dimanche 7 juillet 2024

LES RÉFÉRENCES DOUTEUSES DE L' OMS SUR L' ÉDUCATION À LA SEXUALITÉ ! UNE MENACE POUR LES ENFANTS ?

 


 

Standards européens d’éducation à la sexualité. Une menace pour nos enfants ? 

L’étude qui accable

Les Standards de l’OMS pour l’éducation à la sexualité en Europe ont suscité de nombreuses controverses depuis leur publication initiale il y a près de quinze ans.

 Présentés comme des lignes directrices scientifiques destinées à l’éducation des enfants, ces standards ont soulevé des inquiétudes quant à la sexualisation précoce des jeunes et à l’influence d’organisations aux intentions discutables. 

Cette analyse se penche sur les critiques formulées à l’encontre de ces standards et explore les dangers potentiels qu’ils représentent.

 

Des experts biaisés et des références douteuses

L’étude menée par Thibault Kerlirzin (étude complète ici) révèle que le groupe d’experts à l’origine des standards de l’OMS est loin d’être impartial. 

De nombreux membres de ce groupe sont affiliés à la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF), une organisation connue pour ses positions controversées sur la sexualité des jeunes enfants.

 Par exemple, Gunta Lazdane, initiatrice du processus ayant conduit à la publication des standards, est une fervente promotrice de l’éducation sexuelle dès la naissance​​.

L’influence de l’IPPF se retrouve également dans la bibliographie des standards, où plusieurs références sont attribuées à des défenseurs de la pédophilie et de la sexualisation précoce des enfants. 

Les œuvres d’Alfred Kinsey, un pédocriminel notoire, sont régulièrement citées, renforçant ainsi les inquiétudes sur la légitimité des bases scientifiques de ces standards​​.

 

Les conséquences de la sexualisation précoce

Les standards de l’OMS prônent une éducation sexuelle explicite dès le plus jeune âge, justifiée par la nécessité de protéger les enfants contre les abus sexuels et les infections sexuellement transmissibles. 

Cependant, des études montrent que cette approche peut avoir des effets néfastes.

 Par exemple, la présentation de contenus sexuels explicites à des enfants d’âge préscolaire pourrait engendrer des traumatismes et des comportements à risque​​.

Un exemple concret est fourni par les programmes éducatifs de Sensoa, un centre d’expertise flamand pour la santé sexuelle. 

Leur matériel pédagogique destiné aux enfants d’âge préscolaire contient des images explicites et des questions sur des sujets inappropriés pour cet âge, comme l’orgasme et les pratiques sexuelles.

 Ces méthodes, loin de protéger les enfants, risquent de les exposer à des traumatismes psychologiques durables​​.

 

Une éducation sexuelle influencée par des idéologies discutables

Les profils des experts impliqués dans la rédaction des standards révèlent des affiliations avec des organisations aux agendas controversés.

 Par exemple, Doortje Braeken, une consultante senior pour l’IPPF, a coordonné des programmes d’éducation sexuelle dans 26 pays en se basant sur les “droits” sexuels, une notion qui peut inclure des approches favorables à la sexualisation des enfants​​.

De plus, la présence de personnalités liées à des mouvements initialement néo-malthusiens et eugénistes, héritiers de Johannes Rutgers et Margaret Sanger, renforce les préoccupations sur les motivations réelles derrière ces standards. 

Ces figures historiques ont défendu des politiques de contrôle des naissances et de stérilisation forcée des populations jugées “inférieures”, des idéologies qui pourraient influencer les recommandations actuelles en matière d’éducation sexuelle​​.

 VIDÉO:   https://www.youtube.com/watch?v=osfY1_JBvtQ&t=3s

 
Des références scientifiques contestables

La bibliographie des standards de l’OMS contient des références à des travaux scientifiques largement contestés.

 Par exemple, certaines études utilisées pour justifier la sexualisation précoce des enfants proviennent d’auteurs favorables à la pédophilie ou à la sexualité intergénérationnelle.

 Une analyse plus approfondie de ces références montre que deux tiers des sources sont discutables ou dangereuses, remettant en question la crédibilité scientifique des standards​​.

 

Les témoignages alarmants des parents et des enseignants

Des témoignages recueillis par diverses associations, comme SOS Éducation et les Mamans Louves, décrivent des situations où des enfants ont été exposés à des contenus sexuels explicites dans le cadre scolaire.

 Ces témoignages parlent de traumatismes et de séquelles psychologiques durables causés par l’exposition précoce à des images et à des discussions sexuelles.

 Ces expériences soulignent l’importance de revoir les approches éducatives en matière de sexualité pour protéger les enfants​​.

Les standards de l’OMS sur l’éducation à la sexualité en Europe, bien qu’ayant pour objectif déclaré de protéger et d’informer les enfants, présentent des dangers réels liés à la sexualisation précoce et à l’influence d’organisations aux intentions discutables.

 Une réévaluation critique de ces standards et de leurs bases scientifiques est nécessaire pour garantir une éducation sexuelle véritablement bénéfique et protectrice pour les enfants.

YV

 

La conclusion du rapport de M. Kerlizin

Pourquoi la sexualisation des enfants ? 

Nous pouvons répondre de manière globalement objective à cinq questions : qui, quoi, où, quand, comment ?

 Nous introduisons notre subjectivité lorsque nous apportons notre interprétation.

 C’est également le cas lorsque nous tentons de répondre à une sixième question : « pourquoi ? ». 

Pourquoi la sexualisation des enfants fait-elle l’objet d’un tel acharnement institutionnel ? 

Les références utilisées pour la rédaction des Standards posent de sérieuses questions, tant sur leur neutralité, leur scientificité que sur les sombres origines des « professionnels » qui ont servi à cette écriture. 

Considérant, par les travaux de Sándor Ferenczi, psychanalyste de renom, proche de Freud, que l’enfant ne comprend rien à la sexualité adulte et n’en attend rien, il semble alors clair que tous les efforts déployés pour que les enfants prépubères entrent de manière précoce dans la sexualité adulte profitent d’abord aux adultes qui cherchent à créer les conditions d’une « activité sexuelle transgénérationnelle », autre désignation de la pédocriminalité. 

En effet, les différentes observations des jeux de découvertes infantiles ont montré qu’il ne s’agit pas, pour l’enfant, d’aboutir à une relation sexuelle.

 Les Standards ont, dans ce domaine, une approche volontariste qui interroge.

 Utilisant la terminologie de l’approche sanitaire, ce texte, qui se veut de référence, utilise le concept non officiel de « santé sexuelle » pour, dans un premier temps, justifier des mesures de prévention qui font consensus comme la lutte contre les Infections Sexuellement Transmissibles, les grossesses non désirées, etc. et, dans un second temps, une information qui ne fait pas consensus sur la sexualité adulte en vue d’une jouissance sexuelle dès l’enfance.

Or, pour ce qui concerne la sexualisation des enfants, la balance bénéfice / risque penche résolument du côté du risque.

 En effet, le bénéfice est nul pour l’enfant prépubère qui n’a aucun besoin identifié de la sexualité adulte. En revanche, les risques sur son développement psychique sont considérés comme graves et durables par les sciences humaines et la pédopsychiatrie qui affirment depuis fort longtemps que l’enfant est sexué mais non sexuel.

 Dès lors, les fondements scientifiques des Standards semblent tout simplement erronés et rappellent les tentatives de banalisation de la pédophilie et des pratiques pédosexuelles des années 1970 à 1990.

À noter qu’un rapport de l’American Legislative Exchange Council (ALEC) d’avril 2004 a clairement démontré la connexion entre Kinsey, le SIECUS et l’IPPF et a dénoncé les études de Kinsey comme étant des « sciences de pacotilles » enseignées aux enfants américains en guise d’éducation sexuelle49. 

Pour conclure, nous nous interrogeons sur les motivations ayant conduit la France à donner ce blanc-seing aux Standards européens d’éducation à la sexualité de l’OMS. 

Comment nos politiques peuvent-ils cautionner ce document qui a valeur de référence en matière de politique de santé sexuelle, alors même qu’à l’évidence il n’a pas fait l’objet de la moindre analyse ou vérification ? 

Les références utilisées pour la rédaction de ce document devraient suffire à la France pour rompre de façon immédiate avec lesdits Standards.

Illustrations  : DR
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