mardi 28 janvier 2025

DPE : LES PROPRIÉTAIRES ENCORE SACRIFIÉS SUR L' HÔTEL DE L' ÉCOLOGISME .......


NIER LE DROIT DE PROPRIETE !

Alors que la crise du logement n’a toujours pas été résolue, LES GOUVERNANTS persistent à défendre de fausses solutions et des principes vides de sens.

Le logement n’est pas un droit que l’État peut garantir sans conditions ; il repose avant tout sur des investissements privés, des efforts de construction et des coûts d’entretien.

 Les socialistes ont tendance à oublier que sans propriétaire, il ne peut y avoir de locataire.

Faire peser sur les propriétaires la responsabilité d’un droit au logement revient à nier le droit de propriété, avec les conséquences que cela implique.

L’encadrement des loyers est l’application concrète de ce faux droit.

Les socialistes oublient également qu’un plafonnement artificiel des revenus des bailleurs limite leur intérêt à investir. 

C’est un argument supplémentaire pour ceux qui veulent retirer leurs biens du marché ou les orienter vers des locations de courte durée parfois plus lucratives, via Airbnb notamment.

En vigueur à Paris depuis 2019, l’encadrement des loyers aurait permis, selon les signataires de la tribune, de limiter la hausse globale des loyers de 4,2 % en 2024.

Ils omettent toutefois de préciser qu’il se fait au prix d’une forte contraction de l’offre. 

Même si la crise du logement est multifactorielle, cette politique l’aggrave : les propriétaires doivent déjà subir la fiscalité immobilière (IFI, CSG, taxe foncière, etc.) et les réglementations écologistes (DPE) qui contribuent à faire de Paris une ville toujours plus inaccessible aux ménages les plus modestes et bientôt à la classe moyenne .

Prétendre résoudre la crise du logement par le seul contrôle des loyers revient à ignorer ses causes structurelles : une fiscalité prohibitive, des normes de construction complexes (-23,4 % de permis de construire délivrés en 2023), la concurrence déloyale des logements sociaux (25,5 % rien qu’à Paris en 2024)…

Pour des logements abordables, et si l’État cessait d’intervenir ? et si l’état Français ne devenait pas peu à peu une petite URSS !

 

       Alors s’il n’y a pas de préférence nationale à quoi bon ou être Français ?

 

ET AUSSI 


 TRIBUNES LIBRES !

DPE : les propriétaires sacrifiés sur l’autel de l’écologisme

Encore une aggravation pour les propriétaires sacrifiés à cause d’une idéologie très mauvaise et ringarde.

 

Par Sarah-Louise Guille

     

     

DPE : les propriétaires sacrifiés sur l’autel de l’écologisme

DPE : ces trois lettres font peur ! 

Elles inquiètent les propriétaires de biens lorsqu’ils songent à les mettre en vente ou en location. 

Une inquiétude légitime, tant le diagnostic de performance énergétique, qui se cache derrière ce sigle, peut avoir une influence sur la valeur des appartements et des maisons.

Au 1er janvier dernier, un certain nombre de propriétaires en ont fait la douloureuse expérience.

 Leurs biens, classés G sur une échelle de A à G, sont désormais considérés comme trop énergivores pour être mis sur le marché locatif, en l’état. 

Pour les louer, il convient de les rénover.

Sur le papier, ce volet de la loi Climat et Résilience de 2021 était une bonne idée. 

Son but était d’inciter les propriétaires à entreprendre des travaux nécessaires et indispensables, mais également de sortir du marché locatif les passoires énergétiques.

 Il semble assez évident qu’un appartement dont les fenêtres ne ferment pas ne devrait pas être loué. 

Malheureusement, comme souvent entre le papier et le terrain, il y a un monde et, comme souvent, il est à la défaveur des Français.

 

Un système de notation absurde

À ce sujet — Résoudre la crise du logement… en ruinant les propriétaires !

 

Le DPE en est le parfait exemple à plusieurs titres.

 D’une part, parce qu’il est d’une justesse toute relative. 

Pour preuve, ce diagnostic de performance énergétique (ci-dessous) établi à Marseille, cette semaine. 

L’appartement visité a reçu la note D.

 Dans la rubrique « Estimation des coûts annuels d’énergie du logement », il est écrit : « Entre 1.440 euros et 2.000 euros. »

 En réalité, pour ce bien, les dépenses énergétiques annuelles (gaz + électricité) ne sont que de 960 euros. 

Elles sont surévaluées pour cet appartement car définies de manière identique à Marseille et en Haute-Savoie, alors que le climat est bien différent dans ces deux secteurs. 

Autre aberration pointée du doigt par le diagnostiqueur venu faire le DPE : « Cela na aucun sens, mais s’il y avait la climatisation, la note serait meilleure. » 

 Ce, alors même que le propriétaire du bien ferait tourner son compresseur été comme hiver, ce qu’il ne fait pas avec sa chaudière à gaz.

Vous l’aurez compris, le diagnostic de performance énergétique a ses limites.

 Des limites qui peuvent s’avérer particulièrement dommageables pour les propriétaires.

 D’autant plus que lorsqu’il a été mis en place, en 2021, la situation économique de la France et des Français était bien différente.

 Aujourd’hui, à l’heure où il s’applique, pour beaucoup, il est une véritable punition. 

Un énième dispositif qui contraint les foyers à une énorme dépense ou qui leur fait perdre un revenu supplémentaire.

 Il n’y a pas d’autre solution. 

Soit les propriétaires de logements G cassent leur tirelire pour s’offrir une isolation par l’extérieur, une climatisation ou un nouveau chauffe-eau, soit ils laissent leurs appartements vacants.

 Chose qui leur coûtera une taxe sur les logements vacants dans les villes de plus de 50.000 habitants ou une taxe d’habitation sur les logements vacants, dans les autres communes. 

Quoi qu’il en soit, ils devront payer !

Les propriétaires ciblés

Une propriétaire marseillaise qui va désormais devoir s’acquitter de cette taxe fait part de sa colère à BV : « J’ai acheté un logement G avec l’idée de le rénover et de le louer. 

Mon intention était de faire une isolation par l’extérieur et d’installer une climatisation réversible. La combinaison de ces deux choses aurait permis à l’appartement de passer en F. 

Malheureusement, lorsque j’ai demandé l’autorisation à la copropriété de faire ces travaux, cela m’a été refusé. » 

 

Résultat : elle se retrouve avec un appartement impossible à louer et impossible à vendre et elle dit, non sans agacement : « Merci le DPE ! »

Des propriétaires comme elle, sacrifiés sur l’autel de l’écologie, il y en a des milliers, environ 500.000 selon les premières estimations.

 Il y en aura encore plus en 2028, quand les biens classés F seront également bannis et, en 2034, quand ce sera au tour de ceux notés E. 

Comme c’est le cas pour les véhicules avec les vignettes Crit’Air et les zones à faibles émissions, petit à petit, au nom de la planète et surtout d’un certain écologisme, une partie de la population (les moins aisés) est mise au ban de la société.

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier :
Boulevard Voltaire

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire