lundi 29 juillet 2024

OUVERTURE DES JO : LA GAUCHE BOBO ULTRA SUBVENTIONNÉE ! AVEC VOTRE POGNON .........

 

 

Ouverture des JO : à la création, une gauche bobo subventionnée

© Capture écran BFM TV
© Capture écran BFM TV

Depuis quarante-huit heures, les organisateurs et concepteurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris se confondent en explications.

 Aux origines de ce show aux accents woke, des artistes et personnalités aux parcours différents mais qui cochent toutes les cases de la caste artistique parisienne, biberonnée à l'argent public.

 

Thomas Jolly, le metteur en scène adulé par la gauche

« Vous ne trouvez jamais chez moi ou dans mon travail une quelconque volonté de moquerie ou de dénigrer qui que ce soit. J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. » 

Sur le plateau de BFM TV, Thomas Jolly, le metteur en scène de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, est revenu sur les critiques qui pèsent sur son spectacle.

 Petit rictus au coin des lèvres, l’homme de théâtre ne semble guère prendre au sérieux les accusations de blasphème et les remarques sur la vulgarité de certains tableaux de la parade.

 Inconnu du grand public, Thomas Jolly est en revanche le « chouchou » du gratin artistique parisien. 

Déjà trois Molière à son actif, à seulement 42 ans !

Originaire de Normandie, il se fait remarquer dès le milieu des années 2010 à Avignon, temple des artistes de gauche.

 En 2014, il réalise ainsi la prouesse de monter l’intégralité de la trilogie Henri VI de Shakespeare sur les célèbres planches de la Cité des Papes. 

Au total, 18 heures de représentation ! Le petit prodige de la mise en scène, adoubé par Télérama et Têtu, continue d’exercer son art dans les théâtres nationaux, au quatre coins du pays. 

On lui doit notamment une mise en scène de l’opéra Roméo et Juliette de Charles Gounod, dans laquelle il ne peut s’empêcher d’inclure le waacking, une danse pratiquée dans les clubs homosexuels américains dans les années 1970, ainsi qu’un baiser entre le héros éponyme et son ami Mercutio.

 Celui à qui on doit également la mise en scène de Starmania prend peu la parole sur la vie politique mais prévoyait tout de même de transformer la cérémonie d’ouverture en « cérémonie de résistance », en cas de victoire du Rassemblement national aux élections législatives.

 Une prise de position qui fait écho à un tweet de 2015 dans lequel Thomas Jolly s’inquiétait du score du parti de Marine Le Pen aux élections régionales.

 

La gauche artiste bobo

Mais Thomas Jolly, chef d’orchestre de cette cérémonie d’ouverture, n’était pas seul, loin de là, à concevoir ce spectacle. A ses côtés, pour la mise en récit du show, on trouve notamment Patrick Boucheron, historien controversé qui entendait faire de cette cérémonie « l’inverse » du Puy du Fou, comme nous le précisions dans l'article en lien. 

Connu pour son ouvrage L’Histoire mondiale de la France, ce soutien du Nouveau Front populaire voulait « le contraire d’une histoire virile, héroïsée et providentielle ». 

 Il avait notamment attaqué la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin : « C’est exactement tout ce que nous ne voulions pas faire : une leçon d’histoire adressée au monde depuis le pays d’accueil, une ode à la grandeur et une manifestation de force ».

A ses côtés, Damien Gabriac, homme de théâtre, Fanny Herrero, scénariste de Dix pour cent et également Leïla Slimani, prix Goncourt 2016. Franco-marocaine, cet écrivain, à l’inverse de Thomas Jolly, prend régulièrement la parole dans le débat public.

 Chanteuse voilée, sexualité au Maroc, immigration en France… l’auteur d’une Chanson douce multiplie les prises de positions, toutes dans le même sens. En décembre 2023, elle signait une tribune dans Le Monde contre la loi immigration. 

Lors de l’élaboration du spectacle, elle insistait ainsi pour « ne pas oublier [ni] l’immigration », [ni] le féminisme

Après son prix Goncourt, elle a par ailleurs été nommée par Emmanuel Macron au Conseil permanent de l’Organisation internationale de la francophonie.

Reste enfin, aux costumes, Daphné Bürki. 

Animatrice de télévision, elle officie désormais sur le service public (Culturebox) où elle présente notamment l’émission Drag Race France, censée sélectionner la prochaine « grande reine du drag français ».

 Une émission qui explique sûrement son enthousiasme ce 26 juillet pour présenter le défilé de drag Queens sur la passerelle Debilly. Daphné Bürki est également à l’origine de nombreuses prises de positions publiques, notamment contre l’expulsion de migrants, le Rassemblement national ou encore l’arrivée de Geoffroy Lejeune à la tête du Journal du Dimanche.

Clémence de Longraye
Par Clémence de Longraye
Journaliste à BV 
 
 
ET AUSSI
 

Ouverture des JO : le faux direct de France 2

Capture d'écran Eurosport
Capture d'écran Eurosport

« Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ».

 Les organisateurs des JO de Paris pourraient sans peine reprendre à leur compte cette élégante formule de Jacques Chirac, tant les polémiques s'accumulent autour de leur désastreuse cérémonie d’ouverture. 

Séquence ouvertement christianophobe, prêche exaspérant sur la « sonorité », éloge du « trouple », discrète propagande écologiste, acclamation de la décapitation d’une femme…

 Les motifs d’agacement et de critiques envers cette grand-messe wokiste sont nombreux.

L’un de ces motifs concerne l’honnêteté des organisateurs de ladite cérémonie et son mode de diffusion. 

On sait aujourd’hui que, contrairement à ce qui était affirmé le soir-même, de nombreuses séquences n’ont pas été tournées en direct.

 Les observateurs les plus attentifs l'ont deviné d'eux-mêmes dès le début de soirée : le passage dans lequel les trois enfants promènent la flamme olympique dans le métro et les catacombes de Paris avait été tourné en amont de la cérémonie.

 L’inscription « direct » qui continuait de s’afficher au même moment sur France 2 était donc parfaitement frauduleuse.

En était-il de même pour les prestations musicales qui ont ponctué la soirée ?

 Certaines rumeurs affirmaient que Céline Dion avait été aperçue la veille de la cérémonie vers 3h du matin sur la Tour Eiffel, laissant ainsi penser que sa prestation avait été enregistrée à l'avance. 

Afin de tuer dans l’œuf le doute qui commençait à naître dans l’esprit de nombreux internautes, le directeur musical de la cérémonie a pris la parole dans les colonnes de Ouest France afin d’affirmer que la sublime performance de la chanteuse québécoise sur l'Hymne à l'amour avait bel et bien été diffusée en vrai direct.

 « Nous l'avions prévu en cas de problème, mais elle a chanté réellement, assure Victor Le Masne. Le désir chez elle a été immédiat. »

Magnéto, Serge !

Il n’en a hélas pas été de même pour Lady Gaga qui avait pour mission de reprendre le standard Mon truc en plumes, de Zizi Jeanmaire, depuis le square Barye, sur les quais de Seine. 

 Contrairement à ce qui était indiqué à l’écran, la popstar américaine ne s’est pas produite « en direct ». « Son interprétation était en réalité une version enregistrée », reconnaissait, l'air penaud, France Télévisions, le 27 juillet. 

Le fake devenait en effet difficile à couvrir alors qu’un journaliste de l’audiovisuel public venait justement de vendre la mèche dans la presse. « Les gens n'y ont pas cru, au début, a ainsi raconté Yannick Le Gall, journaliste de France 3 Paris Ile-de-France, présent au bord du fleuve, durant la soirée. 

On était en face du décor de Lady Gaga. Et au moment où la musique démarre, l'escalier est vide. Certains spectateurs ont hué et regretté d'avoir payé 180 euros pour ne rien voir... »

 

Mais la médaille d’or de l’imposture revient encore à Aya Nakamura. 

Encensée par la presse de grand chemin, sa prestation était non seulement pré-enregistrée, mais en plus chantée en play-back ! 

Tu parles d’une prise de risque !

À noter, par ailleurs, que « l’artiste » s’est contentée, à l’inverse de ses consœurs, d’interpréter ses propres titres. 

Il était manifestement trop périlleux de lui demander de reprendre un classique de la chanson française…

Jean Kast
Par Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société 
 
 
 Source et Publications :  https://www.bvoltaire.fr/






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