mercredi 20 décembre 2023

POLITIQUE MIGRATOIRE : L' ENTENTE AUX ALLURES DE DUPERIES !

 

Politique migratoire : Les délires politiciens et les déchirements d’un Système en folie accouchent d’une entente aux allures de duperie

 
 
Partie de la Une du Figaro de ce matin du 20 décembre 2023

Sur les réseaux sociaux, Richard de Seze a donné hier, en quelques lignes, au fil des heures de la journée, des impressions que nous partageons sur l’adoption de la loi Immigration ; sur la présentation parfaitement politicienne qui en a été faite par le ministre Darmanin ; et en définitive sur cette loi en soi-même, fruit d’une entente en vérité suspecte entre la droite parlementaire et la macronie.  

Si nous avons bien compris, l’alliance LR – Macronie, compte in fine sur le Conseil Constitutionnel pour retoquer les points trop « durs » de la loi, temporairement et artificieusement concédés à l’opinion…

Retoquer le substantif aimable forgé pour dissimuler qu’il n’y a plus d’Exécutif souverain dans notre pays, depuis déjà un certain temps. Dont acte.  

Richard de Seze

 

On sent à quel point cette loi est infâme.

« Le gouvernement veut « double r» les régularisations, annonce Gérald Darmanin

Un geste de dernière minute pour séduire l’aile gauche de la macronie ? 

Le ministre de l’Intérieur a affirmé mardi soir que si son projet de loi sur l’immigration était adopté, il permettrait de « doubler » le nombre de régularisations des travailleurs sans-papiers, soit entre 7000 et «10.000» titres supplémentaires « chaque année ».

« Avec cette loi immigration, nous allons doubler le nombre de régularisations des étrangers qui travaillent. 10.000 travailleurs étrangers supplémentaires seront régularisés chaque année », a-t-il écrit sur le réseau social X, reprenant son discours devant le Sénat où il a évoqué entre 7000 et 10.000 régularisations si les deux chambres du Parlement adoptaient le texte sur lequel les députés et sénateurs se sont entendus en commission mixte paritaire (CMP). »  (…)

Splendide. 

 

On sent souffler la démocratie, portée par les valeurs de la République. (…)

Et encore :

Le chef de l’État a par ailleurs prévenu qu’il rejetterait toute proposition de révision de la Constitution sur les questions d’immigration, a-t-il ajouté. »   

 

Par Richard de Seze   https://www.jesuisfrancais.blog/2023/12/20/  




ET AUSSI

Ma préférence, à moi…

Le regard libre d’Elisabeth Lévy

 

Ma préférence, à moi…
Loi immigration. Marine Le Pen proclame une « victoire idéologique ». Paris, 19 décembre 2023 © JEANNE ACCORSINI/SIPA

Loi immigration.

 On a le droit d’être opposé à la « préférence nationale », mais l’accusation de racisme est un mensonge éhonté !


Une idée a enflammé le Palais-Bourbon : la préférence nationale.

C’était Hollywood à l’Assemblée, un festival de vierges effarouchées.

 Fabien Roussel a affublé Marianne d’un bandeau sur l’œil façon Le Pen.

 « Racisme à l’état brut » pleurnichait Aurélien Taché. 

« Déshonneur », s’enflammait Boris Vallaud. 

C’est le retour de la collaboration.

 Bref, pour les belles âmes qui aiment l’humanité mais se fichent de leurs électeurs (beaucoup moins immigrationnistes que leurs élus), les heures les plus sombres reviennent, le fascisme est à nos portes, la République en danger.

 Et moi je ne me sens pas très bien.

 

Députés pestiférés

Si cette préférence nationale suscite autant de syncopes, c’est d’abord parce qu’il y a le mot « national » dedans – un très vilain mot – et ensuite parce qu’elle figure depuis longtemps au programme du RN (qui préfère désormais parler de « priorité nationale »).

Hier soir, ces démocrates sourcilleux, très à cheval sur le respect de la volonté populaire quand il s’agit de retraite, n’avaient qu’un mot à la bouche: « lepéniste ». 

Ces lepénistes sentent tellement mauvais qu’une loi adoptée avec leurs voix serait viciée. 

Les trois millions de pestiférés qui ont voté RN au premier tour des législatives apprécieront certainement…

A lire aussi: Sur BFMTV, Maréchal et Panot font le décompte des morts de l’islamisme et de l’ultra-droite

 

Peut-on admettre qu’on soit hostile à cette idée ?

 Quand on est député de la nation, pas vraiment !

 Pardon, j’ai du mal à le comprendre, car les députés sont élus pour défendre les intérêts de leurs électeurs – le peuple français.

 La préférence nationale, c’est leur mandat !

L’accusation de racisme est évidemment un mensonge éhonté. 

Tous ces députés ne sont pas assez idiots pour ne pas comprendre qu’avec cette loi immigration, un Français avec des origines, un Français noir ou arabe aura plus de droits qu’un Américain, un Suédois ou un Italien !

 Il ne s’agit pas de racisme, puisqu’il s’agit d’une différence selon la nationalité, pas la couleur de peau. 

Il n’y a pas de nation sans préférence nationale. 

Droit de vote : préférence nationale !

 Emplois réservés aux nationaux : préférence nationale ! 

Passeport : préférence nationale ! 

À part dans la Légion étrangère, glorieuse bizarrerie française, vous ne pouvez pas aller vous faire trouer la peau pour la France sans être français.

 

Désormais, il faudra attendre cinq ans pour que les étrangers en situation régulière touchent les aides sociales

Certes, il y a bien une nouveauté. 

Cette préférence nationale est introduite très timidement en matière sociale. 

Notamment pour les APL. 

Or, dans ce domaine, il y a une constante, disséquée il y a une dizaine d’années par le regretté Hervé Algalarrondo : la préférence immigrée de la gauche – et de la droite qui s’est soumise à elle. 

Théorisée par Hollande en 2008 : on n’est pas là pour protéger seulement nos citoyens.

Le préfet Michel Auboin montre comment le logement social a été le fer de lance d’une immigration incontrôlée. 

 Elisabeth Borne a déclaré hier qu’elle était contre les restrictions sur les APL, car il y a des immigrés qui n’arrivent pas à se loger à Paris. Quel aveu !

 Les milliers de Français de toutes origines chassés des centres-villes par les loyers délirants n’ont qu’à aller se plaindre ailleurs. 

Quant à Anne Hidalgo, elle continuera à verser les APL aux migrants.

 Oui : elle entre en résistance. Avec notre argent.

 Et si on entrait en résistance contre notre maire ?

Toutefois, il faut avoir un esprit de compromis. 

Le gouvernement pourrait faire un geste et abolir l’exception culturelle – préférence nationale qui protège les créateurs français. 

Il y a dans le monde des millions d’artistes qui ont eux aussi besoin de notre soutien !


Cette chronique a d’abord été diffusée sur Sud Radio

Retrouvez Elisabeth Lévy dans la matinale, après le journal de 8 heures

 

 Source :  https://www.causeur.fr/




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