lundi 15 juillet 2024

HENDA AYARI , PAS UNE GOUTTE DE SANG FRANÇAIS ! MAIS PLUS FRANÇAISE QUE CERTAINES FEMMES ........ ( TWITTER )

La chute de la natalité française se poursuit en 2024


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Lettre d’information n°46
du lundi 15 juillet 2024

L’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) est une structure d’étude et d’information relative aux évolutions démographiques et migratoires, destinée aux décideurs ainsi qu’à l’ensemble des citoyens intéressés par ces sujets.

Nous apportons une vision rationnelle et dépassionnée au débat public, en puisant aux meilleures sources disponibles : statistiques publiques, travaux de chercheurs spécialisés, analyses juridiques.

Votre point d'information hebdomadaire sur l'immigration et la démographie

  • La baisse de la natalité en France se poursuit sur les cinq premiers mois de l'année 2024 | Données Insee
     
  • Élections au Royaume-Uni : quand la gauche britannique promet de réduire l'immigration face à la flambée des flux
     
  • Accord migratoire franco-algérien : le débat sur sa dénonciation monte en puissance dans la sphère politique
La baisse de la natalité en France se poursuit sur les cinq premiers mois de l'année 2024 | Données Insee
Selon les dernières données publiées par l'INSEE, 56 392 naissances ont eu lieu en France en mai 2024, ce qui représente une baisse de 1,5 % par rapport au même mois l'an dernier.

En cumul sur la période de janvier à mai, le nombre quotidien de naissances recule dans quasiment toutes les régions, à l'exception de la Nouvelle-Aquitaine (+0,8%) et la Corse (+1,1%).  
Cela fait désormais 2 ans que, chaque mois, le nombre de naissances est inférieur à celui du même mois un an auparavant. Entre 2022 et 2024, le nombre de naissances par jour entre les mois de janvier et de mai a baissé de 8,5 %.
 
L’INSEE soulignait déjà dans son rapport sur le bilan démographique pour 2023 que « depuis 2011, les naissances ont été chaque année moins nombreuses, à l’exception d’un rebond en 2021, année marquée par les conséquences de la crise sanitaire
 
Entre 2014 et 2019, la baisse était de 1,6 % en moyenne par an. Elle se poursuit désormais à un rythme plus élevé : -2,2 % en 2022, -6,6 % en 2023. Au total, le nombre de naissances a été, en 2023, inférieur d’environ 20 % à son niveau de 2010. »
 
En 2023, l’indicateur synthétique de fécondité s'est établi à 1,68 enfant par femme dans notre pays (et 1,64 en métropole), alors qu'il était encore à 1,79 en 2022.
 Lors de son dernier pic en 2010, il s’élevait à 2,03 enfants par femme.
Tandis que la natalité « native » s'est fortement contractée sur deux décennies, les naissances issues de l’immigration extra-européenne ont augmenté de manière très significative.

Ainsi, entre les années 2000 et 2022, le nombre de naissances d’enfants dont les deux parents sont nés en France a baissé de 22%.
 
 Dans le même temps, le nombre de naissances d’enfants dont au moins un parent est né hors de l'Union européenne a augmenté de 40% et le nombre de naissances d’enfants dont les deux parents sont nés hors-UE a progressé de 72%.
 
Cette évolution s'explique par l'importance des flux migratoires, mais aussi du fait des différentiels notables de fécondité entre les femmes non-immigrées et les femmes immigrées, tel qu'attesté par les derniers chiffres de l'INSEE pour 2021
La structure des naissances se trouve donc modifiée de manière inédite dans notre histoire : 29 % des enfants nés en France en 2022 avaient au moins un parent né hors de l’Union européenne.
Pour mieux comprendre les interactions entre natalité et immigration,
retrouvez notre article dédié sur le site de l'OID :
ARTICLE OID | « Natalité et immigration »

Élections au Royaume-Uni : quand la gauche britannique promet de réduire l'immigration face à la flambée des flux

À l'issue des élections législatives du 4 juillet 2024 et avec la victoire du Parti travailliste, le Royaume-Uni dispose d'un nouveau Premier ministre en la personne de Keir Starmer.

Si celui-ci a confirmé l'abandon du projet d'envoyer au Rwanda les demandeurs d'asile entrés illégalement au Royaume-Uni, il s'est engagé par ailleurs à diminuer les flux d'immigration réguliers et irréguliers. 

 À ce titre, il propose d'améliorer les contrôles migratoires et de renforcer la coopération avec la France pour s'attaquer aux réseaux de passeurs qui font traverser la Manche aux migrants. De même, il veut faire en sorte que « les entreprises britanniques soient aidées à embaucher en premier des Britanniques ».

Par ailleurs, l'ancien Premier ministre Tony Blair a publié une tribune dans le Sunday Times du 7 juillet dernier, dans laquelle il explique que le pays a besoin « d'un plan pour contrôler l'immigration » et d'une « nouvelle approche stricte » en matière de sécurité et de justice. 

Il propose également de mettre en place une carte d'identité numérique pour que les Britanniques « sachent précisément qui a le droit d'être ici ».

Si l'immigration est au cœur des préoccupations britanniques, c'est sans doute parce que les soldes migratoires ont battu tous les records au Royaume-Uni depuis qu'il a dû mettre en place sa propre politique après le Brexit. 

On estime ceux-ci à 1,2 million de personnes en 2021 et 2022, malgré une sortie nette de 185 000 citoyens de l'Union européenne sur la même période.

Selon le rapport « Taking back control » du Centre for Policy Studies (un influent think tank proche du Parti conservateur), l’immigration s’est envolée en 2022 et 2023 notamment à cause de la faiblesse du salaire minimum en deçà duquel un étranger ne peut prétendre venir au titre de « travailleur qualifié », mais aussi en raison d’une liste à rallonge des « métiers en tension ».

 De plus, le gouvernement britannique a élaboré un plan visant à augmenter le nombre d’étudiants internationaux jusqu’à 600 000 par an d’ici 2030, sans réelle considération sur la qualité des diplômes.

Le système d’immigration post-2020 a également été utilisé soit comme substitut à un effort de formation des enseignants, des médecins et des infirmiers, soit comme levier pour faire baisser les salaires. De même, le ministère britannique des Finances est largement favorable à l’immigration car cela lui permet de gonfler ses prévisions de croissance et de rentrées fiscales, de rassurer les marchés et de respecter les règles budgétaires à court terme, sans s’interroger sur les coûts engendrés à long terme.

Or le rapport cite de nombreuses études qui démontrent que les immigrés extra-européens sont en moyenne plus largement bénéficiaires que contributeurs aux comptes publics, à l’inverse des immigrés européens, lesquels ne représentent pourtant plus que 4% du total des visas.
 
Par ailleurs, le Centre for Policy Studies pointe d'autres externalités négatives d'une telle immigration : une baisse de la productivité, l’économie étant plus intensive en main d’œuvre car celle-ci est moins chère ; une forme de « dilution du capital », les infrastructures publiques étant partagées entre davantage d’individus ; une aggravation de la crise du logement, les constructions ne suivant pas le rythme des nouvelles arrivées et les logements sociaux étant sur-occupés par des personnes immigrées.

Le rapport alerte également sur les aspects culturels de l’immigration, un certain nombre de nouveaux arrivant ne partageant pas forcément les valeurs ou la langue du Royaume-Uni.

Retrouvez le rapport complet «Taking back control » du Centre for Policy Studies :
NOTE CPS | « Taking back control »

Accord migratoire franco-algérien : le débat sur sa dénonciation monte en puissance dans la sphère politique

L'Observatoire de l'immigration et de la démographie a porté en premier dans le débat public la question de l'accord franco-algérien du 27 décembre 1968, par une note publiée dès 2021 et régulièrement mise à jour.

Pour rappel, cet accord régit de manière exclusive et dérogatoire à la loi française les conditions de séjour et de travail des Algériens en France, avec des droits plus favorables à leur immigration.

Par exemple, celui-ci permet aux Algériens de solliciter un certificat de résidence de 10 ans après 3 ans de séjour, contre 5 ans dans le cadre du droit commun. 
Pour obtenir une première carte « conjoint de Français », les Algériens sont dispensés de la condition d’une vie commune en France avec leur époux / épouse depuis 6 mois au moins. 
 Les ressortissants algériens bénéficient de la liberté d’établissement pour exercer une activité de commerçant ou une profession indépendante, avec une simple immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou à la chambre des métiers, sans évaluation de la viabilité économique du projet ni justification de conditions de ressources au renouvellement du titre de séjour.

Autant de spécificités résumées dans notre nouvelle vidéo « 3 minutes pour comprendre » :
Cliquez pour retrouver la vidéo-capsule de l'OID sur l'accord migratoire franco-algérien
 
À l'Assemblée nationale, une proposition de résolution « appelant à la dénonciation, par les autorités françaises, de l'accord franco-algérien du 27 décembre 1968 » avait été déposée par le groupe des Républicains au mois de juin 2023, mais finalement rejetée en séance publique le 7 décembre 2023, avec 114 voix pour et 151 voix contre.

L'ancien Premier Ministre Edouard Philippe a également pris position en faveur d'une remise en cause de cet accord en juin 2023.

Cette préoccupation trouve un écho de plus en plus large chez les responsables politiques. 
 En témoigne la récente tribune du député Charles Rodwell (Ensemble) qui propose de « trancher les questions structurantes pour l'avenir de la société française » et évoque la dénonciation de certains traités dont la France est signataire, comme l'accord franco-algérien de 1968.
Retrouvez notre note sur le site de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie
Note de l'OID | « L'immigration des Algériens »

 
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En ce jour de fête nationale, je souhaite à tous mes compatriotes français une très belle fête du 14 juillet. 
 
Je suis née en France à Rouen dans le département 76 en 76, issue de l'immigration, je n'ai pas une goutte de sang français, mais la France coule dans mes veines. 
 
Aujourd'hui, je porte avec une grande fierté un T-shirt bleu blanc rouge en l'honneur de notre belle patrie. 🇫🇷 La France, c’est le pays des lumières, c'est la liberté, l'égalité et la fraternité. 
 
Ces valeurs ne sont pas de simples mots, mais des principes que je défends chaque jour avec passion. 
 
 La liberté, pour moi, est essentielle.
 
 Elle permet à chacun de vivre dignement, de s'exprimer librement et de croire en un avenir meilleur. 
 
 L'égalité est une valeur qui me tient particulièrement à cœur.
 
 Chaque individu, quelle que soit son origine, son genre ou sa croyance, mérite les mêmes droits et les mêmes opportunités.
 
 C'est pour cette raison que je m'engage à lutter contre toutes les formes de discrimination et d'injustice.
 
 La fraternité, enfin, est ce lien indéfectible qui nous unit tous. 
 
En ces temps où les divisions semblent parfois plus marquées, il est crucial de se rappeler que nous sommes tous frères et sœurs, partageant un destin commun. 
 
 Grâce à la France, j’ai pu me libérer de l’oppression islamiste, qui a volé plus de la moitié de ma vie. 
 
 Grâce à la France, j’ai retrouvé ma liberté et ma dignité en tant que femme !
 
 Grâce a la France, je suis devenue une femme libre ! Je dois tout à la France.
 
 C’est pourquoi je défendrai ma France corps et âme contre ceux qui veulent assombrir ce beau pays.
 
 Je suis fière de défendre les valeurs de mon pays contre l’oppression islamiste, pour la liberté des femmes. 
 
 Je connais le danger de l’islam politique. 
 
C’est pourquoi je continuerai à dénoncer les agresseurs islamistes, qui veulent propager leur idéologie et prendre le pouvoir dans notre beau pays. 
 
 Les combats que je porte contre l’islamisme, et pour nos valeurs, de liberté, d’égalité et de fraternité sont essentiels pour permettre à nos compatriotes de vivre librement et en sécurité. 
 
 La grandeur de la France réside dans sa capacité à protéger les droits de tous ses citoyens, sans exception. 
 
 Comme mon père, qui a combattu pour la France, et qui m’a transmis son amour pour la 🇫🇷 en héritage, j’ai moi aussi choisi la France.
 
 En cette journée spéciale, souvenons-nous de ceux qui se sont sacrifiés pour nos libertés pour notre pays, souvenons-nous de l’héritage de notre patrie et de notre responsabilité collective à le faire perdurer. 
 
Ensemble, continuons de bâtir une France où règnent liberté, égalité et fraternité !    
 
 Vive la France !  
 
   Par  Henda Ayari
 
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