mardi 12 août 2025

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL : GENÈSE D' UN LONG COUP D' ÉTAT JUDICIAIRE !

 


 TRIBUNES LIBRES !


Les « sages » censurent le bon sens paysa

 

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En censurant l’article de la loi immigration qui vise de porter de 90 à 210 jours la durée maximale de rétention administrative des étrangers condamnés et parfois des clandestins, le Conseil constitutionnel a donné un blanc-seing aux cavaliers d’Allah afin de continuer d’agresser en toute impunité les paisibles citoyens.

Les ‘sages’ de cette honorable institution, sans s’en apercevoir, ont assassiné une deuxième fois Philippine de Carlan, âgée d’à peine 19 ans, violée et tuée par un clandestin récidiviste le 6 septembre 2024 au Bois de Boulogne.

Quel est le crime dont Philippine est accusée pour être sacrifiée sur l’autel des droits de l’homme devenus au fil du temps un boulevard du crime pour des individus qui ne respectent pas le droit naturel de la dignité humaine ?

Peut-être d’être de confession  catholique. Qui sait ?

À vrai dire, son assassinat n’intéresse pas la doxa. Par contre, les cavaliers d’Allah, ces illuminés de l’apocalypse qui pratiquent la religion de paix et d’amour, qui ordonnent le bien et interdisent le mal, sont les protégés de l’oligarchie politico-médiatique.

Pour la caste du sans-frontiérisme, ils font partie de la meilleure des communautés qu’Allah ait créée et leur protection est un devoir imposé par la politique de la génuflexion. 

En effet, il est écrit dans la sourate 3, verset 110 : « Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes. 

Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. 

Si les gens du Livre (Thora) croyaient, ce serait meilleur pour eux, il y en a qui ont la foi, mais la plupart d’entre eux sont des pervers » (sourate 3, verset 110).

En censurant la mesure de prolongation de la durée de rétention des clandestins déjà condamnés pour des crimes, les ‘sages’ qui interprètent normalement la Constitution selon leur intime conviction et surtout dans l’intérêt du peuple souverain ne se sont pas rendus compte qu’ils encouragent les criminels à continuer d’agresser, de violer et de voler en toute impunité.

Cette décision ne tient pas compte de la volonté populaire. Elle permet surtout aux sans-papiers voyous d’être comme un poisson en France.

Agresser puis mentir est un sport auquel excellent les cavaliers d’Allah.

Par cette absurde décision, les ‘sages’ n’ont pas rendu service au peuple français qui est frappé de plein fouet par l’insécurité. 

Au contraire, ils l’ont mis dans la gueule du loup islamique.

Sont-ils devenus aveugles ou vivent-ils dans une tour d’ivoire pour ne pas percevoir cette insécurité importée qui est en train de transformer la France en une contrée où le criminel est mieux protégé que la victime ?

L’individualisme est désormais sacralisé tel un totem que les ‘sages’ considèrent comme un des piliers de la nation française. 

Il est devenu un droit sur lequel s’appuie le Conseil constitutionnel pour motiver ses  prises de décision tout en oubliant  les préoccupations des citoyens.

Désormais, c’est le gouvernement des juges qui a pris les rênes du pouvoir en France. 

Le peuple souverain n’a plus le droit de s’exprimer, car au-dessus de lui, il y a la dictature des minorités et des juges. 

Devenu sans porte-voix, il n’a pas que ses yeux pour constater le délitement de son pays face à un monstre froid à deux têtes : une immigration incontrôlée et l’absence de sécurité.

Et pourtant, la rétention administrative peut durer jusqu’à 18 mois dans certains pays de l’UE.

Ces pays de l’UE sont-ils devenus des dictatures pour les ‘sages’ français ?

Apparemment, ces derniers font une autre lecture du droit, celle qui arrange la bien-pensance.

En censurant une mesure de bon sens, les ‘sages’ prouvent qu’ils sont pour l’insécurité et le désordre. 

Ils montrent leur vrai visage, celui qui encourage les clandestins à se sentir en terrain conquis.

Est-ce par excès de zèle ou par esprit gauchiste humanitariste que les ‘sages’ ont censuré une loi qui aspire à mieux protéger les honnêtes citoyens ?

Ou bien veulent-ils donner des gages de leur bonne foi immigrationniste envers les pays musulmans qui ne se soucient guère du comportement absurde et parfois criminogène de certains de leurs ressortissants sur le territoire français ?

Il est certain que cette censure va dans le sens de la politique de l’ouverture des frontières à toute la misère du monde voulue et encouragée par le grand capital allié de la gauche, elle-même soumise à l’islam conquérant.

En conclusion, les ‘sages’ préfèrent protéger la communauté mondiale des anoblis d’Allah, liée par la fraternité à sens unique et guidée par un désir ardent d’imposer son idéologie mortifère que de défendre les Français qui sont livrés aux coups de couteau.

Les actions des cavaliers d’Allah tels que le vol, le mensonge, le viol et les conquêtes sont gravés en lettres d’or dans leur idéologie sacrée.

Ainsi, il est écrit dans le verset 5 de la sourate 9 : « Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. 

 Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. 

Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux ».

Et il est aussi écrit dans le verset 29 de la sourate 9 qui a imposé la dhimmitude aux gens du Livre : « Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humiliés ».

Cette censure insensée ne fait qu’encourager les criminels qui arrivent de Dar-el-islam à continuer à commettre leurs méfaits et à ostraciser ceux qui veulent épouser les valeurs de la France millénaire.

Toute autre discussion n’est que du temps perdu qui permet au séparatisme islamique de grignoter du terrain.

 

ET AUSSI

lundi, 11 août 2025

Conseil Constitutionnel. Genèse d’un long coup d’État judiciaire

 

Survol de la décision du Conseil constitutionnel sur la loi immigration

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Je venais de quitter le bar de l’Océan au Guilvinec, abandonnant derrière moi le brouhaha des voix et ce mélange tenace de café corsé et de vin blanc qui imprègne l’air des ports. 

En longeant le quai, je gagnai le pont qui conduit à Lechiagat. 

Tandis que je le franchissais, je me surpris à évoquer les récits de ma mère : avant-guerre, me disait-elle, cet ouvrage n’existait pas. 

À marée basse, on passait d’une rive à l’autre en sautant de pierre en pierre, au risque de choir sur les goémons luisants.

 À marée haute, il fallait recourir aux passeurs, silhouettes robustes maniant à la godille leurs canots trapus pour conduire hommes et femmes d’un bord à l’autre.

Ayant encore en tête ma conversation du matin sur le coup d’État des juges, je me repliai chez moi et sortis de la bibliothèque une pile de volumes, brochures et dossiers, tout en ouvrant sur l’écran quelques articles. 

Tous arboraient la signature de Jean-Yves Le Gallou ou l’estampille de Polémia. 

Ce que j’avais entrevu au Guilvinec ne suffisait plus : il me fallait dérouler, étape après étape, le fil de cette métamorphose institutionnelle qui fit glisser la France d’un État républicain à ce que Le Gallou nomme, avec cette netteté qui hérisse le conformisme, une « dictature médiatico-judiciaire ».

 

Le parcours intellectuel de Le Gallou étonne par sa continuité. 

Depuis des lustres, il amasse, tel un greffier opiniâtre, les pièces d’un dossier que nul grand média ne songe à ouvrir : décisions du Conseil constitutionnel et du Conseil d’État, fondements invoqués, filiations juridiques.

 Ce n’est pas la logorrhée d’un polémiste mais le patient tissage d’un archiviste du politique, qui relie entre elles des décisions paraissant, isolément, modestes, mais qui, mises en perspective, révèlent une lente conquête de pouvoir par la magistrature.

Ainsi se dessine la faille : d’un côté, la Constitution de 1958 telle que voulue par le général de Gaulle, cantonnant le Conseil constitutionnel à un contrôle technique et borné ; de l’autre, la rupture de juillet 1971 introduisant le « bloc de constitutionnalité » et livrant aux juges un arsenal de principes évanescents, tirés du préambule de 1946, de la Déclaration de 1789 ou de traités internationaux, dont l’interprétation fluctue au gré des humeurs idéologiques.

 

Polémia, sous la plume d’Éric Delcroix ou de Michel Geoffroy, a prolongé et rendu intelligible ce travail. 

La plateforme accomplit un double office : traduire pour le profane un langage juridique volontiers ésotérique et mettre en lumière les conséquences politiques de ces évolutions, qu’il s’agisse de l’enterrement programmé d’un référendum sur l’immigration ou de la stérilisation de lois dûment votées.

À cette entreprise s’ajoute désormais l’Observatoire de la Justice, institution récente née pour scruter le fonctionnement du système judiciaire français. 

Son ambition est de recomposer l’ensemble là où le discours officiel fragmente. 

En inventoriant les décisions, en en exposant les raisons et les effets, l’Observatoire s’inscrit dans la lignée de Polémia : redonner au citoyen la compréhension de la mécanique judiciaire et de la manière dont elle façonne, ou entrave, l’action politique. 

Sa création traduit un infléchissement de l’air du temps : la critique argumentée de la justice, longtemps confinée à des cénacles discrets, gagne désormais les abords de l’espace public.

Le Gallou insiste aussi sur le rôle du Conseil d’État. 

Loin de se borner à dire le droit administratif, il s’est arrogé le pouvoir de remodeler des politiques entières au nom de conventions ou de « principes » qu’il définit seul. 

La convergence de ce Conseil avec le Conseil constitutionnel a permis de cadenasser le législatif au bénéfice d’une caste juridictionnelle.

Ce qui distingue Le Gallou, c’est qu’il ne se satisfait pas de dénoncer : il propose un réarmement institutionnel.

 Rétablir le contrôle du Conseil constitutionnel dans les strictes limites du texte de 1958, extirper du « bloc » les textes adventices, réformer la nomination des juges et instituer un référendum d’initiative populaire hors d’atteinte des filtres. 

Ces pistes ne sont pas des cris d’estrade, mais le fruit d’une observation patiente et d’une mémoire longue.

 

À cette lumière, l’expression « coup d’État judiciaire » perd toute figure métaphorique. 

C’est un patient travail de sape : choix politiques travestis en arrêts, nominations de connivence, extension méthodique du périmètre judiciaire. 

On peut lire la Ve République récente comme la chronique d’un glissement imperceptible mais constant du pouvoir, de l’enceinte parlementaire vers la salle d’audience.

En refermant les ouvrages, je songeai à la rareté d’une telle persévérance dans un monde gouverné par l’instantané. Démonter, pièce à pièce, la machine qui confisque la souveraineté, c’est l’œuvre d’une vie – et il est significatif que cette œuvre se poursuive dans un quasi-silence médiatique.

Article paru sur Breizh-Info, cliquez ici.

09:45 Publié dans Revue de presse

 


 

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