mardi 19 août 2025

DES MEMBRES DE LA CGT INTIMIDENT DES BÉNÉVOLES QUI RETAPENT DES CHATEAUX ........

 REVUE DE PRESSE !

La der de la racaille CGT Indrusiak : intimider des bénévoles qui retapent des châteaux

Grâce à Riposte Laïque, le secrétaire de l’Union Départementale CGT de l’Allier, Laurent Indrusiak, est désormais une célébrité dans la France entière, et notamment dans la réinfosphère. 

Et, au lieu de nous remercier, il multiplie, avec son compère Présumey, surnommé par les mauvaises langues « Le Mongolo de l’Allier », les menaces de procédures judiciaires contre notre site.

Quelle ingratitude ! 

Sans nous, personne ne saurait qu’il est recordman de France des gardes à vue, pour un syndicaliste, avec trente arrestations et interrogatoires, d’où le surnom de « racaille du syndicalisme » que nous lui avons attribué.

 

Sans nous, personne ne saurait qu’il a essayé d’inviter dans l’Allier le terroriste palestinien Salah Hamouri et que, devant l’interdiction du préfet, il a tenu une conférence de presse recouvert du keffieh, symbole des tueurs du Hamas.

Sans nous, personne ne saurait qu’il a essayé, toujours avec son compère Présumey, de faire interdire Murmures de la Cité, à Moulins, et embarqué vingt partis, syndicats et associations dans cette galère, qui finira piteusement par une manifestation de cinquante guignols tenus à distance par les forces de l’ordre, quand les familles se déplaçaient par centaines pour voir un spectacle qui les a rendus heureuses, le temps d’un soir.

 

Sans nous, personne ne saurait qu’il est allé mettre le bordel devant le château où se tenait l’université d’été de Sophia Polis, en compagnie de la Berthe Bérurier de l’Allier, la sémillante cégétiste Magalie Ferreira Nevès.

 
Sans doute, nul ne saurait la courageuse action « antifasciste » qu’il a menée, le 15 août, en tournant le dos quand le député local RN Jorys Bovet est allé déposer une gerbe à la mémoire des victimes du nazisme.
 

Mais le vaillant camarade secrétaire général de la CGT Allier ne pouvait terminer l’été sans faire un nouveau coup d’éclat. 

Traquant la bête immonde 24 heures sur 24, il l’a démasquée en la personne de la dangereuse association Arcade-Maison. 

Des dangereux fascistes, avec 1900 bénévoles qui sont intervenus dans 37 sites patrimoniaux, en 240 sessions de travail de restauration.

 

Mais il y a un problème. 

Ce « salopard » de Stérin, qui hante les nuits de Présumey et Indrusiak, a aidé financièrement cette association. 

Les voilà donc démasqués !

 Encore plus inquiétant, ils font également du théâtre de rue, avec une troupe, Les Arts Cadiens et interprètent une pièce de Boris Vian, autre dangereux facho, intitulée L’équarrissage pour tous

Sans doute une provocation homophobe renvoyant au Mariage pour tous. La représentation est gratuite, une aubaine pour les familles en vacances.

 Et la semaine dernière, la pièce a été jouée, sans problème, dans le Puy-de-Dôme. 

 

Oui, mais dans l’Allier, il y a Indrusiak, et donc cela ne va pas se passer comme cela.

 Le spectacle ayant lieu au château de l’Hérisson, ce lundi 18 août, à 20 h 30, le camarade a mobilisé ses troupes de choc !

Ces braves gens vont d’abord s’échauffer dans leur quartier général, au Hérisson Social Club, qui affiche fièrement ses étoiles de l’Armée rouge sur le fronton (et surtout pas l’étoile de David !). 

Un modèle de socialisme, cette boite. 

 Trois demi-journées de boulot par semaine, 13 heures de travail hebdomadaire ! 

On espère que les subventions des copains de gauche permettent de faire tenir ce miracle social.

Ils organiseront un concert, ce soir, et une conférence le 12 septembre, intitulée Clémence et les chimpanzés

 Nous nous sommes renseignés, craignant une provocation raciste, mais la conférencière ne sera pas Christiane Taubira, scandaleusement animalisée par les fascistes, et ce n’est pas Miège qui fera les dessins pour faire la promotion de la soirée.

 

 

Et après avoir bien bu, et pas seulement les paroles des musiciens, ils iront donc, ce soir, à la rencontre du peuple, et leur expliqueront que même si c’est une pièce de Boris Vian, et même si c’est gratuit, ils font le jeu de l’extrême droite raciste, fasciste, islamophobe, nazie, homophobe, grossophobe et de son mentor Stérin, donc qu’ils doivent faire demi-tour et rentrer chez eux.

 

On espère pour eux qu’il n’y aura pas trop de vrais Gaulois à l’esprit un peu belliqueux, car sinon, quelques gifles « d’extrême droite » pourraient être distribuées aux petits commissaires du peuple de la CGT.

 

Voilà leur dernier communiqué, où ils osent parler des tentacules de Stérin. 

 Inadmissible, il n’y en a qu’un seul qui est pourvu de nombreuses tentacules, c’est moi, Le Poulpe !

 

COMMUNIQUÉ DE LA CGT ALLIER

URGENCE la galaxie d’extrême droite à Hérisson sous couvert d’une asso ARCADE qui n’est autre qu’une des tentacules de STERIN !
Des jeunes personnes de l’association Arcade-Maison du bien commun sont à Hérisson depuis une petite semaine pour un chantier bénévole de rénovation du château, ils et elles ont aidé massivement aussi le comité des fêtes sur la brocante hier. 
C’est une association d’influence portée et financée par Sterin ! 
L’asso organise aussi une représentation théâtrale ce soir à 20h30 au château, « L’equarissage pour tous ». 
Jusqu’ici ils et elles sont passés sous les radars mais quelque chose s’organise ce soir pour informer et exprimer notre désaccord avec leurs présences.
 
Pas de fachos dans nos campagnes 
Venez nombreux au concert ce soir au Hérisson social club, soyons nombreux et nombreuses pour assister à un très beau concert.
 
Les gens du coin qui luttent activement contre l’extrême droite et son implantation dans l’Allier ont décidé de faire une action ce soir.

Il ne s’agit pas d’interdire le spectacle (car ils vont encore crier à la liberté d’expression bafouée) mais d’aller informer les spectateurs à leur arrivée.

 Nous optons pour une visée pédagogique sur les financements de la manifestation. » es gens du coin qui luttent activement contre l’extrême droite et son implantation dans l’Allier ont décidé de faire une action ce soir.

Boris Vian, auteur de la pièce jouée ce soir, avait-il anticipé que soixante ans après sa mort, il y aurait des Indrusiak et des Présumey ?

 

 Toujours est-il qu’il disait : « La connerie, ce n’est pas grave ; ce qui est terrible, c’est la connerie militante. »

https://citations.ouest-france.fr/citation-boris-vian/connerie-grave-terrible-connerie-militante-133323.html

 

Bien sûr, Riposte Laïque sera présente au spectacle, et vous tiendra au courant des possibles exploits de la clique à Indrusiak.

 Petit passage devant le Hérisson Social Club, et photo d’un jeune qui ira loin, avec une faute sur son maillot de soutien à la Palestine…


Par Paul Le Poulpe  

Dernière minute : deux exploits des nervis d’Indrusiak et de ses complices. 
Le Hérisson Social Club a mis la musique à fond, pendant la représentation, pour essayer de couvrir la voix des acteurs. 
En vain. Et un élu d’une ville voisine, qui a voulu prendre en photo le commando d’une trentaine de militants de gauche qui intimidait les spectateurs qui voulaient aller voir le spectacle, se vit rapidement entouré et dut effacer la photo qu’il avait faite.
 Bien sûr, nous vous informerons plus complètement de cette soirée. 
 
Finalement, Présumey et Indrusiak ont raison, le fascisme progresse dans l’Allier…

CHRISTIAN CLAVIER EXCÉLENT DANS " NAPOLÉON " DÉZINGUE LE CINÉMA FRANÇAIS ET IL A RAISON !

 REVUE DE PRESSE !

[L’ETE BV] 

« Ça me prend la tête ! » : Clavier dézingue le cinéma français

Le comédien s'est lâché sur ces acteurs qui courent les plateaux télé et « se répandent » sur leurs difficultés.
Christian Clavier
capture d'écran X Brut
Cet article vous avait peut-être échappé.
 Nous vous proposons de le lire ou de le relire.
Cet article a été publié le 08/04/2025.

 

Fidèle à lui-même. 

C’est avec l’humour et la causticité qu’on lui connaît que Christian Clavier a répondu, ces derniers jours, aux questions du média en ligne Brut

Dans une vidéo mise en ligne le 2 avril 2025, le comédien – à l’affiche du film de Philippe Mechelen Le Routard – est apparu très en verve, n’épargnant rien ni personne, pas même le look de son intervieweur. «  

Pourquoi vous avez ces pompes ? Ça n’a aucun chic, c’est immonde ! », lance-t-il, dès le début de l’entretien, sur un ton digne de Jacques-Henri Jacquard, son inoubliable personnage du film Les Visiteurs.

 

Une ode à la « pudeur »

Interrogé sur son impressionnante filmographie et ses 50 ans de carrière, le septuagénaire s’est montré, en revanche, moins loquace.

 Le nombrilisme, très peu pour lui. 

« Je vais éviter de faire l’analyse de moi-même. Je n’ai pas été éduqué comme ça, explique-t-il avec simplicité.

 Je déteste les gens qui se répandent parce qu’ils ont eu un problème dans leur vie et qui vont à la télévision, dans C à vous, pour expliquer ça. 

Ça me prend la tête à un point que vous n’imaginez pas ! »

 

Sans langue de bois aucune, Christian Clavier tacle sévèrement ces acteurs et actrices qui instrumentalisent le moindre de leurs petits bobos pour « se faire aimer ». «

 C’est totalement bidon ! Nous avons un métier incroyablement passionnant […] on est des privilégiés, on gagne très bien notre vie, on est protégés d’un certain nombre de choses et les gens pensent qu’ils vont perdre le public s’ils ne vont pas expliquer qu’ils sont comme eux, dans leurs difficultés. 

Ils font de la politique, au mauvais sens du terme. »

 

L’acteur n’a pas davantage de complaisance envers les réseaux sociaux, accusés de rendre les stars trop accessibles.

 « C’est ce qu’il y a de pire. Il n’y a plus aucun mystère.

 Ils sont là, ils changent de femme, ils changent de voiture, ils changent de chien et tout le monde doit le savoir au moment où ça se passe. »

 

Un amoureux du cinéma

Christian Clavier a également profité de ce long format pour témoigner de son grand amour du métier et donner sa définition de « l’humour français ».

 C’est « le comique de situation, de dialogue, avec ce qu’on appelle "l’esprit français" », a-t-il expliqué. 

Un cinéma qui « parle du réel », usant du « rapport de classe » comme moteur comique.

 « Il y a les Italiens et les Français qui sont capables de faire ça […] Cocorico ! »

 

L'ancien comédien du Splendid se voit-il lui-même comme un représentant de cet « esprit français » ? «  

Oui, bien sûr.

 L’esprit de Jean Poiret, l’esprit de Michel Serrault, l’esprit de Molière, l’esprit de Feydeau… 

Des personnages qui sont sans pitié les uns avec les autres. 

On parle de la nature humaine, donc c’est passionnant ! »

 

Critique envers les cinéastes qui pensent « qu’à partir du moment où on a un sujet sérieux et nécessaire, le film est bien », Christian Clavier se dit, en revanche, très client du « formidable » Jérôme Commandeur ainsi que de Pierre Niney, « à pleurer de rire ».

 Le comédien ne boude pas non plus certaines productions américaines, à l’image de la série The White Lotus

« C’est remarquablement bien foutu. Ça me régale, ça ! », estime-t-il.

La preuve que l’on peut à la fois défendre le meilleur de la modernité et le respect du savoir-faire français.

 
Picture of Jean Kast
 
Par Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société 
 
Source :   https://www.bvoltaire.fr/people- 
 

 

CHRONIQUE : CE QUI SE JOUE À GAZA : LE DESTIN ET LE SUICIDE POLITIQUE DE L' EUROPE .......

 

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 TRIBUNE LIBRE ET POINT DE VUE !

 

Depuis le 7-octobre, l’Europe se drape dans une morale humanitaire qui, sous couvert de compassion, équivaut à un renoncement politique.

 En exigeant un cessez-le-feu inconditionnel, elle consacre la victoire symbolique du Hamas et alimente l’essor de l’islamisme. 

Israël est l’avant-poste d’un combat qui engage le destin même de notre civilisation.  

 

La chronique de Charles Rojzman.


Il est des moments où les illusions d’une civilisation se révèlent pour ce qu’elles sont : un chemin vers sa propre disparition. 

L’attitude des élites européennes face à Israël, depuis le 7 octobre et la riposte contre le Hamas, appartient à cette catégorie. 

Car il faut appeler les choses par leur nom : exiger un cessez-le-feu inconditionnel, c’est offrir une victoire politique et symbolique au Hamas ; et offrir une victoire au Hamas, c’est consacrer l’essor mondial de l’islamisme. 

Ce geste, présenté comme humanitaire, n’est rien d’autre qu’un suicide politique pour l’Europe.

 

L’échec d’un cessez-le-feu

Israël n’est pas engagé dans une guerre périphérique dont l’Europe pourrait se tenir à distance ; il est le poste avancé d’un conflit qui nous concerne tous. 

Le Hamas n’est pas une simple organisation palestinienne : il est la figure régionale d’un totalitarisme global, l’islamisme, qui combine trois traits déjà connus du XXe siècle.

 Comme le fascisme, il exalte l’identité et désigne un ennemi absolu à exterminer. 

Comme le communisme, il promet une rédemption universelle, ici sous la forme de l’instauration d’un ordre divin libérant les peuples de la domination occidentale.

 Comme les deux, il séduit en empruntant le langage du Bien : dignité des opprimés, justice des humiliés, émancipation des colonisés.

 Mais il ajoute à ces traits un art redoutable, inédit à cette échelle : retourner contre ses adversaires les valeurs mêmes qui fondent leur civilisation.

 Les droits de l’homme, l’humanisme, la compassion pour les victimes deviennent l’arme idéologique d’une force qui veut abolir la liberté et la démocratie.

C’est ici qu’il faut être clair : ne pas accepter, dans les conditions actuelles, un cessez-le-feu sans la reddition du Hamas et la libération des otages restants, c’est effectivement continuer la guerre – avec ses destructions, ses victimes, ses horreurs.

 Mais c’est la loi du tragique : une guerre n’est jamais « propre ». 

Et pourtant, si comparaison il y a, cette guerre reste plus limitée, plus contrôlée, plus soucieuse de réduire les pertes civiles que la plupart des conflits du Moyen-Orient ou de l’Afrique, où les massacres sont de masse et les vies humaines comptent pour rien. 

Refuser la guerre, c’est condamner Israël à disparaître ; la poursuivre, c’est préserver au moins la possibilité de sa survie – et avec elle, celle d’un monde encore attaché à la liberté.

À lire aussi : 7 octobre : le massacre et ses applaudissements

 

Nous avons déjà connu ce mécanisme. 

Dans les années 1930, l’Europe crut pouvoir désarmer Hitler en lui concédant des territoires ; elle refusa de croire que l’ennemi ne cherchait pas le compromis, mais l’anéantissement. 

Dans les années 1950, nombre d’intellectuels occidentaux se sont aveuglés sur le goulag au nom de l’espérance révolutionnaire. 

Aujourd’hui, le même aveuglement se rejoue : une partie de nos élites s’imagine qu’en freinant Israël, en lui imposant la morale humanitaire, on sauvera la paix, alors que l’on consacre en réalité la victoire d’une idéologie totalitaire.

 

Le colonialisme européen doit s’excuser de tout

Pourquoi cette répétition obstinée des erreurs ? 

Parce que l’Europe s’est enfermée dans une religion séculière de la culpabilité.

 Le christianisme avait inscrit au cœur de notre culture l’idée que le salut passe par l’aveu de la faute et la rédemption par le sacrifice.

 La modernité a sécularisé cet héritage : il ne s’agit plus de se confesser devant Dieu, mais de s’excuser devant l’humanité.

 Après 1945, la mémoire de la Shoah a accentué cette tendance en faisant de la reconnaissance de la faute le pivot de la conscience démocratique.

 Puis vint la décolonisation, et avec elle une nouvelle liturgie : celle du repentir colonial. 

L’Occident s’est redéfini comme coupable par essence, oppresseur congénital, sommé de s’excuser sans fin.

Ce mécanisme, transposé dans le présent, conduit à un résultat absurde : Israël, qui fut d’abord perçu comme la réparation ultime après Auschwitz, est désormais vu comme la réincarnation du colonisateur européen.

 La mémoire de la culpabilité européenne s’est projetée sur l’État juif, transformé en coupable de substitution. 

C’est lui, désormais, qui doit expier pour les crimes de l’Europe.

 D’où la facilité avec laquelle une partie des élites occidentales, et même juives, bascule dans la condamnation automatique d’Israël : elles rejouent la scène de l’aveu de faute qui leur donne le sentiment d’être du côté du Bien.

À lire aussi : Julien Dray contre la gauche mollah

 

Ce réflexe n’est pas limité à l’Europe. 

On le retrouve au sein même d’Israël, dans une partie de sa gauche intellectuelle et politique. 

 Depuis Oslo, beaucoup croient qu’en multipliant les gestes d’autocritique et les concessions, on désarmera la haine palestinienne. 

La diaspora juive, en particulier dans ses élites médiatiques, a prolongé cette disposition : Delphine Horvilleur, Anne Sinclair et d’autres ont fait de l’accusation de leur propre camp le moyen de se maintenir dans une posture morale irréprochable.

 Mais l’ennemi ne demande pas des excuses, il ne cherche pas un compromis : il exige la disparition. 

L’autocritique, loin d’apaiser, nourrit la propagande adverse.

Ainsi, de Paris à Tel-Aviv, une même logique sévit : celle du progressisme sacrificiel. 

Ce nouvel évangile laïc fusionne l’héritage chrétien du péché, la mémoire de la Shoah, la culpabilité coloniale et le manichéisme marxiste.

 Il en résulte une idéologie totalitaire d’un nouveau genre, qui divise le monde en dominants coupables et dominés innocents, et qui prescrit comme seule conduite légitime l’auto-dénigrement. 

Israël, condensé symbolique de l’Occident, est condamné à l’expiation : il ne peut être qu’agresseur, quelle que soit la réalité de l’agression qu’il subit.

Cette religion séculière a cessé d’être un discours marginal : elle structure désormais nos institutions.

 À l’école, on enseigne davantage la mémoire des fautes que l’histoire des réussites ; à l’université, le paradigme décolonial s’impose comme dogme interprétatif ; dans la justice internationale, Israël est criminalisé avec une rapidité qui contraste avec l’impunité des régimes autoritaires ; dans la diplomatie européenne, la morale humanitaire se substitue à la défense des démocraties. 

Même les médias et la culture diffusent le récit sacrificiel : Israël comme puissance oppressive, les Palestiniens comme victimes absolues. 

La culpabilité est devenue norme officielle.

 

Le suicide occidental

Les conséquences sont prévisibles. 

Si l’Europe persiste, elle connaîtra la désagrégation sociale, sous la pression de communautés qui ne partagent plus une identité commune.

 Elle connaîtra une guerre civile diffuse, faite d’émeutes, d’attentats, de zones de non-droit. 

Elle connaîtra l’effacement géopolitique, marginalisée par les puissances qui assument la dureté de l’histoire. 

Elle mourra de sa vertu, ou plutôt de sa fausse vertu : une morale qui se retourne en impuissance.

À lire aussi : Israël, éternellement coupable…

 

Mais un autre avenir est possible. 

Il suppose un retournement lucide. 

 L’Europe doit comprendre que l’humanisme ne consiste pas à s’immoler, mais à se défendre. 

Elle doit retrouver une identité positive, au lieu de se définir uniquement par ses fautes.

 Elle doit réapprendre à nommer l’ennemi, à réhabiliter le politique contre la morale abstraite, à assumer une puissance qui protège ses valeurs.

 Israël, petit pays divisé mais qui tient debout face à une haine totale, peut servir de modèle : celui d’une démocratie qui résiste, non pas en dépit de ses principes, mais grâce à eux.

 

C’est pourquoi ce qui se joue à Gaza n’est pas seulement le destin d’un État lointain : c’est le miroir de notre propre destin. 

Si nous continuons à condamner Israël pour sauver notre bonne conscience, nous choisissons la désintégration. 

Si nous acceptons de voir en Israël non un coupable mais un avertissement, alors nous pouvons encore retrouver le sens de l’histoire. 

Car l’islamisme ne veut pas la repentance, il veut la victoire.

 Et Israël, en refusant le sacrifice, nous montre la voie du refus du suicide.

 

Source et Publication :     https://www.causeur.fr 





ILS MARCHENT AVEC NOUS ! SOUVENONS-NOUS D' EMMANUEL RATIER !

 REVUE DE PRESSE !

 

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Le 19 août 2015, en pleine activité spéléologique en compagnie de son épouse Véronique et de leurs trois filles (Sophie, Marguerite et Camille) sur le territoire de la commune d’Orgnac - l’Aven dans le sud de l’Ardèche, Emmanuel Ratier s’effondre.

 Une crise cardiaque le foudroie à l’âge de 57 ans, à l’instar de son prédécesseur, le spécialiste de la Subversion et fondateur des éditions Faits et Documents, Yann Moncomble, décédé d’un arrêt cardiaque le 29 mai 1990 à 36 ans…

Journaliste de profession, Emmanuel Ratier débordait d’initiatives. Il venait de lancer un projet patrimonial majeur, les Archives associatives du Vexin, qui prendra ensuite le nom d’Institut Emmanuel-Ratier. 

Cette association entend conserver et archiver tous les imprimés (livres, revues, journaux, tracts, affiches…) de l’Opposition nationale, populaire, sociale, identitaire et européenne avant que le numérique n’impose son grand effacement périodique et des révisions politiquement correctes obligatoires fréquentes. 

Après avoir contribué au lancement sur Radio Courtoisie du bulletin quotidien de la réinformation où il officiât un temps chaque vendredi matin, il animait un mercredi sur quatre à partir de 18 h 00 et pendant trois heures d’affilé, un « Libre-Journal de la Résistance », soit quarante-et-unes émissions. 

Il avait auparavant présenté à la demande de Claude Giraud la seconde partie du propre libre-journal de cette dame, un jeudi par mois.

 

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Emmanuel Ratier poursuivait la parution régulière de sa lettre confidentielle riche en informations exclusives, Faits et Documents.

 Il formait dans la plus grande discrétion Xavier Poussard. 

Ce dernier apprit auprès d’un excellent professeur l’art précis et minutieux du décryptage patient de l’actualité. 

Il s’occupait aussi de la librairie d’occasion Facta située au 4, rue de Clichy dans le IXe arrondissement de Paris, non loin de la station de métro Trinité – D’Estienne d’Orves.

 Il en avait confié la gestion courante à son presque double en qui il avait entière confiance, Vincent. 

Quelques années plus tôt, Vincent s’était infiltré à sa demande dans quelques milieux malséants…

 Avec diligence et brio, Vincent donnait des conseils avisés aux clients ravis du mardi au samedi après-midi.

Par ailleurs, dans la perspective déterminante de l’élection présidentielle de 2017, Emmanuel Ratier commençait à s’intéresser à certains candidats éventuels.

 En avril 2014, il avait signé Le vrai visage de Manuel Valls, un portrait décapant du premier ministre alors en exercice. 

Il acceptait aussi de collaborer à la revue Éléments, mais, par la force des choses, il n’écrivit finalement qu’un seul et unique article.

 

Cette collaboration aurait-elle longtemps duré ? 

En décembre 2016 parut aux éditions du Rocher La droite buissonnière de François Bousquet, alors rédacteur en chef du « magazine des idées » bimestriel. 

Cet essai étudie de manière élogieuse les idées de Patrick Buisson (1949 – 2023).

 

 Or les relations étaient plus qu’exécrables entre Buisson et Ratier. 

Une détestation mutuelle remontait au milieu des années 1980 quand Buisson dirigeait la rédaction de l’hebdomadaire d’enquête non-conformiste Minute dans laquelle œuvrait Emmanuel Ratier.

 Il mena une sévère fronde contre Buisson et organisa même une grève ! 

Savoureux paradoxe, il agissait en tant que représentant FO (Force ouvrière) au sein d’un journal plutôt vindicatif envers les syndicats. 

Fidèle en effet aux principes de la Charte d’Amiens de 1906, FO accorde une large autonomie interne à ses sections et confédérations professionnelles qui acceptent sur le terrain des responsables syndicaux de différentes sensibilités politiques.

 La proximité successive de Patrick Buisson avec Jean-Marie Le Pen, Philippe de Villiers et Nicolas Sarközy renforcèrent une suspicion légitime.

L’auteur de ces lignes se rappelle qu’en attendant dans un café parisien l’arrivée d’autres participants à un « Panorama Actu » sur Méridien Zéro en février 2012, Emmanuel Ratier l’incitait à se méfier de Patrick Buisson.

 Il ne se privait pas de lui parler de la vie intime de l’ancien patron de Minute

Plus tard, Nathalie Kosciusko-Morizet le qualifiera de « Gestapette »…

S’il le fallait, Emmanuel Ratier n’hésitait pas à coopérer avec ses confrères des chaînes officielles de grand chemin.

 Par exemple, lors d’un reportage consacré à l’ancien conseiller de l’ombre de Nicolas Sarközy dans l’émission « Envoyé spécial », certainement celle du 13 mars 2014, on reconnaît bien que de dos, anonyme et assis dans la pénombre de son bureau, par son allure et sa voix Emmanuel Ratier. 

Il y critique violemment Patrick Buisson.

 Le reportage présente même une photographie de toute la rédaction de Minute avec un Patrick Buisson qui tient dans les mains le portrait du Maréchal Pétain. 

Il est plus que probable qu’Emmanuel Ratier ait donné une copie de cette photographie à l’équipe de France 2.

On ne le sait peu, mais Emmanuel Ratier appréciait l’apiculture et le soufflage du verre.

 À force de pratique assidue, il réalisait de beaux objets artisanaux.

 Toujours très pris par ses diverses activités, en particulier le suivi quotidien de la presse, surtout écrite, il acceptait volontiers d’offrir un peu de son temps libre à ses proches et à ses amis.

Ainsi, chaque été, Emmanuel Ratier faisait-il la cuisine pour les réunions générales annuelles d’Europe Jeunesse (EJ).

 On se souvient de l’avoir rencontré pour la première fois à la fin d’un camp d’été vers 1999 ou 2000. 

Il dirigeait quelques volontaires adultes cuisiniers. 

Ses plats simples et variés ravissaient tous les convives (les jeunes, la maîtrise, les parents et les invités).

 Sa brusque disparition subite fut un premier coup sévère pour EJ avant que le covidisme y mette fin, à l’exception notable de quelques bans régionaux belges, luxembourgeois et néerlandais, voire flamands de France, perdurent dans le cadre de Dietsland – Europa Jeugd (DEJ).

 

Loin d’être un ermite chroniqueur – rédacteur de fiche sur tout le monde, Emmanuel Ratier présentait diverses facettes, parfois étonnantes, mais aussi plus sympathiques les unes que des autres. Il incarnait en lui-même une vraie synthèse nationale. 

Ancien du PFN (Parti des forces nouvelles) et de sensibilité païenne, il travaillait avec le FN (Front national) de Jean-Marie Le Pen, puis de Marine Le Pen. 

Favorable à un compromis entre lepénistes et mégrétistes lors de la grande scission de 1998, il resta néanmoins dans l’entourage du « Menhir de Montretout ». 

Ce proche du GRECE (Groupement de recherches et d’études pour la civilisation européenne) acceptait les invitations des mouvements royalistes et/ou catholiques. 

Par ailleurs, ce sont tantôt les équipes de Terre & Peuple, tantôt celles d’Égalité et Réconciliation qui déménagèrent une partie de ses archives de son vivant.

 

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Son influence sur la mouvance au sens large était bien plus grande que le pensaient ses détracteurs. Son décès soudain, il y a dix ans, a constitué une perte irréparable pour l’Opposition nationale et populaire. 

Sans mésestimer le travail précieux de Xavier Poussard, son seul héritier spirituel immédiat avec, bien sûr, Vincent Facta, le regard percutant d’Emmanuel Ratier sur le microcosme politique nous manque terriblement encore aujourd’hui.

 

 Source et Publication : https://www.terreetpeuple.com

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LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL SIX MACRONISTES ET ASSIMILÉS ! SOURIEZ, C' EST VOUS QUI PAYÉS !

 REVUE DE PRESSE !

Richard Ferrand au Conseil constitutionnel : un désastre prévisible !

Richard Ferrand au Conseil constitutionnel : un désastre prévisible

par

14 août 2025 | Politique, Société

Coup sur coup, le Conseil constitutionnel a censuré le principal article de la loi Duplomb (promulguée mutilée le 12 août par Emmanuel Macron) visant la réintroduction de l’acétamipride, pesticide autorisé dans toute l’Union européenne mais jugé « contraire à la Charte de l’environnement » par les « Sages » que préside Richard Ferrand, puis la loi Retailleau.

 Celle-ci, dite aussi « loi Philippine », prolongeait de 90 à 210 jours la durée du maintien en centre de rétention administrative (CRA) des étrangers en instance d’expulsion présentant « une menace d’une particulière gravité à l’ordre public » ou ayant été « condamnés pour certains crimes ou délits graves tels que le meurtre ou le viol ».
 

Cas du clandestin et déjà violeur marocain Taha O., qui, à peine libéré par un juge de la détention du CRA de Metz où il était sous le coup d’une OQTF, fila à Paris où il viola et assassina, le 21 septembre 2024, l’étudiante philippine Le Noir de Carlan, crimes odieux qui provoquèrent une émotion générale.

 La droite a unanimement dénoncé les censures décrétées par le Conseil constitutionnel, accusé, par exemple, par Marine Le Pen de se comporter « comme un législateur alors qu’il n’en détient pas la légitimité démocratique ».
 

Certes, mais c’est bien par des législateurs, en l’occurrence les députés et sénateurs membres des commissions des lois de ces deux assemblées, que Richard Ferrand avait été (d’extrême justesse) porté à la tête du Conseil le 19 février dernier, les 16 élus du Rassemblement national habilités à voter, en commençant par Mme Le Pen, décidant… de s’abstenir ! 

Alors même que nul ne pouvait ignorer les choix politiques — résolument opposés à l’intérêt national — du candidat, ainsi que ses magouilles financières, détaillées dans un article paru dans Polémia peu avant son élection, et qu’il nous paraît bon de publier derechef.


Polémia 

 

Avoir été en délicatesse avec la justice constitue-t-il un atout de poids pour accéder à la présidence du Conseil constitutionnel ?

 Ce fut en tout cas le cas pour l’ancien ministre mitterrandien des Affaires étrangères Roland Dumas et de l’ancien Premier ministre également mitterrandien Laurent Fabius.

 En fonction, lui, depuis le 8 mars 2016 et qu’au terme de ses trois mandats, le chef de l’État a officiellement annoncé le 10 février vouloir remplacer par Richard Ferrand, l’un des principaux « marcheurs » vers l’Élysée, auxquels Emmanuel Macron dut sa victoire de 2017.

 Choix que doivent valider ce 19 février le président du Sénat et la présidente de l’Assemblée nationale, ainsi qu’une majorité des 122 membres des commissions des Lois dans les deux assemblées.

 

Une instance pratiquant le coup d’État juridictionnel

Nos lecteurs savent depuis longtemps à quoi s’en tenir sur la nocivité du Conseil constitutionnel qui, créé par Charles de Gaulle en 1958, a depuis longtemps abandonné son rôle initial, soit la vérification de la constitutionnalité des lois, pour imposer la Bien-Pensance, ancêtre du wokisme.

 Comme l’expliquait ici le 3 octobre dernier l’éminent juriste Éric Delcroix, auteur sur la question de l’essai Droit, Conscience et sentiments :

 « Dans l’ordre interne, l’État de droit nous a été imposé par le coup d’État juridictionnel perpétré en 1971 par le Conseil constitutionnel qui, sortant de sa neutralité axiologique, a affirmé qu’il pouvait s’appuyer sur le préambule de la constitution, riche en proclamations philosophiques fumeuses. » 

 

Or, ajoutait l’ancien avocat,, notre personnel politique non seulement n’a pas réagi là-contre, mais Sarkozy abondant en ce sens en a fait une Cour suprême à l’américaine, lui permettant de traiter de recours individuels contre les lois, sans délai de prescription (modification constitutionnelle de 2009).

 

 Depuis, notre Conseil constitutionnel est devenu le véritable constituant, pouvant faire dire n’importe quoi à la Constitution en épigone de la cour américaine ».

Avec ce résultat qu’on a mis « au sommet de l’ordre juridique des juridictions des juges non élus, qui sont au-dessus de la loi élaborée par le législateur démocratique, alors que pour de Gaulle lui-même, « en France la Cour suprême c’était le peuple, ce qui était conforme à notre tradition républicaine, maintenant démantelée ».

 

Le frère Ferrand, un père (Noël) pour sa grande famille

En ce qui concerne Richard Ferrand, le peuple a jugé puisque ce hiérarque de la Macronie, ministre de la Cohésion des Territoires en 2017 puis président de l’Assemblée nationale de 2018 à 2022, perdit son siège de conseiller régional lors des élections régionales de 2021, et, l’année suivante, lors des législatives de juin 2022, son siège de député du Finistère, cas rarissime pour un titulaire du Perchoir dans les annales du Palais-Bourbon. 

Il est vrai qu’entre temps l’avait cramé la révélation par plusieurs organes d’information dont Le Monde, de ses agissements, et surtout de son favoritisme éhonté, comme directeur jusqu’en 2012, date de son élection à la députation, des Mutuelles de Bretagne où les Loges règnent en maîtres.

 

Ainsi, sous son règne, son ex-femme Françoise Costal, artiste plasticienne, avait facturé aux Mutuelles de Bretagne des travaux d’aménagement d’un Ehpad situé à Guilers et qui avait bénéficié d’une subvention de 1,66 million d’euros du Conseil départemental du Finistère, dont le même Ferrand était vice-président. 

De même les Mutuelles de Bretagne auraient-elles ensuite fait effectuer d’autres travaux (montant : 184 000 euros), cette fois dans un local appartenant à Sandrine Doucen, sa nouvelle compagne, qui doubla ainsi gratis la valeur de son bien et facturait « par ailleurs régulièrement aux Mutuelles de Bretagne des services de conseil juridique ».

 

 Toujours aussi bon prince avec les deniers publics, Ferrand élu député embaucha comme assistants parlementaires « Hervé Clabon, compagnon de son ex-adjointe Joëlle Salaün, devenue directrice générale des Mutuelles de Bretagne [où il continuait d’exercer] puis son fils Émile Ferrand alors âgé de 23 ans », en oubliant de déclarer ces liens patrimoniaux et professionnels à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

Ces diverses révélations ayant déclenché un scandale, Eric Mathais, procureur de la République de Brest, ordonna l’ouverture en mai 2017 d’une enquête préliminaire confiée à la PJ de Rennes. 

Dès octobre 2017, toutefois, l’affaire fut classée sans suite par le parquet de Brest qui considéra que, faute d’un préjudice avéré, les infractions d’abus de confiance et d’escroquerie n’étaient pas constituées, et que l’infraction de prise illégale d’intérêts était de toute façon prescrite.

Qui était alors procureur général près la cour d’appel de Rennes ? Mme Véronique Malbec, catapultée ensuite du 16 juillet 2020 au 28 février 2022 directrice de cabinet du ministre de la Justice (Nicole Belloubet) puis, à partir du 14 mars 2022, membre du Conseil constitutionnel, sur proposition du président de l’Assemblée nationale. 

Autrement dit Richard Ferrand. 

Le monde est petit si très grands sont les appétits.

 

Dumas et Fabius, autres voyous de la République

Certes, l’avocat Roland Dumas, président du Conseil constitutionnel de mars 1995 à sa démission forcée en février 2000 (avec toutefois l’autorisation de prendre le titre de président honoraire), avait lui aussi un assez lourd passif judiciaire : dessous de table perçus dans les scandales Elf et des frégates de Taïwan, complicité d’abus de confiance dans le cadre de la succession du sculpteur Giacometti dont il était l’exécuteur testamentaire, ce qui lui valut d’être condamné, de manière définitive, à douze mois d’emprisonnement avec sursis et à 150 000 euros d’amende, ou ententes suspectes avec divers dirigeants arabes dont Hafez el-Assad et son ministre de la Défense le général Tlass. 

Ce dernier, beau-père par la cuisse gauche de Dumas qui avait séduit la milliardaire Nahed Tlass-Ojjeh, assez amoureuse pour vouloir offrir un scanner à l’hôpital de Sarlat, fief électoral de son chéri — l’affaire échoua quand on apprit que le général Tlass, dont la maison d’éditions avait réédité Les Protocoles des Sages de Sion, était lui-même l’auteur d’un essai antisémite, L’Azyme de Sion — ce qui provoqua l’annulation en 1986 de sa thèse en Sorbonne.

Mais si Dumas fut un voyou de la République, pour parler comme sa maîtresse Christine Deviers-Joncour qui intitula ses Mémoires « La putain de la République », du moins était-il un excellent juriste, au point que François Mitterrand déclarait : « J’ai deux avocats : pour le droit, c’est Badinter, pour le tordu, c’est Dumas. »

Quant à au multidiplomé (École normale supérieure, Sciences po, ENA) et inamovible Laurent Fabius, il ne fut pas seulement, devenu par la grâce de Mitterrand « le plus jeune Premier ministre jamais donné à la France ».

 Il fut aussi celui qui instaura l’impôt sur les grandes fortunes – mais en excepta la possession ou la vente des œuvres d’art, au grand soulagement de son père André, le plus grand antiquaire de la place de Paris.


Il fut surtout le « responsable mais pas coupable » du retentissant scandale du sang contaminé qui coûta la vie à 1 200 hémophiles ou accidentés de la route transfusée avec du sang recueilli dans les prisons, à l’initiative d’un autre futur président du Conseil constitutionnel (de mars 1986 à mars 1995), Robert Badinter. 

Alors garde des Sceaux, ce « ténor du Barreau » et grand humaniste voulait en effet « mieux insérer dans la société » les taulards et les drogués — dont de nombreux sidaïques. 

Projet bien entendu applaudi par Fabius, qui, par sa mère l’Américaine Louise Strasburger-Mortimer, était pourtant bien placé pour connaître l’ampleur des ravages exercés par le sida aux Etats-Unis.

Le RN au secours de Ferrand : le choléra plutôt que la peste ?

 

Juppé le sauveur ?

On voit que, si Richard Ferrand – qui doit sa brillante carrière (malgré un cursus universitaire plutôt étriqué : un simple DEUG d’histoire et d’allemand) à ses attaches maçonnique comme à la gratitude de l’Élyséen – est finalement promu, il ne déparera pas dans la galerie des affreux constituée par ses prédécesseurs.

Mais les vœux de l’Élysée seront-ils exaucés ?

 Et que se passera-t-il si 74 parlementaires sur les 122 votant à bulletins secrets retoquent la candidature de Ferrand ? 

Aux termes de la Constitution, en effet, « le chef de l’État ne peut procéder à une nomination quand l’addition des votes négatifs dans chaque commission représente au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés ».

 Il faudra alors choisir un autre candidat avant le 8 mars, date du départ de Fabius, le faire accepter et, en cas de nouvel échec, choisir parmi les gnomes déjà en place un président par intérim, intérim dont l’échéance peut être prolongé.

 

Selon Ouest-France, la planche de salut serait l’inoxydable Alain Juppé, 80 printemps bientôt mais qui lui non plus ne déparerait dans la galerie des affreux. 

Pour ses agissements en sa double qualité de secrétaire général du RPR et de maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995, et ainsi considéré « comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics », il fut mis en examen en 1999 pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt ».

 Il fut condamné en correctionnelle le 30 janvier 2004 à 18 mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité, cette dernière peine étant réduite en appel à un an. 

Ce qui ne l’empêcha pas, toujours « droit dans ces bottes », de se faire réélire en 2006 maire de Bordeaux (où il s’opposa en 2010 à la loi interdisant le port du voile intégral dans l’espace public car « il ne faut pas donner le sentiment d’une stigmatisation de l’islam »). 

Et – merci Macron – d’entrer en 2019 au Conseil constitutionnel.

 

Des « sages » illégitimes et l’enfance sacrifiée

Le Conseil constitutionnel, dans tous les cas, sera essentiellement constitué de politiciens, pour la plupart anciens députés, et ne comprendra plus que deux juristes. 

« Une évolution significative qui ne va pas dans le bon sens », regrette Bertrand-Léo Combrade, professeur de droit public à l’université de Poitiers, d’autant que « le Conseil constitutionnel est critiqué depuis qu’il joue un rôle de contre-pouvoir en censurant des textes au fond ». 

Quelle sera dès lors sa légitimité et comment ne pas mettre en doute l’impartialité qu’il est censé incarner ? À l’évidence, il s’opposerait par exemple à tout référendum sur la réforme pourtant si nécessaire de l’École ou sur la limitation, non moins indispensable, de l’immigration et des « droits » des immigrés. 

Déjà, Marine Le Pen a dénoncé à juste titre « la dérive » qu’est la transformation « en maison de retraite de la vie politique » du Conseil, qui « se doit d’avoir au moins une apparence de neutralité ». 

 Ce dont il sera fort éloigné.

Mais cela n’inquiète nullement Emmanuel Macron, adepte du « tout-discursif » comme on l’a vu avec la dissolution de l’Assemblée nationale. 

Et comme on le reverra sans doute très prochainement avec la nomination attendue de Sarah El Haïry à la tête d’un ministère chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, dont la disparition avait été beaucoup reprochée à François Bayrou, y compris par le chef de l’État, depuis quelque temps apôtre du « réarmement nataliste ». 

Urgent en effet si l’on pense que la France, toutes communautés confondues, n’a enregistré en 2024 que 660 000 naissances, soit 100 000 de moins qu’en 2018.

Toutefois, si Mme El Haïry, née de parents marocains mais premier ministre français à revendiquer son homosexualité (le 8 avril 2023 dans le magazine américain Forbes), devint quelques mois plus tard l’heureuse mère, avec sa compagne, d’un enfant viable, ce fut par PMA — Procréation médicale assistée. 

N’y a-t-il pas de la part de Macron une profonde perversité à la choisir comme incarnation et porte-parole des mères de famille ? 

Mais quoi ! Il fallait bien lui donner — comme à Ferrand — une compensation puisqu’elle avait perdu aux législatives de 2024 son siège de député de Loire-Atlantique.

Quel mépris pour notre peuple ! Mais cela n’empêche pas Brigitte Macron de répéter que « les Français ne méritent pas » son Manu puisque, selon le dernier sondage Yougov pour le Huffington Post du 7 février, seuls 18 % d’entre eux « approuvent l’action » de leur président. D’aucuns penseront que 18 %, c’est miraculeux compte tenu de son bilan.

Par Camille Galic
14/08/2025 – Publication initiale :17/02/2025

Crédit photo : Jacques Paquier [CC BY 2.0]