mardi 12 août 2025

LE COQ RICCO EST MORT ! ET AUSSI DURE D' ÊTRE " BOBO " DANS NOS CAMPAGNES !

 

Pèquenots contre bobos : 1/0. 

Que la gourdasse dégage !

 

Bonjour tout le monde, c’est Marcel ! 

Alors j’ai une vraie bonne nouvelle réelle aujourd’hui et ça se passe en Haute-Savoie à Mésigny, un village de 800 habitants. 

Figurez-vous qu’une gourdasse fraichement installée dans ce village a osé demander que les sonneries nocturnes du clocher cessent durant l’été.

 

C’est original, d’habitude c’est les coqs qui chantent trop tôt, les vaches qui pètent jusqu’à point d’heure, des relents de fumier très éloignés de Chanel N°5 etc etc.

 Et donc maintenant, la sonnerie du clocher qui égrenne paisiblement le temps qui passe ! 

La greluche demandait tout simplement qu’elle cesse de sonner pendant les nuits d’été « pour pouvoir dormir la fenêtre ouverte ».

Cette gourde n’a même pas eu le temps de porter l’affaire devant les tribunaux que les pèquenots du coin organisaient la fronde dans les villages alentours.

 C’est ainsi que 8500 personnes ont signé un texte de la mairie affirmant que les cloches sonnaient depuis 155 ans et continueraient de sonner au moins aussi longtemps.

 

Le texte comprend ces phrases

« Nous sommes dans une commune française, en milieu rural, où les cloches des églises sonnent depuis des siècles, où les coqs chantent très tôt, où des troupeaux vivent à proximité, certains ayant même des cloches autour du cou. »

« Si cela vous empêche de vivre ou de dormir, allez habiter dans un centre-ville au milieu des voitures, pour votre plus grand bonheur et le nôtre également. »

 

Alors on va voir si cette pétasse aura le toupet de déposer une plainte. 

Avec 8500 signataires de la lettre de la mairie, elle devrait faire attention à ne pas se retrouver à poil dans un champ avec un grelot autour du cou !

 

Non mais franchement, y’en a marre de ces … de ces cloches ! 

Dommage qu’on soit bien loin de Mesigny, on aurait pu aller souhaiter le bonjour à cette bobo !

On va se contenter d’une tournée générale à la santé des 8500 pèquenots du coin qui ont mouché cette dingo !

 

ET AUSSI

 

Le coq Ricco est mort,  vive Ricco!


 

Alors aujourd’hui une bien triste nouvelle qui doit pourtant réjouir une gourdasse : le coq Ricco est mort, déchiqueté par un renard !

 Ricco était au centre d’une véritable affaire d’État entre des pèquenots et des ploucs, aujourd’hui les ploucs doivent se réjouir bien sûr. 

Je vous essplique tout !

 Dans la petite ville de Nivolas-Vermelle vit depuis 25 ans un couple de pèquenots, le couple Charreton. 

Ils ont un coq.

 Rien d’étonnant, nous avons tous des poules et des coqs, c’est ça la campagne !

 Le coq Ricco chante régulièrement sa joie de vivre et tout le monde est content…

Jusqu’au jour maudit où une gourdasse nommée FAURE débarque de sa ville et s’installe à proximité. 

Et madame ne supporte pas le chant du coq, et madame assigne les pèquenots au tribunal ! 

Ça devient une affaire d’État, les Charreton réunissent 35000 signatures sur une pétition (qui ne sert à rien, comme toutes les pétitions, ça c’est pour l’emmerdeur qui m’envoie des liens vers des pétitions à signer presque chaque jour. 

Direct à la poubelle…) et l’affaire dure depuis 4 ans.

 

La grognasse FAURE demande bien entendu des « dommages et intérêts » pour le « préjudice » qu’elle estime avoir subi, elle a pris un avocat comme tous les ploucs de la ville.

 Les Charreton eux se défendent seuls, c’est le procès des emmerdeurs contre les braves gens.

 

Et donc coup de théatre il y a quelques jours, un renard décime plusieurs poules… et Rico, mis en pièces. 

L’avocat de la gourdasse se fend d’une lettre aux Charreton où il exprime sa « toute [sa] compassion pour le décès de leur compagnon », et autres hypocrisies.

 En fait sa cliente est contente, elle n’entendra plus les bruits de la campagne !

Alors on parlait de ça au Bistrot et voila que le Louis nous sort « moi j’suis sur que l’renard, c’est l’avocat qui a payé un gars pour l’amener dans le poulailler !

 La vielle connasse elle est bien contente maintenant. »

 

Grave accusation, et le Fernand, toujours finaud, dit « ça n’arrange pas les affaires de l’avocat, depuis 4 ans il prend du fric à cette pétasse, maintenant c’est fini ».

Alors moi j’en sais rien si c’est un complot du lobby des ploucs de la ville mais ce que je constate c’est que ce genre d’affaires y’en a de plus en plus : des connards qui quittent leurs villes de merde pour s’installer chez nous mais qui refusent nos coutumes. 

Eh bien ça c’est comme les migrants qui viennent de leurs pays de merde en voulant imposer leurs coutumes. 

Les 2 sont à flinguer !

Parlant de flinguer… y’a pas que le 12, au fait, les petits… 

Je dis ça car un brave gars me dit qu’avec mon 12 je peux en flinguer que 2 avant d’être cuit.

 Donc qu’il se rassure, on a le matos qu’il faut !

Bref ! Alors moi je vous propose de faire des beaux commentaires ici, on les enverra aux Charreton… et on leur offrira un nouveau coq !

Allez, tous à vos plumes, en souvenir de Ricco ! 

Et ce soir nous lèverons nos verres en son honneur !

A la revoyure !

Marcel Berrichon

 

Mise à jour : Ricco est vengé !
C’est une décision à titre posthume, qui rendra toutes ses lettres de noblesse au coq Ricco. 

Ce vendredi 4 juillet, le tribunal civil de Bourgoin-Jallieu (Isère) a condamné une voisine, qui avait assigné en justice les propriétaires du gallinacé, à verser 2 000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral.

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