jeudi 25 juillet 2024

LA VIE POLITIQUE DES ÉTATS -UNIS EST PALPITANTE ..........

 TRIBUNES LIBRES ET POINT DE VUE !

 

Trump : la couverture honteuse de l’establishment médiatique

La façon de traiter Trump dans les médias français est non seulement partisane mais carrément dégueulasse.

 

Par Anna Morel


L’ancien président républicain Donald Trump est passé miraculeusement entre les balles lors de son meeting en Pennsylvanie, ce samedi 13 juillet. 

Dès le lendemain, le Times publie une une dont on sait qu’elle restera pour longtemps dans les livres d’histoire, tant l’image, emblématique, est lourde de portée symbolique.

 Donald Trump, entouré des services secrets, la joue ensanglantée, le poing levé, bravant la foule du regard, et un ciel bleu où flotte en fond le drapeau américain. Jusqu’alors, il était l’incarnation de l’American Dream, l’homme d’affaires milliardaire qui était devenu le 45e président des États-Unis. 

Depuis, il est pour la droite américaine une légende qu’aucune tentative de mise en échec n’a su faire tomber. 

On peut apprécier ou non le personnage, une chose est certaine : au-delà des clivages partisans, l’homme est combatif et sa réaction, qui atteste d’un sang-froid et d’une rage de vaincre inextinguible, force l’admiration au-delà de ses partisans.

Traitement médiatique déshonorant d’une certaine presse 

Mais le milliardaire républicain, même blessé, ne suscite pas de trêve au sein de l’establishment médiatique américain. 

Car en ce jour noir (au-delà du drame humain ayant frappé la famille du pompier Corey Comperatore, mort en héros en se jetant sur sa femme et sa fille pour leur servir de bouclier humain et du coup de tonnerre politique), c’est une certaine déontologie journalistique qui a été bafouée.

Le directeur général de Tesla et PDG de SpaceX et de X (anciennement Twitter) Elon Musk est immédiatement monté au créneau pour dénoncer « la machine de propagande » ignominieuse des « médias traditionnels » qui n’ont pas eu l’obligeance de révéler ce qu’il s’est pourtant passé, samedi soir, à Butler : une tentative d’assassinat contre le candidat républicain et ancien président Donald Trump. 

À la lecture des premiers titres des journaux officiels, un mot d’ordre semble avoir été transmis : proscrire les termes de « tentative » et d’« assassinat ».

Le Washington PostCNN, le New York TimesABC NewsNBC NewsUSA Today… tous se sont alignés sur la même ligne idéologique : celle d’un establishment américain qui, de notoriété publique, est farouchement hostile au trublion Donald Trump. Pendant plusieurs heures, pas de tentative d’assassinat en vue mais « de forts bruits »ayant retenti et fait sursauter l’ancien président, comme titre ABC News ; « une fusillade » ayant blessé l’ancien président républicain, selon le Washington Post

L’Amérique et le monde entier avaient tout de suite identifié la tentative d’assassinat, mais CNN n’a vu qu’un « accident ».

La haine que Trump suscite au sein des rédactions américaines n’est plus à prouver. En atteste l’article du HuffPostqui titrait, le 1er juillet dernier, non sans provocation : « La Cour suprême donne a Joe Biden l’autorisation légale d’assassiner Donald Trump »

Pourrait-on imaginer un tel titre en inversant l’ordre des noms ? C’est aussi Forbes, qui se demande si le fait d’avoir survécu à un coup de feu suscitera pour Donald Trump la sympathie du vote noir.

 Un article controversé, retiré depuis, comme le révèle le New York Post

À ce sujet — [EDITO] À 78 ans, Donald Trump a bluffé l’Amérique… et le monde entier

 

En France, Libération s’est illustré dans l’indignité, avec une une qui ferait presque oublier que Trump vient d’échapper à un assassinat politique, puisqu’on y voit un Donald Trump, le sang aux lèvres, accompagné d’un titre des plus accusateurs : « Donald Trump: A History of Violence »

À se demander si la victime de l’assassinat raté ne sera pas en vérité le bourreau et le principal instigateur de la haine portée à son encontre.

Une haine recuite

Quelques années plus tôt, en 2017, Laurent Ruquier, présentateur de l’ancienne émission On n’est pas couché, avait également distillé sa haine à l’égard de ce « gros Blanc élu à la tête » des États-Unis, sans que l’Arcom ne trouve rien à redire. 

« Dire de but en blanc que Trump est con n’est pas faux, mais c’est réducteur ! Il est aussi incompétent, raciste, misogyne, vulgaire et menteur […] S’il continue comme ça, la CIA ne devrait pas tarder à lui organiser une petite balade en décapotable à Dallas », s’était-il exclamé à l’antenne, goguenard. 

L’humoriste Florence Foresti avait, elle aussi, surenchéri sur ces paroles de tolérance et d’humanisme en confessant, sur France 2, souhaiter la mort de Donald Trump : « Je pense qu’il va se faire descendre, j’ai décidé qu’il allait se faire descendre. »

Donald Trump a, en effet, failli « se faire descendre »« Je devrais être mort », a confié l’ancien président, ce dimanche 14 juillet, au New York Post.

 De son propre aveu, comme de celui de son médecin, c’est « un miracle ».

 Ce qui est moins miraculeux, en revanche, c’est l’état de la démocratie américaine, malade et à bout de souffle ; un constat inquiétant, que le diktat de l’idéologie, de l’establishment et des lobbies aggrave, alors même que Joe Biden a tenté de calmer le jeu.

 

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Boulevard Voltaire

 

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ET AUSSI

Out Biden, in Kamala, passage d’un sénile à une « folle »

dans Etats-Unis / International  

 par 25 juillet 2024

Joe Biden passe le témoin à Kamala Harris
Joe Biden passe le témoin à Kamala Harris

« Je passe le témoin à une nouvelle génération » a déclaré Joe Biden hier soir 24 juillet dans une allocution télévisée.

 Out donc Joe Biden qui laisse la place à Kamala Harris, sa vice-présidente, que Donald Trump a qualifié « être une folle de gauche radicale ». 

Retour sur ces quelques dernières heures de la vie politique palpitante américaine.

 

Un ancien Président des États-Unis que certains ont voulu assassiner. 

Un actuel Président des Etats-Unis que certains voudraient voir mort

Un ancien Président des États-Unis que certains ont voulu assassiner. 

Un actuel Président des Etats-Unis que certains voudraient voir mort. 

La vie politique américaine de ces derniers jours est palpitante, dans le sens littéral et figuré.

Quelques jours après la tentative d’assassinat contre Donald Trump, Joe Biden, l’actuel Président des Etats-Unis que les médias, les Démocrates et sa vice-présidente Kamala Haris nous vendaient comme tout-à-fait sain d’esprit et de corps, après avoir disparu des écrans et de la Maison Blanche, est réapparu hier soir, 24 juillet, pour faire une déclaration sur son retrait de l’élection présidentielle.

« Cela a été l’honneur de ma vie d’avoir été votre président. 

» C’est ainsi que Biden a commencé son discours à la nation, qui a duré un peu plus de onze minutes. 

Dans cette allocution, Joe Biden a expliqué à la nation les raisons de son retrait, comme un acte de responsabilité envers l’avenir :

« Ces dernières semaines, il est devenu clair pour moi que je devais unir mon parti dans cette entreprise cruciale.

Je crois que mon bilan en tant que président, mon leadership dans le monde, ma vision de l’avenir de l’Amérique méritent tous un second mandat.

Mais rien, rien ne peut s’opposer à la sauvegarde de notre démocratie.

Cela inclut l’ambition personnelle ».

D’où la décision de « passer le relais à une nouvelle génération… Et ce moment et ce lieu, c’est maintenant ».

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Kamala Harris, en faveur de l’avortement jusqu’au huitième et neuvième mois de grossesse

Dans la phase finale, il choisit de soutenir Kamala Harris, qu’il remercie : « Elle est experte, elle est tenace, elle est capable.

 Elle a été une partenaire incroyable pour moi et une leader pour notre pays. »

Il n’a pas fallu longtemps à Donald Trump pour cribler de ses sarcasmes cette nouvelle candidate à la place de Biden. 

Lors d’un rassemblement en Caroline du Nord, il l’a attaqué frontalement affirmant qu’ « elle est bien pire que lui » (que Biden, ndlr).

 Et il réitère un concept déjà exprimé des dizaines de fois : « C’est une terrible folle », « une folle de gauche radicale ».

 Il a ajouté qu’il était sûr que Harris « détruirait notre pays très bientôt », évidemment si elle était élue.

Choyant les « pro-vie », Trump accuse aussi Harris de vouloir « exécuter des nouveau-nés », d’être « en faveur de l’avortement jusqu’au huitième et neuvième mois de grossesse, jusqu’à la naissance et même après la naissance ».

Par Francesca de Villasmundo

 

Source et Publication :    https://www.medias-presse.info/biden-kamala/193677 

 

ET AUSSI

  

 

Ella mauvaise

Macron ou l’avènement d’une société de contrôles et de restrictions !

La politique revue et corrigée par Ella Kelian, avec humour, lucidité et originalité.

 

Par Ella Kelian


Ella mauvaise

Personne ne peut imaginer qu’une vie au service des autres se transforme à titre posthume en une vie de sévices sur les autres…. »

Pourtant aujourd’hui, les accusations d’agressions sexuelles dont fait l’objet l’Abbé Pierre nous mettent devant cette réalité potentielle, comme un nouvel appel à l’aide qui déchire notre société, une nouvelle fois inconsciente des souffrances des plus vulnérables…

Malgré la chaleur de l’été, nous ressentons ce même souffle glacial qui avait transpercé les cœurs en plein hiver d’appel à l’insurrection de la bonté..

L’humanisme incarné vient de se désintégrer, nous laissant dans une sidération balayant nos derniers repères, et nos espoirs de poursuivre une œuvre de tolérance, de bienveillance et de solidarité sous le regard iconique de l’Abbé Pierre…

Bien sûr, depuis quelques mois bruissaient les révélations du jour, sans doute trop attachés à notre icône, avons-nous lâchement espéré que tout ceci n’était qu’un mauvais rêve que les gardiens de la mémoire de l’Abbé Pierre tiendraient loin du fracas de la réalité…

Nous sommes bouleversés pour ces victimes, bouleversés du poids de leur long silence, de leur douleur inavouable parce qu’elle fracasse la confiance des hommes en l’humanité…

Faut-il brûler nos saints lorsque leurs vices viennent décapiter leur vertu ?

Toujours cette même question, qui nous divise, nous déchire, et qui dès l’instant où elle est posée, nous rend indignes vis à vis des victimes à qui nous devons écoute, et considération…

Au moment où tous les sentiments se mêlent dans nos esprits, il ne nous reste subitement plus aucune image de sagesse à laquelle nous raccrocher..

Les actes de l’Abbe Pierre ne sont pas qu’un drame pour ses victimes, elles sont aussi une trahison pour nous…

Mais peut-être, plutôt que de se sentir trahis, nous nous sentons à nouveau orphelins de ce guide éclairant nos âmes, nos consciences.

Après l’adieu physique qui nous avait arraché le cœur, c’est aujourd’hui sa mémoire sur laquelle nous versons des larmes de désespoir…

Peut-être avions-nous oublié que l’Abbé Pierre était un homme d’Église, et que si plus qu’aucun autre y avait preuve d’humanisme au point de dépasser la seule notion de spiritualité, il y a failli comme tant d’autres, ne réussissant pas à échapper à la part d’ombre de la défaillance systémique de l’Église catholique comptant des victimes par centaines, par milliers…


À deux jours du 14 juillet, et de s’enorgueillir de notre Police, de nos Armées, et autres uniformes à la gloriole du patriotisme français, les forces du Qatar arrivent à Paris pour sécuriser les JO…

Ou la différence entre le folklore de notre force fantasmée, et sa réalité.

Des images glaçantes que de voir des forces extérieures débarquer dans Paris, qui rappellent d’autres événements de l’histoire, et si la coopération internationale est connue de tous, il n’en reste pas moins que pour un pays qui se prétend être en mesure de mener des guerres partout à travers le monde, la réalité c’est que nous ne sommes même pas fichus de sécuriser notre propre pays en temps de paix…

Quant à être secondés par le Qatar, c’est quand même assez singulier pour une Démocratie et le pays des Droits de l’Homme que de choisir des alliés ignorant tout des deux sujets…

     

Que l’on aime Trump ou pas, moi, c’est définitivement non, cet homme est un véritable animal politique…

Peut-être est-ce à cause d’un déficit mental l’empêchant de se rendre compte de l’extrême gravité de ses actes, ou des situations, mais il a cette capacité instinctive et instantanée d’exploiter à la seconde même le potentiel électoral des pires situations dont il est l’acteur principal…

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Il esquive chaque coup pour construire son mythe de martyr , de procès en procès, jusqu’aux balles sifflant à ses oreilles, l’animal politique bondit prenant l’opinion à témoin pour l’emporter dans son narratif d’insubmersible…

Il ne montre aucune trace de fébrilité, il capitalise sur tout, en toute circonstance, certains trouveront cela remarquable, d’autres préoccupant, peu importe ou pas, Trump est une machine sans état d’âme, maîtrisant tous les rouages de la politique spectacle, de la propagande populiste, de l’héroïsme en passant par le registre victimaire, il manie tout ceci avec l’instinct des grands fauves politiques.

« Il aurait pu perdre la vie, il a sans doute gagné l’élection »

Dans une société de l’émotion, s’inventant des martyrs politiques à glorifier, l’attentat dont a été victime Donald Trump est le meilleur storytelling qu’un candidat puisse rêver…….

 

Par Ella Kelian

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Ella Kelian pour Observatoire du MENSONGE ou http://atomic-temporary-35846072.wpcomstaging.com

 

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