dimanche 7 juillet 2024

LES ISLAMO-GAUCHISTES ET LES COMBINAISONS POLITICIENNES ONT RÉUSSIE ! COMBIEN DE TEMPS ???

 AVANT LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES 2024 !     

 

Le feu aux poudres

Avec la décision de dissolution de l’Assemblée nationale, puis les attitudes équivoques entretenues tout au long de la campagne, le président Macron ne risque-t-il pas d’avoir mis le feu aux poudres ?

Par Johan Rivalland

 
  
 
Publié le 5 juillet 2024
 

C’est bien connu, à force de jouer aux apprentis-sorciers, on risque bien d’agir fort imprudemment, au point de se trouver vite dépassé par des événements qu’on n’avait su anticiper.

 Les péripéties récentes, et celles peut-être à venir – ne le souhaitons pas – pourraient bien donner raison à cet adage.


Les dangers de la tambouille politique

Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Macron, nous assistons, médusés, à une surenchère, comme nous ne l’avions jamais vue, de compromis ou compromissions, trahisons, reniements spectaculaires, rétractations, stratégies à courte vue, recompositions, coups de bluff improbables, et cirque médiatique, y compris jusque sur les réseaux sociaux, sans oublier le recours aux influenceurs (dûment rémunérés).

Pas sûr que les Français, ou tout au moins une part de plus en plus importante d’entre eux, apprécient… 

Le taux de participation exceptionnel relevé au premier tour de ces élections pourrait très bien, d’ailleurs, retomber très rapidement à des niveaux moins exceptionnels.

Tous les Français, les observateurs étrangers, les marchés, les investisseurs et chefs d’entreprise, les analystes de toutes obédiences, sont en émoi devant cette cacophonie qui règne à tous les niveaux. Le pays se trouve sens dessus-dessous, dans une période de déraison exacerbée, sans véritable contrôle.

Chacun veut donner de sa voix, jouer de son influence. 

Les langues se délient de toute part, sans mesure et sans retenue, avec tous les excès auxquels cela peut donner lieu. L’agressivité monte en puissance, entretenue par les appels multiples de stars et autres voix qui pensent faire autorité, ne faisant que surajouter à l’exaspération, en enjoignant les électeurs à bien voter, en leur délivrant des leçons de morale, certificats de vertu et autres prescriptions qui semblent sans alternative.

Ce faisant, la surenchère amène certains à franchir allègrement les limites que la démocratie semblait pourtant s’être fixées.

 À l’image, entre autres, de ces quelques rappeurs dont on a beaucoup parlé ces jours derniers, ou de ces paroles ouvertement racistes ou antisémites qui, çà et là, se libèrent sans fard.

 Sans omettre les agressions sauvages à l’encontre d’élus ou de militants, sans souci du respect de l’autre et des principes élémentaires de la démocratie.

 

Savoir raison garder

Car ce qui me préoccupe, et qui est l’objet de cette brève, est la crainte – ô que j’espère me tromper complètement ! – qu’à force d’avoir voulu jouer les passions, les divisions, les rancœurs, les leçons de morale, les Pères la Vertu, au lieu de faire confiance aux Français, aux électeurs pour voter en leur âme et conscience et en laissant place au débat démocratique tel qu’il devrait toujours se dérouler – serein, apaisé et fondé sur l’argumentation, le respect non seulement de l’adversaire mais aussi des électeurs – on en soit venus à monter les Français les uns contre les autres, à caricaturer, à radicaliser les comportements. Jusqu’à créer l’étincelle qui mettra le feu aux poudres.

C’est pourquoi, alors même que j’évoquais ici-même il y a peu ces violences historiquement inhérentes à certaines franges d’individus, qui rêvent en permanence de Révolution, il ne faudrait pas que l’on se retrouve, au soir du 7 juillet et après, dans une situation proche de celle que nous avons connue il y a un an de cela avec les terrifiantes émeutes de juillet 2023.

Le soir du premier tour, nous avons tous entendu que les services secrets avaient eu vent de lourds mouvements de violence et de destruction qui se préparaient, notamment place de la République, après la proclamation de résultats dont on anticipait largement la tendance.

 Mais nous avons aussi entendu que des appels avaient été lancés (on se demande par qui) en faveur de la retenue, afin de ne pas faire perdre de voix au NFP en vue du second tour. Sous-entendu, attendez l’issue du second tour et les résultats définitifs…

 

Cesser d’infantiliser les Français

Sans incriminer le Président – je ne me permettrais pas – ne peut-on penser qu’il a eu tort, et avec lui une grande partie de la classe politique qui semble clairement avoir perdu la tête, de jouer les passions, la confusion, et la déraison, plutôt que l’apaisement et le respect des règles du débat démocratique ? 

N’aurait-il pas été préférable de faire davantage confiance aux Français, de les considérer un peu plus en adultes, plutôt que de chercher à les infantiliser ?

Tous ces politiques qui se renient, sont prêts à faire le grand écart de manière indigne, qui n’hésitent pas à mentir, à dramatiser les situations et à mettre de l’huile sur le feu lorsque cela les arrange, sont-ils donc une nouvelle fois aveugles à ce point qu’ils ne se montrent jamais capables de tirer les leçons de la lassitude et de la désespérance qu’ils suscitent chez leurs électeurs à mesure qu’ils persistent dans leurs trahisons et leurs combinaisons à courte vue, dans leur conception à géométrie variable de la démocratie ?

C’est à un bien mauvais spectacle que nous avons assisté durant cette campagne courte mais scabreuse. Et ce qui suit n’est pas davantage réjouissant. Il en restera beaucoup d’amertume, des divisions, une confiance encore plus écornée en la parole et en la dignité politiques. 

Il faudra beaucoup de temps pour s’en relever. 

En espérant au moins que nous éviterons au maximum l’explosion…

Immigration : la rupture avec le peuple

 
Source : Image générée par IA.
 
Publié le 6 juillet 2024
 

Le droit des étrangers immigrés s’est construit depuis cinquante ans à l’abri du regard des peuples. 

Les gouvernants se sont totalement coupés de la population sur ce sujet.

La campagne pour les élections législatives de 2024 en France est un reflet saisissant du fossé qui sépare l’élite dirigeante de la population. 

La question migratoire révèle tout particulièrement cette rupture.

 Elle n’est pas la seule, mais le sujet est si émotionnel qu’il joue un rôle important dans le rejet de la classe politique par les citoyens.

 

Comme jamais depuis le commencement du monde

La problématique globale concernant l’immigration est liée à la démographie mondiale.

 Le problème est simple dans son principe, mais ses conséquences sont particulièrement complexes. 

L’évolution démographique majeure en cours dans l’espèce humaine crée des difficultés économiques nouvelles que les dirigeants politiques ne maîtrisent pas.

Les indices de fécondité diminuent comme jamais depuis le commencement du monde. 

Pour l’humanité entière, la banque mondiale donne les chiffres suivants : le nombre de naissances par femme était en moyenne de 5 en 1960 ; il est descendu à 2,3 en 2022 ; il faut 2,1 enfants par femme pour assurer la stabilité de la population.

Dans les pays riches, la situation est beaucoup plus préoccupante. Pour s’en tenir à l’Europe, voici quelques taux de fertilité fournis par la Banque mondiale pour 2022 : Allemagne (1,5), Autriche (1,4), Belgique (1,5), Espagne (1,2), France (1,8), Italie (1,2), Portugal (1,4), moyenne Union européenne (1,5).

On comprend que, dans ces conditions, des séries télévisées comme La Servante écarlate (The Handmaid’s Tale) puisse fasciner le grand public en liant la question démographique et le totalitarisme.

 

Laisser faire et régulariser

La baisse du taux de fertilité (ou indice de fécondité) au-dessous du seuil de renouvellement de la population pose évidemment des problèmes, aussi bien du côté des actifs (pénuries de main-d’œuvre) que des inactifs (vieillissement de la population et charges inhérentes).

Sur ce dernier point, quel doit être le statut des personnes âgées dans une population où elles deviennent de plus en plus nombreuses ?

 Revenus des retraités, maladies et soins, décès et accompagnement de la fin de vie induisent des questions à la fois économiques et philosophiques d’une vertigineuse complexité.

Concernant les pénuries de main-d’œuvre, au moins à partir de la décennie 1960, la classe dirigeante européenne a recouru à l’immigration. 

Dans la décennie 1970, les usines d’automobiles tournaient à plein en France, et les travailleurs immigrés comblaient le manque de salariés français.

 Il en allait de même dans le bâtiment, les ordures ménagères, etc. 

Le besoin de travailleurs immigrés n’a pas fait l’objet de débats politiques à cette époque.

 La solution de l’immigration, inéluctable pour maintenir le niveau de croissance économique, a été adoptée pragmatiquement, presque clandestinement.

Il en résulte qu’aucune politique de l’immigration n’a été définie.

 Les politiciens ont laissé faire, puis ont adopté des plans de régularisations juridiques massives d’immigrés clandestins à partir de 1981 avec l’arrivée de la gauche au pouvoir. 

Le statut des travailleurs étrangers a été peu à peu aligné sur celui des travailleurs nationaux, avec tous les droits sociaux inhérents.

 Le droit au rapprochement familial a été mis en œuvre dans le courant de la décennie 1970, alors qu’auparavant, concernant l’immigration africaine, seuls les hommes venaient travailler, laissant femmes et enfants dans leur pays d’origine.

Cette évolution très pragmatique et parfois laxiste était observée avec défiance par la population française. 

Les gouvernants se sont peu à peu coupés des gouvernés sur ce sujet. 

En colmatant les brèches ouvertes par le déclin démographique à l’aide d’une immigration non contrôlée, l’élite politico-économique a fait jaillir la question identitaire.

 La thèse du « grand remplacement » a fait florès. Le choc des civilisations était vécu à l’intérieur même des pays d’Europe.

 

À lire aussi : 

Postures morales et contraintes juridiques

C’est alors que les postures moralisatrices apparaissent. 

La main sur le cœur, les gouvernants expliquent que l’ouverture à l’autre est une richesse, que l’accueil est un devoir. Certains extrémistes vont plus loin en considérant que la liberté de circulation des travailleurs est le pendant de la liberté des échanges de biens et de services.

 Le contrôle des frontières n’est qu’un archaïsme pour réactionnaire fascisant.

Tous ceux qui déroulent ce catéchisme hyper-altruiste ont une conscience aiguë de la problématique démographique et économique, mais ils cachent soigneusement cette réalité sous le masque de la moraline humanitariste. Ils peuvent ainsi apparaître dans les médias comme les défenseurs du bien.

 L’hypocrisie gouverne.

Le droit des étrangers s’est ainsi construit à l’abri du regard des peuples.

 Des jurisprudences ont été élaborées (Conseil d’État, Conseil constitutionnel, Cour européenne des droits de l’homme) et s’imposent désormais à l’administration, parfois même au législateur. Tout cela par la volonté d’une caste dirigeante, et sans le consentement des électeurs, non avertis de la situation.

 

Islamo-gauchisme et combinaisons politiciennes

Après un demi-siècle de laisser-faire, d’approximations normatives et de matraquage éthique, la rupture est consommée entre le peuple et ses gouvernants.

La crainte du « grand remplacement » se répand. Les enfants d’immigrés les plus mal intégrés deviennent manipulables.

 Les filles portent le voile que leur mère avait abandonné. 

Les fondamentalistes religieux liés aux autocraties politico-religieuses (Iran, Arabie saoudite, etc.) manipulent les jeunes musulmans français pour les orienter vers le terrorisme et affaiblir ainsi la démocratie. 

Fort heureusement, cela ne concerne qu’une faible minorité de nos compatriotes musulmans.

Mais chacun peut percevoir que nos libertés sont les ennemies des archaïsmes religieux manipulés par des dictatures. 

Des politiciens de talent, perdus pour la démocratie, utilisent l’islamo-gauchisme comme tremplin électoral.

 Le plus connu d’entre eux en France, Jean-Luc Mélenchon, issu de la social-démocratie, joue au révolutionnaire en se rendant parfaitement compte que ses propositions conduiraient le pays à la catastrophe.

 Mais il n’en a cure, le virus des combinaisons politiciennes l’a contaminé et les tentatives de conquête du pouvoir constituent son passe-temps addictif.

 

La gauche a refusé toute politique de l’immigration

La responsabilité des gouvernants français est écrasante dans cet échec.

L’immigration était une nécessité démographique et économique, et elle le reste.

 Le déclin démographique est implacable.

 Quiconque a observé par lui-même ce dernier demi-siècle sait qu’une véritable politique de l’immigration, autrement dit une immigration choisie et gérée dans l’intérêt de notre pays, avec accords bilatéraux internationaux, sélection des entrants et retour des clandestins, était possible. 

Mais toute la gauche s’y est opposé avec acharnement. 

Elle porte l’écrasante responsabilité historique de la situation actuelle.

 

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