TRIBUNE LIBRE !
On s’en fou de la fiche S de Raphaël Arnault !
On veut une droite qui s’assume !
[L’Agora]
Les bras m’en tombent quand je lis certains articles dans la presse de droite (au demeurant quand il s’agir de Livre Noir qui fait par ailleurs un excellent boulot d’investigation).
Depuis quelques semaines, ils ne parlent que de lui : Raphaël Arnault, fondateur du groupe antifa violent « La Jeune Garde ».
Un groupe qui revendique ouvertement des actions violentes, des agressions, des lynchages contre tous ceux qui sont ciblés comme patriotes, dissidents, identitaires, nationalistes, bref, « d’extrême droite » (mais aussi, il faut le reconnaitre, qui revendique l’auto-défense lorsque des évènements de gauche sont attaqués par des radicaux de droite).
Depuis, Raphaël Arnault est devenu député de la 1ère circonscription du Vaucluse.
Un député soutenu par la gauche et l’extrême gauche (pendant qu’en face, le RN a passé son temps, ses années à écarter de soi-disantes brebis galeuses identitaires, tout en investissant certains candidats incapables de l’être).
Il a été élu, et soutenu par le ban et l’arrière ban des députés d’extrême gauche, Insoumis en tête.
Oui, car la gauche, contrairement à la droite, est droite dans ses bottes.
Et c’est pour ça qu’elle gagne.
Elle assume ses camarades, y compris les plus radicaux.
Ainsi, M. Coquerel, rendant hommage (comme des milliers de ses camarades, parmi lesquels des journalistes, des politiques, des acteurs associatifs, culturels de premier plan) à Julien Terczics, militant antifasciste de longue date qui a passé sa vie à prôner et à vivre la radicalité (et à user autant de la musique que de la violence) face à l’extrême droite, décédé la semaine dernière des suite d’un cancer.
Imaginez un instant Marine Le Pen ou Jordan Bardella rendant publiquement hommage à un leader du GUD, ou de la droite radicale, qui serait ou viendrait à décéder.
Cela n’arrivera jamais.
La direction du RN n’a jamais soutenu certains militants jetés en prison pour leurs idées ou pour s’être défendus.
Car ces responsables politiques ne sont pas faits du même bois, du même ADN que la gauche, qui est bien plus respectable de ce côté .
La gauche ne rejette pas ses camarades.
Elle sait souvent laver son linge sale en famille.
Elle sait s’unir aussi pour des causes qui nécessitent une gauche unie face aux autres blocs.
Pendant ce temps la droite, lâche, mène la chasse aux sorcières dans ses propres rangs.
On vire des identitaires, ou des militants jugés trop radicaux, et on les remplace par des « candidats » qui ne tiennent pas la route dans un débat télévisé.
Ou qui ont des soucis psychologiques.
Ou qui ne connaissent rien à la circonscription sur laquelle ils ont été parachutés.
Ou qui ne sont tout simplement pas fait pour être des députés, des politiques, c’est à dire pour prendre des coups et pour en donner.
On fait de la tambouille, de l’arrangement, du copinage.
On ouvre des cagnottes. Mais on oublie la rue.
La politique. La vie de la cité, celle de tous les jours.
Et on abandonne, encore une fois, face à la gauche haineuse qui elle, travaille, avance, réseaute, et bénéficie en plus des appuis dans les hautes sphères.
Alors ça piaille. Parce que Raphaël Arnault, soutenu par ses camarades et par la gauche, est devenu député.
Il y a presque de la jalousie là dedans, à pester contre quelqu’un qui est parvenu dans une des arènes du pouvoir simplement parce que ses camarades de lutte ne l’ont pas considéré comme une brebis galeuse mais au contraire, comme un potentiel meneur d’une partie de la jeunesse de gauche.
Et voici qu’on ressort ses fiches S, tout en oubliant de préciser que la fiche S n’est qu’un outil de surveillance administratif utilisé abusivement par la République française depuis des années.
Révélation chers lecteurs : Il y a au moins deux journalistes de Breizh-info.com qui ont eu une fiche S voici plusieurs années alors qu’ils avaient un engagement politique militant.
Ils ne sont pas terroristes pour autant.
Non, ce n’est pas sur la fiche S de Raphaël Arnault qu’il faut éructer ou faire sa Une.
Il faut par contre s’organiser et se mobiliser.
Pour ne pas laisser la Jeune Garde et ses sbires se sentir toute impunité pour agresser des militants, de la droite la plus molle à la plus radicale.
Pour ne pas laisser passer la terreur, psychologique, politique, sociale, économique, que mène l’extrême gauche, dont la Jeune Garde.
Pour assumer sa radicalité, contre l’immigration, pour la sécurité, pour que chaque autochtone de ce pays puisse vivre de son travail dignement, et correctement.
Il n y a pas à avoir honte d’être contre l’immigration.
Contre le changement progressif de démographie et la disparition programmée de son propre peuple.
La polémique sur les binationaux durant l’entre deux tours était parfaitement illustratrice de cette droite qui a peur.
M. Bardella sort quelque chose, se fait lyncher, recule, indique que ça ne concerne plus que 30 personnes, rétropédale.
On ne sait pas, finalement, pourquoi cet argument a été le seul sur l’immigration.
Bien sûr qu’il faut empêcher certaines binationalités.
Bien sûr qu’il faut empêcher la double nationalité pour les ressortissants des pays qui ont été en guerre contre la France (Algérie) ou pour ceux qui inquiètent démographiquement.
Bien sûr qu’il faut déchoir de la nationalité française les binationaux qui sont en prison.
Bien sûr qu’il faut assumer de mettre ce programme en place.
En face, ils ne se posent pas de question : régularisations massives de clandestins, frontières grandes ouvertes.
Et effondrement à venir de nos sociétés. Ils l’affichent clairement.
Ils veulent « Mettre le Zbeul » comme ils disent.
C’est leur programme, c’est écrit. Tout renverser, tout changer.
Alors forcément, face à une droite qui a peur d’elle même, qui n’ose pas dire merde à la presse mainstream agressive, qui baisse les yeux à la première réflexion, qui pèse chaque mot pour ne pas « choquer l’opinion », la gauche gagne.
Pour être suivi, pour être écouté, pour être élu, pour être aimé, il faut savoir se faire respecter.
Et ce n’est pas en dénonçant tous les jours la fiche S de Raphaël Arnault que la droite le sera.
Ni en se reniant à peu près sur tout.
Mais en tapant du poing sur la table, un bon coup, et en n’ayant pas peur d’affirmer, ce que nous sommes, ce que nous voulons, et ce que nous ferons si un jour, les idées patriotes, identitaires, arrivent au pouvoir.
Eux, ou nous. Et puis c’est tout.
Par Julien Dir.
Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction.
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