Le wokisme et la cancel culture sur les campus universitaires américains : l’autre visage de la censure moderne
Dans un contexte universitaire où la liberté d’expression devrait être un pilier fondamental, un phénomène inquiétant prend de l’ampleur : la cancel culture, ou culture de l’annulation.
À travers les témoignages d’étudiants britanniques, une réalité glaçante se dessine : les campus des plus prestigieuses universités deviennent des lieux de censure et de conformisme idéologique, où toute divergence d’opinion peut coûter cher.
Un climat de peur et d’autocensure
Charlotte Tredgett, étudiante en philosophie au King’s College de Londres, rêvait de débats passionnés et d’échanges intellectuels stimulants.
Mais la réalité est tout autre comme l’indique cet article du Telegraph : les étudiants s’autocensurent, redoutant les répercussions sociales de leurs propos.
Lors d’un séminaire sur le genre, le silence pesant illustrait parfaitement ce climat de peur.
« Les rares commentaires étaient soigneusement formulés, comme s’ils avaient été répétés à l’avance », confie-t-elle.
Dans cet environnement, exprimer une opinion contraire aux idéologies dominantes – qu’il s’agisse de questions de genre, de colonialisme ou de capitalisme – peut vous valoir d’être ostracisé.
Charlotte elle-même en a fait les frais après avoir partagé son opinion eurosceptique avec ses colocataires, qui l’ont rapidement étiquetée comme « la fille raciste ».
Des conséquences graves pour les étudiants ostracisés
Le cas de Charlotte n’est pas isolé. Connie Shaw, étudiante à l’université de Leeds, a été suspendue de son poste d’animatrice radio par son syndicat étudiant en raison de ses positions critiques sur le genre.
Pire encore, certains de ses camarades ont été avertis de ne pas se lier d’amitié avec elle.
Dans d’autres cas, les conséquences ont été encore plus tragiques.
À Oxford, Alexander Rogers, un étudiant marginalisé après des accusations non vérifiées, a mis fin à ses jours.
Même les enseignants sont touchés : 80 % des universitaires britanniques estiment que la liberté d’expression s’est restreinte au cours des dix dernières années.
Heather McKee, étudiante en psychologie à l’Université de Glasgow, attribue cette dérive à ce qu’elle appelle le « parapluie de justice sociale critique », qui simplifie les interactions complexes en les réduisant à une opposition entre opprimés et oppresseurs.
Des théories controversées, comme la théorie critique de la race (CRT), sont enseignées comme des vérités absolues, empêchant tout débat.
Un espoir de résistance
Malgré tout, certains étudiants refusent de céder à cette pression.
Heather McKee est la coordinatrice étudiante d’Academics For Academic Freedom, un mouvement défendant la liberté académique.
Pour elle, ce combat dépasse la simple volonté de pouvoir s’exprimer librement en cours : il s’agit de préserver l’intégrité intellectuelle des universités.
« Ce n’est pas une hystérie », insiste Charlotte Tredgett. « Ce phénomène est bien réel et se propage à travers tout le pays. »
La cancel culture, en étouffant la diversité des idées sur les campus, compromet non seulement la liberté d’expression mais aussi la mission éducative fondamentale des universités.
Si des initiatives émergent pour y faire face, elles restent timides face à l’ampleur du problème.
Reste à savoir si les générations futures parviendront à rétablir un climat académique véritablement inclusif, où toutes les voix, même discordantes, auront droit de cité.
Le gauchisme est un virus.
A partir du moment où une majorité, y compris des élites non contaminées, auront compris les dangers de ce danger mortel, il ne restera plus qu’à diffuser largement l’antidote, au sein d’une population qui, majoritairement, est totalement réticente à cette folie, tout en étant sous le règne de la terreur d’une petite minorité agissante et influente.
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