mardi 7 janvier 2025

ANGLETERRE : UNE RUPTURE FARAGE / MUSK ? UN CONFLIT DE VISION STRATÉGIQUE ?

 

Rupture entre Farage et Musk : un désaccord stratégique et moral

Le divorce entre Nigel Farage, chef du parti Reform UK, et le milliardaire Elon Musk illustre les tensions entre les ambitions politiques du conservatisme traditionnel libéral et les idéologies plus identitaires. 

Cette séparation, largement médiatisée, pourrait marquer un tournant dans l’avenir du parti et dans la carrière politique de Nigel Farage.

 

Une alliance improbable et sa fin brutale

Nigel Farage et Elon Musk se sont rencontrés en décembre 2024 à Mar-a-Lago, la résidence de Donald Trump en Floride, pour discuter d’un don potentiel de cent millions de dollars au parti Reform UK. Musk, avec son influence considérable sur les réseaux sociaux, avait offert à Farage un soutien précieux, surtout auprès des jeunes électeurs. 

Pourtant, quelques semaines plus tard, au milieu de la polémique sur les fillettes blanches victimes de violeurs pakistanais, Musk a publiquement critiqué Farage, déclarant : « Le parti Reform a besoin d’un nouveau leader. 

Farage n’a pas ce qu’il faut. »

Cette déclaration a choqué, d’autant plus que Farage qualifiait encore récemment Musk d’« ami » et de « remarquable individu ». 

Le chef de Reform a répondu avec prudence, confirmant son désaccord tout en saluant les qualités de Musk. 

Mais l’origine de cette rupture semble résider dans une figure identitaire : Tommy Robinson, fondateur de l’English Defence League (EDL).

 

Le poids de Tommy Robinson dans le conflit

Tommy Robinson est une figure polarisante du mouvement identitaire anglais, dont les prises de position hostiles à l’islam ont pris les médias à rebrousse-poil. 

Musk a soutenu publiquement Robinson, allant jusqu’à demander sa libération de prison, ce qui a suscité l’embarras de Farage. 

Ce dernier a rappelé que Robinson était incarcéré pour contempt of court et a réaffirmé que Reform ne soutiendrait pas ses actions. 

Contempt of court est une notion juridique qui n’existe pas en droit français. 

Elle désigne le non respect par une personne d’une obligation que lui impose le juge.

Farage déteste Robinson, qu’il considère comme un obstacle à l’expansion de Reform UK. 

Historiquement, il avait quitté le parti UKIP en 2018, dénonçant sa dérive islamophobe et son association avec Robinson.

 Farage aspire à positionner Reform comme un parti conservateur modéré, apte à rassembler un large électorat, notamment en évitant les figures extrémistes susceptibles d’effrayer les électeurs modérés.

 

Un conflit de vision stratégique

La stratégie politique de Farage repose sur un calcul électoral classique de tout conservateur : éviter les divisions extrêmes pour attirer les électeurs du centre-droit, frustrés par le gouvernement travailliste. 

Musk, en revanche, adopte une approche plus radicale, inspirée de son idéologie techno-identitaire.

 Il semble chercher à pousser Reform vers des positions plus musclées, notamment en soutenant Robinson comme un « prisonnier politique » et en appelant à une campagne en sa faveur.

Ce désaccord révèle un fossé fondamental.

 Farage, malgré son image de réformateur audacieux, reste un conservateur à la papa, attaché à une certaine modération pour ne pas s’attirer les foudres de la BBC et des médias dominants.

 Musk, de son côté, incarne une vision disruptive, insensible aux tabous et plus intéressé par les idéologies fracturantes que par les compromis politiques nécessaires pour remporter des élections.

 

Les conséquences pour Reform et Farage

La rupture avec Musk est un coup dur pour Farage. 

La promesse de cent millions de dollars aurait transformé les capacités de campagne de Reform UK, notamment auprès des jeunes électeurs. 

Plus encore, l’association avec Musk conférait au parti une image de modernité et de « coolitude ».

Cependant, cet épisode pourrait aussi permettre à Farage de clarifier l’identité de son parti. 

En se distançant de Robinson et de la vision plus identitaire de Musk, il pourrait rassurer les électeurs modérés et maintenir l’élan de Reform comme un mouvement conservateur « propre sur lui ».

Pourtant, les observateurs estiment que Farage sort affaibli de cette affaire. 

Loin de se contenter d’une simple divergence, Musk a remis en question le leadership même de Farage, une attaque qui pourrait éroder la confiance des membres et des sympathisants du parti.

 

Une leçon politique

Cette rupture est une leçon sur les dangers de s’associer à des figures polarisantes. 

Si Farage espérait bénéficier de la popularité de Musk, il a peut-être sous-estimé les risques liés à des personnalités droites dans leurs bottes. 

Quant à Musk, sa capacité à cliver reflète une vision politique à long terme incompatible avec les calculs pragmatiques de Farage qui cherche à recruter le plus d’électeurs possibles, y compris chez les musulmans.

Le futur de Reform UK dépendra de sa capacité à gérer cette crise et à reconstruire une stratégie cohérente.

 Mais comme le souligne l’analyste anglais Richard North, Farage a peut-être volé trop près du soleil.

 Le défi, désormais, est de regagner l’élan perdu sans les millions – ni le soutien symbolique – d’Elon Musk.

 
 

Les médias mainstream et les élites contre les peuples. George Floyd vs Grooming Gangs au Royaume-Uni

Il y a des silences qui en disent long sur l’état de nos sociétés et de leurs élites médiatiques. 

Deux affaires, deux tragédies, deux traitements diamétralement opposés. 

D’un côté, l’affaire George Floyd, qui a vu un délinquant connu des services de police perdre la vie dans des circonstances certes choquantes. 

De l’autre, le scandale des grooming gangs, où des milliers de jeunes filles ont été violées, prostituées, parfois assassinées, dans l’indifférence quasi générale. 

Comment expliquer qu’une seule mort ait déclenché une hystérie médiatique mondiale, alors que des années d’horreur organisée n’ont suscité qu’un silence gêné, quand ce n’est pas une complicité par omission ?

Le cas George Floyd : la naissance d’une religion mondiale

En mai 2020, George Floyd mourait sous le genou d’un policier à Minneapolis. 

Les images de sa mort ont fait le tour du monde, déclenchant une vague de manifestations, d’émeutes et de repentances collectives. 

Aux États-Unis, des villes entières ont été mises à feu et à sang. 

Au Royaume-Uni, des joueurs de Premier League se sont mis à genoux, symbole d’une soumission idéologique spectaculaire. 

 Même en France, des responsables politiques et des intellectuels ont rivalisé d’indignation, comme si Floyd était mort dans une banlieue parisienne. 

Cette affaire est devenue une religion mondiale, avec son martyr, ses rites et ses procès inquisitoriaux.

Pourtant, que savons-nous de George Floyd ?

 Un homme au casier judiciaire chargé, impliqué dans des affaires de drogue, de violence et de vol.

 Un symbole fragile, mais suffisant pour que les médias transforment cette affaire en croisade universelle contre le « racisme systémique ».

Les grooming gangs : un scandale oublié

Et les grooming gangs ? Rien, ou plutôt si peu. 

Entre 2011 et 2025, les journaux britanniques ont mentionné le « racisme » un nombre stupéfiant de 382 069 fois, tandis que le terme « grooming gangs » s’en sort à peine avec 4 659 mentions. 

Autrement dit, le « racisme » a attiré 82 fois plus d’attention. 

Apparemment, les médias avaient d’autres priorités.

 Même le « privilège blanc », a réussi à obtenir 6 146 mentions, surpassant le scandale de ces viols collectifs. « Black Lives Matter » a été cité à 59 338 reprises, et « extrême droite » a grimpé en flèche avec 141 367 mentions.

Des milliers de jeunes filles britanniques, souvent issues de milieux défavorisés, ont été abusées, prostituées, parfois tuées, par des réseaux criminels organisés.

 Les faits sont accablants : des décennies de silence de la part des autorités locales, des enquêtes étouffées par peur d’être accusé de racisme, et des médias complaisants qui préfèrent détourner les yeux.

 Où sont les genoux à terre pour ces victimes ?  

Où sont les foules indignées défilant dans les rues ? 

Où sont les éditorialistes français, si prompts à condamner les violences policières à des milliers de kilomètres, lorsqu’il s’agit de crimes de masse à nos portes ?

 

Le rôle complice des médias

La différence de traitement est criante, et elle révèle une vérité dérangeante : la hiérarchie des causes médiatiques est dictée non par l’ampleur des crimes, mais par l’agenda idéologique des élites. 

George Floyd servait un récit : celui d’un racisme omniprésent, qui justifie le rejet de nos sociétés et de nos institutions. 

Les grooming gangs, en revanche, mettent en lumière des réalités dérangeantes sur l’immigration massive, l’échec du multiculturalisme et la lâcheté des autorités. 

Le sujet est donc évité, relégué aux marges, étouffé.

Ce mépris des vérités qui dérangent explique en grande partie pourquoi les peuples se détournent massivement des médias traditionnels.

 Aujourd’hui, la presse alternative, portée par des figures comme Elon Musk, devient un refuge pour ceux qui cherchent encore à comprendre le monde sans les filtres idéologiques des grands médias.

 

 Lorsque Musk attaque Keir Starmer et dénonce le rôle de l’État britannique dans l’affaire des grooming gangs, il ne fait que dire tout haut ce que des millions pensent tout bas.

L’avenir de l’information libre repose sur cette capacité à briser les tabous, à parler des faits tels qu’ils sont, sans céder aux injonctions des censeurs médiatiques.

 Les peuples n’attendent pas qu’on leur dicte quoi penser ; ils veulent des faits, une analyse, une véritable justice médiatique.

L’affaire George Floyd et les grooming gangs ne sont pas juste des faits divers. 

Ils sont le miroir d’une hypocrisie occidentale qui finira par se fracasser contre le mur de la réalité. 

Les peuples en ont assez. Ils ne veulent plus de récits construits pour les culpabiliser ou les détourner des véritables enjeux.

 Ils veulent des réponses, de la vérité et une justice égale pour tous.

Cela explique le succès de médias alternatifs, ou de plateformes comme celle d’Elon Musk, seule planche de salut face à cette manipulation massive. 

 

L’heure est venue de reprendre le contrôle de nos récits, de nos vérités et de notre souveraineté médiatique.

YV
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The Rape of Britain. 

Quand les viols de Rotherham étaient dénoncés par Tommy Robinson: 1500 filles violées et prostituées [Vidéo]

Jugez par vous-même… « Pourquoi Tommy Robinson est en détention à l’isolement pour avoir dit la vérité ? » demande Elon Musk.

De son côté J.K.Rowling (autrice de Harry Potter) ajoute:« Les détails qui émergent sur ce que les gangs de violeurs ont fait aux filles de Rotherham sont carrément horribles. 

Les allégations d’une possible corruption policière dans cette affaire dépassent presque l’entendement ».

Voici le reportage « The Rape of Britain » de Tommy Robinson, sorti avant « Silenced », et qui permet de voir comment certaines affaires se sont retrouvées, politiquement correct oblige, planquées sous le tapis par la justice britannique…

 

VIDÉO:   https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=1fc9TLdMVC8&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.breizh-info.com%2F&source_ve_path=Mjg2NjY

 
Crédit photo : DR

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