mardi 28 janvier 2025

LE SCANDALE DU " GREENGATE " LA COMMISSION EUROPÉENNE ET LE FINANCEMENT DU LOBBYING VERT ...........

 


 

Scandale du « Greengate » : quand la Commission Européenne aurait financé le lobbying pour imposer le Pacte vert

Après le Qatargate, un nouveau scandale éclate à Bruxelles : le Greengate

 Cette fois, ce ne sont pas des puissances étrangères, mais la Commission européenne elle-même qui est accusée d’avoir financé des ONG environnementales pour influencer les eurodéputés et promouvoir le Pacte vert. 

Ces révélations, issues d’enquêtes journalistiques et de déclarations parlementaires, remettent en question le fonctionnement démocratique des institutions européennes.

Le Pacte vert : une ambition controversée

Depuis 2019, le Green Deal ou Pacte vert européen est présenté comme un plan ambitieux visant à atteindre la neutralité carbone en 2050.

 Il impose des réglementations strictes aux secteurs clés comme l’agriculture, l’industrie et les transports. 

Ces mesures ont cependant suscité des critiques croissantes, notamment en raison de leur impact sur la compétitivité européenne face à des économies moins réglementées comme celles de la Chine ou des États-Unis.

La révélation d’un financement controversé par la Commission européenne pour soutenir ce projet suscite un vif débat. 

Des ONG auraient perçu des fonds publics pour exercer un lobbying direct auprès des députés européens, allant à l’encontre des principes de transparence et de séparation des pouvoirs.

 

Le commissaire européen au Budget, Piotr Serafin, a confirmé devant le Parlement européen que des contrats liaient certaines ONG à des objectifs explicites de lobbying.

 Ces accusations visent notamment le Bureau européen de l’environnement (EEB) et d’autres organisations bénéficiant de subventions de programmes comme LIFE.

 Ces contrats incluraient des instructions détaillées pour cibler des eurodéputés et influencer leur vote sur des lois du Pacte vert, notamment celles liées à la restauration de la nature.

« C’est un système de lobbying fantôme qui sape la confiance dans nos institutions », a déclaré Dirk Gotink, eurodéputé néerlandais du PPE.

 Cette pratique met en lumière un détournement des fonds publics européens, initialement destinés à des projets environnementaux, pour servir des objectifs politiques.

Les critiques ne se limitent pas au financement opaque des ONG. 

Les élus de droite et du centre dénoncent également les conséquences économiques du Pacte vert. « Pendant que les États-Unis investissent dans l’exploration spatiale, l’Europe finance des ONG pour étrangler nos entreprises », a déclaré Céline Imart, eurodéputée française. 

Le programme, bien qu’ambitieux, est accusé d’aggraver la crise industrielle européenne en imposant des normes environnementales draconiennes sans garanties équitables à l’échelle mondiale.

 

Une enquête en cours et des appels à la transparence

L’eurodéputée française Marion Maréchal (ECR) a saisi l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) et appelé à la création d’une commission d’enquête parlementaire. 

Elle exige des explications de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, sur l’utilisation des fonds publics dans ce système de lobbying.

En parallèle, des voix s’élèvent pour réformer les mécanismes de financement des ONG. 

Selon certains élus, il est urgent de mettre en place des critères plus stricts pour garantir que l’argent public ne soit pas utilisé pour manipuler les processus décisionnels.

Le Greengate révèle des dysfonctionnements majeurs dans les rouages de l’Union européenne. 

Si des réformes ne sont pas engagées rapidement pour restaurer la transparence et l’équité, ce scandale risque d’éroder encore davantage la confiance des citoyens dans les institutions européennes.

 Le débat sur le Pacte vert, loin de s’éteindre, pourrait être le catalyseur d’une réflexion plus large sur les priorités et la gouvernance de l’Europe.

 

 
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine


  •  

     
  •  
  • ET AUSSI
  •  

    Samuel Fitoussi : « Le discours imaginaire d’Ursula von der Leyen à l’adresse de Donald Trump et d’Elon Musk »

    Photo Eitan ABRAMOVICH / AFP)

     

    Cette chronique est parue dans Le Figaro du 27  janvier. Elle ne manque pas à son ambition de drôlerie ironique reflétant, de fait, l’actualité et chargée de sens. Discutable d’ailleurs… Bonne lecture !   

      

     

     

    CHRONIQUE – Chaque semaine, pour Le Figaro, Samuel Fitoussi pose son regard ironique sur l’actualité.  

    Aujourd’hui, il imagine le discours de la présidente de la Commission européenne, entre menace de vignettes Crit’Air pour les fusées et construction d’un musée de la lutte contre la désinformation.

     

    Notre jeunesse, sensibilisée à l’importance des faits et de la vérité, les propagandistes américains ne pourront plus l’intoxiquer avec des mensonges rétrogrades comme «  il n’y a que deux sexes  »

     

     

    Cher Donald Trump,

    Bravo pour votre élection. 

    La Commission européenne respecte le choix des électeurs obèses et incultes américains. 

    Nous savons toutefois que, votre victoire, vous la devez aux algorithmes, aux fake news et à un discours populiste jouant sur les peurs. 

    Au regard de l’urgence climatique (l’humanité disparaîtra dans quelques années et nous mourrons tous dans d’horribles souffrances), ce n’est pourtant pas le moment de jouer sur les peurs.

     Bref. En Europe, parce que nous sommes attachés à nos valeurs démocratiques, nous n’accepterons jamais la victoire d’un candidat porteur de vos idées. 

    Quoi qu’il en soit, sachez, cher Monsieur Trump, que, pendant ces quatre prochaines années, l’UE ne se laissera pas faire. 

    Nous débordons d’idées. En voici quatre.

    Premièrement, face à l’ingérence, nous ferons de la contre-ingérence. L’Union européenne piratera la fréquence de Fox News pour y diffuser des extraits de l’émission « Quelle époque ! » de France Télévisions. 

    Les Américains y verront Charline Vanhoenacker traiter Elon Musk de « gros connard »  (et toc) et se verront expliquer l’économie par Christophe Dechavanne. 

    À rebours de la superficialité de la culture américaine, Léa Salamé initiera les Américains à l’esprit des Lumières, les confrontera à une pensée exigeante alliant rigueur d’analyse, profondeur du propos et objectivité journalistique.

     

    Prenez Mayotte à la place

    Deuxièmement, nous nous occuperons du cas Elon Musk.

     D’abord, il lui sera demandé de payer un loyer pour la place qu’il occupe dans le cerveau des journalistes de gauche. Ensuite, ses entreprises devront

     cesser de nuire. SpaceX ne pourra plus continuer à envoyer des fusées dans le ciel en toute impunité. Pour l’instant, l’espace est un lieu anarchique où règne l’ultralibéralisme débridé : aucune norme, aucune régulation. Nous avons mis nos meilleurs bureaucrates sur le coup.

     Bientôt, une vignette Crit’Air sera obligatoire sur le hublot des fusées, tandis que des péages délimiteront l’espace spatial européen.

     Le conducteur d’une fusée pourra obtenir un badge de télépéage via une procédure très simple.

     Il lui suffira de créer un compte sur le Portail unique des véhicules spatiaux (PUVS), d’y télécharger un justificatif de domicile datant de moins de trois mois, un avis d’imposition et une déclaration sur l’honneur attestant que sa fusée ne sera pas utilisée à des fins susceptibles de perturber la faune et la flore. 

    Il recevra ensuite un code unique par courrier recommandé, qui lui permettra de se connecter sur le DPUVS (Deuxième Portail unique des véhicules spatiaux) et de remplir les formulaire SPX-09-Q/4, DGST-47/AX et OE-4821-RF (conformément à la directive 842/2025) sur les émissions sonores et la pollution lumineuse. 

    Sous réserve du paiement d’une taxe environnementale, le dossier sera étudié par des représentants des vingt-sept États membres (le comité se réunira une fois par trimestre, ce qui pourra occasionner des délais). 

    En cas de réponse favorable, le pilote pourra passer à l’étape suivante de la procédure. N’entrons pas dans les détails, car nous devons avancer dans le discours.

    Troisièmement, il ne sera pas question de laisser les États-Unis annexer le Groenland sans réagir. 

    Comme nous n’aurons pas les moyens de répondre militairement (toutes nos ressources sont dévouées à la mise en place de la directive CSRD pour assurer la collecte des données ESG), nous proposerons aux États-Unis un compromis.

     Ne touchez pas au Groenland et prenez Mayotte à la place. 

    Le climat y est formidable.

     

    Populistes de tous bords

     

    Quatrièmement, afin de nourrir l’amour des jeunes générations pour les valeurs européennes, nous créerons à Bruxelles un grand musée de la lutte contre la désinformation. 

    Les plus grands fact-checkeurs du continent auront droit à leurs statues de cire. 

    Les moins de 10 ans pourront enfiler des lunettes de réalité virtuelle et combattre avec un sabre laser non seulement des complotistes de tous poils, mais aussi des populistes de tous bords.

     Chaque enfant recevra un certificat honorifique de « petit fact-checker européen ». 

    Notre jeunesse, sensibilisée à l’importance des faits et de la vérité, les propagandistes américains ne pourront plus l’intoxiquer avec des mensonges rétrogrades comme « il n’y a que deux sexes ». 

    À la sortie du musée, une boutique proposera des tasses et des tee-shirts avec des slogans rappelant nos valeurs, par exemple « La liberté d’expression a des limites » ou « La diversité est une chance ».

    Enfin, je sais que certains voudraient que l’on soumette les exportations américaines à d’importantes taxes douanières, mais il n’est pas question de pénaliser les entreprises américaines. 

     J’ai investi toute mon épargne dans le S & P 500.   

    Par   SAMUEL FITOUSSI

     

     Source et Publication :    https://www.jesuisfrancais.blog/2025/01/28/
     
     
     

     


    Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire