jeudi 4 juillet 2024

LÉGISLATIVES 2024: LES PROPOSITIONS SUR L' IMIGRATION PAR LES 3 PRINCIPAUX PARTIS .......

 REVUE DE PRESSE !

 


Élections législatives 2024 : quelles sont les propositions des trois principaux partis sur l’immigration ?

Le premier tour des élections législatives a vu le Rassemblement National (RN) prendre la tête avec plus de 10,6 millions de voix, soit 33,1% des suffrages

Ils sont suivis par le Nouveau Front Populaire et le camp présidentiel. 

Voici un aperçu des propositions de ces trois blocs politiques en matière d’immigration, alors qu’ils se préparent pour le second tour.

 

Le Rassemblement National : Une “loi d’urgence” sur l’immigration

Le RN, dirigé par Marine Le Pen et Jordan Bardella, place l’immigration au cœur de son programme et propose une “loi d’urgence” sur ce thème. 

Les mesures incluent la restriction du “droit du sol”, limitant l’accès à la nationalité française pour les enfants nés en France de parents étrangers, et la réservation de certaines aides sociales uniquement aux citoyens français.

Le parti veut aussi interdire aux binationaux d’occuper des postes sensibles, comme ceux liés à la défense, pour des raisons de sécurité nationale.

 Le RN propose de créer une “double frontière” et de négocier avec les partenaires européens pour que la libre circulation dans l’espace Schengen soit réservée aux ressortissants européens. 

Enfin, il prévoit de durcir les sanctions contre les employeurs de travailleurs clandestins et de remplacer l’Aide Médicale d’État (AME) par une aide d’urgence plus restreinte.

 

Le camp présidentiel : Poursuite de la politique actuelle

Le camp présidentiel défend la loi immigration adoptée en décembre, qui avait été soutenue par les députés RN mais controversée au sein de la majorité.

 Leur programme prévoit l’expulsion des étrangers délinquants ou radicalisés menaçant l’ordre public et conditionne l’obtention de cartes de séjour de longue durée à la maîtrise du français et au respect des valeurs républicaines.

Ils envisagent également la création de centres de rétention aux frontières extérieures de l’Europe pour traiter les demandes d’asile avant l’arrivée des migrants sur le sol européen. 

Tout en maintenant l’accueil des talents étrangers, comme les chercheurs, médecins, étudiants à fort potentiel et travailleurs qualifiés nécessaires à l’économie.

 

Le Nouveau Front Populaire : « Pour un accueil digne et humain »

Le Nouveau Front Populaire, composé de partis de gauche, promet d’abroger la récente loi immigration et de garantir l’accès à l’Aide Médicale d’État.

 Le bloc s’engage à assurer un accueil des migrants, en rétablissant le droit du sol intégral pour les enfants nés en France et en facilitant l’obtention de la nationalité française.

Le NFP propose également la création d’une agence de sauvetage en mer et sur terre, autoriser les demandeurs d’asile à travailler, régulariser les travailleurs, étudiants, et parents d’enfants scolarisés.

 Ils souhaitent instituer une carte de séjour de dix ans comme titre de séjour de référence et introduire un statut de déplacé climatique.

Ces élections, ou plutôt ce deuxième tour des élections législatives, a donc une importance majeur, car ces trois projets de société et d’avenir pour nos enfants sont totalement incompatibles entre eux.

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 


 
 ET AUSSI

Législatives 2024. 

Comment la droite peut gagner ?

Dans une ambiance politique tendue et marquée par des violences, les résultats du premier tour des élections législatives françaises reflètent un paysage électoral fragmenté entre trois grands blocs. 

Avec un taux de participation exceptionnel d’environ 68%, la coalition de la droite nationale réuni 33% des voix, la coalition de gauche 28% et le centre 20%.

 

Les trois blocs.

La coalition de la droite nationale :

Dans un contexte de tensions sociales et de violences, la droite, avec 33% des voix, est perçue par une large part de l’électorat comme le garant de l’ordre et de la stabilité. 

Le RN est le mouvement capitalisant la confiance. 

Parmi les thèmes de prédilection des Français, nous retrouvons : pouvoir d’achat, sécurité, immigration. 

Ce sont également les thèmes du RN.

 En plus de cela, le RN se présente sous le visage de la nouveauté et du « on a jamais essayé ». 

De plus, Bardella et Le Pen sont les personnages les plus appréciés dans l’ensemble de la classe politique française.

Cette perception a séduit les abstentionnistes du premier tour, qui, en quête de sécurité et de prévisibilité, pourraient se mobiliser en faveur de la droite au second tour.

 En outre, avec des projections allant de 240 à 297 sièges, la droite se positionne à la porte d’une majorité absolue, ce qui lui permettrait d’imposer un programme politique fort et cohérent sans nécessité de compromis majeurs.

 

La coalition de la gauche antinationale.

À 29%, la gauche est dans une position stratégique pour contester la domination de la droite. La coalition comporte des partis extrémistes et violents. 

À l’image de LFI ou du NPA. Nombreux de leurs candidats ont été condamné. 

Par exemple, pour des violences faites aux femmes ou bien l’incitation à la haine et apologie du terrorisme, entre autres.

La clé pour la gauche réside dans sa capacité à mobiliser non seulement son électorat traditionnel, par son opposition à « l’extrême droite », mais aussi à capter les voix centristes, encouragées par l’appel du centre à faire barrage à la droite. 

Cette coalition potentielle gauche-centre pourrait renverser la donne, surtout dans les circonscriptions où les résultats sont serrés.

 

La coalition du centre impuissant.

Avec 20% des voix, le centre se trouve dans une position pivot. 

Son appel, à soutenir la gauche, par le désistement dans les triangulaires (ou quadrangulaire), dans certaines circonscriptions est une manœuvre stratégique qui pourrait définir l’issue de l’élection. 

Le centre, en tant que modérateur politique, pourrait soit renforcer la gauche en lui offrant des alliances décisives, soit jouer le rôle de force d’équilibre, limitant la capacité de la droite à gouverner sans opposition significative. 

Le centre sera directement responsable de la majorité relative de la droite, et donc de l’instabilité gouvernementale.

 

Comment la droite peut gagner ?

Mobilisation des Abstentionnistes

La droite pourrait, encore, bénéficier d’un afflux d’électeurs abstentionnistes au second tour, ceux-ci étant potentiellement motivés par la promesse de stabilité et d’ordre. 

En effet, les tensions et les violences pourraient jouer en faveur de la droite, en amplifiant le désir d’ordre parmi les électeurs.

 Cependant, cela peut renforcer la mobilisation anti « extrême droite » de la gauche.

 

Élargissement de la base électorale

Pour obtenir la plus grande majorité possible, il est nécessaire de réussir à faire venir les électeurs de LR. 

Ceux qui ne sont suivis Ciotti avant le premier tour. 

De plus, il faut également réussir à faire venir les électeurs centristes vers le RN en cas de duel Gauche-Droite. 

Cela est possible. 

Évidemment, non par un vote d’adhésion, mais plutôt par un vote de barrage anti-gauche. 

La droite doit représenter l’ordre, la stabilité et la responsabilité face à une gauche violente et extrémiste. 

Il faut rassurer les électeurs par une image positive et rassurante.  En fait, une image présidentiable. 

C’est ce qu’incarne déjà le duo Bardella-Le Pen, il faut aller plus loin et continuer sur cette voie.

Il faut ostraciser le NFP. 

Ce sont des personnalités condamnés pour des violences, pour incitation à la haine, incitation au meurtre. 

Les critiques qu’ils font contre « l’extrême droite » sont en réalité chez eux. 

Il faut critiquer les désistements des centristes, et des LR, au bénéfice de la NFP car le vrai danger c’est le NFP. C’est eux, la coalition violente, antisémite, anticapitaliste et extrémiste.

 Il faut donc construire un narratif de diabolisation du NFP, il faut un cordon sanitaire anti gauchiste.

Les élections législatives de cette année sont un tournant décisif pour la France. 

La droite apparaît comme un pôle d’attraction pour les électeurs en quête de stabilité, mais la gauche, avec l’appui potentiel du centre, peut encore changer la donne. 

La clé du second tour résidera dans la capacité des partis à mobiliser leurs bases et à convaincre les indécis, dans un contexte où chaque vote compte plus que jamais. 

La France se trouve à un carrefour politique, et les résultats du second tour détermineront non seulement la composition de l’Assemblée nationale mais aussi l’orientation future du pays.

Aujourd’hui, le risque de blocage institutionnel est réel.

 La majorité absolue n’est possible qu’en cas de coalition politique. 

Le bloc de gauche et le bloc centriste s’allient pour attaquer le bloc de droite. En 2022, il y avait déjà eu une majorité relative mais les oppositions ne s’étaient jamais alliées. 

Dans le contexte actuel, un gouvernement minoritaire est à la portée d’une motion de censure des députés. 

Ce qui explique le refus de Jordan Bardella de devenir premier ministre en cas de majorité relative.

 Nous pouvons nous attendre à une succession de gouvernements éphémères. 

C’est une situation courante dans les régimes parlementaires, comme en Italie.

 En revanche, la France y est peu habitué, et face à une ambiance tendue par des conflits ethniques et sociaux, cela laisse profiler une instabilité politique.

Reste une question, la majorité absolue du RN serait t elle une bonne chose pour 2027 ? 

En effet, une mauvaise cohabitation pourrait décevoir les électeurs, notamment les abstentionnistes qui se sont déplacés et ainsi être négatif pour le RN.

Par Matisse Royer (twitter)

 
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 

mardi, 02 juillet 2024

Le ministère de l’Intérieur confirme la montée des chiffres de l’invasion pour 2023

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André Posokhow

Le 27 juin 2024 le ministère de l’Intérieur a publié les chiffres clés, mis à jour après ceux provisoires produits en janvier 2024, de l’invasion migratoire.

Il confirme ainsi la montée en puissance de ces chiffres après « l’épidémie Covid » et le confinement.

 

1° la délivrance des premiers titres de séjour en 2023

En 2023 la primo délivrance de titres de séjour de ressortissants de pays tiers (c’est-à-dire non-ressortissants de l’UE Européens) hors Britanniques a été estimé à 327 000 contre 288 000 en 2019. 

Désormais ce sont les étudiants qui viennent en tête : 108 000, alors que l’admission familiale se trouve en légère baisse à 91 000.

 

2° Un nombre de titres et de documents provisoires de séjour (DPS) en forte hausse

En 2019 le stock de titres valides et de documents provisoires hors Britanniques était de 3 411 000 personnes (en 2022 de 3 833 000). Au 31/12/2023 ce nombre est monté à 4 004 000 soit une progression de 17 %.

Toutes les composantes de ce stock se trouvent en augmentation sensible. La plus significative est celle des DPS : 426 000, en hausse de 32 % par rapport à 2019.

Ce chiffre ne tient pas compte des Britanniques classés comme des tiers au même titre que des Nigériens moyens. Leur nombre : 166 000, est loin d’être négligeable.

 

3° L’asile : des chiffres de demande et de protection en hausse

En 2023, le nombre de demandes d’asile, toutes catégories confondues, s’élève à 187 000 personnes, en hausse sensible par rapport à 2022 : 168 000. On dépasse même le niveau de 2019.

Ce sont les Afghans qui sont tête avec 17 000 demandes en 2023. La France a-t-elle réellement besoin de l’entrée d’autant d’Afghans ?

Le total des attributions de l’asile aussi bien au titre des recours reçus par l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et des apatrides) et des recours auprès de la CNDA (Cour nationale du droit d’asile) s’est élevé en 2023 à environ 61 000 personnes contre 36 000 en 2019.

Il existe deux raisons à cette augmentation significative :
• tout d’abord une progression sensible des demandes d’asile et des protections accordées ;
• surtout il semble que désormais et contrairement à 2019, les statisticiens du ministère de l’Intérieur tiennent compte des mineurs accompagnants soit, si j’en crois la page 3 du document de l’essentiel de l’immigration, environ 20 000. Les mineurs accompagnants représenteraient donc environ un tiers de l’asile ce qui confirmerait le calcul de mon livre « Immigration, l’épreuve des chiffres ».

 

4° Des chiffres de lutte contre l’immigration irrégulière décevants

Le document de l’essentiel de l’immigration ose affirmer que les sorties du territoire des étrangers en situation irrégulière sont en hausse. C’est une blague de mauvais goût.

Effectivement ces sorties qui correspondent aux éloignements qu’ils soient forcés, aidés ou spontanés se sont élevés à 23 000 personnes en 2023 contre 19 000 en 2022. Mais en 2019 les éloignements se montaient à 31 000 personnes.

Ces chiffres montrent que la question des éloignements des étrangers en situation irrégulière demeure pendante et que ce grave problème n’est toujours pas résolu.

 

5° Des acquisitions de la nationalité française en forte baisse

Le nombre d’acquisitions de la nationalité française en 2023 : 97 000, se trouve en forte baisse par rapport aux années précédentes, notamment 2021 qui en avaient compté 129 000.

Le document du ministère explique avec tristesse que « cette baisse d’activité en 2023 doit s’analyser à travers des difficultés techniques ponctuelles liées à la dématérialisation de la procédure de naturalisation et à son déploiement, en 2023, sur l’ensemble du territoire national ».

 Il n’existe donc pas de volonté de ralentir l’accès à la nationalité française mais seulement les conséquences ponctuelles d’une réforme administrative.

Cependant rassurons-nous, « une fluidification du système et un rattrapage sont attendus pour 2024 ». Quel soulagement !

 

Conclusion

D’une manière générale, les chiffres de l’année 2023 de l’invasion migratoire tels que présentés par le ministère de l’Intérieur reflètent une pénétration accrue et continue de notre pays par de nouveaux arrivants. 

La seule exception est le nombre des naturalisations, mais nous avons vu que la raison en est simplement conjoncturelle.

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Source :    http://synthesenationale.hautetfort.com/
 
 
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📸 RadioRoma - Montpellier - 
 
Une jeune femme égorgée aux Arceaux cette nuit.
 
 Une jeune femme âgée de 25 ans a été victime d'un coup de couteau au niveau de la gorge dans la nuit de ce mardi 2 au mercredi 3 juillet aux alentours de 2h du matin alors qu'elle s'apprêtait à rentrer chez elle dans le quartier des Arceaux à Montpellier. 
 
"Immédiatement prise en charge par deux de ses voisines qui l'avaient entendue crier, elle a été admise au CHU Lapeyronie avec un pronostic vital engagé en raison d'une plaie saignante longue de 15 centimètres", indique le procureur de la République de Montpellier Fabrice Bélargent dans un communiqué.
 
 Ses jours ne sont désormais plus en danger.  
 
 Tentative d'assassinat
 D'après les premiers éléments recueillis, la victime rentrait seule chez elle après avoir passé la soirée au cinéma avec son petit ami, lorsqu'elle a été agressée par un homme qu'elle ne peut décrire. 
 
Une enquête est ouverte du chef de tentative d'assassinat.
 Elle a été confiée au Service Interdépartemental de la Police Judiciaire (SIPJ) de Montpellier. 
 
"L'auteur qui a rapidement pris la fuite est activement recherché par les services de police", conclut le procureur de la République.
 Src : La Gazette
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