lundi 15 juillet 2024

QUELQUES DÉRAPAGES À GAUCHE DE RACISME ANTI-BLANCS .......

 REVUE DE PRESSE !

[Dans vos commentaires] 

Quelques dérapages à gauche de racisme anti-blanc…

attention glissade

À peine le second tour des élections législatives achevé et la « victoire » du Nouveau Front populaire actée que certains observateurs se sont empressés de compter. 

Compter les voix ? Non ! Compter les gens selon leur couleur de peau. 

Au lendemain du scrutin, sur BFMTV, la militante antiraciste Rokhaya Diallo n’a pas pu s'empêcher cette petite phrase en réaction à la photo des élus NFP rassemblés : « on ne peut pas dire que les personnes issues de quartiers populaires soient très très visibles », constate Rokhaya Diallo, ajoutant aussitôt : « Elle m’a un peu éblouie. »

 Du racisme antiblanc, que Samuel Martin n’a pas tardé à relever, tout comme NGO qui écrit : « Rokhaya Diallo, dans l’outrance comme d’habitude.

 LFI c’est aussi Kéké, Obono. 

Son commentaire est à côté de la plaque.

 Pourquoi un parti devrait être représentatif de la population ?

 Ce sont 1) des volontaires que 2) l’on espère compétents ». 

De son côté, Ratiboizeur imagine un avenir pour les élus NFP, dépassés sur leur gauche par les outrances indigénistes : « Madame Diallo est obsédée par la couleur de peau.

 C’est se focaliser sur l’emballage plutôt que sur la richesse intérieure de chaque individu. 

 C’est idiot tout simplement. 

Ceci étant, les élus du NFP ont du souci à se faire. 

Ils seront grand-remplacés,et sans doute plus vite qu’ils ne l’imaginent.

 L'imaginent-ils d’ailleurs ? »

Si la gauche se drape dans la vertu des bons sentiments, celle-ci est loin d’être exemplaire. 

Dénonçant le racisme supposé de ces adversaires politiques, elle n’hésite pas à s’employer à toutes les provocations.

 Jean Kast révélait très justement les cas d’élus Rassemblement national malmenés à cause de leurs origines ou de leur orientation sexuelle. 

 Pour Bernard47, cette situation plus que déplorable doit être largement dénoncée : « Au moment où le défilé est ouvert sur les plateaux TV, ils serait bon que ces députés s’y expriment et dénoncent publiquement les insultes à caractère judiciarisable dont ils sont victimes.

 Il serait temps que le RN pratique la même politique judiciaire que l’extrême gauche au lieu d’être englués dans la repentance…»

 La lectrice Yolande Steiner, elle non plus, ne mâche pas ses mots et à un message bien senti aux élus NFP : « Là on dit stop, ces attaques ça suffit .

 Les pires racistes ne sont pas dans le camp RN, bien au contraire. Il y a dans ce pays un vrai racisme anti blancs encouragé par LFI ».

Comme si ça ne suffisait pas, Médiapart s’est aussi attelé à compter les blancs.

 Mise en avant par Sarah-Louise Guille, cette information n’a pas manqué de faire réagir nos lecteurs. Atterré, Jef déclare : « Cette renaissance généralisée du racisme m’écoeure ».”

 Une indignation partagée par Poséidon : « Ce serait beaucoup plus instructif si Médiapart se préoccupait de la compétence ou plutôt de l’incompétence crasse de beaucoup d’élus, hélas, notamment dans les rangs de la gauche. 

Cela aurait l’avantage, pour le coup, de ne pas tomber sur le couperet de la loi ! » Allant dans le même sens que notre lecteur au nom mythologique, Léa-Élisabeth se demande bien la pertinence d’un tel tri : « Il me semble que ce qui compte prioritairement chez un élu ce sont la compétence, l’objectivité, l’impartialité ». 

Mais pas de panique, tous ces dérapages de gauche sont contrôlés. 

 Gardons à l’esprit le mot du brillant et regretté Philippe Muray qui disait : « La gauche ne dérape jamais, elle est la glace ».


Boulevard Voltaire 

 

ET AUSSI

[Une prof en France] 

Portrait d’une école différente : Tzama

Capture d'écran Tzama
Capture d'écran Tzama

Les vacances étant arrivées, je n'aurai plus guère d'anecdotes à vous raconter, et dans le chaos politique qui a gagné la France, l'école ne semble pas prête à remonter dans la liste des innombrables "priorités" que se fixent nos dirigeants, au premier rang desquelles trône visiblement leur propre carrière.


Forte de ce constat, je me suis dit que nous pourrions parcourir ensemble les chemins des écoles différentes, et les sentiers de l'Histoire. 

Des écoles qui fonctionnent, quel que soit le modèle qu'elles se sont choisi, il y en a en France, et nous pourrions aller à leur rencontre. 

Nous pourrions aussi tourner nos regards vers le passé et aller consulter quelques grands pédagogues de la Renaissance au XXè siècle, pour réfléchir à leurs propositions.

Pour ouvrir cette séquence estivale, allons donc nous promener sur les bords du Rhin, dans ce grand Est à l'identité forte et au climat contrasté.

 Une petite école y tente depuis 2021 une expérimentation fort intéressante. 

Elle se nomme Tzama, mot dont l'origine est à chercher du côté de l'Alsacien et signifie "Ensemble".

 Sans mièvrerie, ce nom résume une partie du programme de l'équipe qui a monté l'école : les uns avec les autres, les uns pour les autres, et chacun en communion avec la nature.


La pédagogie choisie est mixte et mêle les pédagogies actives (Montessori, Freinet…) et les apports des écoles de la forêt. 

Une des spécificités de l'école est en effet que les élèves passent 50% de leur temps en extérieur. 

L'idée est de se reconnecter avec la nature, dans l'esprit du mouvement Eight Schield de Jon Young, qui connaît un grand succès aux Etats-Unis depuis la fin des années 60. 

Les maîtres-mots de l'école sont bienveillance, autonomie, entraide et partage, joie et nature.


Le lundi commence par une distribution des tâches et l'élaboration des objectifs de la semaine, pour renforcer « la responsabilisation des enfants et la mise en pratique de compétences transversales dans la bienveillance et la coopération », selon la charte de l'école.

 Et la semaine se termine par un conseil animé par les enfants eux-mêmes, au cours duquel « ils apprennent à argumenter, exprimer un point de vue, et à écouter des opinions divergentes ».

Comme dans la pédagogie scoute, qui est assez comparable à ce qui se fait dans les écoles de la nature et dans les mouvements proches de l'esprit 8 Schields, l'autonomie est essentielle et fortement encouragée : l'enfant doit d'abord chercher seul les solutions aux problèmes qui s'offrent à lui, puis se tourner vers la coopération entre pairs, et en dernier recours s'adresser à l'adulte. 

Pour que cela soit possible, la pédagogie de projet est privilégiée. S'appuyant sur une phrase de Confucius : « J’entends et j’oublie, je vois et je me souviens, je fais et je comprends » et sur les recherches en neurosciences - qui ne font que confirmer ce que l'expérience nous apprend…- rappelant qu'on ne retient que 10% de ce qu'on entend contre 90% de ce que l'on fait, les élèves sont engagés dans des projets qu'ils doivent ensuite restituer devant le groupe.


Les apprentissages théoriques ne sont pas négligés, et chaque élève a une feuille de route qu'il doit suivre pour assurer sa progression individuelle, et un "cahier de réussites" qui lui permet de savoir où il en est dans ses apprentissages et ce qu'il doit améliorer.

 Dans l'esprit des enseignants, « les plans de travail individuels atténuent la compétition puisqu’ils sont tous différents.

 Ceci étant, les enfants voient aussi ce que font leurs camarades et cela peut apporter une stimulation supplémentaire » : on retrouve donc l'émulation positive que tous les systèmes éducatifs anciens tâchaient de mettre en place, et qu'une simple compétition-exclusion a souvent remplacée avant d'être elle-même détrônée par un égalitarisme stérilisant et jaloux.

Enfin, la dernière particularité de cette école est le tri-linguisme : les apprentissages se font indifféremment en français, en anglais et en allemand, les trois langues étant pratiquées chaque jour par les enfants et les différents intervenants qui les encadrent.

Que l'on adhère ou pas à cette vision de l'éducation, force est de constater qu'elle est intéressante et qu'elle apporte des réponses réfléchies à de nombreuses questions que se posent les parents soucieux de l'épanouissement global de leur enfant, à la fois intellectuel, moral et physique.

Virginie Fontcalel
Par Virginie Fontcalel 
 
Professeur de Lettres

 

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