mardi 30 avril 2024

INTÉGRISTES CONTRE INTÉGRÉS ! DERNIÈRE CHANCE AVANT LA CHARIA ..........( CAUSEUR )

 REVUE DE PRESSE !

Causeur: Intégristes contre intégrés. Dernière chance avant la charia

Notre numéro de mai est en vente !


Causeur: Intégristes contre intégrés. Dernière chance avant la charia
© Causeur

Découvrez le sommaire de notre numéro de mai, disponible aujourd’hui sur le site, et jeudi 2 mai chez votre marchand de journaux


Samara tabassée à Montpellier, Shemseddine battu à mort à Viry-Châtillon, Rachid poignardé à Bordeaux. 

Dans de nombreux quartiers de France, la charia devient la norme commune et l’islam, la véritable nationalité d’une grande partie de la jeunesse musulmane. 

Si Gabriel Attal a osé nommer le mal, la Macronie s’est empressée de noyer le poisson islamiste dans le grand bain de la violence des jeunes.

 Devant cette islamisation de la société française, comme le fait remarquer Elisabeth Lévy, « les militants de l’aveuglement ont pris de sérieux coups de réel sur la caboche ».

 Car, dans les endroits où l’islam est majoritaire, ce dernier représente, bien plus qu’une religion, « une frontière identitaire »

Se confiant à Elisabeth Lévy et Jonathan Siksou, l’écrivain Omar Youssef Souleimane, auteur de Etre français et d’Une chambre en exil (2023), affirme avoir retrouvé en France ce qu’il pensait ne plus voir en fuyant la Syrie : l’islam politique.

 Il s’alarme d’observer qu’en France, toute une jeunesse endoctrinée considère que l’islam est sa nationalité.

Le magazine Causeur est disponible à la vente maintenant sur la boutique en ligne et jeudi 2 mai en kiosques.

 

Dans le combat contre l’islamisme, toutes les forces sont nécessaires, selon Ivan Rioufol, qu’elles viennent de gauche ou de droite.

 Lâcher Mila – comme l’ont fait certaines figures de la « gauche républicaine » – au prétexte de ses fréquentations s’apparente à une trahison.

 Les querelles intestines affaiblissent la riposte et consolident notre ennemi. 

Il y a vingt ans, Jean-Pierre Obin, à l’époque inspecteur général de l’Éducation nationale, mettait les pieds dans le plat en rédigeant un rapport sur les signes religieux à l’école. 

Interrogé par Elisabeth Lévy et Jean-Baptiste Roques, l’auteur de Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école (2020) et Les Profs ont peur (2023) livrent un jugement négatif sur notre présent : la tendance séparatiste s’est accentuée, les violences ont explosé, et une nouvelle génération de profs conteste à son tour la laïcité.

 Florence Bergeaud-Blackler, docteur en anthropologie et auteur de Le Frérisme et ses réseaux (2023), ne se montre guère plus optimiste. 

Se confiant à Céline Pina, elle soutient que la police des mœurs islamiques est l’un des visages de l’offensive frériste pour instaurer une société halal fondée sur le séparatisme, voire sur un suprémacisme musulman.

 La riposte est possible : commençons par interdire le voile des mineures et soutenir les courageux apostats.

 Jean-Baptiste Roques dresse une liste des intimidations, agressions et assassinats commis au nom d’Allah qui, depuis une trentaine d’années, rythment la vie en France.

 Corinne Berger analyse la manière dont l’École en est venue à priver toute une jeunesse de notre culture et à laisser prospérer la loi du clan et l’hyperviolence.

 Les deux normaliens Pierre Vermeren, qui a récemment co-dirigé Les Frères musulmans à l’épreuve du pouvoir, et Jean-Loup Bonnamy, qui vient de publier L’Occident déboussolé, une critique implacable de la pensée décoloniale, dialoguent avec Jean-Baptiste Roques en brossant le portrait de l’islamo-gauchisme.

Retrouvez votre magazine dès maintenant dans le kiosque numérique

 

Dans son édito du mois, notre Directrice de la rédaction revient sur la question des couvre-feux pour les enfants de moins de 13 ans. 

Bien qu’une majorité des Français y soit favorable, que la droite soit enthousiaste et que même à gauche on ne proteste que mollement, cette idée constitue un terrible aveu d’impuissance publique. 

Car « qu’il faille recourir à l’État pour imposer ce qui devrait relever de normes sociales intériorisées par tous est symptomatique du délabrement de nos fondations collectives ».

 Dans un grand entretien, Sarah Knafo, la stratège et compagne d’Éric Zemmour, nous parle de sa descente dans l’arène électorale. 

Désormais candidate en troisième place sur la liste conduite aux européennes par Marion Maréchal, cette patriote passée par l’ENA connaît ses dossiers. Immigration, islam, économie, elle est convaincue que les graves problèmes du pays appellent des solutions simples.

 Sur son rôle, souvent contesté, comme sur les frères ennemis, elle parle sans détour.

 Et refuse la fatalité.

Olivier Dartigolles nous parle de son amour pour les livres de Salman Rushdie mais avoue que, à la lecture de son nouveau volume Le Couteau, qui raconte comment l’écrivain a surmonté l’épreuve de la tentative d’assassinat en 2022, il a surtout été frappé par l’impuissance des mots, face à l’extrémisme, et le besoin d’action concrète.

 Racontant sa vie à l’Assemblée, Emmanuelle Ménard partage avec nous une de ces petites victoires qui, de temps en temps, permettent de reprendre confiance dans la politique. 

Stéphane Germain analyse les modalités du débat sur notre politique économique et trouve qu’il est rempli d’idées idiotes et profondément ancrées. 

Cela convient aux gouvernements successifs, aux médias et aux électeurs, mais pas forcément à nos créanciers.

 Selon lui, seule une contrainte extérieure forte nous obligera à revenir au réel. Jean-Michel Delacomptée a lu les nouveaux livres de Bernard-Henri Lévy (Solitude d’Israël) et de Gérard Araud (Israël, le piège de l’histoire) qui livre deux réflexions complémentaires sur l’État juif mais se rejoignent dans un même idéal de justice.

 Dans La République, c’était lui !, Éric Naulleau brosse le portrait de Jean-Luc Mélenchon en lider minimo et, selon Frédéric Magellan, montre comment un laïcard pur jus s’est mué en islamo-gauchiste convaincu, aussi séduit par les dictatures comme par la France des imams et des caïds.

 

Côté culture, nous risquons en ce moment de subir une overdose impressionniste, nous avertit Pierre Lamalattie. 

Jusqu’au 14 juillet, le musée d’Orsay célèbre les 150 ans de l’impressionnisme. 

Pour l’occasion, toutes les stars des cimaises sont réunies, Monet, Degas, Renoir, Morisot, Pissarro… et une partie du Salon de 1874 est reconstituée pour montrer l’ennui de la peinture académique. 

Résultat ? Une vision binaire de la création à la Belle Époque. 

Jonathan Siksou nous apprend que la mairie de Paris a une nouvelle cible dans son viseur : la place de la Concorde. 

Les ayatollahs de l’Hôtel de Ville sont déterminés à en bannir les voitures après les JO et à la « végétaliser » pour la rendre forcément plus festive. 

Une aberration urbaine et un affront à l’histoire de notre capitale. 

Nos intellos réunis s’apprêtent à commémorer le mois prochain les quarante ans de la mort de Michel Foucault. 

Pour Georgia Ray, le penseur de l’exclusion et de la prison, de la folie et du parricide, est aussi le coupable théoricien de la destruction de l’école, du savoir, de l’autorité, et de la détestation de la culture occidentale.

Un livre sur Depardieu écrit par deux journalistes du Monde

On s’attendrait à une analyse haineuse et malhonnête. Pas du tout ! nous dit Yannis Ezziadi.

 L’enquête de Raphaëlle Bacqué et de Samuel Blumenfeld retrace la vie mouvementée, les blessures et le génie d’un géant français

. Patrick Mandon a visité une exposition à Lunéville qui retrace la carrière fulgurante et le destin tragique de l’architecte le plus prisé de la fin de l’Ancien Régime. 

Si le nom de Richard Mique est tombé dans l’oubli, il est pourtant associé à Versailles et au Trianon : le style Marie-Antoinette, c’est lui !

 Le nouveau roman de Caroline de Mulder expose un pan méconnu de la Seconde Guerre mondiale : les Lebensborns. 

Dans ces bétaillères, des femmes sélectionnées et engrossées par de bons soldats devaient perpétuer la race aryenne.

 Pour Alexandra Lemasson, La Pouponnière d’Himmler est un roman glaçant mené de main de maître. 

Sophie Chauveau rend hommage à notre confrère, le journaliste et écrivain Benoît Rayski qui est mort le 20 mars.

 Fils d’Adam Rayski, chef politique de l’Affiche rouge, il a entretenu la mémoire de la Résistance communiste.

 Mais nombre de ses confrères ne lui ont pas pardonné d’avoir « viré à droite ».

 La prospère petite commune de Truchtersheim, en Alsace, recèle un secret connu par une poignée d’initiés – mais qu’Emmanuel Tresmontant partage avec nous –, à savoir son Super U ! 

Michel Nopper a transformé sa supérette franchisée en une épicerie fine dotée d’une cave féérique. 

Les plus grands crus y sont vendus à des prix très attractifs, ou presque.

Retrouvez votre magazine dès maintenant dans le kiosque numérique

 

Enfin, Gilles-William Goldnadel, le président d’Avocats Sans Frontières, revient sur le succès qu’il vient de remporter auprès du gendarme de l’audiovisuel, l’Arcom. 

Ce dernier a admonesté France-Inter pour avoir cité un chiffre représentant le nombre de morts supposés à Gaza le 8 janvier sans préciser que ce chiffre avait été fourni par le Hamas. 

Étrangement, ni France-Inter, ni Le Monde, ni Libé, ni Télérama n’ont parlé de cette admonestation. 

Mais Gilles-William Goldnadel en a parlé, et Causeur en a parlé.

 Car dans la lutte contre l’odieux visuel de sévices publics, il n’y a pas de petite victoire !

 

Source et Publication:   https://www.causeur.fr/

 

Notre magazine de mai est en vente dès maintenant dans la boutique en ligne, et jeudi 2 mai chez votre marchand de journaux.


Le Couteau: Réflexions suite à une tentative d'assassinat

Price: 23,00 €

6 used & new available from 19,00 €

Solitude d'Israël

Price: 17,00 €

11 used & new available from 13,05 €

Une affaire très française - Depardieu, l'enquête inédite

Price: 20,90 €

16 used & new available from 13,99 €

Israël: Le piège de l'Histoire

Price: 18,50 €

10 used & new available from 16,52 €

La République c'était lui ! Grandeur et déchéance du camarade Mélenchon

Price: 18,00 €

8 used & new available from 13,51 €

La pouponnière d'Himmler

Price: 21,50 €

5 used & new available from 17,04 €

Être Français

Price: 19,00 €

15 used & new available from 11,39 €

Les profs ont peur

Price: 20,00 €

13 used & new available from 14,92 €

Le Frérisme et ses réseaux: Préface de Gilles Kepel

Price: 24,90 €

20 used & new available from 14,94 €

Les Frères musulmans à l'épreuve du pouvoir

Price: 24,90 €

17 used & new available from 19,72 €

L'Occident déboussolé

Price: 21,00 €

14 used & new available from 11,31 €

QUAND MACRON AGITE LES PASSIONS TRISTES DES FRANÇAIS !

 


REVUE DE PRESSE !

Pierre Vermeren au Figaro : « Impuissant à guérir les maux du pays, le président de la République agite les passions tristes des Français »

Emmanuel Macron et les peurs françaises qu’il crée, mobilise, instrumentalise…

 

TRIBUNE – Incapable d’enrayer l’endettement du pays, le dérèglement climatique ou l’insécurité sociale et physique des Français, le chef de l’État en est réduit à employer le registre de la commémoration, de la repentance, et à appuyer sur les pulsions funèbres d’une société désorientée, analyse l’historien.

Normalien, agrégé et docteur en histoire, Pierre Vermeren est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages remarqués, comme « La France qui déclasse.

 De la désindustrialisation à la crise sanitaire » (Tallandier, « Texto », 2020) et « L’Impasse de la métropolisation » (Gallimard, « Le Débat », 2021). Il publie avec Sarah Ben Néfissa « Les Frères musulmans à l’épreuve du pouvoir. Égypte, Tunisie (2011-2021) » (Odile Jacob, 31 janvier 2024).


« L’histoire des heures sombres et celle des temps glorieux permettent de conjurer notre refuge dans un présent individualiste. »

La France ressemble à un brise-glace immobilisé dans la banquise, peinant à reprendre sa route. 

Après des décennies de croissance déclinante, son économie est presque à l’arrêt, et la litanie des maux qui l’assaillent, souvent depuis des décennies (déficit public, endettement, chômage…), ne trouve pas remède.

 Non que la situation soit dramatique – sauf pour les plus pauvres ou les plus isolés -, puisque près des trois quarts des Français se disent heureux.

 Mais, à un mois des élections pour le Parlement de l’Union européenne – le grand œuvre de la France depuis les années 1960 -, les Français sont les moins confiants des citoyens des Vingt-Sept dans l’avenir de l’Union ; seule une minorité (42 %) a confiance, ce qui est unique.

La société et ses pouvoirs publics sont impuissants à régler leurs maux pourtant bien identifiés, répertoriés et analysés : des centaines de rapports privés et publics, de notes, d’articles, de dossiers, de livres et de cahiers ont été rédigés en ce sens. 

Mais les Français, divisés et sceptiques, échouent à se mobiliser pour mettre fin à leurs maux établis : la chute de l’école, la crise agricole, la glissade de l’hôpital ou la crise de la justice et du système carcéral, pour s’en tenir aux plus consensuels. 

 Il est difficile d’accabler les seuls pouvoirs publics, puisque ce grand œuvre est collectif ; et tout autant de faire de l’Union européenne le bouc émissaire.

 Certains de nos voisins, aussi européens que nous, ignorent en effet nos échecs.

Notre action collective semble dévitalisée. Ainsi que le relevait récemment dans ces colonnes l’historien François Hartog, non seulement les Français vivent sous le régime historique du « présentisme » (1), mais ils ne « consentent » plus au principe spirituel national évoqué par Renan, le « désir de vivre ensemble » – raison pour laquelle on l’invoque rituellement -, ni à la « volonté de continuer à faire valoir l’héritage (…) reçu indivis ». 

 Depuis leurs pertes symboliques – comme le déclassement du français comme langue internationale ou de leur primauté scientifique -, à quoi se sont ajoutées les défaites militaires – Paris a été prise quatre fois en deux siècles, ce qui n’était pas arrivé en mille ans -, les Français semblent s’être mis à leur compte : la plupart gèrent leurs affaires familiales et leurs intérêts matériels selon des critères libéraux et individualistes.

Après un petit moment d’illusion collective tous les cinq ans, à chaque élection présidentielle, les Français délèguent tacitement à leur chef suprême la mission de maintenir l’existant sans prise de risque ni ambition.

 Il en résulte une perte assumée d’influence de leur pays et sa chute dans les classements mondiaux. Les Français ne sont plus à l’offensive pour défendre un pré carré déclinant.

 Seule leur fortune collective tient bon, situant le pays au haut rang qui fut le sien : la France revendique l’homme et la femme les plus riches du monde, elle est le deuxième pays pour les ultrariches (derrière les États-Unis), le troisième pour le nombre de millionnaires (presque 3 millions, derrière la Chine et l’Amérique), le douzième pour le patrimoine moyen net par habitant (devant les États-Unis et l’Allemagne), et elle possède 4,5 % de la richesse mondiale (soit 20.000 milliards d’euros) pour 0,8 % de la population. 

Comme au mikado, le président de la République est sommé de ne pas retirer la tige qui pourrait déstabiliser si bel édifice. 

Aussi doit-il se satisfaire du domaine qui lui reste, les passions tristes des Français : la culpabilité, la commémoration et l’agit-prop sociétale, à défaut de pouvoir changer le monde.

Dans un heureux clin d’œil, François Hartog s’amusait du fait que notre président soit devenu le Pontifex maximus de la République française : non pas au sens du pape catholique de Rome, titre du souverain pontife depuis 642, mais au sens originel du terme : le grand prêtre titulaire de la charge la plus élevée en prestige et en obligations de la religion publique romaine, être un pont avec notre passé. Notre président célèbre les gloires nationales (comme celles de la Résistance) et conjure les fautes de nos aînés, voire les maux que nous nous attribuons dans un suprême orgueil (comme la responsabilité morale du génocide rwandais).

 Le président des commémorations (35 à ce jour sous Emmanuel Macron) renvoie au passé d’un peuple éminent qui fuit désormais son avenir.

L’histoire des heures sombres et celle des temps glorieux permettent de conjurer notre refuge dans un présent individualiste. 

Toutefois, la panthéonisation de nouvelles gloires nationales (cinq groupes depuis sept ans) peine à nous rendre fiers, et plus encore à nous éloigner des pulsions mortifères où nous nous complaisons, loin de toute légèreté.

 

Paris appelle à la trêve mondiale pour les Jeux.

 Sera-t-elle exaucée ?

D’abord la commémoration et la célébration. 

Le chemin mémoriel entamé par le président Macron pour commémorer le centenaire de la fin de la Grande Guerre à l’automne 2018, a précédé de quelques jours la jacquerie des « gilets jaunes ».

 Espérons que le nouveau chemin mémoriel des 80 ans de la Libération, entamé en avril 2024, ne présage aucun drame national. 

 D’autant que la grande fête olympique Paris 2024, qui allie la commémoration de Pierre de Coubertin aux 100 ans de Paris 1924, autocélèbre le sport exploit et le sport business en un présentisme apolitique.

 Nous ne sommes plus capables d’arrêter la guerre en Ukraine, au Sahel ou au Moyen-Orient, mais, à l’image du sanctuaire antique d’Olympie, Paris appelle à la trêve mondiale pour les Jeux. Sera-t-elle exaucée ?

Ensuite, la complaisance avec nos pulsions funèbres.

 Depuis le film Les Invasions barbares (2003), nous étions prévenus : la sortie de scène des « boomers », la plus grande génération qu’ait connue l’Occident, qui a porté la vie et la contestation à leur incandescence en 1968 et dans les années 1970, il nous faudrait l’accompagner aussi cérémonieusement que son intronisation. 

Le grand enfermement du Covid de 2020-2022 fut son passage de témoin, cinquante-deux ans plus tard. 

Pour sauver les boomers les plus faibles du maudit virus, nos pouvoirs publics n’ont pas lésiné : ils ont mis des millions de jeunes Français sous cloche durant un à deux ans. 

Imagine-t-on de Gaulle enfermant la jeunesse nombreuse des années 1960 un an durant ? 

La France aurait implosé. Rien de tel dans notre pays devenu âgé en 2020.

 Ce fut Mai 68 à l’envers, la sortie de scène de cette génération qui a laissé la France en état de choc, masque sur la bouche et l’humour en moins.

Entre-temps, la natalité française a rejoint la situation dégradée de nos voisins, et le vieillissement de la population se poursuit en longue durée.

 Le jeune président dirige un pays de seniors (alors qu’un vieux président guidait la France rajeunie) ; il est devenu le fondé de pouvoir des 17 millions de retraités qui constituent la moitié du corps électoral effectif (ceux qui votent), ce qui donne de manière inédite la majorité aux inactifs sur les actifs minoritaires, dans la société comme dans les urnes.

 Cette configuration historique transitoire change tous les paramètres de la gouvernance en pays démocratique.

Le Deutéronome nous avait prévenus : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, choisis la vie afin que tu vives. » Tout porte cependant à croire, depuis quelques années, que le vieillissement des Français, « qui ne croient plus en rien » (2), s’accompagne de la dégradation des conditions de vie de la jeunesse – tout au moins d’une grande partie d’entre elle -, dont la société a tardivement et partiellement pris conscience depuis la fin du Covid, grâce aux cris d’alarme des psychiatres et des psychologues.

 Dans ce contexte difficile, la société française et ses dirigeants sont hantés par leurs « pulsions de mort », ainsi qualifiées par Freud. Bien au-delà de nos abus de psychotropes.

 

Les actes posés par les autorités depuis quelques années – comme la fermeture de centaines de maternités et d’écoles, ce qui obère l’avenir du pays -, alliés aux passions tristes des Français, ou à la chronique de l’actualité de 2024, sont explicites.

 De quoi parle-t-on ? 

D’abord, de l’euthanasie et du dit « droit à mourir », fussent-ils subtilement rebaptisés : qui aura droit au suicide assisté, jusqu’à quel âge et selon quelles modalités ? 

Cela suppose au passage d’en finir avec le serment d’Hippocrate, car nous déléguerions au médecin le droit de tuer (ce que refusent 800.000 soignants français). Ensuite, des mutilations de jeunes : scarification, tatouages et piercings, souvent morbides, vasectomie ou stérilisation pour ne plus transmettre la vie (encouragée par une écologie mortifère), chirurgie de « réattribution sexuelle », dont on demande l’extension aux adolescents (même si le Parlement pourrait proscrire ces pratiques irrémédiables) ; s’agit-il de maximiser certains profits médicaux ?

Une autre préoccupation, présentée comme généreuse pour sauver la planète, serait de cesser de faire des enfants.

 Est-ce bêtise ou aveuglement sur le monde d’aujourd’hui ?

 Seul un enfant sur 200 dans le monde naît aujourd’hui en France – ce serait même 1 sur 300 sans le secours de l’immigration récente calculé par l’Insee.

 De sorte que la disparition du dernier Français ne changerait pas d’un iota la marche du monde. Science sans conscience…

 

Ambiance anxiogène générale

Depuis quelques mois, d’autres débats portent tour à tour sur les meurtres d’adolescents, les féminicides, l’inscription de l’avortement dans la constitution (tant d’engouement juridique interroge dans un pays qui a changé 17 fois de Constitution en deux siècles !), la fin de la peine de mort – exemples à l’appui – à la suite du décès de Robert Badinter, lui-même sujet d’un des 26 hommages nationaux commis par le président depuis 2017 ; c’est un record absolu. 

S’ajoute à cela l’ambiance pesante imposée par les guerres qui frappent le Moyen-Orient – avec son torrent d’antisémitisme – et l’Ukraine (qui fut l’occasion d’évoquer la guerre nucléaire), et dont on mesure à quel point elles sont tragiques par rapport à ce que fut notre « guerre » du Covid. L’ensemble nourrit une ambiance anxiogène générale : crises sociales (« gilets jaunes », hôpital, retraites, crise agricole, émeutes de banlieue…), endettement public très excessif, criminalité ordinaire et parfois extraordinaire dépassent les acteurs privés et publics.

Cette actualité sans répit pousse de nombreux Français à se réfugier loin des médias, dans la famille ou leurs communautés virtuelles.

 C’est le cas de nombreux jeunes couples.

 De ce fait, la radio a perdu en France 3 millions d’auditeurs depuis 2015, mais le phénomène étant plus ancien et plus profond pour la télévision et la presse.

 Où que se tournent les regards des Français – hormis le carré inébranlable des soutiens du président, au profil sociologique circonscrit -, ils trouvent des motifs d’inquiétude ou d’angoisse.

 Comment briser ce cercle infernal à défaut de pouvoir apporter rapidement des remèdes aux maux les plus anciens et les plus profonds dont souffre notre société ?

L’impuissance manifeste à régler rapidement l’endettement du pays, le dérèglement climatique (même en ceinturant toute la France maritime d’éoliennes), ou l’insécurité sociale et physique des Français, n’interdit pas d’engager une politique des petits pas à même de sécuriser l’avenir et le cadre de vie des Français.

Les Français sont inquiets quant aux perspectives scolaires et éducatives de leurs enfants.

 Les plus âgés se félicitent d’en avoir fini avec l’école, et les plus aisés cherchent à mettre leurs enfants à l’abri dans des lieux protégés ou à leur faire quitter le pays. 

Ce que nous avons fait d’un des meilleurs systèmes scolaires au monde est indigne et irresponsable, mais réversible. 

De nouvelles écoles normales, un pilonnage sur la langue française et le calcul et la prééminence de l’école sur les parents sont accessibles à condition de briser les schémas pédagogistes qui ont 50 ans. Faute de remèdes, c’en sera fini de l’abstraction et du savoir pour le grand nombre, faute des mots pour les dire et les concevoir.

Le « réarmement démographique» évoqué par le président Macron est le moyen de lutter – comme ce fut le cas au cœur de la nuit en pleine guerre mondiale – pour échapper au rabougrissement démographique et à l’appauvrissement d’un pays ponctionné par ses charges. 

Sans prosélytisme ni (micro)agression envers quiconque, il s’agit d’aider activement et durablement les millions de couples qui veulent un ou deux enfants en plus (sondages à l’appui) à réaliser ce rêve que l’appauvrissement des classes moyennes a rendu peu à peu hors de portée.

 La recréation de maternités (même modestes) sur tout le territoire serait un signe plus rassurant que la multiplication des chambres funéraires et des crématoires dans les zones commerciales de banlieues.

À ce propos, vingt ans après la sortie sans suite du premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui dénonçait les « boîtes à chaussures » qui « déshumanisent les abords des villes », il serait vital que s’inverse le grand saccage des patrimoines culturel, architectural et naturel engagé depuis les années 1960.

 Stéphane Bern a montré une voie que l’extraordinaire chantier de Notre-Dame de Paris ne cesse de valider : la joie et l’incroyable technicité des travailleurs manuels et des artistes lorsqu’ils s’adonnent à une œuvre collective d’embellissement, de construction et de restauration d’un patrimoine exceptionnel. 

Des millions d’actifs ou d’inactifs seraient prêts à engager le grand œuvre pour refaire de leur pays tant abîmé une France belle au sein d’une nature respectée…

 Autrement qu’avec des parkings et du béton.  







UN SIÈCLE D' EXISTENCE D' ISLAMO-GAUCHISME À SCIENCES-PO ! ( PHILIPPE CHARLEZ )

 




 

[Point de vue] 

Sciences Po : islamo-gauchisme, un siècle d’existence

©shutterstock_editorial_2139717395
©shutterstock_editorial_2139717395

`La collusion entre l’islamisme radical et l’extrême gauche tient le haut du pavé depuis plusieurs semaines.

 Nous en prenons pour preuve les récents déboires de Jean-Luc Mélenchon et sa nouvelle égérie Rima Hassan, interdits de conférence à Lille ainsi que l’occupation de Science-Po où antifas, députés de la France Insoumise et militants pro-palestiniens ont conjointement bloqué la célèbre rue Saint-Guillaume. 

Cet islamo-gauchisme de plus en plus prégnant en France est-il pour autant un phénomène nouveau ?

 

Un siècle d’existence


L’islamo-gauchisme est né voici un siècle de la révolution d’Octobre 1917 en Russie.

 Bien que reposant sur une conception matérialiste et athéiste du monde, le marxisme-léninisme a imaginé et appliqué d’étonnantes passerelles avec l’Islam. 

Des passerelles ne devant en rien s’analyser en termes de spiritualité et de foi religieuse, mais sous forme d’un affrontement avec une société occidentale « construite sur un socle impérialiste chrétien plongeant ses racines dans l’oppression, l’inégalité et l’aliénation des masses populaires ».

La révolution russe a éclaté dans un empire abritant 16 millions de musulmans, soit 10 % de la population de l’époque.

 Sous la pression de Lénine, les Bolchéviks adoptèrent une approche différenciée entre chrétiens orthodoxes dominateurs favorables au tsarisme et au capitalisme et musulmans opprimés.

En raison des « crimes commis au nom de la nation tzariste, de la civilisation européenne et du christianisme »,

  Lénine décida de réhabiliter les musulmans et de les intégrer à son nouveau Tiers-Etat révolutionnaire. 

Un Tiers-Etat qui, conformément à l’International Socialiste, devrait faire converger à terme tous les mouvements anticoloniaux et anti-impérialistes du monde.

 L’acte fondateur fut entériné lors du premier Congrès des peuples d’Orient qui se tint à Bakou en 1920. 

L’Internationale Communiste y lança un appel conjoint à la lutte des classes et au Djihad contre l’impérialisme des puissances occidentales.

En s’appuyant sur les masses populaires et les intellectuels musulmans progressistes désireux d’imposer une vision socialement égalitaire de l’Islam, les Bolcheviks développèrent de facto une lutte des classes parallèle entre musulmans colonisés et chrétiens colonisateurs.

 En résulta une « réussite électorale » rapide puisqu’au début des années 1920, près de 15 % des militants du Parti Communiste soviétique étaient musulmans.

 Dans certaines régions d’Asie centrale, ils représentèrent jusqu’à 70 % des effectifs.

Conséquences pratiques

 

Dans la foulée de cette décision, monuments, livres et objets de cultes islamiques dérobés par les tsars furent restitués.

 Dans toutes les Républiques soviétiques à majorité musulmane, le vendredi fut proclamé jour de congé, tandis que le droit de porter le Parandjah (équivalent centre-asiatique du voile, NDLR) y fut rétabli. 

Mais surtout, dès 1921, un double système juridique fut créé. Parallèlement aux tribunaux soviétiques, des tribunaux islamiques administraient la justice selon les lois de la charia.

 Avec l’aval du Kremlin, fut créée une Commission spéciale de la Charia au sein du ministère de la justice : pour régler ses litiges, tout musulman put choisir entre justice révolutionnaire et justice religieuse.

Les autorités établirent également un système d’éducation parallèle donnant aux musulmans le choix entre école coranique et école soviétique. 

Les langues locales furent réhabilitées et les autorités favorisèrent la promotion sociale de cadres religieux. 

Enfin au sein même de l’Armée Rouge, des dizaines de milliers de combattants firent la Révolution dans des bataillons islamiques.

La connivence islamo-gauchiste ne s’arrêta pas à l’Union Soviétique. 

Soutenu par de nombreux intellectuels de gauche tels Sartre et Foucault, l’Iman Khomeini s’associera avec les communistes iraniens pour abattre le Shah.

 

Le wokisme, extension de l’islamo-gauchisme bolchévik

La convergence aujourd’hui observée entre l’extrême-gauche française et l’islamisme relève de la même stratégie, à la différence près qu’elle ne s’arrête pas au seul islamo-gauchisme, mais s’étend à de multiples minorités.

Dans Comprendre la révolution woke, l’écrivain Pierre Valentin en explique le creuset. 

Cette convergence ne repose en rien sur un dénominateur idéologique commun mais sur un ennemi partagé. Au même titre que l’orthodoxe tzariste dominateur du début des années 1920, le chrétien occidental « Blanc, Riche, Vieux » cumule aujourd’hui toutes les tares de l’oppresseur.

 Conservateur de droite, hétéro, pro-capitaliste, homophobe, raciste, islamophobe et misogyne, il représente aussi "l’écoterroriste" parfait, coupable du réchauffement climatique via ses émissions de CO2 mais aussi celles de ses parents et grands-parents dont il est désigné comptable.

Mais, une fois l’ennemi commun abattu, la convergence perd tout son sens. 

Les anciens amis de circonstance se livrent alors une lutte sans merci pour prendre le pouvoir. 

Ainsi, une fois le Shah exilé, le Guide de la Révolution oublia rapidement son discours gauchiste au profit de la seule dimension islamique, faisant massacrer au passage ses anciens alliés marxistes.

 Que l’extrême gauche qui rêve aujourd’hui de prendre le pouvoir en utilisant les musulmans prenne garde.

 Elle pourrait rapidement se retrouver dans la peau de l’idiot utile. 

Car les musulmans ont un atout irrésistible en leur faveur : la démographie !

 
Philippe Charlez
Par Philippe Charlez 
 
Chroniqueur à BV, ingénieur des Mines de l'École polytechnique de Mons (Belgique), docteur en physique de l'Institut de physique du globe de Paris, enseignant, expert énergies à l’institut Sapiens 
 
 
ET AUSSI
 
 

[L’œil américain] 

Intifada des campus : les petits propagandistes du Hamas félicités par l’Iran

soutien palestine us2

A Téhéran, les mollahs doivent se frotter les mains. 

Les étudiants de Columbia, avec leur campagne d’occupation des campus qui se répand comme une trainée de poudre dans tous les Etats-Unis, viennent de leur rendre un fier service.

 Et que dire du moment choisi ? 

 Les dirigeants iraniens ne pouvaient rêver mieux. 

Les centaines de missiles et de drones lancés sur Israël, la nuit du 13 au 14 avril, avait recentré l’attention médiatique sur la menace constituée par l’Iran pour la stabilité régionale et refédéré une partie de l’opinion publique mondiale autour de l’Etat hébreu.

Replacer Gaza sur le devant de la scène

En déployant des tentes sur leur campus quatre jours plus tard, le 17 avril, les étudiants de la prestigieuse université new-yorkaise ont créé un évènement médiatique qui a permis d’inverser la tendance et de revenir à la priorité du régime iranien : replacer Gaza et la cause palestinienne sur le devant de la scène internationale.

Le 10 avril dernier, quelques jours avant le lancement de l’attaque iranienne contre Israël, le guide suprême Ali Khamenei a prononcé un discours au cours duquel il a insisté sur le fait que la « question de Gaza » était le « principal problème du monde islamique ».

 Et comme il l’avait fait peu avant l’attaque du Hamas du 7 octobre, il s’en est à nouveau pris aux pays musulmans entretenant des liens avec l’Etat hébreu, les décrivant comme trahissant l’Oumma islamique.

 « Ceux qui aident le régime sioniste contribuent à leur propre destruction, a-t-il ajouté. Ils doivent arrêter de faire ça. C’était notre suggestion précédente, et c’est certainement aussi notre suggestion maintenant : les gouvernements islamiques devraient rompre leurs relations économiques et politiques avec le régime sioniste, au moins temporairement ! »

 Réactiver le conflit israélo-palestinien est, en effet, la meilleure stratégie pour neutraliser le danger d’un rapprochement israélo-arabe sous parrainage américain. 

Avant le 7 octobre, Israël était sur le point de normaliser ses relations avec l’Arabie saoudite.

 La guerre à Gaza a opportunément bloqué ce processus et contribué, à l’inverse, à isoler Israël et les Etats-Unis non seulement au Moyen-Orient mais sur l’ensemble de la scène internationale.

Dans son discours du 10 avril, Ali Khamenei s’est félicité que la question palestinienne soit devenue désormais « une priorité mondiale ». 

« Les marches et manifestations qui ont lieu partout dans le monde en soutien aux Palestiniens, au peuple de Gaza et aux peuples opprimés de cette région sont sans précédent. Nous n’avons jamais rien vu de pareil auparavant », a-t-il déclaré

L’occasion pour le guide de s’en prendre alors aux gouvernements occidentaux.

 D’après lui, si certains d’entre eux « peuvent parfois dire certaines choses [contre Israël] », en réalité, dans la pratique, ils ne donnent aucun signe d’action concrète et, au contraire, « apportent leur aide au régime sioniste ».

Pour faire plier l’administration Biden et les dirigeants européens, les Iraniens comme leurs mandataires ont parfaitement conscience de l’importance stratégique de l’opinion publique.

 « Les manifestations qui ont lieu dans plusieurs endroits de notre monde arabe et islamique sont très importantes, mais plus importantes sont les manifestations qui ont lieu à Washington, New York, Londres, Paris et en Europe occidentale, car ces manifestations font pression sur leurs gouvernements », déclarait, en novembre dernier, Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah.

Ingérences étrangères ?

Une stratégie d’influence qui sait s’adapter à la diversité de ses publics. 

A l’habillage religieux des messages, destiné à enflammer la « rue arabe » et à unifier l’Oumma islamique autour de Téhéran, se substitue, pour les Occidentaux, une rhétorique anticolonialiste qui fait écho aux éléments de langage de la gauche intersectionnelle.

 Un tour de passe-passe qui permet de transformer des organisations terroristes en mouvements de « résistance ».

Le 30 mars dernier, quelques jours après avoir participé à un séminaire organisé par des étudiants de Columbia au cours duquel sa femme avait déclaré « il n’y a rien de mal à être membre du Hamas », Khaled Barakat, un militant lié au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), expliquait, lors d’une interview accordée à la télévision Al-Manar (Hezbollah-Liban), que la nouvelle génération aux Etats-Unis soutenait la « résistance armée ainsi que le retrait de l'entité sioniste de l’intégralité de la Palestine occupée ». 

« Cette génération exprime courageusement cette position, ajoutait-il, parce qu'elle a un meilleur accès à l'information et aux faits, grâce aux nouvelles technologies et aux plateformes de médias sociaux, mais aussi grâce à une évolution très importante dans les universités : l'introduction du colonialisme, du racisme et de l'esclavage dans les programmes d'histoire ».

 Deux semaines plus tard, on pouvait, effectivement, constater les bienfaits de ces enseignements. « Oh [Brigades] Al-Qassam, vous nous rendez fiers ! Tuez un autre soldat maintenant ! », scandaient des manifestants soutenant l’installation du « campement de solidarité avec Gaza » à l’université de Columbia, le 17 avril dernier.

 Une référence décomplexée à la branche armée du Hamas.

« Je suis horrifié et dégoûté par l'antisémitisme répandu sur et autour du campus de l'Université de Columbia – comme l'exemple d'une jeune femme tenant une pancarte avec une flèche pointant vers des étudiants juifs indiquant "Les prochaines cibles d'Al-Qasam", ou encore une femme qui crie "Nous sommes le Hamas" (…) », déclarait alors le maire de New York, Eric Adams

Le visage caché derrière leurs keffiehs, les petits gardes rouges du wokisme démontrent leur capacité à se transformer en petits soldats du jihad. 

Une métamorphose qui ne tient pas de la génération spontanée.

L’heure est à la lutte contre les ingérences étrangères, nous dit-on.

 Sans doute serait-il temps, alors, d’évaluer l’influence d’Etats et d’organisations terroristes islamistes sur l’extrême gauche antisémite et violente qui, des deux côtés de l’Atlantique, sévit dans les universités avec la complaisance de certains médias et partis politiques.

 
Frédéric Martin-Lassez
pAR Frédéric Martin-Lassez 
 
Chroniqueur à BV, juriste
 
Source et Publications :  https://www.bvoltaire.fr 

 



INCOMPÉTENCE OU MALVEILLANCE ? LES " ÉLITES " TRAHISSENT LA FRANCE !

 


 TRIBUNE LIBRE !

Incompétence ou malveillance ?

Les « élites » trahissent la France !


Nous publions régulièrement des livres pour réinformer face à la caste politico-médiatique hors de nos réalités quotidiennes.

Cliquez sur l’image.

 

 

La réussite ou l’échec de ce que nous entreprenons, qu’il s’agisse de la vie quotidienne ou de l’activité professionnelle, passe nécessairement par 3 étapes :

 

RÉFLEXION => DÉCISION => ACTION.

Cette méthodologie concerne aussi la vie politique. Avant de décider puis d’agir, il faut évidemment bien comprendre le problème que l’on veut régler. 

Que se passe t’il en France, surtout depuis 12 ans, sous les derniers quinquennats ? 

Dans une démocratie digne de ce nom, la phase de réflexionimplique d’abord le peuple et ses représentants élus (le « législatif »). 

Elle est plus ou moins longue, en fonction de la complexité du (ou des) problème(s) à résoudre.

 Le rôle des médias (positif ou négatif) est par ailleurs devenu de plus en plus important dans cette phase d’instruction.

Puis vient l’heure de la décision. Le gouvernement (l’« exécutif ») met en forme le projet répondant au(x) problème(s) à résoudre. 

Enfin on passe à l’action, conduite par le gouvernement et relayée par l’administration.

Mais depuis une dizaine d’années, cette « mécanique » ne répond plus !

Ce système est d’abord plombé par une assemblée nationale improbable, sans majorité cohérente. 

Mais aussi par l’incompétence d’une grande partie des parlementaires (inutile de préciser lesquels), parfois même, pour certains, leur volonté manifeste de nuire au pays. 

S’ajoute à ce dysfonctionnement majeur un système d’information enrayé par une mécanique subtile (à quelques exceptions près, merci CNews) qui empêche toute issue rationnelle aux problèmes que nous devons affronter.

Observez attentivement le comportement des partis, des élus, du gouvernement et des principaux médias : vous constaterez aisément que tous cherchent à circonscrire les débats en phase 1, celle du simple constat !    

Qu’il s’agisse de la dégradation dramatique des finances publiques, de l’effondrement de l’Éducation, de l’indécence de notre système de santé, de l’immigration massive et incontrôlée, de l’explosion de la violence et de l’insécurité, de la délinquance des mineurs, des défaillances de la justice, de notre souveraineté bafouée par l’Union Européenne, nous sommes toujours figés au stade de la « RÉFLEXION ». 

Des débats stériles, qui ne débouchent pas sur du concret, puisqu’ils consistent à se poser constamment les mêmes questions, comme si nous n’avions pas encore compris les origines et les raisons de nos problèmes !

Tout est bloqué, verrouillé, tant par les médias que par le gouvernement, dans l’examen inutile et redondant de tout ce qui dysfonctionne ; mécanisme pervers accru par l’utilisation des mots menteurs pour travestir la réalité. 

Le Garde des Sceaux lui-même ose encore évoquer le fameux « sentiment d’insécurité », pour décrire une France qui se dirige tranquillement vers la guerre civile !

 Bientôt un « sentiment de guerre civile », M. Moretti ?

On ne compte plus les députés ou ministres qui, en guise de programme, nous débitent l’horrible « il faut changer de logiciel » (voire même de « paradigme », pour les plus pédants) !

Toute la politique du gouvernement et des médias mainstream est donc de circonscrire les débats en phase 1 : « RÉFLÉCHISSONS, mes chers compatriotes » (certains disent « concitoyens », tant l’idée de « Patrie » leur fait horreur !). 

Et on discute, on écrit, on échange, on se fâche, mais surtout, surtout, on  n’aborde pas la phase 2 !

 Ou alors à petites touches homéopathiques, sur des décisions mineures qui ne régleront rien, et qui ne seront sans doute même pas exécutées !

L’« action », chers amis, ce sera pour les prochains gouvernements !On procrastine, on refile le bébé aux successeurs, c’est tellement plus simple ! 

Le peuple n’est pas dupe

. Il a compris, et il a majoritairement les réponses (désormais évidentes) aux problèmes majeurs que la France doit résoudre rapidement sous peine de disparaitre !

Il n’est plus temps de se demander ce qu’il faut faire puisque tous les gens sensés le savent déjà :

 
Réglages de confidentialité

ð   Redresser d’urgence les finances publiques, c’est-à-dire gérer l’État. Même si les organismes de notation viennent de nous donner un dernier sursis.

 C’est en gérant l’֤État et en baissant les impôts qu’on redonnera du pouvoir d’achat aux Français !

ð  Rétablir la paix intérieure et la sécurité en mettant un terme à l’immigration incontrôlée et en renvoyant les délinquants étrangers. 

 Chez eux, au Rwanda, ou ailleurs ! 

ð  Et qu’on cesse aussi de prétendre que « les entreprises ont besoin de main d’œuvre à bas coût », alors qu’il y a tant de chômeurs !

Ne nous laissons plus piéger dans des débats stériles, des vœux pieux ou des promesses d’ivrognes !

 

Nous voulons tout simplement passer à l’action.

Nous savons pertinemment ce qui ronge la France, ne perdons plus de temps !

Nous voulons des élus et des dirigeants conscients du drame que nous vivons, et qui savent – comme nous – ce qu’il faut faire.

Nous les connaissons !

Écoutons les !

Suivons les !

N’écoutons plus les menteurs, illusionnistes et autres procrastinateurs !


Boycottons systématiquement les élus incompétents sortis des derniers scrutins !


Sortons la gauche islamo-gauchiste et ses complices, qui a pour projet d’installer la guerre civile, de poursuivre l’appauvrissement de l’État, tout en aggravant encore la pression fiscale (laquelle fait déjà de la France le pays le plus taxé du monde) !

Refusons les débats sur la RÉFLEXION et même sur la DÉCISION !


Nous savons ce qu’il faut décider et faire !

 

SORTONS LES SORTANTS !

Ouvrons la voie et donnons le pouvoir à ceux qui ont pour priorité la France !

Nous aimons la liberté de publier : à vous de partager !

 Ce texte est une Tribune Libre qui n’engage que son auteur donc en aucun cas Observatoire du MENSONGE