mercredi 1 janvier 2025

LE BLOC-NOTES DE JEAN-CLAUDE ROLINAT ET LA CHRONIQUE DE PHILIPPE RANDA !!

 

30 décembre 2024

 

DÉCIDÉMENT, CET OLRIK N’EST PAS TRÈS FRÉQUENTABLE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat 

Mais quelle mouche a bien pu piquer Yves Sente, le scénariste du dernier album des aventures de Blake et Mortimer, « Signé Olrik », faisant succomber l’un de ses héros au « politiquement correct » ? 

Un invraisemblable plaidoyer pro-migratoire sert presque de fil conducteur à cette aventure qui aurait pu être digne d’intérêt si, justement, on n’y assénait pas, notamment page 32 - dernière vignette -, des âneries du genre « …La guerre a privé la région de bon nombre d’hommes (…) Nous sommes par conséquent obligés de faire appel à une main d’œuvre étrangère pour exploiter la mine et faire vivre la région…et ce sont  les locaux qui nous le reprochent ! Un comble ! ». 

Pourtant, l’aventure commençait bien, avec un colonel Olrik à deux doigts de terminer sa carrière comme feu Saddam Hussein,  et sa dose de mystère historico-ésotérique, sans oublier son inévitable innovation scientifique …

Et pour clore l’album, son  récurrent monde souterrain, la marque de fabrique d’Edgar P. Jacobs !

Nous sommes au Royaume-Uni et un certain Free Cornwall Group entend réactiver une hypothétique indépendance de la Cornouaille sur fond de légende Arthurienne. 

Pas d’aventures de Blake et Mortimer sans colonel Olrik à l’horizon. 

Une fois de plus, le légendaire malfaiteur aura les honneurs de cette histoire où, à contre-courant d’une opinion majoritaire en Grande-Bretagne comme partout ailleurs en Europe, le professeur Mortimer se croit obligé d’en faire des tonnes avec des immigrés indiens, se rappelant, sans doute, sa jeunesse passée aux Indes. 

Ce qui lui vaut de la part d’un ouvrier très british  page 31, 5 ème case, une acerbe remarque en constatant qu’il est écossais : « À l’oreille, je parierais pour un accent écossais. Autant vous dire que vous n’êtes pas beaucoup mieux vu que les moricauds par ici ». 

 Pourquoi diable être allé chercher une très aléatoire ségrégation dans une fiction dessinée destinée à la jeunesse, mais pas que ? 

Pour formater, comme la télévision et la radio le font, hélas « merveilleusement », nos chères petites têtes de moins en moins blondes, et les vacciner contre un prétendu virus raciste, à de très fortes doses de haine de soi ?

Bref, sans ce message anti-raciste superflu et maladroit, qui n’ajoute rien à Signé Olrik, le duo d’enfer composé du savant amateur de pipe et de whisky, et du captain Blake - chef du MI 5 -, pouvait entrainer tranquillement le lecteur dans cette énième histoire bien dessinée par le regretté André Juillard. 

Un dessinateur à qui le scénariste rend d’ailleurs  hommage en première page, et qui est l’auteur de  pas mal d’albums de la période post-jacobsienne.

 (Il est paru plus d’aventures de « Blake et Mortimer » après la mort de leur créateur, que pendant sa période active.)

 Vous l’aurez compris, on peut ne pas lire Signé Olrik si l’on est allergique aux rabâchages de SOS Racisme.  

Reste la légende du Roi Arthur. 

Et les explications qui sont offertes donneront peut-être l’envie à certains lecteurs, d’approfondir le sujet autour d’une table ronde !

« Signé Olrik », un album de 64 pages paru aux éditions « Blake et Mortimer », Bruxelles, octobre 2024.

 

01:19 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat,

 

 ET AUSSI:


Un gouvernement de brics « has been » et de brocs « ambitieux »

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La chronique de Philippe Randa

La formation du gouvernement de François Bayrou a (quasiment) fait l’unanimité, à l’image de son arrivée à Matignon : aberrant, effrayant, surréaliste, grotesque… et d’autres qualificatifs plus méchants, moqueurs ou lapidaires encore !

Personne n’y croit, tout le monde compte déjà le nombre de mois, de semaines, voire de jours que tiendra ce quatrième gouvernement de l’année plus encore en « phase terminale » que le précédent déjà monté de brics « has been » et de brocs « ambitieux » de la politique française.

Constater que François Bayrou a fait très fort dans le choix de certains ministres et pas des moindres est une évidence, ne serait-ce que par les nominations de deux anciens Premiers ministres : Elisabeth Borne et Manuel Valls.

 Au moins a-t-on échappé à Jean-Pierre Raffarin et Jean-Marc Ayrault ! Ils n’auraient pourtant pas dépareillés !

Toutefois, une question s’impose, étrangement peu posée dans le landernau médiatique : que vont-ils faire dans cette galère ?

« Faire don de leur personne dans l’actuelle difficile situation que traverse notre pays », bien sûr… Hypothèse qui en fait sourire beaucoup et éclater de rire jaune bien plus encore.

« Arrondir leur retraite » ? On se doute que tous ces anciens ministres – qu’ils aient été Premiers, d’État ou simple –, anciens députés, Maires ou encore conseillers régionaux ou généraux ont déjà largement fait le plein de ce qu’ils pouvaient accumuler pour leurs services rendus à la nation et accessoirement à leurs poches qu’ils ont bien profondes comme on s’en doute.

Alors, qu’est-ce qui peut bien les motiver entre et toujours ?

Garder son ministère comme tremplin pour de prochaines campagnes électorales pour une Rachida Dati ? Effectivement. 

Elle n’avait pas hésité à quitter avec armes et bagages son camp d’origine pour celui de la Macronie afin de conquérir (enfin) Paris : seule et unique motivation dont elle ne fait nullement mystère, d’ailleurs. Pour elle, la culture électorale est un bagage comme un autre.

Nul doute également que la motivation d’une autre échéance électorale, celle de la prochaine élection présidentielle de 2027 – la « Reine des batailles » comme la nommait Jean-Marie Le Pen en son temps - ne soit pas pour rien dans son retour pour Gérald Darmanin.

 Ne pouvant reprendre les rênes du ministère de l’Intérieur à Bruno Retailleau, il a sans doute bataillé autant que faire se peut pour obtenir celui de la Justice. 

Il ne cesse depuis d’y « communiquer » quasiment 24 heures sur 24, exercice dans lequel il excelle, occupant un terrain médiatique déserté par l’ensemble de ses rivaux, occupés à préparer leurs réveillons. Si le gouvernement Bayrou devait « tomber » en janvier comme certains le prédisent, ce très éphémère Garde des sceaux aurait au moins marqué les esprits de ses belles intentions.

 Un pari comme un autre.

Enfin, si leur nomination au gouvernement est sans doute inespérée pour certains, elle est un évident bâton de maréchal de fin de carrière pour d’autres, à commencer par le premier d’entre eux, François Bayrou…

Mais Elisabeth Borne et Manuel Valls, qu’est-ce qui peut bien les motiver ? Faire oublier à la première qu’elle n’a gouverné qu’à coups de très impopulaires « 49.3 », tandis que le second n’aurait à cœur que de ne « pas être oublié » ? Sans doute.

 À petits pieds, petites ambitions.

Ah ! que personne ne me reproche de galéjer en ces derniers jours de l’année alors qu’il s’agit de l’avenir de la France : je ne me serais évidemment pas (trop) permis de le faire si nos responsables politiques donnaient l’exemple.

Et moi, on peut me croire, je ne me vois guère ministrable !

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10:56 Publié dans Philippe Randa

 

 


 

 jmlb 

Ne pouvant répondre à tous les Messages , je m' en excuse !  Je vous souhaite à mon tour : Une Bonne et Heureuse Année 2025  

 




 

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