TRIBUNE LIBRE !
Les multi-nationalités sont une menace mortelle pour la France
Alors que le Rassemblement national veut empêcher les Français
disposant d’une autre nationalité d’occuper « des emplois extrêmement
sensibles » en cas de victoire législative, le député RN sortant Roger
Chudeau a estimé le jeudi 27 juin sur un plateau de télévision que la
mesure devrait s’appliquer aussi pour les ministres qui ne sauraient
être des binationaux car cela poserait un problème de double loyauté.
Bien entendu Marine Le Pen a pris ses distances avec cet élu RN comme
on le ferait de subordonné.
Le 28 juin sur CNews elle s’est dite estomaquée par ces propos qui, affirme-t-elle est contraire au projet du RN, celui-ci étant apparemment l’alpha et l’oméga de la pensée politique.
Une fois de plus elle démontre sa légèreté intellectuelle
envers une problématique d’une gravité cruciale voire vitale pour
l’avenir de nos institutions et de notre pays.
Des acquisitions de la nationalité française laxistes et trop nombreuses par idéologie gauchiste et immigrationniste
L’application d’un droit du sol de fait, des naturalisations par déclaration, notamment des conjoints de « Français » et des acquisitions de la nationalité française automatiques ouvrent la porte à des flots annuels de citoyens français de pure forme administrative pour une grande partie.
Beaucoup d’entre eux ne sont ni assimilables ni même intégrables et ne le souhaitent d‘ailleurs pas.
Les dispositions de la réglementation des naturalisations favorisent l’immigration familiale grâce aux naturalisations de très jeunes gens et à une pratique complaisante, souvent dévoyée, de l’acquisition de la nationalité française par mariage.
Il est aisé de constater que la
plupart des immigrés des pays tiers n’ont cure de l’adhésion aux
principes essentiels de la République et que celle-ci ne montre guère de
volonté pour les appliquer et les faire respecter.
Or cette supposée
adhésion se révèle être, dans la réalité, du refus et souvent de la pure
haine.
L’application de cette législation manifeste enfin un
laxisme certain que la Cour des comptes a dénoncé dans son rapport de
2019 sur l’immigration.
Celui-ci a constaté que le contrôle de l’assimilation n’était respecté que superficiellement. En 2020 un article de la fondation Polémia a souligné « l’effrayant manque d’exigence des autorités françaises ».
Les acquisitions de la nationalité française ont connu un pic en 2004 c’est-à-dire sous Chirac : 169 000. Après avoir baissé ce nombre a connu sous Hollande un nouveau pic en 2014 à hauteur de 196 000 personnes. Il a sensiblement baissé depuis : 97 000 en 2023.
Il convient de souligner que de 2010 à 2023 il aura été procédé à environ 1 700 000 naturalisations. C’est énorme.
Les deux faces des binationalités
Tout d’abord évacuons les multi-nationalités.
Il s’agit généralement d’effectifs réduits liés au phénomène des « nomades » dont le meilleur exemple est celui de l’ineffable Esther Benbassa la sénatrice convaincue de management brutal à l’égard de ses collaborateurs qui est titulaire de la nationalité israélienne, turque et française. Selon Wikipédia, arrivé en France en 1972, elle fut naturalisée deux ans après.
Le
premier type important de binationalité est lié à l’expatriation des
Français. Au 31 décembre 2023, le nombre d’inscrits au Registre des
Français établis hors de France s’élève à 1, 7 millions.
On estime le nombre global de Français vivant à l’étranger, y compris ceux qui ne sont pas inscrits au registre, autour de 2,5 millions.
Beaucoup d’entre eux ont acquis la nationalité de leur pays de résidence et sont devenus binationaux.
Le plus grand nombre demeure attaché à leur pays
d’origine mais certains ne veulent plus entendre parler de la France des
Macron, Mélenchon et Benbassa et d’un pays de cocagne qui est devenue
grâce à l’idéologie de gauche un repoussoir de grèves, de déficits, de
banlieues d’allogènes et d’insécurité.
De très nombreux couples mixtes se forment d’où la question de la binationalité des enfants et des conjoints.
Il est important pour la France et son rayonnement futur lorsque les imposteurs déments et corrompus auront disparu, que ces binationaux demeurent attachés à notre pays autrement que par quelques souvenirs familiaux et la nostalgie des beautés de la France.
Le Front National au début des années 2010, avait inscrit dans son programme la lutte contre la binationalité.
Mal étudié et mal conçu, ce projet avait provoqué des protestations virulentes de la part de membres du Front expatriés qui refusaient énergiquement d’être considérés comme exclus de la communauté nationale.
D’où le retrait de ce thème décidé à sa façon par MLP c’est-à-dire d’une manière abrupte et surtout sans approfondir la question au-delà de la note d’une page qu’a dû probablement lui concocter son alter ego.
En réalité il existe un autre type de binationalité qui est celui des immigrants :
• immigrants européens : entre autres les Espagnols, les Italiens et
beaucoup de Portugais.
Personnellement je connais beaucoup de ces derniers dans mon pays de résidence.
Certaines familles sont partagées entre ceux qui sont revenus en Lusitanie et ceux qui ont choisi de rester en France.
Tout cela se passe dans un contexte européen au vrai et noble sens du terme.
• Et puis il y a l’autre immigration.
Celle, massive, des maghrébins, des Africains subsahariens, des Turcs et maintenant des originaires d’Asie centrale comme les Afghans.
Eux aussi peuvent acquérir la nationalité française et devenir binationaux.
Il
faut rappeler que les descendants d’immigrés sont naturalisés en
application du droit du sol clandestin qui a été introduit dans la
législation de l’immigration depuis des années.
Et c’est là qu’il existe un vrai problème.
Quelques chiffres ? Ils sont approximatifs mais considérables et volontairement ignorés et occultés par les pouvoirs publics
Un historique chiffré vraiment peu satisfaisant.
Les chiffres sur les personnes potentiellement concernées sont restés
approximatifs pendant longtemps et le demeurent largement aujourd’hui,
ce qui constitue une faille majeure de plus de notre appareil
statistique.
Dans l’enquête Trajectoires et origines, réalisée entre
2008 et 2009, c’est-à-dire il y a plus de 14 années, les chercheurs de
l’Institut national d’études démographiques (INED) auraient établi que
les binationaux représenteraient 3,3 millions de personnes (5 % de la
population de la France ), dont 90 % sont immigrés ou descendants
d’immigrés.
« C’est le seul chiffre fiable, aurait expliqué l’INED, car il n’existe aucun fichier ni recensement des Français à double nationalité ».
C’est avec précaution
qu’il faut retenir ce chiffre de 3,3 millions qui semble avoir été
répété en boucle par les journalistes et qui a d’ailleurs été repris par
le gauchiste Bompard qui ne doit pas plus connaître le dossier que le
chien de mon voisin qui aboie tout le temps, et ce pour plusieurs
raisons :
Il est regrettable que ce chiffre n’apparaisse pas
clairement dans le chapitre de l’enquête de l’INED dédié à la question
de la binationalité.
Claude Goasguen a, pour sa part, cité publiquement le chiffre de 4 à 5 millions de binationaux.
Sous toutes réserves citons Wikipedia : selon Gilbert Meynier,
spécialiste de l’histoire de l’Algérie sous la domination française, le
nombre de résidents d’origine algérienne en France en 2012 pouvait être
estimé à 4 millions, dont 2 millions de binationaux, chiffre forcément à
rehausser au titre de 2020.
Enfin, Patrick Weil, historien de
l’immigration bien connu et pas vraiment hostile à celle-ci, a repris
dans un entretien chez Basta en janvier 2016, le chiffre de 3,3 millions
à son compte, en citant le Monde et l’INED mais en ne le justifiant pas
plus.
En revanche il considère que nos compatriotes vivant
outre-mer et à l’étranger ont été oubliés et qu’en réalité et à juste
titre, il y aurait davantage de binationaux dont le nombre avoisinerait
le chiffre de 5 millions, chiffre qui n’est d’ailleurs pas plus
explicité que les autres.
En définitive les chiffres avancés au titre de la binationalité en France offrent deux caractéristiques : ils sont flous et mal ou pas du tout documentés. En revanche leur taille ne peut que nous convaincre de la réalité de l’ampleur de la binationalité.
C’est la raison pour
laquelle il a semblé intéressant de tenter de se livrer à une
réestimation du nombre de binationaux français.
Des tentatives de données chiffrées plus informatives ?
Les chiffres qui suivent proviennent de mon ouvrage « immigration :
l’épreuve des chiffres » dont l’année de référence était 2019. (Partie
2. Chapitre 9. Section 9-4. Annexe 2-6)
Le chiffre de départ
En partant du chiffre de 3,3 millions de binationaux, non justifié mais non désavoué publiquement par l’INED, qu’il est possible de positionner en 2010 et en tenant compte d’un taux de décès de près de 1%/an, le chiffre de départ est ramené à 2,8 millions.
Les naturalisations et la binationalité de 2010 à 2019.
Environ 1 700 000 personnes ont acquis la nationalité française de 2010 à 2023.
Un taux d’abandon faible : 8 %, appliqué aux 1 700 000 naturalisations de 2010 à 2023, débouche sur une binationalité supplémentaire de 1 600 000 individus par rapport au chiffre de départ 2 800 000 soit un total
en 2019 de 4 400 000.
Les calculs ont permis de détailler le total de 4 400 000 binationaux résidant en France de la manière suivante :
-2081 000 Maghrébins et Turcs dont 893 000 Marocains et 792 000
Algériens.
Concernant les Algériens ce chiffre se situe bien en -dessous de celui de 2 M de binationaux estimé par Gilbert Meynier.
-880 000 Africains subsahariens des ex colonies françaises.
-726 000 Européens binationaux.
Il faut souligner que ces éléments de calcul pour aussi sérieusement qu’ils soient faits reposent sur des bases particulièrement fragiles, notamment une réponse à une question écrite du sénateur H.Maurey en 2015 et sur un chiffre de départ de 3,3 millions qui remonte à 2008.
À
cela il faudrait probablement ajouter les millions de binationaux hors
de France impossible à évaluer en l’absence d’un travail considérable de
recensement dans le monde entier que personne ne voudra entreprendre et
qui serait fortement entravé par les va-et-vient continuels entre la
France métropolitaine et les pays d’origine de cette population.
Or
les vrais chiffres pourraient être affolants. Dans le très intéressant
article du 2/2/2020 de J.M.Weissgerber dans Riposte Laïque, il y aurait
au bas mot 3 millions de titulaires de la nationalité française en
Afrique subsaharienne particulièrement dans les classes dirigeantes
lesquelles sont lourdement impactées par l’islamisme.
En Algérie même résideraient 3 millions de Français, probablement le double, descendant des couples mixtes.
La problématique des risques de la multi-nationalité pour la France et sa souveraineté
La question fondamentale de l’allégeance envers un seul pays et de l’assimilation.
Certes une grande partie des immigrés se montrent en général soucieux
de respecter les lois du pays d’adoption et de ne pas blesser les
sentiments et les principes de leurs nouveaux concitoyens.
C’est le cas des Portugais qui sont éminemment connus pour leurs qualités humaines, de travail, de sérieux.
Fort peu sont devenus trafiquants de
stupéfiants, maquereaux ou surineurs de jeunes filles à dix contre un.
Il n’en est ainsi que parce qu’il existe un rameau ethnique culturel, spirituel et chrétien commun.
C’est beaucoup moins le cas, sauf exceptions individuelles, des Maghrébins et des Africains subsahariens.
Cet état de choses relève notamment d’un lien indéfectible avec l’islam.
Tous les ressortissants d’un pays musulman sont d’abord et avant tout des musulmans où ils se trouvent.
Selon un représentant officiel de la religion musulmane en France Dalil Boubakeur, « La nationalité musulmane est une supranationalité, essentiellement morale et indivisible, fondée sur l’accord des âmes et des cœurs.
Elle est au-dessus de toutes les nationalités fondées sur la race, la langue, la politique, l’intérêt, les données de l’histoire ou de la géographie.
La foi exige du croyant le devoir de s’y comporter,
non comme un individu égoïste ou isolé, mais en tant que membre d’une
communauté dont il partage les joies et les amertumes, une communauté de
juste milieu ».
C’est particulièrement le cas des Marocains pour
des raisons de religion et de leur statut de sujet du roi.
C’est ce qu’a expliqué très aimablement Hassan II, roi du Maroc, authentiquement ami de la France, à Philippe de Villiers : « Les Marocains resteront à jamais des Marocains et des musulmans.
Ne nous demandez pas de perdre notre identité… comme vous dissolvez la vôtre.
Je récuse le détournement de nationalité.
Vos gouvernants ignorent la notion d’allégeance. Je suis l’émir des croyants ».
Un Algérien ne peut pas renoncer à sa nationalité algérienne, sauf par décret publié au Journal officiel algérien, même en acquérant la nationalité française.
Ce renoncement n’aurait de toute façon pas
d’effet collectif sur les enfants qui demeurent algériens au regard de
la loi algérienne.
Le droit tunisien est encore plus restrictif et ne prévoit pas de procédure de renoncement à la nationalité tunisienne.
Il apparaît par conséquent très difficile, en fait pratiquement
impossible, sauf exceptions peu nombreuses pour les Maghrébins de
renoncer à leur nationalité d’origine. Leurs enfants nés français
demeurent maghrébins et deviennent automatiquement des binationaux.
Dans ce contexte on ne peut que formuler le constat humiliant que la
nationalité française n’est pour beaucoup qu’une nationalité d’appoint
juste utile pour bénéficier des pompes aspirantes de notre pays.
La question de la loyauté des binationaux
La binationalité d’origine européenne ne pose généralement pas de problème sinon de manière ponctuelle ou non significative.
En revanche, il n’en va pas de même de la binationalité originaire du
Maghreb ou d’Afrique subsaharienne.
On ne citera jamais assez la
conférence de Pierre Brochand, ancien directeur de la DGSE en 2019
devant la fondation Res Publica au cours de laquelle il a réparti ainsi
la population immigrée et des descendants d’immigrés :
-assimilés : 5 à 10 % ;
-intégrés : 30 à 35 %. Ils s’incorporent mais sans renoncer à leur
culture de départ et à leur religion d’origine. L’intégration va de pair
avec une société d’accueil qui accepte d’évoluer pour la faciliter
comme les modifications des programmes scolaires d’histoire ;
-l’insertion et l’inclusion : plus de 50 %, autres noms de la sécession,
dont 30 à 35 % dans une posture négative, parfois agressive, voire
haineuse à l’égard de la France.
35 % de plus de 10 millions
d’immigrés africains et subsahariens (naturalisés à hauteur d’environ un
tiers et de leurs descendants (généralement nés français) représentent à
peu près 4 millions de personnes.
Ils forment avec leurs congénères des diasporas qui, souvent, vivent en ghettos dans les banlieues. Étrangers au plan culturel, revendiquant en majorité la charia et non les Lois de la République, ils sont sensibles aux appels à la conquête et aux signaux de l’émeute comme en 2023.
Certains pourraient constituer une cinquième colonne aux ordres de leur pays d’origine.
La création d’un groupe de pression étranger en France
Des binationaux relevant en trop grand nombre d’un seul pays peuvent constituer un groupe de pression oppressant et potentiellement agressif.
Le cas de la communauté turque qui tétanisait Angela Merkel apparaît flagrant.
Cela peut aller jusqu’à la constitution d’une 5e colonne.
Malika Sorel-Sutter rappelle un discours public du Premier ministre de Turquie, Erdogan, en visite d’État en France, tenu au Zénith le 6 avril 2010 devant 6 000 concitoyens : « Le fait de de demander l’assimilation est un crime contre l’humanité, personne ne peut vous dire : renonce à tes valeurs ». Erdogan leur enjoignait de « demander la double nationalité pour être les diplomates de la Turquie en Europe…
La France vous a donné le droit à la double nationalité : pourquoi vous ne la demandez pas ?
Ne soyez pas réticents, ne soyez pas timides, utilisez le droit que la France vous donne.
Prendre un passeport français ne vous fait pas perdre votre identité turque ».
Quelle arrogance et quelle vindicte !
La binationalité et les mandats politiques
La binationalité pose surtout une question grave de loyauté des binationaux membres de l’oligarchie dirigeante et de la classe politique.
Est binational le député des Français établis à
l’étranger, M’jid El Guerrab, mis en examen pour avoir frappé à coups de
casque de moto un cadre du PS.
N’oublions pas la personne dont
l’Espagne a fait généreusement don à la France, la maire de Paris, Anne
Hidalgo.
Selon Wikipédia, née espagnole, naturalisée française avec ses parents en 1973, elle a repris en 2003 la nationalité espagnole et détient depuis cette date la double nationalité franco- espagnole.
Elle a entrepris de transformer notre capitale, Paris, légendaire pour sa beauté et sa richesse culturelle en poubelle où on ne peut plus circuler.
Sous Hollande le gouvernement a compté dans ses rangs un
secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur qui était binational
franco-allemand alors que l’Allemagne était notre principal partenaire
commercial.
Non seulement la ministre de l’Éducation nationale sous
Hollande était franco-marocaine mais, comme le souligne Malika
Sorel-Sutter dans son livre : « Décomposition française », elle avait
été nommée par le roi du Maroc au Conseil de la communauté marocaine à
l’étranger ayant pour objet le « suivi et l’évaluation des politiques
publiques du Royaume envers ses ressortissants à l’étranger » ce qui
ressemble à une tutelle marocaine sur notre pays.
Le cas le plus extravagant pour un citoyen formé aux principes classiques de la République française est celui de Manuel Valls binational franco-espagnol et nomade politique.
Naturalisé en 1982 à l’âge de 20 ans il a bénéficié de la loi organique no 83-1096 du 20 décembre 1983 qui lève l’empêchement fait aux naturalisés récents (ancien article 128 du code électoral), de briguer un mandat électoral.
Il est devenu le premier Premier ministre de la Ve République à avoir obtenu la nationalité française par naturalisation.
Alors qu’il était évidemment
pleinement informé de tout ce qui pouvait avoir de confidentiel et de
secret dans la politique française, de retour en Espagne après son échec
aux primaires de la présidentielle, il a relancé dans ce pays sa
carrière politique et présenté sa candidature à la mairie de Barcelone.
Il est loisible de constater la réalité de conflits d’intérêts nationaux au plus haut niveau de l’État et la prédominance d’identités étrangères au détriment de la nôtre.
Est-il conforme à l’intérêt
national d’un étranger naturalisé au cours de son existence puisse
exercer des fonctions de chef d’État, de ministre, de Premier ministre
et de parlementaire ?
Il faut souligner que certains pays comme
l’Australie, la Bulgarie et Taiwan interdisent aux mandataires
politiques de détenir une autre nationalité que celle du pays où ce
mandat est exercé.
L’article 4 du code électoral bulgare stipule l’inéligibilité des citoyens bulgares ou européens par ailleurs détenteurs d’une nationalité hors Union européenne.
En France, des
voix, peu nombreuses, se sont élevées sur ce thème sur ce thème.
Ce fut le cas du député Thierry Mariani qui a publiquement déclaré que les élus ne devraient avoir que la seule nationalité française.
C’est également le sens de la déclaration du député RN Chudeau il y a quelques jours. Il n’y a pas foule et, au RN, la surveillante générale veille et sanctionne.
La question électorale est vitale
La binationalité fait peser une épée de Damoclès menaçante sur les élections de demain et en particulier la présidentielle et les législatives.
Déjà au plan local, des élus peu soucieux d’intérêt général apparaissent beaucoup plus concernés par leur réélection et les avantages divers et variés que cela représente et ont compris depuis longtemps que cette réélection dépendait souvent d’un électorat communautaire issu de l’immigration.
Il en a résulté le foisonnement d’un clientélisme particulièrement nocif pour la respectabilité des élus locaux et l’autorité de l’État.
De manière récente apparaissent des listes communautaires, musulmanes et également, en liaison avec l’extrême gauche, indigénistes.
Mais le plus grave se trouve au niveau national.
Déjà Hollande a bénéficié du vote des banlieues, les musulmans qui s’étaient rendus aux urnes, votant pour lui à plus de 90 %.
On peut difficilement croire que les électeurs français tendent à voter à hauteur de 30 % en faveur de l’extrême gauche de Mélenchon.
En réalité, combien de votes de dimanche dernier ont pour origine les banlieues islamiques et se sont prononcés en faveur du traître favorable à l’invasion migratoire ?
Enfin, il est possible de prévoir à plus long terme, grâce à ces 5e colonnes électorales, que les scrutins français du futur pourraient être guidés de l’étranger et ouvrir encore plus grandes les portes à l’islam et à la charia.
Conclusion
1°-En définitive, nos travaux font apparaître un nombre de binationaux considérable de 4,4M de personnes dont environ 2M de Maghrébins et de Turcs et près de 1M d’Africains. C’est un poids considérable sur la communauté nationale française.
Et ce d’autant plus que des chiffres de
binationaux comme ceux de Hugues Lagrange concernant les Algériens sont
nettement supérieurs à ceux présentés ci-dessus.
Très clairement, la
méthode que j’ai adoptée dans mon ouvrage présente des limites et l’on
serait en droit de soulever des réserves à son égard, notamment du fait
du procédé d’extension d’une seule information résultant d’une réponse à
une question écrite de 2015.
La réponse à cette observation est que nous ne disposons pas d’autres informations.
Il est loisible de se demander comment il est possible qu’ une
puissance comme la France se trouve dans l’incapacité de produire des
chiffres fiables et détaillés de la binationalité chez elle et pourquoi
il n’est pas possible d’avoir accès chaque année aux mêmes types
d’informations que celles communiquées au sénateur Maurey il y a plus de
10 ans.
2°- Il est absurde voire criminel d’accorder dans des
conditions souvent complaisantes et en tout cas asymétriques, la
nationalité française à des Maghrébins vivant en France et qui ne
peuvent que garder leur nationalité d’origine à laquelle ils sont tenus à
une loyauté sans faille et qu’ils transmettront de manière automatique à
leurs enfants et descendants.
3°- L’extension incontrôlée du
phénomène de la binationalité subie, voire menée de manière abusive par
les différents gouvernements français, comporte des risques
considérables à l’égard de la citoyenneté et de l’identité françaises
qui se trouvent menacées d’une manière vitale.
Notamment la question électorale appelle une solution drastique afin d’éviter au terme des prochaines élections un bouleversement de notre destin.
Source André Posokhow https://ripostelaique.com/les-multi-nationalites-
5/7/2024
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