REVUE DE PRESSE !
JO : de mystérieux vols au village olympique, en Seine-Saint-Denis
Si la cérémonie d’ouverture des Jeux a pu se dérouler sans incident notable ni attentat, la sécurisation des sites olympiques connaît déjà quelques ratés.
C’est le cas au village olympique où, depuis l’installation des athlètes et des délégations dans ce complexe de 52 hectares, pas moins de cinq plaintes pour vols ont été déposées.
Le Parisien s’est fait le relais de quelques-uns de ces chapardages malheureux : vol et utilisation frauduleuse de la carte bancaire de l’entraîneur de l’équipe australienne de hockey le 27 juillet, vol des bijoux d’un rugbyman japonais le 28 juillet, pour un préjudice estimé à 3.000 euros.
Ça fait cher pour des chambres équipées de lits en carton.
Pour Le Parisien, ces vols demeurent parfaitement « mystérieux » et sans explication aucune.
« Comment expliquer la répétition de tels vols dans ce que l’on pourrait supposer être un sanctuaire ? », s’interroge-t-il.
Le quotidien est d’autant plus perplexe que, comme il l’indique, toutes ces étranges disparitions ont eu lieu dans les chambres des athlètes, sans « qu’aucune trace d’effraction n’ait été relevée ».
Il précise bien que, hormis les sportifs, seul « le personnel » est en mesure de pénétrer le village olympique, mais se refuse à toute déduction logique.
« De quoi surprendre dans ces lieux où l’esprit de l’olympisme est censé régner », ajoute-t-il naïvement.
Le 93, haut lieu de la prestidigitation
Un petit détail semble échapper à nos confrères : le village olympique se situe en pleine Seine-Saint-Denis, département le plus criminogène de France.
Dans ces zones sévissent d’innombrables « Français » qui ont choisi le vol et la prédation pour mode de vie.
Le Parisien a beau nous assurer que le personnel qui y a été embauché a « fait l’objet d’enquête de sécurité poussée », les trous dans la raquette semblent béants.
Surtout, il faut être bien naïf pour croire que ceux qui ont postulé pour travailler au sein des sites des JO de Paris 2024 sont uniquement animés de « l’esprit de l’olympisme ».
Ces jobs attirent de nombreux profils problématiques, qui se trouvent par ailleurs être particulièrement nombreux dans le 9-3.
Le 13 juillet dernier, Gérald Darmanin annonçait que quelque 770.000 enquêtes administratives avaient été menées sur les participants à l'organisation des Jeux olympiques.
Ce sont ainsi pas moins de 3.500 individus qui en ont été écartés, dont 130 fichés S et des dizaines d'individus radicaux proches des milieux islamistes.
« Il y a des gens qui ont voulu s’inscrire pour porter la flamme, pour être bénévoles aux Jeux olympiques et qui manifestement n’avaient pas des bonnes intentions », a indiqué le futur ex-ministre de l’Intérieur.
Il semblerait que, malgré toutes les précautions prises, certains personnels malintentionnés aient été embauchés au village olympique…
[SATIRE A VUE] Pour David Belliard, le RN à l’origine de la polémique olympique
Façonneur d'éléments de langage.
Le métier est rude, son apprentissage ingrat. En période de cérémonie d'ouverture de JO, la tâche se fait épuisante.
Au micro de Sud Radio, l'adjoint à la maire de Paris en charge de la transformation de l'espace public, des transports, des mobilités, du code de la rue et de la voirie,
David Belliard, livre trois formulations de l'innocence de Thomas Jolly dans l'affaire du détournement de la Cène.
L'auditeur choisira celle qui lui convient. La première (la moins chère) est plutôt sommaire : « Parce que ce n'était pas son intention. »
En plus complète, nous avons : « Parce que son intention n'était pas de choquer. »
Et, enfin, la version luxe : « Je lui fais ce crédit de ne pas avoir voulu choquer. »
Après la carte des entrées trop peu nourrissantes, le représentant de la confrérie woke passe directement au dessert.
Celui que tout le monde attend.
La pièce montée avec la figurine de Marine Le Pen sur le dessus.
De l'élément de langage bien crémeux avec une pom pom girl nazie à l'intérieur.
Depuis trente ans, le client repart repu et content vers ses activités champêtre en chantant les louanges de celui qui lui a montré la menace.
Mais qu'en est-il, de cette indignation générale entourant la cérémonie d'ouverture des JO ?
Le pâtissier mondialiste David Belliard ne va pas nous décevoir : « Je pense que tout ça a été profondément instrumentalisé par l'extrême droite, par le Rassemblement national [....] alors qu'elle ne reflète qu'une infime minorité de la population. »
Infime est le mot.
La vidéo officielle de la cérémonie fut retirée dans 210 pays, Elon Musk s'insurge, le président de la Chambre des représentants aux États-Unis dénonce l'insulte faite aux chrétiens.
La pièce montée des éléments de langage s'effondre lamentablement sur les micros de Sud Radio.
L'intéressée ainsi que Jordan Bardella n'ont pas prononcé un seul mot à propos de la fameuse séquence. Erreur fatale. Confusion des thèmes.
L'adjoint voulait parler de la pluie qui est tombée durant la cérémonie.
Derrière les nuages, le RN était aux manettes.
Météo France l'a confirmé.
Les chants incantatoires de toute la famille Le Pen ont déclenché ces averses.
Il était du devoir de la mairie de le révéler.
Dans une prochaine interview, nous connaîtrons les noms des vrais responsables de la polémique.
En attendant, la mairie de Paris se retrouve avec Thomas Jolly sur les bras.
Sous le choc d'avoir choqué. Traumatisé par le silence du RN.
« Ils n'ont toujours rien dit ? » a murmuré le directeur artistique de la cérémonie.
Son rétablissement passera par une intervention indignée de Marine Le Pen.
Chère madame, un peu de compassion, s'il vous plaît.
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