TRIBUNES LIBRES !
Lettre ouverte à Rokhaya Diallo
Rokhaya Diallo,
Vous avez encore frappé.
Cette fois, vous avez choisi les colonnes du quotidien britannique The Guardian pour déverser votre discours habituel, présenter la France comme une terre hostile aux musulmans, un pays où les citoyens de confession musulmane seraient maltraités et traités comme des ennemis de l’intérieur.
Ce n’est pas une maladresse, c’est votre méthode.
Frapper à l’étranger, salir votre propre pays sur une scène internationale, exagérer, caricaturer, fabriquer une image victimaire… et vous hisser en figure incontournable de ce combat que vous exploitez comme un fond de commerce.
Vous avez compris que plus on noircit l’image de la France, plus ça rapporte surtout hors de nos frontières, où votre discours trouve un marché prêt à payer pour entendre qu’ici, c’est l’enfer.
Je suis une fille de France.
Je suis née ici, j’ai grandi ici.
Je connais ses imperfections, mais je sais aussi tout ce qu’elle offre à ses citoyens, quelles que soient leurs origines ou leurs croyances.
Contrairement à vous, je ne considère pas ce pays comme raciste.
Ce n’est pas la France qui exclut, ce sont les discours comme le vôtre qui entretiennent les fractures, qui alimentent la haine, qui opposent les communautés.
Vous ne luttez pas contre le racisme, vous en vivez.
Et plus vous alimentez le feu, plus vous gagnez en notoriété et en revenus.
Votre méthode est toujours la même, soutenir des événements non mixtes qui séparent les gens au lieu de les rassembler, signer des tribunes polémiques contre Charlie Hebdo au nom d’un pseudo-respect, multiplier les procès pour exister médiatiquement, même lorsque vous les perdez.
Vous vous plaignez d’être censurée, mais vous êtes invitée partout, plateaux télé, conférences, universités, médias étrangers… et tout ça vous rapporte, livres, documentaires, interventions rémunérées.
Vous êtes une professionnelle de l’indignation, et plus vous exagérez, plus vous choquez, plus vous encaissez.
Votre spécialité c’est d’attaquer la France, faire croire qu’elle est raciste, et encaisser les bénéfices.
Ce que vous faites est grave, vous donnez au monde une image fausse et déformée de la France.
Vous insinuez que ce pays serait un enfer pour les musulmans, alors qu’ici, contrairement à bien des pays, la liberté de culte, la liberté d’expression et la protection des minorités sont garanties par la loi.
Vous occultez volontairement ces réalités pour servir votre narration.
Ce n’est pas du militantisme, c’est de la manipulation.
Et c’est aussi un business, que vous avez perfectionné.
Je refuse que mon pays soit traîné dans la boue par quelqu’un qui s’en sert comme marchepied pour vendre ses livres, remplir ses salles et séduire des médias étrangers avides de discours à charge.
La France, ce n’est pas un ennemi : c’est notre maison commune.
Vous avez choisi de vous en faire l’adversaire, moi, j’ai choisi d’en être la fille et de la défendre.
La France n’est pas parfaite, mais elle ne mérite pas d’être salie par des opportunistes comme vous qui n’ont aucune gratitude.
Jamais vous n’auriez pu faire ce que vous faites, dire ce que vous dites, avoir la carrière que vous avez, si vous étiez restée dans votre pays d’origine.
Ce pays vous a offert une liberté et des droits que beaucoup vous envieraient, et vous lui crachez dessus.
La France mérite qu’on la défende, pas qu’on la prostitue pour un cachet, une tribune ou un plateau télé.
L’histoire retiendra que, pendant que d’autres se battaient pour rassembler, vous, Rokhaya Diallo, vous avez bâti toute votre carrière en attaquant votre pays, en martelant qu’il est raciste, parce que c’est un business qui rapporte surtout à l’étranger.
Vos méthodes et vos manipulations sont honteuses.
Vous ne représentez personne à part vous-même et votre business.
Nous français issus de l’immigration, sommes nombreux à aimer ce pays, à en être fiers, et à le défendre jusqu’au bout.
C’est ça, être digne de la France.
Par Henda Ayari
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