mardi 21 janvier 2025

SUR LE JDD , SARAH KNAFO : DONALD TRUMP ,UN MODÈLE À SUIVRE .......

 REVUE DE PRESSE !

Chère amie, Cher ami,

Ne soyons pas naïfs : Trump ne défendra que les États-Unis. Nous ne devons défendre que la France.

En matière de commerce, de défense, ou de numérique, nos divergences ne datent pas d’hier : les Américains ont toujours défendu férocement leurs seuls intérêts, en particulier sous Obama.

En l’assumant enfin publiquement, Donald Trump nous force à la fin de l’immaturité.


Vive vous et surtout vive la France !

Sarah Knafo
Députée française de Reconquête au Parlement européen
Vice-Présidente du Groupe ENS

 

Sarah Knafo au JDD : «Donald Trump nous force à sortir de l’immaturité»

Invitée par Donald Trump à son investiture, l’eurodéputée Sarah Knafo y voit un modèle à suivre : souveraineté, esprit d’entreprise et liberté. 

Elle appelle la France à s’en inspirer.

Propos recueillis par Jules Torres
Sarah Knafo à New York début novembre, peu avant l'élection de Donald Trump.
Sarah Knafo à New York début novembre, peu avant l'élection de Donald Trump. © Louis-Evrard Quilliard

Le JDD. Vous serez cette semaine à Washington.

 Comment interprétez-vous l’invitation de Donald Trump à son investiture ?


Sarah Knafo. Un vent de liberté souffle sur l’Occident.

 Nos peuples aspirent à la liberté. La liberté d’expression, la liberté économique, la liberté de rester qui nous sommes.

 Ce mouvement monte aux États-Unis, en Italie, en Grande-Bretagne. Je pense, sans prétention, que nous en sommes les représentants français.

 

Vous voyez une convergence idéologique profonde entre la droite américaine et celle que vous défendez en France ?

Évidemment, sur la défense de l’identité, la protection nécessaire de nos frontières, la fin de la propagande à l’école.

 Je me retrouve aussi dans la réhabilitation par Donald Trump de la notion d’enrichissement. Il veut que le peuple américain s’enrichisse. 

Savez-vous qui a le plus profité économiquement de son premier mandat ?

 Les travailleurs américains les plus modestes. 

Il leur a démontré que l’esprit d’entreprise, l’esprit d’initiative, l’esprit de liberté les faisaient réussir, et que c’était la gauche qui les appauvrissait. 

Il s’est entouré d’Elon Musk, qui est déterminé à résoudre le problème de la bureaucratie américaine. 

J’ai hâte de voir comment il s’y prendra. 

Pour nous, Français, emprisonnés par la bureaucratie, j’ai déjà des idées bien précises.

 

Vous avez participé au séminaire d’un groupe de réflexion influent, le Claremont Institute, et vous avez été invitée par Donald Trump lors de la cérémonie du 7 octobre en Floride.

 Quels enseignements avez-vous tirés de ces échanges ?

Éric Zemmour avait déjà eu une conversation avec Donald Trump en 2022. 

Tout y était de leurs similitudes : opposition franche au système médiatique, tempérament d’hommes qui restent droits dans la tempête.

 À l’époque, Trump était donné mort politiquement. On connaît la suite de l’histoire. 

 Depuis, j’ai tissé des liens avec l’entourage de Donald Trump.

 Certains travailleront dès mardi à la Maison-Blanche, d’autres au gouvernement.

 J’ai trouvé chez eux une forme de rigueur, une quête de l’excellence, mise tout entière au service du peuple. 

C’est ce que nous voulons pour Reconquête.

 

Dans le bras de fer entre Thierry Breton et Elon Musk autour de la censure sur les réseaux sociaux, de quel côté êtes-vous ?

Je suis toujours du côté de la liberté. La gauche a horreur de la liberté.

 Le centre a peur de la liberté. 

Je suis du côté de ceux qui pensent que la liberté est le meilleur moyen de défendre notre civilisation. 

Quant au chef des censeurs européens, M. Thierry Breton, j’ai appris que pendant qu’il était en train de déverser sa bile contre Elon Musk et l’ingérence américaine sur tous les plateaux TV, il négociait son pantouflage avec… la Bank of America !

 Nous devrions empêcher de telles dérives. 

Elles sont tellement révélatrices de ces élites qui ont passé leur vie à brader la souveraineté française à Washington, à vendre Alstom, à oublier Frédéric Pierucci, enfermé dans les geôles américaines sous Barack Obama… 

Ces mêmes élites qui paniquent aujourd’hui quand les États-Unis décident de nous laisser nous débrouiller tout seuls. 

L’élection de Donald Trump doit nous rendre enfin adultes vis-à-vis des États-Unis. 

Nous ne devons attendre notre salut que de nous-mêmes, et jamais d’un État étranger.

Ne soyons pas naïfs : Trump ne défendra que les États-Unis.

Nous ne devons défendre que la France

 

Que dites-vous à ceux qui s’inquiètent de l’ingérence d’Elon Musk en Europe ?

Les journalistes et les politiciens qui parlent d’ingérence aujourd’hui sont les mêmes qui ont soutenu Kamala Harris jusqu’au dernier jour de la campagne américaine. 

Donc, si on comprend bien, quand un étranger soutient la gauche, ce n’est pas de l’ingérence ; quand un étranger soutient la droite, c’est de l’ingérence. 

Il y a la bonne et la mauvaise ingérence.  C’est comme pour les chasseurs ! 

Quand Obama a annoncé son soutien à Macron, à quelques jours du vote en 2017, quand il a soutenu Merkel et Trudeau, personne n’a parlé d’ingérence. 

Quant à Elon Musk, ses adversaires passent leur temps à l’insulter sur Twitter, tout en disant qu’il n’y a plus de liberté sur Twitter. 

C’est comique.

 

Les États-Unis de Donald Trump sont-ils nos alliés ?

Ne soyons pas naïfs : Trump ne défendra que les États-Unis.

 Nous ne devons défendre que la France. 

En matière commerciale, en matière de défense, en matière numérique, nos divergences ne datent pas d’hier : les Américains ont toujours défendu férocement leurs seuls intérêts, en particulier sous Obama.

 En l’assumant enfin publiquement, Donald Trump nous force à la fin de l’immaturité. 

Il assume qu’il veut désinvestir la sécurité des Européens, ce qu’Obama faisait sans le dire : à nous, Français, d’en tirer profit en devenant le leader militaire du continent. 

Il dit qu’il veut augmenter les tarifs douaniers : à nous d’en finir avec nos naïvetés commerciales, qui ont tué nos industriels et nos agriculteurs. 

Ce qui nous rapproche, c’est notre appartenance à la même civilisation occidentale, face à des menaces similaires. 

Ce n’est pas pour rien que tous les souverainistes européens voient son arrivée à la Maison-Blanche d’un bon œil, alors que tous ceux qui détestent la souveraineté nationale le détestent. 

Trump dit : « L’Amérique d’abord. » Nous disons : « La France d’abord. »


  • Source :   https://www.lejdd.fr/international/sarah-knafo
     
     

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