romain.

– Pratiquement aucune ville — qui porte aujourd’hui un nom en arabe – ne le  portait à l’époque, ni Haïfa, ni Yafo, ni Naplouse (Shkhem), Gaza ou Djénine.

– Dans les recherches de Relandi, il n’y a aucune trace de sources historiques ou philologiques établies avec des noms arabes, qui sont beaucoup plus tardifs, comme Ramallah, Al Khalil (Hébron) ou Al Qods (Jérusalem).

– En 1696, Ramallah s’appelle “Beteïlé” (du nom hébreu “Bet El”).

Hébron s’appelle “Hévrone” ou “Méa’rat Hamakhpéla” (Caveau des Patriarches). Le nom tardif d’Al khalil correspond au nom donné à Avraham Avinou en arabe.

– La plupart des villes étaient habitées par des Juifs, à l’exception de Naplouse (Shkhem) qui comptait 120 personnes issues d’une même famille musulmane, les “Natashe”, ainsi que 70 Samaritains.

– Nazareth, en Galilée, est une ville entièrement chrétienne avec 700 chrétiens.

– À Jérusalem, plus de 5 000 habitants, la grande majorité de la population est juive, avec quelques chrétiens.

 

Relandi n’évoque que quelques familles bédouines musulmanes isolées, composées d’ouvriers temporaires saisonniers, dans les domaines de l’agriculture ou de la construction.

– À Gaza, près de 550 personnes, 50 % de Juifs et 50 % de chrétiens.

 Les Juifs étaient essentiellement spécialisés dans l’agriculture : la vigne, les oliviers et le blé (Goush Katif). 

Les chrétiens s’occupaient davantage de commerce et de transport des différents produits de la région.

– Tibériade et Safed étaient des localités juives.

– On sait surtout que la pêche sur le Lac de Tibériade constituait le principal emploi de l’époque.

– Une ville comme Oum El Fah’em par exemple, était entièrement chrétienne  avec 10 familles.

 

Un résumé image que vous pouvez utiliser dans vos tweets ou ailleurs… 

L’une des conclusions qui découle de ces recherches est la contradiction définitive et rédhibitoire apportée aux arguments arabes, à savoir l’affirmation d’une légitimité palestinienne ou même d’un “peuple palestinien”.

On en veut pour preuve le fait même qu’un nom latin, celui de “Palestina”, ait été repris à son compte par le camp arabe.

Pat Jean-Paul Saint-Marc

Source :  https://resistancerepublicaine.com/

 

KÉMI SÉBA FAIT LE BABOUIN ? POUR LE RESTE , POURQUOI CE POSER DES QUESTIONS ?

 REVUE DE PRESSE !

 

L’activiste franco-béninois a déjà mis le feu à son passeport, en réponse aux menaces du gouvernement français

. Quel est son parcours ?


Kémi Séba est l’un des militants d’opposition à la France qui, s’appuyant sur les réseaux sociaux et un imaginaire reconstruit, s’attaque à la présence française et aux soutiens de Paris en Afrique.

 Le gouvernement français a engagé une procédure de destitution de nationalité à son égard, réponse aux tentatives de déstabilisation dont la France est victime.

Kémi Séba aime manier le feu.

 En mars 2024, interdit de conférence à Fleury-Mérogis, il brûle son passeport français[1], témoignant de sa rupture avec le pays où il est né. Déjà, en août 2017, à Dakar, il brûlait un billet de 5 000 francs CFA pour manifester son opposition à cette monnaie.

 Kémi Séba aime aussi manier les réseaux sociaux et les codes contemporains. 

Ses interventions polémiques y sont filmées et diffusées, ses discours politiques y sont repris, pour toucher le plus grand nombre dans l’Afrique francophone et la diaspora africaine en France.

A lire aussi, Gabriel Robin : Sénégal: des bouleversements majeurs qui doivent interroger Paris

 

De Strasbourg à Los Angeles

Rien ne prédisposait ce natif de Strasbourg à conduire la carrière d’opposition à la France qui lui vaut aujourd’hui une procédure en destitution de nationalité.

 Né à Strasbourg en 1981, de parents béninois, il a passé sa jeunesse en Île-de-France. 

C’est lors d’un voyage devenu initiatique à Los Angeles en 1999 qu’il découvre les mouvements panafricanistes afro-américains, leur radicalité et leurs combats politiques.

 Radical, Kémi Séba l’est assurément.

Il ne fait rien dans la demi-mesure et se donne totalement pour la cause qu’il défend[2]

Mais loin d’être linéaire, son parcours est chaotique. Aux États-Unis, il adhère au groupe Nation of islam qui regroupe des Noirs américains musulmans dans la mouvance d’un Malcom X.

 Puis il fait scission avec ce groupe, crée son propre mouvement, rejette l’islam et adopte le kémitisme, religion fabriquée qui a l’ambition de restaurer les cultes égyptiens disparus. 

Dans le sillon d’un Cheikh Anta Diop, il voit dans l’Égypte antique la quintessence de la civilisation africaine, qui aurait tout donné à l’Europe et aux Blancs. 

Après avoir créé sa propre structure du kémitisme, la Tribu Ka (2004) il revient à l’islam, dans un parcours intellectuel et politique fait d’à coups et de revirements.

 

Un panafricaniste opposé à la France

Imprégné d’un discours racialiste qui lui fait défendre la pureté de la race noire, il refuse le métissage, défend le retour des Noirs en Afrique, affirme sa haine des juifs, qui seraient responsables de l’esclavage et de la traite. 

Après la dissolution de la Tribu Ka (2006), il fonde le Mouvement des damnées de l’impérialisme (MDI) en 2008, résolument panafricaniste.

 C’est grâce à ce mouvement qu’il peut rejoindre le Sénégal en 2011, où il commence à fréquenter les plateaux de télévision, à tenir des chroniques et à se faire connaitre.

 Ses discours volontaristes et provocateurs trouvent un certain écho parmi la jeunesse africaine.

 Maniant les codes des réseaux sociaux, il sait se faire mousser et se faire connaitre. 

Trop radical aux yeux des gouvernements africains, il se fait expulser du Sénégal puis du Burkina Faso, avant de rejoindre le Bénin, dont il possède la nationalité, tout en insultant le président du pays, le considérant comme « un mafieux à la solde de la France. »

 

A lire aussi, Loup Viallet: Niger: la France maraboutée

Ses postures anti-françaises le font inviter par des pays qui ont intérêt à manipuler son aura et à l’utiliser pour défendre leurs intérêts.

 En février 2024 il est ainsi convié à Téhéran pour participer au sommet de la multipolarité, durant lequel il se livre à un discours antioccidental, accusant l’Occident de dégénérescence et de décadence.

 Ses vidéos sur Twitter et YouTube rencontrent une certaine audience et le font mousser auprès d’une jeunesse connectée qui regarde le monde à travers ses yeux.

 Européens « pions des Rothschild et de la finance apatride », Afrique soumise « à la domination occidentale et au lobby sioniste »[3], ses discours reprennent les thèmes classiques de l’antisémitisme et du tiers-mondisme, matinées de références panafricanistes contre le franc CFA et les dirigeants africains accusés d’être trop proches de la France, donc forcément, à ses yeux, esclaves de celle-ci.

 

Une aura heureusement limitée

Son aura en Afrique est toutefois limitée. 

Il s’est certes rapproché des putschistes du Mali et du Burkina Faso, mais son audience ne prend pas au Bénin et en Côte d’Ivoire, là où le développement économique et l’instruction sont plus élevés. 

Kémi Seba sert, peut-être à son corps défendant, les intérêts d’États adversaires de la France.

 Selon Jeune Afrique, les autorités nigériennes compteraient sur l’activiste « pour continuer ce travail de déconstruction de la Françafrique et de propagation du panafricanisme ». 

Militant politique conscient de ses actes et de son influence, ou militant des réseaux utilisés par des États peu scrupuleux, difficile de trancher. 

 

Toujours est-il que son audience demeure limitée dans les pays les plus développés.

Source : Conflits


[1] https://www.bfmtv.com/societe/qui-est-kemi-seba-le-militant-aux-millions-de-vues-sur-facebook-bientot-dechu-de-sa-nationalite-francaise_AN-202403050187.html

[2] https://www.leparisien.fr/faits-divers/une-posture-resolument-anti-francaise-lactiviste-kemi-seba-vise-par-une-procedure-de-decheance-de-nationalite-05-03-2024-WHDHJWM4VVGOVIDDMQHIEA7AOU.php

[3] https://www.courrierinternational.com/long-format/portrait-kemi-seba-l-autoproclame-prophete-panafricaniste-adoube-par-l-extreme-droite-europeenne

 

 


MACRON VEUT SAUVER LES MEUBLES ET FAIT CAMPAGNE POUR LES ÉLECTIONS EUROPÉEENES !

 

 


Macron à la Sorbonne : ce que je ferais… si j’étais président !

Ce jeudi 25 avril, Emmanuel Macron discourait à la Sorbonne, histoire de développer sa vision de l’Europe et, accessoirement, de donner un petit coup de pouce à Valérie Hayer, tête de liste de Renaissance, un peu en panne dans les enquêtes d’opinion.

 La vérité oblige à dire que notre président excelle en ce genre d’exercice, son éloquence n’étant plus à démontrer.

Au cœur de sa causerie, ce triptyque : « Une Europe unie, souveraine et démocratique » ; ce qui vaut toujours mieux que le contraire.

 D’ailleurs, « tout va bien, même si nous n’avons pas été assez loin. » 

S’il le dit, ça doit sûrement être vrai.

L’union ? Elle est en cours, même si nos frontières devront « s’étendre à l’Ukraine et aux Balkans occidentaux. » 

Déjà qu’avec une Europe à vingt-sept, plus personne ne s’y retrouve, c’est la Foire du Trône qui nous attend.

 La souveraineté ? Elle est en bon chemin : « L’époque où nous achetions notre énergie à la Russie, faisions produire en Chine et déléguions notre sécurité aux États-Unis est révolue. » 

On aimerait le croire. 

Mais ce serait oublier que c’est précisément l’ensemble des prédécesseurs d’Emmanuel Macron, à l’Élysée comme à Bruxelles qui, depuis des décennies, nous ont poussés à une telle dépendance. 

Pareillement, la souveraineté économique est d’autant plus d’actualité que, « face au protectionnisme des Américains et des Chinois, l’Europe a fait preuve de naïveté. » 

 Sans blague ? 

Pourtant, n’étaient-ce pas des Européens de haut vol, les Alain Minc, les deux Jacques, Delors et Attali (liste non-exhaustive) qui évoquaient la « mondialisation heureuse », allant jusqu’à assurer, lors du traité de Maastricht, en 1992, que l’Europe de demain serait source et mille et une félicités ?

 

Essayer de réparer ce que lui et les siens ont saccagé ?

D’où l’urgence qu’il y a à reconquérir cette « souveraineté ». Comment ?

 Rien de plus simple : « En devenant une puissance d’équilibre »

 Soit redevenir ce qu’était la France avant que l’Europe ne s’en mêle. 

 C’est pertinent de revendiquer cet héritage gaullien, mais ce serait plus crédible encore si ces propos n’étaient pas tenus par celui qui incarne cette longue lignée de politiciens à courte vue ayant bazardé l’héritage en question.

Ce qui vaut encore pour la politique migratoire, Emmanuel Macron semblant manifestement retrouver quelques charmes à des frontières qu’il a largement contribué à ouvrir aux quatre vents. 

Mais nul doute que sa politique en la matière sera « ferme et humaine à la fois », pour reprendre l’expression consacrée. 

Pareillement, celui qui évoque le soft-power des Américains et des Asiatiques qui, entre Netflix, mangas japonais et pop coréenne, porte des « récits différents » du nôtre, est le même pour qui notre pays millénaire avait, affirmait-il au début de son premier mandat, vocation à devenir une « start-up nation », tout en se déhanchant sur le rap de Kiddy Smile en pleine cour de l’Élysée. 

Cohérence quand tu nous tiens.

 

Il paraît que « l’humanisme » nous sauvera…

Bref, Emmanuel Macron n’en finit plus de jouer sur les peurs – le reproche précisément fait à ses adversaires du Rassemblement national ou de Reconquête ! –, prétendant que les « démocraties illibérales » nous menacent, au même titre que ces réseaux sociaux, vecteurs de « complotisme », symboles des « influences étrangères »

C’est dire, précise-t-il, que « la bataille est loin d’être gagnée. »

Heureusement, il y a Emmanuel Macron, torse bombé et sabre au clair, qui nous explique quasiment ce qu’il mettrait en œuvre, s’il était un jour président, comme s’il ne l’était pas déjà depuis sept ans.

 Une chance pour nous, nous possédons notre arme fatale : l’humanisme. « Nous ne sommes pas comme les autres. (…) Nous avons une certaine idée de l’homme qui place l’individu, libre, rationnel et éclairé au-dessus de tout. »

 Une « liberté » qui fait que le droit européen prime désormais le droit français. Une « rationalité » grâce à laquelle les « Mozart de la finance » ont endetté le pays pour mille ans, et plus si affinités.

 Quant à « l’éclairage », il semble tout relatif, surtout concernant un président dont on se demande parfois s’il a bien la lumière à tous les étages.

Avec ça, nous voilà équipés pour le gros temps qui s’annonce.

 
Nicolas Gauthier
Par Nicolas Gauthier
Journaliste à BV, écrivain     https://www.bvoltaire.fr/



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Se servir de la Sorbonne pour faire sa propagande européenne pour les élections du 9 juin est indigne d'un Président !
 
 

 
 

 

UKRAINE / RUSSIE : CHIENS DE GUERRE CONTRE CHIENS DE GUERRE ......

 

 


 TRIBUNE LIBRE !

Chômeurs français, choisissez un métier d’homme : mercenaire en Ukraine !

Ça y est, ils vont avoir les 61 milliards que le petit clown de Kiev exigeait. 

En plus des 240 déjà extorqués aux contribuables étasuniens. 

Mais cette fois, les Ricains sont devenus méfiants. 

L’échec de la contre-offensive qu’ils ont financée leur a ouvert les yeux. 

Fini les virements de fonds qui s’évaporent sur les comptes offshore du Zygomyr et de ses oligarques.

Désormais, on va leur livrer du matériel lourd qu’on peut suivre à la trace. 

À la différence des armes légères revendues aux mafias des Balkans ou aux terroristes islamistes.

 Et ce matériel sera supervisé, sinon servi, par des instructeurs, formateurs ou observateurs, appellation pudique des mercenaires…

Seulement voilà, les Russes écoutent les transmissions. 

Et à trop parler anglais avec l’accent du Texas ou de l’Arkansas, on fait des cibles privilégiées.

 Car on sait au Kremlin que les Étasuniens ne veulent plus qu’on sacrifie leurs boys dans des querelles qui ne les concernent pas. `

 Une nouvelle noria de cercueils ferait très mauvais effet. 

Surtout en année électorale.

 

Heureusement, il y a les froggies et les autres !

Depuis que Macronescu la terreur des rings se prend pour Gengis Khan, l’omerta a été levée dans les médias rampants. 

Ici, des reportages à la gloire de ces valeureux Français qui s’en vont défendre les pauvres Ukrainiens victimes des méchants russes.

 Là, des témoignages et des interviews des « héros ».

 Volontaires, tous volontaires bien sûr.    Et désintéressés.

Il était assez cocasse d’entendre en février le sinistre de la guerre Sébastien Le Cocu affirmer qu’il n’y avait jamais eu de mercenaires français en Ukraine. 

Que c’était une manœuvre de diversion des Russes… 

Au moment même où Macronescu reconnaissait implicitement leur présence. 

Et où quatre d’entre eux publiaient crânement chez un grand éditeur le récit de leurs exploits. 

Dans un best seller que la cenSSure avait ordre de ne pas voir.

Et ce n’était pas du pseudo-humanitaire ! 

Les auteurs évoquent des missions d’infiltration pouvant se terminer en carnage, des embuscades et des combats au corps à corps avec les hommes de Wagner dont on connaît la pugnacité. 

Chiens de guerre contre chiens de guerre.

 

Militaires et mercenaires, ça se termine pareil

Les médias se risquent parfois à les présenter comme des «militaires» qui auraient démissionné avec l’accord de leurs supérieurs. 

Tout ça est cousu de fil blanc. Et ne concerne qu’une partie des effectifs. 

Les « conseillers » officiels. 

Ceux-là continuent à percevoir leur solde en France. 

Et en cas de malheur, leurs familles seront traitées avec toute la bienveillance due aux veuves et orphelins des combattants morts en opérations.

Pour les motiver, ils toucheraient en plus une prime de risque en espèces selon leur grade et leur exposition au feu. 

Pour un combattant aguerri, commando de choc en première ligne, cela peut atteindre les 2 000 dollars par jour. 

Mais il fallait les mériter. 

Par exemple en tenant une position exposée dans Marioupol ou Bakhmout. 

Peu en sont revenus.

Pour ceux qui s’occupent de l’intendance à l’arrière, le cumul de la solde et de la gratification ne doit pas être inférieur à ce que perçoivent les mercenaires professionnels qui font de la formation ou de l’appui à distance.

En fait, seuls des civils « idéalistes » qui ont trop regardé BFM ou LCI vont à la mort en chantant au tarif minimum. 

Les soldats de métier ne s’exposent pas inutilement. 

Ils savent exploiter le terrain et les erreurs des ennemis… 

Certains courent encore moins de risques quand les oligarques les emploient comme gardes du corps pour protéger leurs familles et leurs biens, ou éliminer leurs concurrents.

La saignée financière n’est pas mortelle pour les mafieux au pouvoir qui ont empoché jusqu’à présent pas loin d’un milliard d’euros ou de dollars en versements cumulés, approvisionnés par des États voyous. 

Aux ordres de généreux donateurs du Nouvel Ordre Mondial qui espéraient se rembourser sur la bête en dépouillant les Russes. 

Sur leurs investissements et avoirs en Occident pour commencer. 

Et ensuite, sur place, après une victoire de plus en plus hypothétique et irréaliste.

 

Les soldats de fortune, il en vient d’un peu partout, surtout des pays pauvres, appâtés par des gains appréciables

Les mercenaires français agissent à titre individuel ou en petits groupes informels, puisque en théorie les sociétés militaires privées se mettant au service d’un État étranger, sont interdites en France…

 Mais là, comme pour tout le reste, faux vaxxins obligatoires, atteinte aux libertés publiques, détournement des administrations, de la police et de la justice selon le bon plaisir du dictateur, la Macronie conchie les lois et les «principes républicains» dont se gargarisent ses propagandistes.

Nos compatriotes peuvent bénéficier d’un faux passeport, belge ou canadien, diplomatique de préférence pour les cadres, qui leur permet de ne pas attirer l’attention en parlant français. 

Des faussaires de Kiev ont été formés à la fabrication des vrais-faux papiers qu’affectionne la ripoublique francistanaise. 

Il y a beaucoup de monde à servir, entre les chômeurs français, les voyous en cavale, et les laissés pour compte de l’Eurocrature heureuse, intéressés par le job de tueurs à gages.

Dans ce pandémonium où se côtoient la voyoucratie européenne, des demi-soldes des Balkans, des criminels russes préférant servir les ennemis de leur pays plutôt que d’aller en Sibérie, et des aventuriers en quête d’émotions fortes, on trouve aussi des terroristes recyclés. 

Certains viennent du Proche Orient, Liban, Syrie, Irak, motivés à se battre aux côtés de leurs « frères » ukro-mahométans, relativement nombreux en Crimée (15%).

Ils se retrouvent avec d’autres « frères » venus d’Asie mineure ou centrale, en guerre permanente contre les Russes depuis des siècles. 

Et quelques Albanais et Kosovars venus moins pour se battre que pour se servir dans les stocks et organiser des trafics d’armes légères et mi-lourdes. 

Un savoir-faire incomparable qui leur permet de fournir jusqu’en Afrique les terroristes qui mènent leur djihad contre les États et contre les troupes russes qui les défendent.

On rencontre même des Colombiens. Issus des forces légalistes trop mal payées, et des sicaires des narcos fuyant la justice ou des vengeances. 

Ces ennemis d’hier se retrouvent dans les rangs de l’armée régulière de Kiev. 

Avec un bel uniforme. 

Mais, comme l’écrit pudiquement un reporter : « Il était rare avant, d’entendre l’accent chantant des hispaniques dans les popotes et les hôpitaux d’Ukraine. »

 

Personne ne leur a dit que beaucoup n’en reviendront pas

Le diplomate écrivain russe Vladimir Federowski, d’origine ukrainienne mais loyal envers la Russie, fut un des inspirateurs de la perestroïka dans laquelle il avait placé tous ses espoirs de paix.

 Ce fin lettré amoureux de la France et qui écrit aussi en français, a été très déçu par Macronescu.

Mais comme la plupart des Russes cultivés, il fait la part entre notre pays et le paltoquet supposé le représenter.

Aujourd’hui il l’annonce clairement : « Ce ne sont pas les 61 milliards des Américains qui feront plier la Russie. » 

 Ce n’est pas uniquement un problème d’argent.

 Mais d’hommes et de compétences. 

Or les Ukrainiens n’ont ni la quantité ni la qualité. 

Les mercenaires ne suffisent pas à compenser en nombre les morts, les déserteurs et ceux qui se rendent sans combattre.

À titre de comparaison, il rappelle qu’en 2023, les Ukronazis ont déjà reçu quatre fois cette somme. 

Le nain mal rasé avait promis au gâteux de Washington de couper les forces russes en deux, de les virer de la Novorossya (Sud) et de s’emparer de la Crimée avant la fin de l’année. 

On a vu le résultat…

Au pire, les Russes campent sur leurs positions, épuisant un ennemi démoralisé dont les pertes sont très supérieures. 

Au mieux, ils avancent progressivement selon la tactique du rouleau compresseur.

 En nettoyant le terrain au préalable grâce à leur puissante artillerie afin de limiter leurs propres pertes.

 

Federowski le pacifiste lance un avertissement à l’Occident : « Vous courez le risque de déclencher une guerre nucléaire.

 Et même sans en arriver là, en comparaison, les conflits de la guerre froide vous paraîtront des promenades de santé. »

Par Christian Navis

https://fascismedefrance.blogspot.com/

 


 

EUROPE, C' EST LA NUIT QUI TOMBE PARTOUT ........RÉVEILLEZ-VOUS !

 


 

Europe, civilisation des libertés ! 


Par Jean-Yves Le Gallou 

Co-fondateur de l’Institut Iliade, Jean-Yves Le Gallou est essayiste et ancien haut fonctionnaire. Membre du GRECE en 1969, il cofonde en 1974 le Club de l’horloge. 

Il est président de groupe au conseil régional d’Île-de-France de 1986 à 2004, et député européen de 1994 à 1999. 

En 2003, il crée Polémia et il anime également l’émission de critique des médias I-Media sur TV Libertés.

Il intervenait au dernier colloque de l’Institut Iliade, et voici son intervention ci-dessous :

Je vais vous faire une confidence. 

Je vais vous raconter à quoi Romain et moi avons passé cette dernière semaine de préparation du colloque. 

Cette semaine, toutes les trois heures, nous sommes allés sur le site de la préfecture de police pour vérifier qu’il n’y figurait pas d’arrêté d’interdiction de notre colloque.

 Il n’y a pas eu d’interdiction de notre colloque et c’est heureux. 

Mais le simple fait que la question ait pu se poser, le simple fait qu’il ait pu être envisagé qu’un colloque intellectuel comme celui-ci soit interdit, montre l’ampleur des menaces qui pèsent sur les libertés françaises et les libertés européennes aujourd’hui. 

Cette interdiction potentielle est à mettre en perspective avec la vague d’interdictions bien réelle de manifestations, la vague de dissolutions, la vague de détentions arbitraires qui ont eu lieu au cours de la dernière année.

C’est aussi à mettre en perspective avec trois propositions de loi en cours de discussion au Parlement. 

Enfin, quand je dis en cours de discussion, j’exagère, puisqu’on s’achemine vers des votes à l’unanimité. Je vais vous les énumérer rapidement.

 Et puis nous rappellerons ce que sont les libertés européennes et en quoi elles peuvent nous inspirer aujourd’hui.

 D’abord, il y a un projet, un premier projet de loi, qui vise à compléter la loi Pleven par l’ajout d’un interdit supplémentaire, à savoir la discrimination capillaire. 

Je dois dire que ça me sidère un petit peu puisqu’il y a quatre ans j’avais prévu d’organiser le 1ᵉʳ avril 2020 une manifestation parodique précisément contre la discrimination capillaire.

 Mais ce qui était un « 1ᵉʳ avril » il y a quatre ans est une proposition de loi votée en première instance aujourd’hui.

 Certes, cela vise davantage à protéger les jeunes rastas noirs que les vieux hommes blancs chauves. 

Mais enfin, l’esprit des lois est là. Ça, c’est la première loi.

 La deuxième loi, c’est un nouveau dispositif qui crée un délit d’outrage en ligne pour tout ce qui porte atteinte à la dignité d’une personne et présente à son égard un « caractère injurieux, dégradant ou humiliant », ou crée une « situation intimidante, hostile ou offensante », c’est-à-dire une définition extrêmement large de ce nouveau délit pénal. 

Et puis il y a le sommet, déjà voté en première instance à l’Assemblée nationale, à l’unanimité : c’est la création d’un délit d’opinion privé. 

La correctionnalisation des propos privés, c’est-à-dire l’extension de l’ensemble du dispositif de la loi Pleven aux conversations privées – entre amis, en famille – qui est a été votée en première lecture à l’Assemblée nationale. 

C’est l’interdiction, la pénalisation, la criminalisation de la blagounette.

Certes, et ce n’est pas une consolation, il n’y a pas qu’en France qu’on connaît une telle évolution liberticide.

 En Écosse, J. K. Rowling, la mère d’Harry Potter, a expliqué qu’elle risquait sept ans de prison – oui, vous avez bien entendu, sept ans de prison – puisqu’elle refusait la loi faisant de la négation de la transidentité un délit.

 En Allemagne, la présidente du Bundestag a demandé à l’Office fédéral de protection de la Constitution, c’est-à-dire la police politique, de contrôler le choix de leurs assistants par les parlementaires de l’AfD, ce qui est la négation de la démocratie représentative. 

Dans le même temps, le gouvernement a engagé 400 procédures disciplinaires contre des policiers pour délit d’opinion identitaire. 

Je pourrais aussi citer la Pologne où on prévoit une loi contre les discours de haine dans le but de protéger la propagande LGBTQ X, Y, Z.

 Trois ans de prison ferme. 

Je pourrais citer la Belgique, les Pays-Bas.

 Partout en Europe, c’est la nuit qui tombe sur les libertés.

Alors, comment appelle-t-on un régime où la liberté d’expression est réprimée ? 

Comment appelle-t-on un régime où des interdits professionnels sont mis en place en fonction des opinions ? 

Comment appelle-t-on un régime qui abolit la distinction entre le domaine privé et le domaine public ?

 On appelle cela un régime totalitaire, ou, pour reprendre le titre du livre de l’essayiste Mathieu Bock-Côté, un « totalitarisme sans le goulag ».

 Alors comment faire face ? Comment réagir ? 

Eh bien, en retournant à la source des libertés européennes à l’aube grecque, de la pensée aux discussions de l’Académie, à la fondation de la rhétorique, c’est-à-dire à l’organisation de la libre confrontation des opinions et au développement de la disputatio. À l’origine de l’essor de la pensée européenne.

Voici ce qui est au cœur de la pensée européenne : en dehors des dogmes religieux, ne peut être dit vrai que ce qui peut être librement contesté. Je précise : la proposition

 A peut être dite vraie, mais uniquement si elle est confrontée à la proposition non A et qu’elle en sort victorieuse ou en tout cas et uniquement à cette condition. 

Je vais donner, au risque de choquer, un exemple concret. Je croirai personnellement à la thèse de l’origine anthropique du réchauffement climatique le jour où, dans la dizaine de disciplines qui concernent le climat, les recherches critiques sur la thèse officielle seront financées et publiées, autant financées et publiées que les recherches conformes à la doxa. 

Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Un chercheur américain qui a publié un article dans la revue Science (à propos de l’origine des feux de forêts en Californie) a déclaré : « Je n’ai pu le publier que parce que j’ai biaisé les résultats. »

 Donc, en l’état actuel, on ne peut pas dire que la thèse du réchauffement d’origine anthropique soit scientifique.

 Ce n’est rien d’autre qu’un millénarisme, une hérésie millénariste.

 Et d’ailleurs, il y a dans les tuyaux la préparation d’un adjuvant à la loi Pleven visant à interdire le « déni climatique » (sic). 

C’est le retour de la « science officielle » comme à la belle époque du lyssenkisme, sous Staline.

 Alors il faut retrouver les libertés académiques, retrouver les libertés universitaires, retrouver les libertés publiques. 

Il y a 30 ans ou 40 ans, il aurait été impensable d’avoir à tenir un tel discours tellement ces exigences-là paraissaient évidentes.

Alors, continuons notre retour aux sources et revenons à la distinction entre le public et le privé.

 Le dictateur romain Sylla, précurseur d’Auguste, avait fait adopter une loi, une lex Cornelia, qui réprimait les violences et les injures au domicile.

 Mais il avait exclu des poursuites les membres de la famille et les proches parce que l’État n’avait pas à entrer dans le privé. 

L’État n’avait pas à entrer dans la maisonnée. 

Et cette loi a inspiré beaucoup d’autres lois successives aux différentes époques de l’histoire. 

Elle a contribué à fonder une distinction essentielle entre le domaine public et le domaine privé. 

Bref, il ne faut pas faire entrer l’État dans l’espace privé comme il est en train d’y entrer par la loi que j’ai évoquée, de criminalisation des propos privés.

 Comme il y entre aussi par l’intermédiaire de toute une série de réglementations sur ce qu’on peut ou doit faire à l’intérieur de son domicile pour respecter des normes de plus en plus nombreuses et tatillonnes. 

Quand on accepte cela, on va dans le sens du totalitarisme. 

Alors, il faut libérer le domicile et les relations à l’intérieur du domicile des contraintes de l’État.

Continuons d’aller aux sources. 

Eh bien, les sources, ce sont aussi les leçons du Moyen Âge. Pour le grand historien Fernand Braudel, du ve au xve siècle il y a un mot qui traverse toute la dynamique économique et sociale de l’Europe.

Ce mot, c’est les libertés

Pas la liberté, les libertés : liberté des villes, libertés universitaires (qui sont aujourd’hui en voie de disparition), liberté des corporations, liberté des terres, les alleux.

 Quand vous vous promenez en France, vous trouvez partout des bourgs, des lieux-dits qui s’appellent Les Allues, Les Alluets. 

Des toponymes qui renvoient à cette période d’émancipation des terres.

 Alors cette idée de liberté, c’est une idée de libertés au pluriel.

 C’est une idée très féconde pour faire face à la normalisation, au retour du jacobinisme contre les libertés locales et à la concurrence dans le domaine agricole des petites exploitations avec les latifundia.

 Les réglementations sont écrites et faites par les grosses unités, les multinationales en particulier. Il faut en dispenser les petites unités.

 Et, comme dans cette période finalement féconde (contrairement à ce qu’on a pu en raconter à certaines périodes) du Moyen Âge, cet âge des libertés, l’heure est aux franchises. Franchises pour les terroirs, franchises pour les communes, franchises pour les petites et moyennes entreprises, franchises pour les écoles.

Continuons d’aller aux sources avant de conclure. 

Aller aux sources, c’est aussi se rappeler l’histoire de la liberté de la presse.

 Toute la lutte du xixᵉ siècle en France et dans les pays voisins tourne autour de la lutte contre la censure qu’on appelait « Anastasie » avec ses ciseaux. 

Quand Polignac, ministre de Charles X, a voulu rétablir la censure par des ordonnances, il a déclenché la révolution de Juillet contre la censure

. Mais la liberté de la presse a connu encore différents avatars. 

Sous la monarchie de Juillet, sous le Second Empire, sous les débuts de la Troisième République, il y eut régulièrement le retour de la censure.

 Il faut attendre la grande loi de 1881 pour fonder durablement la liberté de la presse. 

Son article 1 est simple et merveilleux. Il faudrait y revenir, voici son texte : « La presse et l’imprimerie sont libres. »

 C’est ce qui est resté la règle, en dehors des périodes de guerre, jusqu’en 1972. Année funeste où a été votée la loi Pleven, première étape d’un resserrement progressif puis d’une disparition des libertés. 

D’abord par l’extension progressive de son contenu en France, l’extension des incriminations – j’en ai cité quelques-unes – et par son imitation dans la quasi-totalité des pays européens. 

Face à l’extension permanente de nouveaux sujets de poursuites, il faut, là aussi, un choc de liberté. 

Aujourd’hui, l’Europe a besoin d’un double choc, d’un choc de liberté et d’un choc d’identité. 

Ces deux chocs sont liés car il n’y a pas d’identité européenne s’il n’y a pas de liberté européenne, et il n’y a pas de liberté européenne sans identité.

 Liberté et identité, c’est le combat central. 

Nous ne pouvons sauver l’un que si nous sauvons l’autre. Les deux sont liés.

 Nous devons retrouver les sources, les fondements des libertés européennes.

Par Jean-Yves Le Gallou  


  • LA LIBERTÉ D' EXPRESSION MADE JEAN-LUC MÉLENCHON ......

     

    JEAN-LUC MÉLENCHON A UNE DRÔLE DE CONCEPTION DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION



    VOIR LA VIDÉO EN CLIQUANT SUR LE LIEN CI-DESSOUS :

    Edito de Gauthier Le Bret 


    Jean Luc Mélenchon dénonce la « République bananière » et hurle à la censure après une interdiction de son meeting par le Préfet du Nord, interdiction qui intervient dans le prolongement de l’annulation de ce même meeting par le Président de l’Université de Lille. 

    Je précise que je m’oppose toujours à la censure et que je suis partisan de la liberté d’opinion et d’expression. 

    C’est hélas une évidence : nous sommes de moins en moins libres et de plus en plus en situation d’insécurité réelle.

    J’observe cependant que Mélenchon a toujours son rêve de gloire en haut des marches de l’Elysée.

     Il entend bien instaurer un jour une République islamique en France.

     Il compte d’ailleurs sur un nombre d’électeurs insoumis toujours plus favorable grâce à l’immigration.


    Mais il n’y a hélas plus aucun signe d’espérance démocratique dans sa rhétorique politique, ni aucune positivité dans ses nombreux coups de menton. 

    Son dernier visuel est trompeur. 

    Ses mots sont en réalité d’une grande violence et agressifs.

    Bien au contraire. L’ardent désir de celui qui déteste Israël et le peuple juif, désormais, est que la France se déchire et qu’elle brûle. 

    Lisez-le. Entendez-le. 

    Il souhaite une fracturation de la France entre deux peuples.

     Il espère même un malheur collectif. Il veut sa révolution et saboter le pays. 

    A-t-il seulement compris que, s’il venait à avoir par malheur un jour sa majorité, puis le pouvoir, il se fera politiquement et immédiatement dévorer par ceux qui auront voté pour lui ? 

    L’immigration massive et incontrôlée ainsi que Mélenchon ont fait de la France une poudrière. 

    Il suffit de suivre un peu l’actualité pour se rendre compte de l’état d’inflammabilité du pays.

    J’ai reçu une France heureuse dans mes bras lorsque je suis né dans les années 60. 

    Je vais devoir laisser une poudrière à mes enfants. 

    C’est un drame historique. 

    La coercition politique et la violence sont partout.

    Le 9 juin, mobilisons-nous.

     Votons massivement contre ce révolutionnaire. 


    (*) Le Syndicat de la Magistrature n’est pas à son coup d’essai pour mettre les bâtons dans les roues de la Justice. 

     On se souvient tous de l’odieux Mur des Cons que nous avions largement dénoncé sur ce blog il y a 10 ans…

    Nous aimons la liberté de publier : à vous de partager ! 

    Ce texte est une Tribune Libre qui n’engage que son auteur donc en aucun cas