
Le déploiement massif de forces de l’ordre à chaque fête chrétienne marque l’échec patent du « vivre ensemble ».
Une Assomption sous haute surveillance.
Dans un télégramme consulté par l'AFP, Bruno
Retailleau a appelé les préfets et responsables des forces de l'ordre à
la plus grande vigilance, à l'occasion de la fête du 15 août.
Le ministre de l'Intérieur «
souhaite que l'attention se porte tout particulièrement sur les
offices, les rassemblements, processions, pèlerinages qui sont
traditionnellement associés » au 15 août, notamment « dans les sanctuaires ».
Le locataire de la Place Beauvau ne s’inquiète pas sans raison.
Structurellement élevé, le niveau de la menace terroriste atteint de
nouveaux sommets « dans un contexte de vives tensions au plan international, en particulier au Proche-Orient ».
Des événements qui « exigent une extrême vigilance, notamment vis-à-vis des manifestations » proches « des lieux à caractère religieux ».
Au mois de juin dernier, un rapport d’Europol brossait déjà un
tableau noir de la situation.
L’agence européenne de lutte contre la
criminalité organisée et le terrorisme soulignait une menace djihadiste
toujours prépondérante, un rajeunissement inquiétant des suspects et une
utilisation massive des nouvelles technologies par les propagandistes
terroristes de toutes tendances.
De quoi faire dire à sa directrice
exécutive, la Belge Catherine De Bolle, que « le terrorisme et l’extrémisme violent sont des priorités absolues ».
La haine des chrétiens
Dans sa note, Bruno Retailleau rappelle que les chrétiens sont
victimes d’exactions toujours plus nombreuses, en France.
Ces actes
haineux ont même connu, récemment, une nouvelle hausse de 13 %,
passant à 401 faits relevés entre janvier et juin 2025, contre 354 sur
la même période de 2024.
Ils vont des atteintes aux biens (incendies,
vols, dégradations, profanations) aux agressions verbales ou physiques.
En 2022, le Premier ministre Jean Castex avait commandé un rapport
sur les « actes antireligieux en France ».
Celui-ci avait dévoilé les
mêmes tendances.
Alors que la part des faits anti-musulmans dans le
total des faits antireligieux demeurait stable, les atteintes envers la
communauté chrétienne étaient en augmentation de 8 %.
La part ce ces exactions dans l’ensemble des faits antireligieux
recensés atteignait ainsi les 60 %, contre 8 % pour les faits
anti-musulmans.
Des églises bunkerisées
Pour ce 15 août, le ministre de l’Intérieur a relevé le niveau de
protection des lieux de culte chrétiens.
Quota d'accès aux offices,
contrôle visuel des flux, incitation à la prise de mesures contre le
stationnement et la circulation... c’est un large dispositif de sécurité
qui sera déployé aux abords de nos églises.
Sur les sites « les plus
sensibles », Bruno Retailleau demande même une présence visible des
forces de sécurité intérieure et de la force Sentinelle.
Il invite
également les municipalités à se mobiliser à travers des arrêtés
municipaux ou encore leur police municipale.
C’est une réalité aussi triste qu’incontestable : le déploiement de
policiers et de militaires aux abords des églises est désormais
indispensable, à chaque fête chrétienne.
En avril dernier, le même Bruno
Retailleau avait transmis une note à tous les préfets de France les
pressant de faire « preuve d'une vigilance accrue, en particulier à l'égard des lieux à caractère religieux durant la période des fêtes de Pâques ».
En décembre 2024, il avait appelé à une « extrême vigilance »
durant la période de Noël.
Et en mars 2024, c’est le ministre de
l’Intérieur précédent, Gérald Darmanin, qui avait demandé le
renforcement des mesures de sécurité autour des « lieux de culte catholiques et protestants », à l’approche des messes pascales.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux Français questionnent les causes de cette insécurité. « Y avait-il des actes antichrétiens, il y a 50 ans, avant l'immigration du tiers-monde ? », s’interroge ainsi un twittos prénommé Marco.
Cette mise en perspective n’est pas absurde, en effet.
L’insécurité
grandissante des chrétiens que documente l’État n'a plus grand-chose à
voir avec l'anticléricalisme d'avant.
Elle n’est peut-être pas sans lien
avec certains flux entrants que le même État autorise...
ET AUSSI
Antichristianisme en hausse : la menace que l’on tait !
La scène est devenue tristement banale : portes d’églises fracturées,
statues décapitées, tabernacles profanés.
L’été 2025 ne déroge pas à la
règle.
À la veille de l’Assomption, le ministre de l’Intérieur Bruno
Retailleau a adressé aux préfets un télégramme exigeant une vigilance
renforcée autour des églises.
La raison ?
Une hausse de 13 % des actes
antichrétiens depuis janvier.
Et, dans l’ombre, les appels explicites
des islamistes à frapper les chrétiens d’Europe.
Entre janvier et juin, 401 actes antichrétiens ont été recensés par
les services de renseignement contre 354 l’an dernier sur la même
période.
Incendies, vols, profanations, agressions…
Et encore, ces
chiffres ne reflètent probablement pas la réalité : beaucoup de victimes
renoncent à porter plainte, sachant qu’une dégradation d’église n’émeut
guère les chancelleries ni les grands médias.
En 2024, on avait pourtant cru à un léger répit : 770 actes contre
854 en 2023.
Mais ce recul apparent cachait déjà une montée inquiétante
des incendies volontaires.
Rappelons qu’en 2021, les actes antichrétiens
représentaient plus de la moitié des atteintes antireligieuses.
Et que
la France, avec ses 46.000 lieux de culte chrétiens, voit désormais
leurs portes ouvertes au vandalisme quotidien.
La Commission nationale consultative des droits de l’homme explique
benoîtement que ces attaques relèveraient souvent du “pur vandalisme” ou
de “motivations anarchistes”.
Mais l’angle mort est énorme : quid des
motivations islamistes ?
Comme si l’idéologie djihadiste, pourtant
obsédée par l’éradication des “croisés”, n’avait rien à voir dans
l’affaire.
Car les faits sont là.
Les catholiques demeurent une cible
privilégiée des fous d’Allah.
L’attentat manqué de Notre-Dame en mars
dernier, projeté par un Égyptien se réclamant de Daech, n’est que le
dernier épisode d’une longue série : Saint-Étienne-du-Rouvray en 2016,
la basilique de Nice en 2020, les projets avortés de Villejuif en 2015…
Et l’on pourrait y ajouter les menaces répétées contre les marchés de
Noël, symboles d’un héritage chrétien assumé.
Hors de nos frontières, la situation est pire encore : massacres au
Nigeria, au Mozambique, en RDC, attentat contre une église orthodoxe en
Syrie en juin, attaque d’une église catholique à Istanbul l’an dernier.
Autant d’événements exploités par la propagande de Daech qui appelle
désormais, noir sur blanc, à tuer des chrétiens en Europe.
On nous répète que “les catholiques ne sont pas persécutés en
France”.
Les chiffres disent autre chose.
Et les réalités du terrain
aussi : policiers postés devant les églises, processions surveillées
comme des zones de guerre, fidèles habitués à prier sous l’œil de
caméras de sécurité.
À l’heure où l’Occident se berce d’illusions sur le “vivre-ensemble”,
l’hostilité envers les chrétiens, elle, ne recule pas.
Le nier, c’est
préparer les conditions du prochain drame.
Source : https://lalettrepatriote.com/antichristianisme-
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