samedi 13 juillet 2024

TERRA NOVA ET LE FRONT DE LA PRÉFÉRENCE ANTINATIONALE...... AVEC LA COALITION ANTINATIONALE !

 TRIBUNE LIBRE !

Le Front de la préférence antinationale est sorti de Terra Nova

préférence antinationale Terra Nova
 

Le Front républicain, l’alliance électorale de la carpe d’extrême-gauche et des lapins du centre et de la droite d’argent qui a fait barrage au sentiment populaire pour imposer la préférence antinationale incarne un point de vue trotskiste sur la révolution en cours. 

Au dix-neuvième siècle, Marx avait choisi le prolétariat comme classe révolutionnaire pour abattre le vieux monde : Trotski et son disciple Alinski en Amérique ont observé que certaines minorités (féministes, homos, trans, immigrés, etc.) faisaient mieux l’affaire aujourd’hui.

 C’est en agitant ces minorités qu’Obama, dès 2008 a conquis le pouvoir et l’a exercé.

 

 A la même époque a été lancé en France un laboratoire d’idées socialiste et progressiste, Terra Nova, qui, pour faire avancer la gauche, le progressisme, la révolution, préconisait d’abandonner le prolétariat français au profit de nouvelles minorités.

 C’est ce grand remplacement des forces révolutionnaires, qui prend acte du Grand Remplacement et qui l’aggrave, qui est à l’origine du macronisme et de la victoire du Front républicain au deuxième tour des législatives.

 

Terra Nova, le gratin de la mouvance antinationale

Fondé par un énarque socialiste disciple de Rocard et Strauss-Kahn, Olivier Ferrand, financée d’abord par des subventions publiques puis par de grands groupes industriels, Terra Nova regroupe universitaires, politiciens, hauts fonctionnaires et dirigeants d’entreprise désireux de fournir au camp « progressiste » des idées pour se renouveler. 

Parmi ses membres, on a pu noter Rocard, Delanoë, Cohn-Bendit, Olivier Poivre d’Arvor, Rokhaya Diallo, Valérie Atlan, épouse du journaliste Claude Askolovitch, collaboratrice tant de Mélenchon que de Manuel Valls, Michel Wieworka, Patrick Weil, Olivier Duhamel, Mathieu Pigasse, Jean Peyrelevade ou le commissaire européen Joaquin Almunia.

 Ce club a fait parler de lui en publiant en 2011 une note de 82 pages intitulée : « Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ? » L’Humanité l’a vivement critiquée alors, de même que Jean-Luc Mélenchon, qui, selon Charlie Hebdo, se proposait de « fracasser Terra Nova ».

 Aujourd’hui, il en applique la stratégie et en profite électoralement.

 

Le Front républicain remplace le peuple par les minorités

La note qui choquait tant les héritiers de l’ouvriérisme constatait ce que tous les instituts de sondage notaient depuis des années : que les ouvriers, et plus généralement les classes populaires françaises avaient abandonné le PS, le PC et la gauche, pour voter en faveur des populistes, c’est-à-dire à l’époque pour le Front national. 

Selon Terra Nova, une première rupture entre la gauche et les ouvriers avait eu lieu dès 1968, entraînant celle-là vers le « libéralisme culturel ». Terra Nova affirmait en outre le « déclin démographique » de la classe ouvrière en France, jugeant le « discours politique de gauche ouvriériste » obsolète.

 Et, parmi les scénarios imaginés pour compenser la perte de l’électorat populaire français, Terra Nova recommandait aux progressistes de viser « les diplômés », « les jeunes », « les minorités des quartiers populaires » (ndlr : des immigrés) et « les femmes » (sans nommer encore les LGBTQ+), tous partageant censément « des valeurs culturelles, progressistes ». 

C’était, formalisé par des cerveaux de la deuxième gauche, le programme de la révolution arc-en-ciel.

 

La préférence des élites pour l’arc-en-ciel

Et cela colle exactement au résultat du premier tour des législatives, c’est-à-dire au vote positif du front républicain. 

Le RN l’emportait en effet chez les ouvriers et les employés, les autres, en particulier le NFP chez les cadres, le RN chez les peu diplômés, les autres, en particulier le NFP, chez les très diplômés, et si les femmes, poussées par l’insécurité croissante, votent plus RN qu’avant, elles ne sont que 32 % à l’avoir choisi contre 36 % d’hommes. 

En outre, alors que bourgs et campagnes choisissaient le RN, les banlieues immigrées ont voté massivement NFP. 

Terra Nova avait donc cent pour cent raison et le Front de la préférence antinationale a gagné sur sa stratégie. 

D’autant qu’au deuxième tour la bourgeoisie européiste et mondialiste, qu’elle soit macroniste ou bertrando-wauquieziste, a rejoint la gauche. 

Avec un certain déchet qui, n’adhérant pas à la préférence antinationale, a voté RN.

 C’est que la révolution a changé de couleur depuis Marx, l’arc-en-ciel a succédé au rouge : la « droite » et le « centre » sont tout aussi climato-gogos que Marine Tondelier et tout aussi « libéraux » en matière sociétale que Gabriel Attal.

 La coalition antinationale est la collusion de tous les arcs-en-ciel.

 

 ET AUSSI


Lettre de Macron : la France aux antipodes de 1936

lettre Macron antipodes 1936
 

Depuis la présidentielle de 2017 et Macron, la France politicienne joue à se faire peur des années 30 pour écarter le « danger de l’extrême droite » que ramène inlassablement le vote populaire. 

Pour ces législatives, la gauche a poussé l’identification jusqu’à nommer Nouveau Front Populaire sa coalition électorale, par référence explicite à 1936.

 Et aujourd’hui, après la lettre qu’Emmanuel Macron vient d’adresser à la France rappelant qu’aucun des blocs d’élus à l’Assemblée nationale n’atteignait la majorité, les ténors du NFP, qui hier se déchiraient sur le choix d’un premier ministrable, crient, ensemble sinon en chœur, au déni de démocratie

 Mais la réalité est tout autre : si déni de démocratie il y a, il est général. Et la France d’aujourd’hui, tout comme les résultats des derniers scrutins, n’a rien à voir avec celle de 1936, elle en est aux antipodes, le NFP étant lui-même aux antipodes du Front Populaire.

 

La France de 1936 aux antipodes de celle d’aujourd’hui

Les élections législatives de 1936 eurent lieu dans une France marquée par un régime parlementaire que la faiblesse de l’exécutif et la trop grande force du législatif rendaient instables. 

En outre, après la parenthèse de la chambre bleu horizon juste après la Grande Guerre, elle avait été gouvernée par des coalitions où le centre gauche se taillait la part du lion.

 Confrontée à la dette issue de la guerre, elle n’avait su ni mener une politique fiscale juste et efficace, ni une vraie relance de l’économie, s’en remettant à l’emprunt pour finir, en 1928, par une dévaluation qui n’avait rien résolu, mais ruiné l’épargne des petits rentiers, sans permettre ni aux agriculteurs ni aux ouvriers de s’y retrouver.

 La période est marquée par la grande crise qui suit le krach de Wall Street en 1929, et la montée des prétentions allemandes que l’accession d’Hitler au pouvoir en 1933 accélère. 

Après la déflation menée par Laval en 1935, qui rétablit les comptes mais accentue le chômage et le mécontentement des fonctionnaires, des élections législatives générales sont organisées au printemps 1936.

 

1936 : forte poussée de la gauche dès le premier tour

Le premier tour est marqué par une poussée à gauche, que le second accentue considérablement, de sorte que Léon Blum, qui préside la Section Française de l’Internationale socialiste, principal parti socialiste en lice s’écrie : « Ce n’est pas assez de dire que le second tour achève la victoire. 

Il lui donne des proportions et une signification que personne n’osait presque espérer. 

Le triomphe du Front Populaire est écrasant. (…) 

C’est un gouvernement de Front Populaire qui doit se présenter devant la chambre. » Et de fait, le président de la République Albert Lebrun l’appelle pour former le cabinet.

 Blum exagérait à peine. 

Au deuxième tour la coalition du Front populaire obtenait 57,78 % des voix et 386 sièges contre 41,69 % des voix et 224 sièges pour la droite parlementaire, l’extrême droite étant inexistante.

 Dans le détail, par rapport aux législatives de 1932, la SFIO était passée de 96 sièges à 149, devenant le groupe le plus nombreux de la chambre, alors que les radicaux, eux, perdaient 47 sièges.

 Rien à voir avec aujourd’hui : la France insoumise avait 75 députés en 2022, elle en a officiellement aujourd’hui 71. Le PS avait 31 députés, il en revendique 69. Les écolos 23, ils en ont 34. La gauche démocrate et républicaine passe de 22 à 17.

 

En 1936, le PC attirait le peuple, comme aujourd’hui le RN

Il n’y a donc aucune poussée de la gauche, seulement un regain du PS, qui était en chute libre en 2022. Mais le cas le plus significatif est celui du PC. 

En 2022, il avait obtenu 12 élus, ce qui lui avait permis de constituer un groupe hybride (gauche démocrate et républicaine) avec une dizaine d’opportunistes. 

Cette année, il passe à 9, perdant ses chefs (Deffontaine et Roussel) et ses bastions, continuant son déclin, aux antipodes du fait politique majeur de 1936, l’émergence du PC, force de premier plan, passant de 10 députés en 1932 à 75 en 1936 !

 Et cela grâce à l’électorat populaire, aujourd’hui passé au RN.

 Le PC tenait d’ailleurs à l’époque un rôle analogue à celui du RN : il recueillait la colère engendrée par les échecs cumulés des coalitions au pouvoir depuis la guerre. 

Il était d’ailleurs diabolisé dans les milieux modérés, à la manière du RN d’aujourd’hui, ce qui a contribué à son succès en 1936, mais aussi au fait qu’il soutint le gouvernement de Léon Blum sans participation (l’autre raison de cette distance étant les mots d’ordre venus de Moscou).

 

La lettre de Macron constate une évidence qui gêne la gauche

On voit que la situation électorale de 1936 était aux antipodes de celle d’aujourd’hui.

 Quand Emmanuel Macron écrit dans sa lettre aux Français « que personne ne l’a emporté » aux dernières législatives, il ne fait que constater un fait mesurable.

 Quand Jean-Luc Mélenchon écrit que Macron « refuse de reconnaître le résultat des urnes », qu’il doit « s’incliner » et « appeler » le NFP à Matignon, quand il parle de « veto royal sur le suffrage universel », il est ridicule.

 Quand Manon Aubry dit qu’il « persiste dans le déni » et commet « un coup de force démocratique », elle rêve. 

Quand Marine Tondelier ajoute, grandiloquente, « son déni abîme le pays et la démocratie », elle ferait mieux de se taire. Inutile de citer toutes les réactions qui vont dans le même sens.

 Elles oublient deux choses. La première est la Constitution, qui laisse une grande latitude au président de la République pour nommer son Premier ministre, d’une part.

 Et de l’autre, la réalité des élections, qui devrait les inciter à plus de modestie, après un retour sur eux-mêmes.

 

Macron et Mélenchon étouffent à la lettre le vote de la France

Les écologistes, en particulier, étaient à 5,5 % des votants le soir des Européennes, frôlant l’élimination. La gauche, le même soir, représentait 30 % des exprimés. 

Si tout ce beau monde peut aujourd’hui donner des cours de morale politique, c’est, d’abord, parce que le président de la République a dissous l’Assemblée nationale et provoqué de nouvelles élections. 

Et c’est ensuite parce que, avec tout son poids et celui de l’audiovisuel d’Etat, il a donné de la force au Nouveau Front Populaire appelant à faire barrage au Rassemblement National. 

Si Emmanuel Macron n’avait pas fait planer la menace d’une majorité absolue du Rassemblement national, jamais le ventre mou de la France n’aurait voté NFP. En somme, si l’artifice mis en place par le système pour faire barrage au vote populaire n’avait pas fonctionné, la gauche n’aurait pas sauvé ses fesses. 

Elle est aujourd’hui l’élue d’un déni de démocratie, comme l’est aussi le bloc central qu’elle a contribué fortement à faire élire : l’alliance Mélenchon Macron et alii n’est qu’un vaste déni de démocratie dont les bénéficiaires s’invectivent aujourd’hui.

 

Le NFP dans le cirque Macron, aux antipodes du Front Populaire

Le mot « cirque » employé par Marine Le Pen pour désigner ces jeux n’est pas mal venu. 88 ans après 1936, la gauche se prévaut toujours du Front Populaire en rappelant ce qu’elle appelle ses « conquêtes sociales ». 

Il y aurait bien des choses à dire à ce propos, et notamment que le Front Popu eut sa part de responsabilité dans la Seconde Guerre mondiale et dans la façon dont elle a tourné. 

Mais du moins procéda-t-il d’une véritable poussée populaire, ce qui n’est pas le cas du tout le cas d’un deuxième tour qui a permis au contraire d’étouffer celle-ci.

 Et puis, nous sommes aux antipodes de 36 à cause de la rue. 

A l’époque, ce n’était pas le président, mais le parlement, qui faisait l’objet de mépris et d’agacement. Droite, gauche et extrême gauche descendaient dans la rue pour le conspuer, organisées de façon paramilitaire. 

Aujourd’hui, seule la gauche occupe la rue, avec ses manifestants, ses casseurs et ses émeutiers de banlieue. 

Et surtout, plus personne à droite ne songe à faire tomber le régime par la force. Sauf peut-être Adrien Quattenens qui vient d’appeler à un « grand rassemblement populaire » contre Matignon. Histoire de forcer Emmanuel Macron à s’incliner ?

 

Par Pauline Mille


Source: https://reinformation.tv/

 

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