lundi 22 juillet 2024

LA DÉMOCRATIE : TOUJOURS EN PARLER ......NE JAMAIS L' APPLIQUER !

 




 REVUE DE PRESSE ET TRIBUNES LIBRES !


dimanche, 21 juillet 2024

Au-delà des fantasmes, est-ce que l’État profond français existe ?

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Claude Janvier

Avec le départ possible de Bruno Le Maire en Suisse, pays de cocagne, il apparait nécessaire d’appréhender ce qu’est l’État profond français, mais aussi de comprendre les mécanismes de la dette réelle de la France. 

 Dette que Bruno Le Maire a largement amplifié durant son long séjour à Bercy. 

Ce concept d’État profond représente la haute administration non élue et choisie par le chef de l’État pour décider de la politique et de la gestion des dépenses publiques. 

Avec plus de 3.100 milliards de dette, – source Ministère de l’Economie et des finances 2024 (cliquez ici), la France est sous la tutelle du lobby bancaire et Emmanuel Macron n’y est pas étranger.

Diplômé de l’école nationale de l’administration puis inspecteur des finances, il quittera la fonction publique pour une banque privée bien connue, à savoir la banque Rothschild, et deviendra son plus jeune associé gérant. 

 Ce management transversal s’appelle « pantoufler ».

À ce sujet, passer de la fonction publique dans le secteur privé s’appelle du « pantouflage » et pose, en général, des problèmes éthiques et déontologiques, du fait d’une transparence souvent absente. 

Le terme de « rétro pantouflage » désigne, à l’inverse, le passage du secteur privé vers la fonction publique.

Le retour d’Emmanuel Macron dans l’administration française s’effectuera au ministère de l’Économie, véritable « cheval de Troie » du pouvoir bancaire afin de privatiser et de détruire, hélas, l’économie de notre pays. 

Les privatisations sont rendues légales grâce à une assemblée nationale, muée depuis bien trop longtemps en banale chambre d’enregistrement des ordres émanant du chef de l’Etat et de son Premier ministre.

Pour bâtir son réseau dans la haute administration, Emmanuel Macron utilise les cercles de réflexions répertoriés dans notre livre, qui sont de véritables lobbies décisionnels, lui permettant de nommer les futurs agents aux postes stratégiques. 

Ces hauts fonctionnaires obéissent, sans faillir, aux puissances étrangères qui en réalité, sont les véritables commanditaires et donneurs d’ordres à l’Élysée. 

Toute cette engeance pousse notre pays vers la ruine, pille l’épargne des Français, et enfonce le peuple français vers une paupérisation de plus en plus visible.


Mais revenons à la dette publique.

 Elle correspond à l’ensemble des emprunts publics contractés par l’État, la Sécurité sociale, les organismes divers d’administration centrale (ODAC) et les collectivités territoriales.

Le détail de cette dette, tel que présenté sur le site de l’Insee, se fonde sur la définition de la dette des administrations publiques au sens du Traité de Maastricht.

Pendant plus de trente ans, la France a connu une politique budgétaire laxiste. 

 « L’État providence », souvent utilisé comme vache à lait par les banques, a dépensé sans compter pour financer la dette publique et assurer les salaires des fonctionnaires.

 Cependant, entre la dette corrélée au PIB et la dette publique, un flou persiste, particulièrement visible dans le bilan comptable de l’État français, notamment dans le registre « hors bilan bancaire ». 

Ce compte bancaire est fréquemment employé pour dissimuler les dettes embarrassantes ; une pratique courante dans le monde financier pour camoufler des actifs toxiques et des soldes négatifs ; qui pourraient ternir l’image d’une banque ou d’une multinationale, influant ainsi sur sa cotation boursière.

Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron, le triumvirat de l’enfer, ont généré donc une dette de plus de 3 100 milliards d’euros, (cliquez là) – source Ministère de l’Economie et des finances 2024, à laquelle il faut ajouter le hors bilan bancaire :

Extraits de l’article d’Atlantico du 29 mars 2024 : (cliquez ici)  

 

Titre : Engagements hors bilan. Pire que la dette et les déficits, les engagements hors bilan de l’État français

« En revanche, on trouve dans le hors bilan de l’Etat une dépense quasi certaine liée aux retraites que l’Etat s’est engagé à verser à ses personnels.

 Fin 2022, les engagements de retraite de l’Etat vis-à-vis des fonctionnaires civils et militaires représentaient 1 683 milliards d’euros, soit 65% du PIB.

La dette publique ne tient pas compte de tous les engagements donnés par l’Etat. 

Ce n’est pas en soi une anomalie, sauf dans le cadre des retraites des fonctionnaires. 

Le dernier compte général de l’Etat intègre 2 200 milliards d’euros d’engagements hors bilan pouvant donner lieu à une implication indirecte de l’Etat.

 L’Etat garantit, par exemple, les livrets d’épargne réglementés soit 560 milliards d’euros d’engagements hors bilan, apporte 126 milliards de garantie au mécanisme européen de stabilité (MES), garantit 75 milliards d’euros de prêts au titre des PGE, pourrait en théorie être engagé pour le même montant vis-à-vis du plan de relance européen, soutient le commerce extérieur à hauteur de 60 milliards, garantit la dette de l’Unedic à hauteur de 52 milliards…

 Les données sur les engagement hors bilan de l’Etat sont publiques et fournies chaque année dans les comptes de l’État sur le site des ministères économiques et financiers pour un montant total de 3 800 mds€ (montant à comparer aux 3 088 mds€ de dette indiqués par l’INSEE à la fin de 3ème trimestre 2024), dont la moitié comme engagements de retraite de l’Etat. »

 

Si l’on additionne 3100 Mds€ de la dette publique plus les 3800 Mds€ des sommes mentionnées dans le hors bilan bancaire, on obtient un total vertigineux de plus de 6 900 milliards d’euros.   Bagatelle !

Le reste de la situation en France est catastrophique.

 Entre le trafic de drogue qui explose, le nombre de SDF en constante augmentation, la criminalité en hausse, le bradage de nos industries, la crise sanitaire sous gérée, l’empêchement des médecins de soigner, la suppression des lits d’hôpitaux – 17.600 -, la destruction de la justice, la privatisation de la Française des jeux, la carte blanche donnée au sulfureux cabinet conseil McKinsey, la répression sanglante des Gilets Jaunes, les dettes, et la poussée très dangereuse d’une guerre contre la Fédération de Russie avec des provocations inutiles répétées sans cesse, on peut se demander si tout cela est bien réel.

Malheureusement oui. Étonnamment tout s’écroule, sauf le complexe militaro-industriel français. En effet, notre pays vient de décrocher la médaille d’argent mondiale en 2024 pour les ventes d’armes juste derrière les USA.

La France est à l’image de feu son paquebot qui, jadis, était une de nos fiertés.

 Touché, démantelé, coulé.

Heureusement que les preuves existent, bien que noyées sous un déluge de fausses informations, de discours trompeurs, de photos alléchantes, et masquées par des courbes et des graphiques trafiqués.

 L’élite au pouvoir semble intouchable. Il ne faut pas oublier qu’elle obéit au doigt et à l’œil à la finance internationale, ainsi qu’à leur idéologie mortifère. 

Mais le problème réside essentiellement dans la présence des seconds couteaux, au-delà des marionnettistes.

 Il s’agit de toute l’armada des petits chefs de la République exécutant avec un zèle absolu les ordres, soutenus par une presse obéissante et soumise, par une majorité d’artistes généreusement subventionnés par le ministère de la Culture et avec, malheureusement, une partie importante de la classe moyenne qui, soit se contente de ses propres préoccupations, soit se considère comme le justicier de l’État, donnant du fil à retordre à une minorité consciente des enjeux, tout en essayant de garder le cap envers et contre tous.

Soit, nous allons vers une causalité de plus en plus étendue, à savoir la compréhension des véritables enjeux, soit nous nous enfonçons dans une complaisance d’acceptation passive des événements menaçants notre survie, celle de nos voisins et de toute la population de la Terre.

Identifier les vrais responsables de nos maux et du déclin rapide de la France, permet, non seulement de comprendre, mais aussi de pouvoir y remédier. 

 Rien n’est écrit, tout peut changer.

 

Claude Janvier est le co-auteur du livre avec François Lagarde : « L’État Profond Français. Qui, comment, pourquoi ? » KA Editions.

 

11:40 Publié dans Claude Janvier

 

ET AUSSI 

 

Cessons de nous gargariser avec le mot  « Démocratie » !

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Bernard Plouvier

Parmi les soi-disant acquis de la « glorieuse Révolution » des années 1789 sq., il y aurait la Démocratie.

C’est une double absurdité, historique et politique !

Pour les élections aux États Généraux, selon le règlement publié le 24 janvier 1789, pouvaient voter, à la maison commune (l’hôtel de ville, là où il existait) ou à l’église du village de leur domicile (principal, en cas de pluralité de biens fonds), tous les sujets majeurs – donc âgés d’au moins 25 ans -, mâles, qui payaient la capitation (ce qui permettait d’exclure les vagabonds). Les veuves chefs de foyer pouvaient voter par l’entremise d’un procureur.

À dire vrai, ce règlement n’a pas été appliqué à Paris où les maîtres des corporations ne voulaient pas être traités comme leurs compagnons : on n’y vota qu’en avril et le système avait été tellement enrichi de complications que seuls 10% des inscrits votèrent.

 On rappelle que ce n’est qu’en 1944 que l’on accorda le droit de vote aux femmes majeures (la majorité étant alors de 21 ans).

Les protestants (ou membres de la Religion Prétendument Réformée), qui jouissaient des droits civiques depuis novembre 1787, avaient pu voter et être élus.

 Les Juifs Séfarades furent électeurs, mais non-éligibles ; ils avaient exigé et obtenu que soient exclus du droit de vote les Ashkénazes. 

À l’évidence, on avait respecté ce que l’on appellera plus tard le suffrage universel, à un bémol près, lié à la haine millénaire existant entre membres différents de la communauté juive.

On rejoua d’ailleurs le même scenario durant la Révolution : le 28 janvier 1790, l’Assemblée Constituante offrira la plénitude des droits civiques aux Séfarades, mais pas aux Ashkénazes, à la demande expresse des premiers.

 Il fallut attendre le 27 septembre 1791, trois jours avant la dissolution de l’assemblée, pour que le député Henri Grégoire, un prêtre catholique, obtienne l’octroi des droits civiques à tous les Juifs acceptant de prêter le serment civique… et dès 1792, les Juifs du Sud-Ouest réclamaient à l’Assemblée Législative la création d’un territoire autonome juif dans le département des Landes ! 

Le 15 mai 1791, l’Assemblée Constituante avait octroyé les droits civiques aux « hommes de couleur » libres.

Autrement dit, à l’exception des non-Européens, les droits civiques préexistaient à la Révolution. 

La démocratie, en France, préexistait à la chute de la monarchie réputée de droit divin !  

Si l’on observe la vie politique actuelle, on s’aperçoit que les grenouillages partisans entre le premier et le second tours d’élections législatives faites au scrutin d’arrondissement peuvent inverser la véritable expression de la volonté populaire.

 L’été 2024, le parti très largement majoritaire en voix se retrouve en 3e position en nombre de sièges, après une gauche ultra-divisée et un groupe de soutien à un chef de l’État que l’écrasante majorité du pays vomit !

Alors, à défaut de pouvoir changer de Constitution, de mettre en place un régime réellement démocratique – où la majorité de l’électorat décide de la majorité au Parlement -, on doit au moins changer de disque et cesser de rabâcher le slogan surréaliste d’une « France démocratique ». 

Pour l’instant, c’est une publicité mensongère : l’année 2024 vient à deux reprises de le confirmer.  


dimanche, 21 juillet 2024

Et si les Macronneries finissaient très mal ?

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Bernard Plouvier

On ne cesse de nous parler, non sans raison, de la démence du Président américain, des morts innombrables de la Guerre d’Ukraine, des émeutes raciales un peu partout en Europe envahie d’Extra-Européens, du risque de faillite d’État, en Europe et ailleurs. 

Mais il y a d’autres sujets à envisager.

Il serait peut-être temps de réfléchir au déni de Démocratie qui se passe sous nos yeux, en France. 

En juin-juillet 2024, à trois reprises, des élections générales ont démontré qu’entre 35 et 40% de l’électorat ne voulait plus des « Trois i » : Immigration-Invasion d’Extra-Européens, Insécurité, Islam djihadiste – mais l’islam est par définition djihadiste, si l’on suit le Coran !

À trois reprises, ces élections n’ont servi à RIEN !

 Le chef de l’État, désavoué 3 fois en deux mois, s’accroche au Pouvoir ; les grenouillages entre groupes minoritaires de députés se poursuivent à la Chambre ; le pitre Mélenchon et ses pom-pom girls s’agitent comme s’ils avaient été plébiscités par la Nation, ce qui n’est nullement le cas.

À l’évidence, l’expression du suffrage universel est bafouée par les plus écœurantes manœuvres politiciennes qu’on ait vues depuis longtemps.

Là-dessus, Macron le Superbe engage le Peuple Souverain qui le vomit dans une escalade d’injures avec le gouvernement russe et multiplie les envois, coûteux pour les contribuables français, d’armes au pays d’Europe le plus corrompu et le plus mal administré : l’Ukraine.  

Dans ce contexte, un bookmaker ingénieux serait tenté de commencer à prendre les paris. 

La bonne question, très angoissante, est effectivement celle-ci : qui débutera la première insurrection ?

La Nation écœurée par des magouilles politicardes d’un autre âge, la Française, ou la Nation meurtrie par une guerre absurde et avilie par une corruption hors-normes, l’Ukrainienne ?    

 

11:23 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier

 

 Source et Publications:  http://synthesenationale.hautetfort.com






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