dimanche 7 juillet 2024

AVEC LA CHUTE DES RÉSERVATIONS ! LES GRANDES VACANCES AUSSI, ONT ÉRÉ DISSOUTES !



 

Chute des réservations : les grandes vacances, aussi, ont été dissoutes !

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Vendredi 5 juillet, enfin ! 

Le début des grandes vacances, les départs, ou les rêves de départ... 

Car cette année, rien ne se passe normalement : l'été se fait attendre et la dissolution a bouleversé les projets des Français.

 Guillaume Tabard écrivait que le président de la République avait aussi dissous les Jeux olympiques, médiatiquement et économiquement, comme l'attestent les remontées des hôteliers parisiens.

 Il semblerait que l'onde de choc ait dépassé le périphérique parisien pour atteindre les plages.

En effet, aux soucis de pouvoir d'achat, aigus quand vous devez financer un séjour pour une famille, se sont ajoutées des inquiétudes sur la situation du pays post-7 juillet. 

Certains parlent de saut dans l'inconnu, d'autres de pays ingouvernable, d'autres, encore, évoquent l'éventualité d'un état d'urgence ou d'une démission du Président.

 Pas de quoi partir le nez au vent. 

Dès le printemps, le cabinet Protourisme avait enregistré un taux de départ en vacances en recul de 2 points, avec 63 % des Français qui partiront pour des séjours de 4 nuits et plus.

 Quant au budget vacances pour cet été, il était également en baisse de près de 7 %. 

Bien avant la dissolution, les causes de ce fléchissement étaient nombreuses, comme l'expliquait Didier Arino, directeur général de Protourisme : « La légère hausse du chômage, la chute du marché immobilier, le contexte géopolitique, les Jeux olympiques à Paris... tout ces événements influencent le taux de départ en vacances cette année. »

Ces prévisions semblent se confirmer, en ce premier week-end de juillet et de grands départs. 

Les professionnels hôteliers interrogés par RMC sont alarmistes et incriminent la dissolution.

 Pour Véronique Siegel (CIGEL), responsable de la branche hôtellerie de l'UMIH [Union des métiers et industries de l'hôtellerie, NDLR], principal syndicat du secteur, « le 10 juin au matin, on a tous ressenti un véritable coup de frein sur les prises de réservations alors qu’on était en pleine période où les Français prévoyaient leurs vacances.

 La première semaine de juillet est à mettre aux oubliettes. »

  Si elle « espère que les Français regagnent un peu en confiance à partir de la semaine prochaine», elle ne cache pas que, « sans de nouvelles réservations, certains saisonniers ne pourront pas passer l'hiver ».

 

Dans le Sud-Ouest, destination privilégiée des touristes, le constat est déjà amer.

 La presse régionale parte de « retard à l'allumage » et relaie des constats de professionnels qui vont tous dans le même sens : « Il y a un vrai effet élections sur les réservations. »

  Même dans le Gers, le bonheur n'est plus dans le pré.

 L'enquête de La Dépêche se fait l'écho de cette morosité : « Météo, élections, vacances décalées… 

Après un début d’exercice 2024 en fanfare, les réservations dans les gîtes gersois battent de l’aile. » 

 Et sur la côte landaise, le bilan de l'avant-saison est «catastrophique »...

Même son de cloche en Bretagne, comme l'indique France Bleu : « On a connu un début de saison très mauvais par rapport à l'an dernier. 

 Les périodes d'élection ne sont jamais très favorables à notre activité. C'est un frein sur les deux week-ends à venir », explique Bruno Kerdal, président de l'UMIH du Morbihan.

La campagne a perturbé les départs en vacances des Français. Reste à savoir si les résultats du 7 juillet et leurs conséquences vont les leur gâcher.

 
Frédéric Sirgant
 
Par Frédéric Sirgant 
 
Chroniqueur à BV, professeur d'Histoire    https://www.bvoltaire.fr/




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