jeudi 14 août 2025

POURQUOI SUBVENTIONNER UNE PRESSE QUI NOUS CRACHE DESSUS RÉGULIÈREMENT !

 REVUE DE PRESSE !

Libération et L’Humanité, deux journaux (bien) financés par les Français

Pour ces journaux de gauche, l'argent des électeurs du RN, qu'ils méprisent, est toujours le bienvenu.
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Les chiffres viennent de tomber. 

En 2024, l’État a consacré 175,2 millions d'euros à aider la presse. 

Une paille, par rapport aux dépenses occasionnées par l'audiovisuel public : France Télévisions a englouti à elle seule, en 2024... 2,57 milliards d'euros ! 

Mais parmi les titres de presse subventionnés, certains sont particulièrement choyés ou gourmands... 

Ainsi, le ministère de la Culture détaille les différentes aides : au pluralisme, à la distribution, à l'exemplaire posté, au portage, l’aide spécifique aux quotidiens nationaux d’information politique et générale à faibles recettes publicitaires.

 En 2024, cette dernière enveloppe a profité à quatre journaux : La Croix, L’Humanité, Libération et l’Opinion, pour un montant total de 10,35 millions d’euros.

 Objectif officiel : éviter que leurs contenus ne soient dictés par les exigences des annonceurs.

 

Au total, le classement des principaux bénéficiaires place Libération et L’Humanité parmi les mieux dotés, avec respectivement 6,6 et 5,7 millions d’euros, derrière Le Parisien (12,3 millions), Le Figaro (9,9 millions), La Croix (8,8 millions) et Le Monde (7,8 millions).

L’évolution de ces chiffres illustre la dépendance croissante de certains journaux aux aides publiques. Libération, par exemple, a vu malgré les aides son chiffre d’affaires passer de 38,6 millions d’euros, en 2016, à 29,4 millions, en 2023, soit une baisse de plus de 9 millions d’euros en sept ans. 

Propriété, depuis 2020, d’un fonds de dotation, le quotidien ne dégage plus de bénéfices et s’appuie sur les subventions pour équilibrer ses comptes. 

L’Humanité, de son côté, rencontre des difficultés similaires sur le plan financier, mais développe sa présence en ligne : en octobre 2024, il s’est hissé à la 69e place du classement mensuel de l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias, avec 7,8 millions de visiteurs uniques sur son site et son application.

 Cette progression numérique ne suffit pas, à ce stade, à assurer l’autonomie financière du titre sans l’appui de l’État.

 

L’histoire de ces subventions remonte aux ordonnances de 1944, adoptées à la Libération par un gouvernement mêlant gaullistes et communistes.

 Elles sont alors destinées à libérer la presse des « puissances de l’argent » tout en garantissant la qualité de l’information.

 Plusieurs décennies plus tard, ces principes se traduisent par un flux annuel de subventions qui s’élevait, en 2021, à 91 millions d’euros, 390 millions sur 2015-2021 et près d’un demi-milliard si l’on inclut les aides à la distribution, la TVA réduite et la compensation postale.

 

L'injustice d’un financement universel

Ce système, financé par l’ensemble des contribuables, suscite des critiques. 

Sur les 116 millions d’euros destinés à garantir le pluralisme, trois seuls journaux ont concentré 55 % de l’enveloppe : Libération (20,7 millions), La Croix (20,6 millions) et L’Humanité (21,7 millions).

 Le député européen RN Philippe Olivier souligne que les électeurs du Rassemblement national, qui ont représenté 34 % des voix aux dernières élections, contribuent à hauteur équivalente au financement de journaux qui s’opposent frontalement à leurs idées. 

« Visiblement, Libération ou L’Humanité ne sont pas trop gênés par ces compromissions morales », écrit-il, sur X.

Cette remarque illustre un paradoxe : un financement public universel, attribué selon des critères économiques et non politiques, peut aboutir à soutenir des lignes éditoriales rejetées par une partie importante de la population.

 L'argent n'a pas d'odeur, paraît-il.


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Par Raphaelle Claisse 
 
Journaliste stagiaire à BV. Etudiante école de journalisme. 
 
 
Commentaires :
  1. « L’histoire de ces subventions remonte aux ordonnances de 1944, adoptées à la Libération par un gouvernement mêlant gaullistes et communistes. » Plus précisément, mises en place par Thorez, sur ordre de Moscou et avec l’aval de de Gaulle, dans le cadre plus vaste de l’infiltration communiste de la totalité de l’appareil d’état, qui a débuté à cette époque et s’est graduellement épanouie jusqu’au niveau actuel. Sans oublier bien sûr les autres piliers du pouvoir : l’éducation, les médias et la santé.

  2. La gauche favorite tout ce qu’elle peut dans ce pays…. Elle s’impose envers et contre tout. Par contre pas de subventions à Boulevard Voltaire et à Valeur Actuelle … comme c’est bizarre : ou bien toute la presse et média est subventionnée ou jien personne et personne ça serait mieux : ne survivront que ceux qui ont un public et des mécènes .

  3. Et si on supprimait les aides publiques aux journaux, aux syndicats, si on attribuait un rôle conforme aux objectifs de former à nombre de fonctionnaires de l’éducation nationale mis à disposition de droite et de gauche, et si on privatisait totalement les radios et télévisions… Il faut savoir choisir, on ne peut raisonnablement pas survivre avec une philosophe capitaliste et mondialiste et une politique de financement collectif directement inspirée du modèle soviétique.

  4. Remettons-tout à plat en supprimant toutes les subventions. Financer par l’argent public la propagande islamo-gauchiste doit s’arrêter. Je ne paye pas des impôts pour me faire insulter dans les media, qu’ils soient écrits ou télévisuels.

     

     ET AUSSI

    @ojim_france
     
    Près de 350 000 euros de subventions publiques en 2024 pour Arrêt sur images : la même année, la présentatrice du média d’extrême gauche Nassira El Moaddem qualifiait la France de "pays de racistes dégénérés".
     


     

 

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