mercredi 10 juillet 2024

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES : UNE GIFLE NÉCESSAIRE , RÉJOUISSONS-NOUS !

 TRIBUNE LIBRE ET POINT DE VUE !

Élections législatives volées ?

 Une gifle nécessaire, réjouissons-nous ! 

[L’Agora]

Des millions de Français se sont réveillés lundi matin avec une nausée digne d’un lendemain de cuite. 

Et pour cause, malgré leur vote, intrigues politiques antidémocratiques et propagande soviétique sont parvenues à faire en sorte que le gagnant du premier tour – donc la volonté première des citoyens – soit recalé au deuxième. 

Réjouis par une dissolution inattendue, ils avaient espéré le changement : ils ont reçu une gifle. 

Mais l’important c’est de comprendre et de faire comprendre que la baffle est de celle qui doit réveiller.

Car non, ce n’est pas des urnes que le changement viendra. 

 Le système est complètement verrouillé, les décisions sont prises ailleurs, la souveraineté n’est plus.

 Et cela, les 10 millions de Français qui ont voté pour le Rassemblement National le savent pertinemment. 

On est donc en droit de se demander si ce qui a nourri leurs espérances était de voir remporter leur champion, ou l’espoir de pouvoir assister au changement le cul tranquillement posé sur le canapé.

 C’est d’ailleurs là l’essence de la démocratie représentative : avoir dévolu à d’autres le pouvoir de prendre les décisions à notre place. 

Pour rester le cul sur le canapé.

Enfin ça, c’était avant.

 Maintenant, le cul ne jouit du canapé qu’après des journées de travail pour pas grand chose, plumés que l’on est de taxes et autres impôts. 

Plumés par les frais de carburant, l’augmentation des factures d’énergie, les services publics réduits au strict minimum (ce qui est pour le moins étonnant quand la note pour les financer, elle, ne baisse pas).

 Le pouvoir d’achat est massacré de toutes parts, l’insécurité est partout, de la grande ville au petit village. 

Les attentats islamiques et autres égorgements “par des déséquilibrés” sont devenus d’une banalité consternante, le système judiciaire, pourri d’idéologie de l’excuse, est une insulte à l’entendement. et nous sommes devenus des étrangers dans notre propre sol, contraints à ramper et nous excuser pour des fautes que nous n’avons pas commises.

Bref, des mots déjà simples qui ne sont que la traduction du “vivre pour travailler dans un pays où l’on se fait planter à messe, à l’école ou dans un bal”.

 Alors, de se demander :  pourquoi ne voit-on pas ces 10 millions de Français plus souvent dans la rue ?

 Parce qu’ils espéraient s’en tirer par un vote, voyons !

Or, dimanche dernier, ils ont bien vu que cela ne suffira pas

Et, spoiler : si une victoire devait avoir lieu, les marges de manœuvre sont si étroites qu’elle ne sauront suffire à redresser la France.

Alors espérons que cette gifle – prévisible, puisque le système à deux tours est conçu à cet effet – leur ouvre enfin les yeux.

 Face à l’état désastreux de notre société, il est grand temps que même les plus fainéants, même les plus naïfs et les plus optimistes se sortent les doigts du cul. Parce qu’encore une fois : non, le changement ne viendra pas des urnes.

Il va falloir bâtir des citadelles.

 Construire où solidifier nos communautés. S’engager.

 Rejoindre des groupes, des associations, en créer si besoin. 

Descendre dans la rue et se mobiliser à chaque fois que cela sera nécessaire.

 Financer la dissidence. 

Arrêter de baisser les yeux, reconquérir nos espaces. 

Nous entraîner, entraîner nos enfants physiquement et moralement.

Cela ne doit plus rester que des mots.  

Parce que personne ne viendra vous libérez de vos chaînes ou se prendre le coup de lame destiné à votre fils. 

 

Audrey D’aguanno

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